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mercredi 26 juillet 2017

Le sombre devenir des victimes du travail



http://www.sante-et-travail.fr/
Dans une enquête menée auprès de 5 000 de ses adhérents, la Fnath (Association des accidentés de la vie) montre que deux tiers de ceux-ci, victimes d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle, ont été licenciés pour inaptitude.
Les employeurs n’y vont pas par quatre chemins avec leurs salariés lorsque ces derniers sont victimes d’un accident du travail ou contractent une maladie professionnelle. Près de deux victimes sur trois prennent alors la porte, et sont licenciées pour inaptitude médicale. C’est ce qui ressort d’une enquête par questionnaire menée par la Fnath (Association des accidentés de la vie) auprès de 5 000 personnes qui se sont rendues dans l’une de ses 1 000 permanences ces derniers mois. Près de 30 % d’entre elles sont des adhérents en activité, avec une surreprésentation du secteur privé ; 23 % sont en arrêt de travail et 23 % en recherche d’emploi. Enfin, le dernier quart représente des salariés en retraite ou près de la retraite, en foyer ou en invalidité........
Des victimes ignorant leurs droits
Lors des entretiens, les militants de la Fnath ont constaté que les usagers ignoraient « la totalité ou une partie de leurs droits » et étaient donc « dans l'impossibilité de les faire respecter », écrivent les rédacteurs de l’enquête. « Ces chiffrent sont édifiants, déplore Arnaud de Broca, le secrétaire général de la Fnath. Certes, il y a des biais méthodologiques dans une enquête où les répondants ne sont pas tirés au sort, mais les résultats viennent conforter les informations qui émanent des caisses d’assurance maladie et qui montrent à quel point un accident du travail ou une maladie professionnelle conduit à l’exclusion du monde de l’entreprise......

samedi 17 juin 2017

L'événement de référence pour la santé et la sécurité au travail à Paris



UNIQUE EN FRANCE ET POUR LA 1ÈRE FOIS À PARIS, LE RENDEZ-VOUS INCONTOURNABLE POUR LES ACTEURS DES RESSOURCES HUMAINES ET DES RELATIONS SOCIALES

Depuis plus de 2 ans, l’événement QVT se développe sur Préventica et se positionne cette année comme un salon à part entière. Pour la 1ère fois au Parc des Expositions de la Porte de Versailles à Paris, 90 exposants et 50 conférences seront à la disposition des visiteurs.
Unique en France et pour la 1ère fois à Paris, Le rendez-vous incontournable pour les acteurs des Ressources Humaines et des Relations Sociales
Depuis plusieurs années, la Qualité de Vie au Travail et le Bien-être des salariés se placent comme un enjeu majeur pour la performance économique au sein de toutes les entreprises, et sont considérés par près de la moitié des salariés comme des critères essentiels de motivation dans leur travail.

Pour plus d'informations, cliquez-ici

lundi 3 février 2014

suivi des travailleurs précaires




Désormais, nous débutons l'année 2014 en sachant que la courbe du chômage est en hausse, les mal logés sont plus  nombreux. Une autre courbe qui  augmente de 50% depuis 2001, celle des sans-domicile-fixe. Nous pouvons ajouter aussi l'augmentation des prix et les impôts.

Malgré les prévisions pessimistes, relevons le défi ! Tous les avis alimentent la réflexion.
Évidemment, il est plus confortable de garder le silence ou de baisser les bras en attendant une meilleure conjoncture internationale. Mais alors, si tous les gouvernements faisaient pareil d'où viendra la solution. Peut-être du peuple qui se mobilise. Mais comment et pourquoi faire ?
Discutons-en !

La participation des personnes en situation de précarité nécessite une véritable ingénierie.
Par exemple, l’adéquation des droits et devoirs ; connaître ses droits et devoirs et aide à leur acquisition. Car nous assistons, en ce moment, à l’insuffisance de suivi, des changements fréquents de référent, le faible nombre de proposition d’emploi ou de formation. En contrepartie, d’une demande d’assiduité sans faille, une multiplication des démarches administratives, l’acceptation de toutes les offres qui se présentent et même les plus inadaptées. Tout cela revient à stigmatiser le pauvre puisqu’il est soumis aux « droits au mérite ».

Les travailleurs ou les employés peu qualifiés peuvent avoir un rôle important, car ils ont souvent des commentaires pertinents à faire, étant au plus près de certains problèmes de terrain pour lesquels ils connaissent souvent des solutions appropriées. Mais ne sont jamais écoutés.

En conséquence,
  1. Comment adapter l’information et la formation  à ce public ?

  1. Comment jongler avec les contraintes administratives et budgétaires pour aider à progresser, et offrir des opportunités ?

