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lundi 7 juillet 2014

Mobilité interne

Dans un contexte économique incertain, les entreprises ont pris la mesure des bénéfices qu’elles peuvent espérer du développement des collaborateurs en leur sein. Selon une étude menée par Cornerstone OnDemand, le recrutement interne est désormais considéré en termes stratégiques.

Selon une étude menée auprès des professionnels RH de quatre pays (France, Italie, Allemagne, Royaume-Uni) en partenariat avec l’ANDRH, les entreprises françaises font partie de celles qui recourent le plus aux recrutements internes : juste derrière le Royaume-Uni (54%), et loin devant l’Allemagne (33%) et l’Italie (31%). Dans la moitié des entreprises françaises, le recrutement interne représente un tiers des postes. Une opération à succès pour 53% des entreprises européennes alors que le chiffre atteint 67% en France.
Les motivations en faveur du recrutement interne diffèrent d’un pays à l’autre : si en France les dirigeants cherchent avant tout à fidéliser et à réorganiser, l’Allemagne et le Royaume-Uni prennent davantage en considération l’impact court-terme de la réduction des coûts et des délais de prise de poste. Parmi les responsables du recrutement, les traditionnelles craintes subsistent néanmoins : celle de perdre les talents les plus performants à leur poste actuel et de créer du ressentiment parmi les candidats déçus.
L’herbe est-elle plus verte ailleurs ? Selon l’étude menée par Cornerstone OnDemand, les directions des ressources humaines déplorent à 60 % un manque de candidats potentiels.... La mobililité externe est souvent jugée plus attractive... En pratique, dans la moitié des cas ce sont les responsables des lignes de métiers qui utilisent leur réseau informel pour entrer en contact avec les candidats, tandis que les RH utilisent une base de données interne pour identifier les profils de candidats correspondants aux profils recherchés. Pour faire circuler les annonces, le principal outil reste l’Intranet (60%), suivi des forums internes d’emplois (44%) et des panneaux d’informations (38%). Les RH françaises restent donc traditionnelles dans leurs techniques.

En savoir plus sur http://business.lesechos.fr/directions-ressources-humaines/0203608888927-mobilite-interne-les-entreprises-ont-saisi-les-benefices-101376.php?OGbSaedIViT33ecG.99

jeudi 13 mars 2014

Mobilité : un "facilitateur" d'affaires pour les entreprises

Une étude publiée par Unisys confirme une chose que beaucoup pensent déjà : les entreprises sont plus compétitives lorsqu'elles déploient des programmes dédiés aux usages des technologies mobiles.

"Le succès de la mobilité réside dans une approche globale réfléchie" explique Darren McGrath, le Directeur Monde des Solutions de Mobilité Unisys. Ce n'est, en effet, qu'à cette condition que la mobilité peut devenir un véritable "facilitateur" d'affaires.

61% des personnes interrogées disent pourtant que leurs entreprises ont déjà mis en place des stratégies mobiles. Sauf que les disparités sont importantes dans la façon dont les répondants estiment la maturité et la pertinence de ces politiques de mobilité. Ils sont 21% à penser que leur entreprise est avant-gardiste sur le sujet, 40% qu'elle est simplement acticve, 28% qu'elle est bien informée avec quelques initiatives, mais sans stratégie globale et 11% qu'elle n'a pas de programme de mobilité vraiment établi.

Pour les entreprises concernées, 53% expliquent cependant que ces programmes de mobilité leur ont permis de créer de nouveaux canaux d’échanges et de renforcer les interactions avec leurs clients. 51% disent même que la mobilité leur a permis de redéfinir les processus de travail en offrant un accès aux données de l’entreprise depuis les terminaux mobiles.

Du côté des entreprises jugées "avant-gardistes", les bénéfices de la politique mobile sont d'ores et déjà clairement établis. Ainsi, 79% affirment qu’elles ont pu mesurer le retour sur investissement (ROI) de la mobilité, contre seulement 59% de l'ensemble des entreprises interrogées. 84% signalent une augmentation de la productivité au cours de la dernière année via leurs programmes de mobilité (contre 70% de toutes les organisations sondées et 52% seulement de la catégorie « sans programme de mobilité »). Plus important, 75% affirment que la mobilité a généré de nouveaux revenus pour l’entreprise au cours des douze derniers mois (contre 30% seulement pour les autres).

