Les dirigeants et DRH sont-ils vraiment au fait des transformations de l'emploi ? Formés à des métiers dont bon nombre sont en voie de disparition, les jeunes - diplômés ou non - ont-ils les clés pour faire des choix d'orientation porteurs ? Trois figures symbolisent les mutations en cours : le Protecteur, l'Optimisateur et le Storyteller.
D’ici deux ans, aux Etats-Unis, 60% des nouveaux emplois nécessiteront des compétences détenues actuellement par seulement 20% de la population. Pour éclairer les dénicheurs de talents, les futures forces vives du marché du travail et ceux qui les formeront, l’Apec vient de publier un guide qui recenseune soixantaine de métiers « en émergence ». Qu’il s’agisse de transformations des métiers existants ou de fonction totalement nouvelles, ils sont autant d’opportunités pour tous ceux qui veulent tirer parti des mutations en cours plutôt que les subir – jeunes au premier chef :
- Les « métiers nouveaux » apparaissent en réponse au besoin d’adaptation des entreprises à un environnement changeant en permanence. Les nouvelles valeurs (économiques, environnementales, sociétales, etc.) de nos sociétés – liées notamment à la prise de conscience environnementale et à l’impact de la crise - se traduisent en normes et réglementations et, in fine, en nouveaux métiers.
- Les « métiers en transformation » correspondent à la modernisation de certaines fonctions traditionnelles, poussée par le changement technologique.
L’Atelier de l’emploi a détecté, en filigrane, trois figures qui dessinent les contours de l’emploi de demain : le Protecteur, l’Optimisateur, le Storyteller.
LE NOUVEAU VISAGE DE L’EMPLOI, ENTRE GESTION DU RISQUE ET PROGRÈS TECHNOLOGIQUE
La transformation (ou l’apparition) de ces métiers est la conséquence des transformations économiques, technologiques et sociétales à l’œuvre ces dernières années, explique l’APEC :
« Les dernières crises économiques et financières ont renforcé les réglementations, engendrant des contraintes et des besoins dans les métiers liés au contrôle des coûts, à la gestion de la trésorerie et celle des risques. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication participent à l’émergence de métiers du Web, notamment dans les fonctions informatique et marketing. »
La non-maîtrise du risque, le gâchis et le futile n’ont plus leur place en temps de crise, les valeurs debien-être, de respect (de l’environnement, des hommes, des normes, etc.), ou encore l’émergence d’une aspiration à la modération poussent l’émergence de nouvelles fonctions.
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