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lundi 30 avril 2018

Une journée dédiée aux professionnels de l'éducation


Rendez-vous à Paris-Saclay !
🌏 Fort d'un éco-système exceptionnel, au cœur d'un cluster à rayonnement international, la Communauté d'agglomération et l'Université Paris-Saclay lancent, duSamedi 26 au Lundi 28 mai 2018, la 1ère édition de START-UP FOR KIDS à Paris-Saclay, accueillie dans la prestigieuse École CentraleSupelec à Gif-sur-Yvette.
🗓 Durant 3 jours, plus de 2 000 jeunes, de 6 à 20 ans, accompagnés de leurs enseignants et parents ! Venez y découvrir, expérimenter et échanger autour de l'innovation !
Startup For Kids proposera une programmation ludique, pédagogique et innovante : ateliers-découverte, chill'conf', hackathons...

Demain, nous assisterons au retour de l’artisanat de masse




« Dans la librairie de demain, on ne trouvera sans doute plus aucun ouvrage physique, mais une immense photocopieuse »
Les progrès techniques favorisent aussi cette économie à la demande. Vous citez notamment l’impression 3D…
L’autre jour, j’étais au salon du Livre, à Paris, et j’ai pu faire imprimer directement un livre en choisissant mon image de couverture. Ça veut dire que dans la librairie de demain, on ne trouvera sans doute plus aucun ouvrage physique, mais une immense photocopieuse. Les libraires n’auront plus à s’embarrasser d’un énorme stock. Et puis, il y a aussi les fab labs, ces mini-ateliers où chacun peut venir fabriquer son produit à partir d’un simple schéma. On va assister à la relocalisation de certaines activités qui étaient parties dans des pays à bas coût. Enfin, les plateformes ont démocratisé l’accès au client. Ma nièce de 16 ans vend les bijoux qu’elle réalise directement sur Internet. Avec des sites comme Etsy ou Uber, chacun peut créer sa petite entreprise et devenir indépendant.
« On peut même parler du salariat comme d’une simple parenthèse dans l’histoire du travail. Avant la révolution industrielle, beaucoup de travailleurs étaient établis à leur compte »
https://usbeketrica.com/article/demain-retour-artisanat-masse-fin-salariat

samedi 29 juillet 2017

Directeur administratif et financier à temps partagé, un métier en devenir BTP

Marcel Ballot, DAF online

Marcel Ballot, DAF online
Directeur administratif et financier à temps partagé, un métier en devenir BTP

Comment assurer la gestion de son entreprise, sa trésorerie et sa comptabilité lorsqu’on est une entreprise et qu’on n’a pas les moyens d’avoir un directeur administratif et financier à temps plein ? Le réseau DAF online a trouvé la parade : le temps partagé. Explications avec Marcel Ballot, membre du réseau depuis 2012.

vendredi 7 juillet 2017

Code du travail: 10 mots clés à maîtriser pour comprendre la réforme


La ministre du Travail Muriel Pénicaud est engagée dans une réforme du code du travail visant à renforcer le dialogue social. Des concepts techniques envahissent les débats.
 


Hiérarchie des normes, thèmes "verrouillés", disposition supplétive... Vous êtes perdu dans les concepts de la loi Travail? Notre lexique pour suivre les débats.

N'en déplaise à Emmanuel Macron, les pensées complexes peuvent être vulgarisées. Alors que les débats sur la réforme du code du travail battent leur plein, focus sur quelques termes potentiellement déroutants pour des profanes.  

1. Accord collectif

Un accord collectif est un texte issu de négociations entre représentants du patronat et des salariés. Il peut être conclu au niveau national interprofessionnel (un ANI), au niveau de la branche professionnelle (accord de branche), ou au niveau de l'entreprise (accord d'entreprise). La réforme du Travail menée par Muriel Pénicaud entend encourager la négociation au plus près du terrain, et donc, dans bien des domaines, l'accord d'entreprise.
Pour en savoir plus : http://lentreprise.lexpress.fr/rh-management/droit-travail/code-du-travail-le-lexique-de-la-reforme_1923918.html

lundi 16 juin 2014

La semaine de la qualité de vie au travail, qu'est-ce que c'est ?