Les résultats de cette étude démontrent donc que le succès de la mobilité dépend d’une planification rigoureuse, de stratégies intelligentes et d’une exécution cohérente. Avec à la clé pour les entreprises : un accroissement de la productivité de leurs équipes, une augmentation de leurs revenus et une nouvelle façon de servir leurs clients.

lundi 3 février 2014

suivi des travailleurs précaires




Désormais, nous débutons l'année 2014 en sachant que la courbe du chômage est en hausse, les mal logés sont plus  nombreux. Une autre courbe qui  augmente de 50% depuis 2001, celle des sans-domicile-fixe. Nous pouvons ajouter aussi l'augmentation des prix et les impôts.

Malgré les prévisions pessimistes, relevons le défi ! Tous les avis alimentent la réflexion.
Évidemment, il est plus confortable de garder le silence ou de baisser les bras en attendant une meilleure conjoncture internationale. Mais alors, si tous les gouvernements faisaient pareil d'où viendra la solution. Peut-être du peuple qui se mobilise. Mais comment et pourquoi faire ?
Discutons-en !

La participation des personnes en situation de précarité nécessite une véritable ingénierie.
Par exemple, l’adéquation des droits et devoirs ; connaître ses droits et devoirs et aide à leur acquisition. Car nous assistons, en ce moment, à l’insuffisance de suivi, des changements fréquents de référent, le faible nombre de proposition d’emploi ou de formation. En contrepartie, d’une demande d’assiduité sans faille, une multiplication des démarches administratives, l’acceptation de toutes les offres qui se présentent et même les plus inadaptées. Tout cela revient à stigmatiser le pauvre puisqu’il est soumis aux « droits au mérite ».

Les travailleurs ou les employés peu qualifiés peuvent avoir un rôle important, car ils ont souvent des commentaires pertinents à faire, étant au plus près de certains problèmes de terrain pour lesquels ils connaissent souvent des solutions appropriées. Mais ne sont jamais écoutés.

En conséquence,
  1. Comment adapter l’information et la formation  à ce public ?

  1. Comment jongler avec les contraintes administratives et budgétaires pour aider à progresser, et offrir des opportunités ?

  1. Pourquoi ? Pour développer la « capabilité » des travailleurs nomades et des précaires.

Et pour commencer, avant de transformer le site dédié à l’échange, je vous propose de donner votre avis sur la fonctionnalité et les applis futurs ?  http://jeanmelody.com/lydia

Solidairement votre,

Lydia Vergerolle

Présidente d'Assistance services

mercredi 27 novembre 2013

Mobilité professionnelle et satisfaction ?

. Analyse de certains critères de satisfaction et d’adéquation
Nous interrogeons ici différents critères de satisfaction déclarés par les anciens chômeurs,
certains font référence à la correspondance avec la formation et l’expérience de la personne,
d’autres expriment leur satisfaction – ou non – sur un certain nombre d’items (tableau 5).
La correspondance avec la formation : toutes choses égales statistiquement par ailleurs, les
chômeurs embauchés par des entreprises de travail temporaire considèrent plus souvent que
l’emploi retrouvé ne correspond pas à leur formation. Au niveau des secteurs d’activité, cette
inadéquation ressort peu par rapport au commerce, hormis dans l’IAA. Dans les secteurs de
l’industrie automobile, des biens d’équipement, de l’énergie, de la construction, des
transports, des activités financières, des services aux entreprises et aux particuliers ou encore
de la santé, de l’éducation et de l’action sociale, les chances d’obtenir un emploi qui
correspond à la formation augmentent significativement par rapport au commerce. Les
anciens chômeurs dont la trajectoire est la plus éloignée de l’emploi stable, soit par leurs
parcours précaires et/ou marqués par le chômage, soit par l’exercice d’activités réduites de
courte durée ou encore car « non indemnisés » sont les plus touchés par cette cause
d’inadéquation. Il en est de même pour les jeunes, pour les manoeuvres et ENQ. En revanche,
les techniciens et les cadres ont plus de chances de trouver un emploi qui correspond à leur
formation.
La correspondance avec l’expérience professionnelle : les chances d’être embauché sur un
emploi qui correspond à l’expérience professionnelle antérieure diminue si l’employeur est
une entreprise de travail temporaire, dans le secteur d’activité des IAA ou de l’agriculture. En
revanche, dans les secteurs de l’énergie, des biens intermédiaires, de la construction, des
services aux particuliers et de la santé, de l’éducation et de l’action sociale, ces chances
augmentent. Le fait d’être indemnisé exerce le même effet tandis que les jeunes et ceux de
niveau Bac voient leurs chances diminuer. Un parcours marqué par le chômage ou l’absence
d’emploi joue aussi négativement.
La correspondance avec le secteur d’activité : les chances que l’emploi retrouvé soit dans
le secteur d’activité où la personne souhaite travailler augmentent si elle s’est mise à son
compte ou a été embauchée par l’État et elles diminuent si l’employeur est une ETT. Cette
correspondance augmente si la personne était indemnisée. Un parcours marqué par l’emploi
stable avant le chômage est ici aussi discriminant. Les personnes non qualifiées (manoeuvres,
OS et ENQ) ont moins de chances de trouver un emploi dans le secteur souhaité. Il en est de
même pour les jeunes et ceux de niveau Bac. Les activités réduites de courte durée réduisent
aussi cette probabilité.
La correspondance avec le métier : les chances trouver un métier qui correspond à celui que
l’on souhaite exercer augmentent lors des « mises à son compte » et se réduisent si
l’employeur est une ETT. Ce motif d’insatisfaction est plus fort dans les secteurs de
l’agriculture et de l’IAA par rapport au commerce (la correspondance est meilleure dans les
autres secteurs). Les anciens chômeurs qui étaient indemnisés ont plus de chances de trouver
un métier qui leur convient. L’effet du parcours « hors emploi stable » est ici aussi négatif, de
même pour les activités réduites de courte durée. Les jeunes retrouvent moins souvent un
métier qui leur convient.
La satisfaction en termes de type de contrat : les personnes à leur compte ne sont pas
satisfaites de leur statut, de même pour ceux embauchés en intérim ou par l’État. Le contrat de
travail correspond plus souvent aux attentes dans l’industrie, la construction ou les services
aux particuliers que dans le commerce. Les parcours chaotiques ont aussi un effet négatif. Les
chômeurs indemnisés sont plus satisfaits de leur contrat de travail. Il en est de même pour
ceux ayant exercé des activités réduites longues, pour les hommes et les jeunes. À partir des
Documents de Travail du Centre d'Economie de la Sorbonne - 2013.71 halshs-00881202, version 1