  1. Pourquoi ? Pour développer la « capabilité » des travailleurs nomades et des précaires.

Et pour commencer, avant de transformer le site dédié à l’échange, je vous propose de donner votre avis sur la fonctionnalité et les applis futurs ?  http://jeanmelody.com/lydia

Solidairement votre,

Lydia Vergerolle

Présidente d'Assistance services

lundi 18 novembre 2013

Apple Campus : un projet futuriste à 5 milliards

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Le Campus d'Apple pourra accueillir 13.000 employés.
L'entrée des visiteurs se fera par une sorte d'Apple Store.
Au coeur du campus, un auditorium abritera les traditionnelles Keynotes.
L'accueil de l'auditorium de 1000 places rappelle le design des produits Apple.
Les employés accéderont au parking de 10.000 places par un tunnel.
Les parkings seront surmontés de panneaux solaires, les murs seront végétalisés.
A l'intérieur comme à l'extérieur de l'anneau, les employés seront entourés d'arbres fruitiers, dont pas mal de pommiers évidemment.
De nombreux espaces de restauration sont prévus dans l'anneau.
Pour se détendre encore : une salle de fitness et beaucoup d'espace...
Un hall d'accueil au design épuré.
Le campus se veut très écolo et fonctionnera à 100% grâce aux énergies renouvelables.
Apple a fait appel au célèbre architecte Norman Foster (qui a dessiné aussi le Reichstag rénové et le Viaduc de Millau) pour imaginer son campus.
De nouvelles images du futur siège d’Apple ont été dévoilées par la ville de Cupertino qui abrite le siège de la marque à la pomme. Ce campus géant, en forme de soucoupe, s’étalera sur près de 260.000 mètres carrés et devrait être achevé en 2016.

« Les meilleurs bureaux du monde »

AppleCampus-pommiersC’est un projet pharaonique qui vient d’être approuvé par la ville de Cupertino en Californie. La soucoupe géante qui accueillera 13.000 employés d’Apple sera à l’image de la marque : différente. Un espace de travail pensé comme un campus écolo, intégré à l’environnement. Lors de la présentation du projet par Steve Jobs en 2011, peu de temps avant sa disparition, le fondateur d’Apple avait affiché son ambition : « construire les meilleurs bureaux du monde ». C’est donc dans cet anneau entouré de verdure, dessiné par l’architecte Norman Foster, que les employés d’Apple imagineront les futurs produits de la marque.
Le chantier, qui devrait complètement transformer la ville, coûtera au total près de 5 milliards de dollars. Une goutte d’eau dans les immenses réserves de trésorerie d’Apple…
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mercredi 30 octobre 2013

Comment faire des salariés les ambassadeurs de votre marque employeur ?

Par Olivier Fécherolle, Chief Strategy & Development Officer au sein de Viadeo

mercredi 30 octobre 2013
L’importance de la marque employeur n’est plus à démontrer dans un environnement où le « social » tient une place de plus en plus grande. Ces nouveaux usages numériques obligent l’entreprise à aborder autrement la question de sa représentation par ses salariés. Les ressources humaines seront au cœur d’un processus de mutation qui, s’il est mené à bien, permettra de créer des ambassadeurs qualifiés. Gérer sa marque employeur, c’est aussi construire une relation de confiance avec ses salariés pour servir le développement de l’ensemble de la structure.

Le paradoxe persistant d’un chômage élevé et d’une pénurie de compétences sur des talents de plus en plus diversifiés impose une réflexion sur la nécessité pour une entreprise de gérer son attractivité. Sans traiter le vaste sujet de la marque employeur, intéressons-nous aux rapports entre la DRH et les salariés, ambassadeurs nés de cette marque employeur.

Il existe encore, ici ou là, la tentation d’une communication statutaire et verticale ; « à l’ancienne ». On inventerait une communauté d’ambassadeurs salariés, comme on investirait un nouveau média sur lequel on déclinerait un message adapté aux réseaux sociaux professionnels et à la généralisation de leur usage sur terminal mobile.

La proposition est séduisante, mais irréaliste. Le numérique modifie le rapport des individus entre eux, mais aussi celui qu’ils entretiennent avec les structures : ils sont libres de leurs commentaires, se construisent leurs propres réseaux de contacts, et sont sollicités pour décrire au quotidien leur réalité professionnelle. Les salariés ne sont pas des canaux, mais des « pure players ». Dès lors, les communautés ne se créent pas ex nihilo, et les ambassadeurs auront besoin d’adhérer à des valeurs. La communication statutaire ne fonctionne plus. A mon sens, il faut changer en profondeur la communication vers les salariés et opérer une forme de « lâcher prise » dans sa communication interne sur les sujets de marque employeur.

La mutation des salariés doit être précédée par celle des ressources humaines
Les ressources humaines sont le pivot central de la transformation des salariés. De leur acuité sur les projets, métiers et projections business d’une entreprise, dépendra demain le fait que ce développement soit mené à bien par les personnes les plus qualifiées pour le faire.