Découvrez le programme de ce temps fort consacré à l'amélioration des conditions de travail.

Programme des actions nationales

Lundi 16 juin : Mieux vivre avec notre messagerie !
La messagerie fait aujourd’hui partie intégrante de notre vie professionnelle et constitue une activité à part entière de notre temps de travail. Utilisée à bon escient, elle facilite nos échanges et nous permet de communiquer avec respect.
Découvrez nos conseils pratiques pour échanger des mails en toute sérénité !
Mardi 17 juin : Mes attitudes santé, un programme pour préserver sa santé au travail, comme au quotidien.
Ludique et interactif, le site internet Mes attitudes santé répondra à toutes vos questions autour de 12 thématiques : sommeil, mémoire, audition, équilibre alimentaire, stress, addictions, troubles musculo-squelettiques, vue, santé bucco-dentaire, activité physique, vaccination et dépistages.
Mercredi 18 juin : La convivialité au travail, c'est possible !
Consultez les 10 règles d'or pour favoriser un environnement convivial au travail.
Jeudi 19 juin : Cigarette électronique, un expert répond à nos questions.
La cigarette électronique alimente un certain nombre d'idées reçues. Le Pr Bertrand Dautzenberg, pneumologue et auteur du rapport d'expert sur la cigarette électronique nous éclaire sur l'état actuel des connaissances.
Vendredi 20 juin : Mon travail et moi.
Découvrez les résultats du concours de photos autour du bien-être au travail.

jeudi 13 mars 2014

Mobilité : un "facilitateur" d'affaires pour les entreprises

Une étude publiée par Unisys confirme une chose que beaucoup pensent déjà : les entreprises sont plus compétitives lorsqu'elles déploient des programmes dédiés aux usages des technologies mobiles.

"Le succès de la mobilité réside dans une approche globale réfléchie" explique Darren McGrath, le Directeur Monde des Solutions de Mobilité Unisys. Ce n'est, en effet, qu'à cette condition que la mobilité peut devenir un véritable "facilitateur" d'affaires.

61% des personnes interrogées disent pourtant que leurs entreprises ont déjà mis en place des stratégies mobiles. Sauf que les disparités sont importantes dans la façon dont les répondants estiment la maturité et la pertinence de ces politiques de mobilité. Ils sont 21% à penser que leur entreprise est avant-gardiste sur le sujet, 40% qu'elle est simplement acticve, 28% qu'elle est bien informée avec quelques initiatives, mais sans stratégie globale et 11% qu'elle n'a pas de programme de mobilité vraiment établi.

Pour les entreprises concernées, 53% expliquent cependant que ces programmes de mobilité leur ont permis de créer de nouveaux canaux d’échanges et de renforcer les interactions avec leurs clients. 51% disent même que la mobilité leur a permis de redéfinir les processus de travail en offrant un accès aux données de l’entreprise depuis les terminaux mobiles.

Du côté des entreprises jugées "avant-gardistes", les bénéfices de la politique mobile sont d'ores et déjà clairement établis. Ainsi, 79% affirment qu’elles ont pu mesurer le retour sur investissement (ROI) de la mobilité, contre seulement 59% de l'ensemble des entreprises interrogées. 84% signalent une augmentation de la productivité au cours de la dernière année via leurs programmes de mobilité (contre 70% de toutes les organisations sondées et 52% seulement de la catégorie « sans programme de mobilité »). Plus important, 75% affirment que la mobilité a généré de nouveaux revenus pour l’entreprise au cours des douze derniers mois (contre 30% seulement pour les autres).