vendredi 22 novembre 2013

Mobilité internationale des demandeurs d’emploi,quel impact ?

La mobilité internationale des demandeurs d'emploi connaît un fort développement. Les témoignages empiriques, au retour, prouvent qu'elle peut être un puissant levier vers l'insertion professionnelle.
Nous ne disposons pourtant à ce jour d'aucune étude méthodique, scientifique, rationnelle démontrant la valeur ajoutée d'un stage à l'étranger.
L'agence 2e2f a lancé avec plusieurs partenaires[1], une enquête longitudinale sur 24 mois (2011-2013) pour mesurer la plus-value de cette mobilité sur les parcours d'insertion et d'évolution professionnelle des demandeurs d'emploi. L'ensemble des dispositifs de mobilité est étudié.
La société Kaleido'Scop, entreprise coopérative positionnée sur le montage de projets de coopération et les processus de partenariats internationaux réalise actuellement cette étude dont les résultats seront publiés fin 2013.

 Trois hypothèses sont testées 

  1. La mobilité transnationale favorise une insertion et/ou une réinsertion professionnelle plus rapide des demandeurs d'emploi ;
  2. La mobilité transnationale favorise une insertion et/ou une réinsertion professionnelle plus qualitative des demandeurs d'emploi ;
  3. Le coût de l'organisation et de la réalisation des périodes de mobilité transnationale est inférieur au coût d'accompagnement des demandeurs d'emploi dans le cadre des dispositifs de droit commun.

 La population visée

  • Les personnes en situation déclarée de recherche active d'emploi, les personnes inscrites formellement dans une démarche de mobilité transnationale : séjours en mobilité de toute durée (quelques semaines à plusieurs mois), toute destination (Europe et hors Europe) ou cadre de financement (financement national, bilatéral, régional, privé, européen, autre).
  • Les personnes sorties du système scolaire depuis au moins 6 mois, sans condition d'âge, de niveau, de domaine de qualification réalisant une période de mobilité transnationale structurée.
L'enquête sera appliquée à une population test en situation effective de mobilité transnationale structurée et à une population témoin n'ayant pu réaliser la période de mobilité prévue.
400 individus au total seront questionnés.

[1]La Délégation Générale pour l'Emploi et la Formation Professionnelle (DGEFP), le Pôle Emploi, le Conseil National des Missions Locales (CNML), le Conseil National de la Formation Professionnelle Tout au Long de la Vie (CNFPTLV), l'Association des Régions de France (ARF), le Conseil régional Ile-de-France, la Direction Générale de l'Enseignement Scolaire (DGESCO) du ministère de l'Education nationale, l'Office Franco-Allemand pour la Jeunesse (OFAJ), l'Office Franco-Québécois pour la Jeunesse (OFQJ), l'Institut National de la Jeunesse et de l'Education Populaire (INJEP).

http://www.europe-education-formation.fr/actualite/581/mobilite-internationale-des-demandeurs-d-emploi-quel-impact
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