De leur capacité à diffuser l’information, à faire de la pédagogie sur la transparence et la véracité des discours, dépend la crédibilité de la marque employeur. Car les messages sont vérifiables par tous ceux qui ont une présence numérique. Les ressources humaines ont le pouvoir, et peut-être le devoir, de s’adresser aux équipes dirigeantes et d’encadrement et de leur rappeler que la marque employeur doit s’articuler avec la marque personnelle du salarié. En conséquence, leur entrelacement doit avoir un intérêt mutuel. En effet, les salariés reflètent en ligne la nature de leur rapport à leur employeur ; s’ils se sentent satisfaits dans leur vie quotidienne, ils diffuseront un message bienveillant. A l’inverse, s’ils ont le sentiment que la communication interne, par exemple, peine à les informer des changements en passe de se produire, ils répercuteront leurs incertitudes.

On ne naît pas ambassadeur, on le devient
Les marques employeurs qui sauront émerger seront celles qui auront donné la preuve de leur volonté d’interagir avec les salariés et de provoquer l’engagement.

La voie autoritaire n’ayant qu’une portée limitée dans le temps, la marque employeur doit innover pour fournir des services variés et cohérents à ses salariés. Dans le même temps, elle doit créer des possibilités de collaborations génératrices d’implication plus « émotionnelles ».

Adresser à ses salariés par courrier électronique un lien pour télécharger LA charte ou un texte type issu d’une ancienne présentation corporate n’est plus à la hauteur des nouveaux enjeux. En revanche, proposer, mettre à disposition, des éléments graphiques aisément utilisables pour accompagner la communication que feront ces salariés sur les médias sociaux est plus en phase avec ces nouveaux enjeux et le signe d’une volonté « non dirigiste » qui sera plus efficace. Dans le même ordre d’idée, quelques éléments concis de description de l’activité de l’entreprise, des chiffres clefs et des mises en perspective marché pourront motiver les salariés à s’engager.

Par service, s’entend également la valorisation de leur marque individuelle. Déterminer les bons speakers et les mettre en scène via des contributions fait partie des nouvelles missions impératives des ressources humaines. Valoriser les leaders d’opinion, les spécialistes intervenant dans un groupe corporate, les veilleurs, les membres d’un comité de rédaction... en relayant leurs contributions sur différents types de supports : page entreprise sur les réseaux sociaux, blogs, billets internes, témoignages métiers, préparation de retour d’expérience permettra d’aider le salarié à développer sa fierté d’enseigne, en se sentant accompagné dans cette démarche. L’investissement éditorial d’un salarié correspond encore trop souvent à un « à côté ». Or celui dont l’implication est valorisée formellement est non seulement un excellent ambassadeur, mais aussi un moteur qui peut entraîner d’autres salariés dans son sillon.

La marque employeur doit s’inscrire dans une logique développement durable
De nombreux salariés ignorent encore si une charte entreprise existe pour les réseaux sociaux professionnels. La coordination de la communication interne, externe et corporate, la capacité à mettre en place des modèles collaboratifs non contraignants mais incitatifs, à géométrie variable, la volonté de fournir contenus et projets qualitatifs ne sont pas encore suffisamment pensées comme des tactiques servant une stratégie à long terme. Le salarié devra pourtant trouver son compte dans la relation avec la marque employeur. Les projets responsabilité sociétale des entreprises font partie de ces points de convergence entre eux.

C’est par le biais d’un « soft power employeur », non coercitif mais convaincant, que les salariés intégreront une nouvelle culture. Ils deviendront ainsi les plus efficaces des ambassadeurs.

http://www.infodsi.com/articles/144364/faire-salaries-ambassadeurs-marque-employeur-olivier-fecherolle-chief-strategy-development-officer-sein-viadeo.html 

jeudi 10 octobre 2013

Le travail des agriculteurs n'est pas sans risque

couverture

Le risque est dans le pré


Souvent, ils ont choisi ce métier d'agriculteur parce qu'ils aiment la nature, qu'ils sont épris de liberté et de vie au grand air. Et puis, quoi de plus noble que de nourrir la terre et les hommes ? Mais ça, c'était avant. Le travail agricole n'est plus ce qu'il était. 

Soumis à des contraintes productives renforcées, imposées en amont par les semenciers ou des normes de qualité et en aval par les coopératives agricoles ou la grande distribution, le travail s'est intensifié, standardisé, précarisé aussi. A une activité qui reste pénible physiquement, malgré la mécanisation, est venue s'ajouter une charge mentale élevée. Accusés de polluer les eaux et les sols avec les engrais, les agriculteurs sont souvent montrés du doigt quant à la piètre qualité de ce qui arrive dans nos assiettes. Difficile d'être fier de son travail quand les journaux de consommateurs font leur une sur les légumes sans goût, la viande bourrée d'antibiotiques et les fruits chargés de pesticides. Mais on oublie un peu vite que les travailleurs de la terre sont les premières victimes des produits phytosanitaires, et des cancers et maladies neurodégénératives qui vont avec. Un million de personnes travaillent dans l'agriculture aujourd'hui en France. Il serait peut-être temps d'inventer un modèle productif plus respectueux de l'environnement, de notre alimentation et de leur travail.

http://www.sante-et-travail.fr/page.php?lg=fr&id_publication=1256&id_article=65237&ogn=MODNL_275&prov=&cat= 
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