Les résultats de cette étude démontrent donc que le succès de la mobilité dépend d’une planification rigoureuse, de stratégies intelligentes et d’une exécution cohérente. Avec à la clé pour les entreprises : un accroissement de la productivité de leurs équipes, une augmentation de leurs revenus et une nouvelle façon de servir leurs clients.

samedi 8 mars 2014

Femmes au travail : L'Entreprise vous donne la parole

Femme au travail : L'Entreprise vous donne la parole
Pour le 8 mars, Journée internationale de la femme, L'Entreprise vous donne la parole. Envoyez-nous les phrases les plus misogynes entendues au travail.
DR
Mauvaise nouvelle : la misogynie n'a pas disparu avec le XXIe siècle. Les réflexions lourdes, déplacées et totalement dépassées fleurissent encore au bureau.
Illustrations. Un patron qui lance à une jeune collaboratrice : "Vous noterez ça dans le compte rendu de la réunion", la prenant à tort pour une secrétaire; un dirigeant qui s'interroge : "Pourquoi les femmes devraient gagner autant ? Elles sont susceptibles de maternité."
Pour lutter contre le sexisme ordinaire, L'Entreprise a recueilli vos témoignages.

Paternalisme et "poules pondeuses"

La palme du paternalisme déplacé revient à la réflexion entendue par Roxane : "Vous me faites un café ? Vous serez mignonne..."
Autre grand classique, l'assimilation femme-grossesse. Combien de femmes ont, à l'image de ce que rapporte Groquick, entendu des remarques aussi fines que : "Ah, donc, vous êtes encore enceinte? C'est le numéro combien, celui-là? Et votre mari, il ne regarde jamais la télé le soir?" Un préjugé qui se retrouve également lors des entretiens d'embauche : "Non, on ne va pas pouvoir vous embaucher. Vous savez, vous êtes jeune, mariée, vous venez de déménager en province et vous avez acheté : on n'est pas dupes, vous n'allez pas tarder à faire un enfant. Revenez nous voir après."
Certains le disent encore plus crûment, quitte à y aller franchement dans la discrimination : Aainsi, pour un poste vacant, Pseudo 4 a entendu un chef affirmer sans ciller: ''A compétences égales, je préfère que ce soit un homme."

"Vous êtes une femme, vous savez retenir les trucs et nous les ressortir quand il faut..."

Mention spéciale à cette remarque lancée par le chef de Rama, ingénieur : "Je te mets sur le fonctionnel, vous les filles, vous aimez ça." Au rang des préjugés, Suzie, elle, s'est entendu rétorquer, à l'issue d'une présentation : "Votre exposé m'a surpris: d'habitude les femmes n'osent rien dire mais vous aviez l'air assez sûre de vous."
Dans le même registre, celui des traits de caractère supposés être liés au sexe, Emilie relate sur le blog Vie de meuf, un échange téléphonique professionnel. "Mon interlocuteur me demande si je me souviens de lui. Après lui avoir redéroulé notre précédente conversation, il me répond : - Ah oui, vous êtes une femme, vous savez retenir les trucs et nous les ressortir quand il faut..."

Blagues déplacées

Et que dire de l'ambiance caserne ou "bonnes blagues" viriles - parce que certains croient encore que l'humour habille la bêtise - que doivent supporter certaines femmes. Ainsi, Christine, toujours sur le blog Vie de meuf, raconte la scène suivante : "Lors d'une réunion professionnelle où je suis la seule femme présente, nous nous demandons comment améliorer les relations entre collègues. L'un d'eux propose une "tournante". Je blêmis, tous les autres hommes présents rigolent, un seul s'excuse d'avoir ri."
Loin de nous l'idée de faire de quelques cas singuliers une règle générale mettant tous les hommes dans le même panier. En ce 8 mars, c'est à la misogynie quotidienne qu'il convient de "faire sa fête".

En savoir plus sur http://lentreprise.lexpress.fr/manager-et-organiser/femme-au-travail-l-entreprise-vous-donne-la-parole_39042.html#3T0YxaZ9Qoggxk30.99

jeudi 20 février 2014

Le monde du travail associatif

Le monde associatif, qui concentre une grande majorité des salariés de l’ESS, est également amené à muter dans le cadre de la « modernisation de l’Etat » : les relations financières entre collectivités publiques et les associations évoluent. Alors qu’auparavant c’était le système de « subvention » qui était la règle, l’octroi de ressources budgétaires est aujourd’hui davantage fondé sur la « commande publique ». Sous prétexte de rationalisation, le développement du recours au « marché public » et la mise en concurrence des associations pour les ressources financières recomposent le monde associatif et favorisent le regroupement des associations et la mutualisation des fonctions supports. Le monde associatif, tout comme l’État, voit le recours aux pratiques de l’entreprise, en particulier celle du New Public Management, s’imposer à lui. Les institutions de l’économie sociale et solidaire sont alors confrontées à une contradiction ultime : celle de la mise en équivalence monétaire de leur « plus-value » sociale. En « monétisant » les bénéfices de leurs actions sur des protocoles de gestion, elles prennent le risque d’offrir une visibilité à un profit auquel elles disent originellement avoir renoncé, et in fine d’apparaître de plus en plus proches des entreprises commerciales. Pourtant, la mesure comptable des actions devient indispensable à leur pérennisation. Ce processus de « rationalisation des pratiques professionnelles » dans les entreprises de l’économie sociale n’est bien sûr pas sans effet sur le maintien de l’ « esprit solidaire ».
Le monde associatif, coopératif et mutualiste se pose souvent comme un monde du travail où les pratiques professionnelles sont revendiquées comme « alternatives » ou « solidaires ». Pourtant dans ce secteur c’est l’emploi « atypique » qui est typique : à poste égal le salaire est plus faible que dans le privé et le public, les heures supplémentaires et travail le week-end sont plus communs, et les statuts moins protecteurs. S’il est d’usage de présenter les travailleurs de l’économie sociale et solidaire comme des « militants » (ce qui au passage crée une confusion : le travail étant fréquemment dénié comme activité productive parce qu’il est souvent confondu avec le bénévolat), les auteurs montrent que leurs attentes par rapport à l’emploi sont les mêmes que celles des autres salariés sur le marché du travail : ils recherchent avant tout un emploi stable et des perspectives d’évolution ; ils se montrent attachés aux normes du salariat et peuvent même se mobiliser pour les faire valoir. Si une majorité des salariés des associations, des coopératives et des mutuelles rencontrés en entretien lors des diverses enquêtes évoquent régulièrement la « recherche de sens » comme principe pour la recherche d’un emploi dans l’économie sociale, les enquêtes sociologiques confirment que les motivations déterminantes pour « entreprendre autrement » sont davantage le résultat de l’absence d’autres perspectives professionnelles et, pour une part importante, d’une rupture biographique. Travailler « autrement », avec les conditions évoquées plus haut, n’est donc pas forcement un choix total de la part des acteurs. La surreprésentation des enfants de fonctionnaires apporte une confirmation à cette hypothèse : avec la règle de non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux, les postes de la fonction publique étant fermés aux nouveaux entrants, ces personnes dotées de dispositions à servir l’intérêt général souvent acquises par la socialisation familiale et l’institution scolaire se tournent vers l’ESS où l’emploi y est plus dégradé. Ainsi, le « travailleur solidaire » « accomplit un travail similaire au secteur public dans les conditions du secteur privé, sans pour autant bénéficier pleinement des garanties des emplois classiques du privé ».
En s’appuyant sur le travail de ce livre, et sur des travaux passé de Matthieu Hély, nous pouvons pousser la réflexion plus loin. La décentralisation entamée dans les années 1980 a transféré la charge de nombreuses compétences de l’État vers les collectivités locales. La mise en œuvre de ces missions a ensuite été en partie confiée aux associations. L’État « gouverne à distance » et nous pouvons compléter les propos des auteurs par l’hypothèse que tout se passe comme si à coté de la fonction publique d’État, de la fonction publique territoriale et de la fonction publique hospitalière, nous avions une « 4e fonction publique ». L’ouvrage nous amène à penser qu’une véritable « fonction publique déléguée » est apparue, ne garantissant pas la qualité de l’emploi mais seulement la mise en œuvre du service public. L’« économie sociale et solidaire », composée en très grande partie d’associations, et qui revendique « placer l’homme au centre » et « avoir l’économie comme moyen et non comme fin » exploite en pratique ses salariés comme n’importe quelle entreprise capitaliste, et même plus si on s’en tient aux statistiques. Le social et le solidaire ne vont que dans un sens, vers le public et non pas vers ses salariés.
Matthieu Hély et Pascale Moulévrier à la fin de leur ouvrage se placent face à leurs enquêtés. Ils expliquent qu’il ne s’agit pas pour eux de lancer le discrédit sur l’engagement et le travail des acteurs de l’ESS, mais de donner la lucidité et les moyens renouvelés de la réflexivité et de l’action. Ils nous amènent à penser qu’il est nécessaire que les acteurs associatifs et ses promoteurs prennent en compte la réalité de la situation et qu’ils refusent les mauvaises conditions de travail et de statut imposés aux salariés sous couvert de valeurs morales, d’engagement et d’altruisme. Nous pouvons ajouter que cette prise de conscience est d’autant plus nécessaire que, profiter de l’aubaine de la délégation des missions de service public tout en jouant la concurrence plutôt qu’imposer une nécessité de moyen, ce n’est pas seulement être compatible avec le capitalisme : l’étude des pratiques nous montre que c’est aussi tracer le chemin de la flexibilité et du travail gratuit.
Matthieu Hély, Pascale Moulévrier, L’économie sociale et solidaire : de l’utopie aux pratiques, La Dispute, 2013
Publié par Mouvements, le 6 novembre 2013. http://www.mouvements.info/L-economie-sociale-et-solidair

mercredi 27 novembre 2013

Mobilité professionnelle et satisfaction ?

. Analyse de certains critères de satisfaction et d’adéquation
Nous interrogeons ici différents critères de satisfaction déclarés par les anciens chômeurs,
certains font référence à la correspondance avec la formation et l’expérience de la personne,
d’autres expriment leur satisfaction – ou non – sur un certain nombre d’items (tableau 5).
La correspondance avec la formation : toutes choses égales statistiquement par ailleurs, les
chômeurs embauchés par des entreprises de travail temporaire considèrent plus souvent que
l’emploi retrouvé ne correspond pas à leur formation. Au niveau des secteurs d’activité, cette
inadéquation ressort peu par rapport au commerce, hormis dans l’IAA. Dans les secteurs de
l’industrie automobile, des biens d’équipement, de l’énergie, de la construction, des
transports, des activités financières, des services aux entreprises et aux particuliers ou encore
de la santé, de l’éducation et de l’action sociale, les chances d’obtenir un emploi qui
correspond à la formation augmentent significativement par rapport au commerce. Les
anciens chômeurs dont la trajectoire est la plus éloignée de l’emploi stable, soit par leurs
parcours précaires et/ou marqués par le chômage, soit par l’exercice d’activités réduites de
courte durée ou encore car « non indemnisés » sont les plus touchés par cette cause
d’inadéquation. Il en est de même pour les jeunes, pour les manoeuvres et ENQ. En revanche,
les techniciens et les cadres ont plus de chances de trouver un emploi qui correspond à leur
formation.
La correspondance avec l’expérience professionnelle : les chances d’être embauché sur un
emploi qui correspond à l’expérience professionnelle antérieure diminue si l’employeur est
une entreprise de travail temporaire, dans le secteur d’activité des IAA ou de l’agriculture. En
revanche, dans les secteurs de l’énergie, des biens intermédiaires, de la construction, des
services aux particuliers et de la santé, de l’éducation et de l’action sociale, ces chances
augmentent. Le fait d’être indemnisé exerce le même effet tandis que les jeunes et ceux de
niveau Bac voient leurs chances diminuer. Un parcours marqué par le chômage ou l’absence
d’emploi joue aussi négativement.
La correspondance avec le secteur d’activité : les chances que l’emploi retrouvé soit dans
le secteur d’activité où la personne souhaite travailler augmentent si elle s’est mise à son
compte ou a été embauchée par l’État et elles diminuent si l’employeur est une ETT. Cette
correspondance augmente si la personne était indemnisée. Un parcours marqué par l’emploi
stable avant le chômage est ici aussi discriminant. Les personnes non qualifiées (manoeuvres,
OS et ENQ) ont moins de chances de trouver un emploi dans le secteur souhaité. Il en est de
même pour les jeunes et ceux de niveau Bac. Les activités réduites de courte durée réduisent
aussi cette probabilité.
La correspondance avec le métier : les chances trouver un métier qui correspond à celui que
l’on souhaite exercer augmentent lors des « mises à son compte » et se réduisent si
l’employeur est une ETT. Ce motif d’insatisfaction est plus fort dans les secteurs de
l’agriculture et de l’IAA par rapport au commerce (la correspondance est meilleure dans les
autres secteurs). Les anciens chômeurs qui étaient indemnisés ont plus de chances de trouver
un métier qui leur convient. L’effet du parcours « hors emploi stable » est ici aussi négatif, de
même pour les activités réduites de courte durée. Les jeunes retrouvent moins souvent un
métier qui leur convient.
La satisfaction en termes de type de contrat : les personnes à leur compte ne sont pas
satisfaites de leur statut, de même pour ceux embauchés en intérim ou par l’État. Le contrat de
travail correspond plus souvent aux attentes dans l’industrie, la construction ou les services
aux particuliers que dans le commerce. Les parcours chaotiques ont aussi un effet négatif. Les
chômeurs indemnisés sont plus satisfaits de leur contrat de travail. Il en est de même pour
ceux ayant exercé des activités réduites longues, pour les hommes et les jeunes. À partir des
Documents de Travail du Centre d'Economie de la Sorbonne - 2013.71 halshs-00881202, version 1



vendredi 15 novembre 2013

10 enseignements à retenir sur la croissance et les besoins des PME du secteur des NTIC


Vecteur de croissance et d’emplois, les NTIC représentent un secteur d’activité central de l’économie française. En tant que filière transversale, ce secteur permet en effet à l’ensemble des acteurs de
l’économie française de se développer et de rester compétitif au niveau mondial. Afin d’analyser la compétitivité des PME innovantes françaises du secteur des NTIC et d’identifier leurs besoins pour
financer leur développement, Sogedev, un des leaders du conseil en financement public pour les entreprises, a mené une enquête auprès de ces entreprises innovantes1. Quelle est leur vision sur l’économie française ? Que pensent-elles des dispositifs d’aides publiques et des récentes mesures proposées par le gouvernement en faveur de leur croissance ?

Sogedev en livre les 10 principaux enseignements.

1. Les NTIC ou le retour à une embellie économique
Les acteurs du secteur des NTIC semblent partager l’idée que la France serait de nouveau sur le chemin de la croissance : la moitié des répondants estime que leur activité se développe et 56% d’entre eux sont optimistes, voire très optimistes pour l’avenir. 57% affirment ne pas rencontrer de problème de trésorerie et 2/3 déclarent avoir recruté du personnel récemment.

2. La R&D : véritable facteur de croissance pour les NTIC !
86% des répondants mènent des activités de R&D. Cependant, des freins persistent pour certaines entreprises de ce secteur. Pour 45% des répondants ne menant pas d’activités de R&D, le principal frein demeure le manque de budget adéquat.

3. Aides publiques pour les PME : une sous-utilisation dommageable
Comme dans les autres secteurs d’activité, les PME des NTIC ont tendance à sous-utiliser les aides publiques pour financer leurs projets d’investissements. Seulement 15% des répondants utilisent les aides publiques pour financer leurs investissements (recrutement, achat de matériel, immobilier, etc.). 56% financent leurs investissements par leurs fonds propres et 35% ont recours à un prêt bancaire.

4. Les aides à l’innovation tirent leur épingle du jeu !
Parmi les dispositifs publics en faveur du développement des PME, les aides à l'innovation (CIR, JEI, aides à l'innovation de Bpifrance) demeurent les plus utilisées par les PME des NTIC et sont toujours considérées comme incitatives pour le développement de leurs activités de R&D. Ainsi, 61% des entreprises interrogées ont déjà déclaré du CIR et 47% ont déjà eu recours aux aides Oséo innovation.

5. Le CIR reconnu comme un dispositif essentiel
Alors que la Cour des comptes s'interroge sur l'efficacité du CIR, une large part de répondants souligne au contraire l'importance de ce dispositif qui leur apparaît essentiel pour le développement de leurs activités de R&D. Gage de l'attrait de ce dispositif, 57% des PME interrogées indiquent que leurs activités de R&D seraient réduites de moitié sans ce dispositif, et 2/3 d’entre elles bénéficient du CIR.

6. Contrôles fiscaux : les NTIC ne sont pas épargnées !
1/3 des répondants affirment avoir déjà été contrôlés sur leurs CIR. Parmi eux, 23% ont dû fournir le dossier scientifique complet à l’administration fiscale. Les documents comptables et les feuilles de temps restent les documents les plus demandés lors d’un contrôle fiscal, selon 55% des répondants.

7. Le Crédit d’Impôt Innovation (CII), un complément efficace au CIR
Complément au CIR, le CII suscite l’intérêt des répondants de l’étude puisque 1/3 des sociétés interrogées issues de la filière NTIC pense déclarer leurs dépenses d’innovation engagées depuis le 1erjanvier 2013 au titre du CII.

8. Les entreprises des NTIC peu convaincues par Bpifrance
A l’inverse des entreprises dans d’autres secteurs, l’étude Sogedev révèle le scepticisme des acteurs de la filière NTIC face à la création de Bpifrance, nouvelle institution visant à faciliter l’accès au financement des PME et ainsi redonner une impulsion au tissu économique. Seulement 1/3 des répondants ont déjà fait appel à l’un des dispositifs proposés par Bpifrance et seuls 3,5 % d’entre eux ont bénéficié du préfinancement du CIR. Le Prêt pour l’Innovation semble toutefois mieux correspondre aux besoins des entreprises du secteur puisque 15% des interrogés y ont déjà eu recours.

9. Jeunes Entreprises Innovantes : les PME entendues par le Gouvernement !
Depuis la création du statut JEI, près de 20 000 emplois ont été créés. Le projet de loi de finances pour 2014 vient répondre aux demandes des PME innovantes puisqu’il instaure le rétablissement de l’exonération de cotisations sociales patronales à taux plein pour les 7 années suivant celle de la création de l’entreprise, comme prévu par le Pacte national pour la compétitivité, la croissance et l’emploi. Il s’agit là de la principale mesure à instaurer selon 17% des répondants du secteur des NTIC.

10. La filière NTIC exporte moins que d’autres secteurs
Alors que tous secteurs confondus, une large majorité des entreprises interrogées mène des projets à l’international, seuls 22% des répondants issus de la filière des NTIC déclarent exporter. Notons toutefois que parmi ces PME exportatrices du secteur des NTIC, 54% envisagent d’augmenter leur chiffre d’affaires à l’export de plus de 25% dans les 3 années à venir.


1 Cette étude repose sur les résultats d’un questionnaire envoyé entre juillet et août 2013 à 2000 entreprises du secteur des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) réparties sur l’ensemble du territoire français, et auquel 145 entreprises ont répondu.


http://www.infodsi.com/articles/144661/10-enseignements-retenir-croissance-besoins-pme-secteur-ntic.html?key=36aac7555e5bdad1

jeudi 24 octobre 2013

Le sourcing n’est pas qu’une affaire de lignes de codes !




sourcing pas qu'une affaire de code


Lors de la troisième édition de #rmsconf et de #TruParis, il y a eu de nombreux débats sur le sourcing (ateliers, conférences, challenge) tous étaient essentiellement centrés sur l’expertise geek des sourceurs. Hors, je constate, tous les jours, que d’autres compétences molles ou soft skills font souvent la différence… 

Pour un bon sourcing : Expérience et Analyse
Sandrine Théard, experte outre atlantique en la matière, a gentiment répondu à mes questions et souligne la plus value des sourceurs séniors et de l’analyse à mener en amont du sourcing.
Je suis d’accord avec elle : avant même de taper des lignes de codes, encore faut-il avoir mené en amont une analyse fine et  complète de notre mission.
questions candidat

Après l’analyse et l’identification, vient l’étape des appels téléphoniques !
Une posture collaborative, de la créativité et de l’endurance
Une fois que vous êtes devant votre liste de contacts, seul le sourceur capable de décliner un savoir faire et une posture collaborative fera la différence !
tweet Gaëlle Sarran sourceur

Petit retour en arrière… quand j’ai démarré dans ce métier en 2000, on ne parlait pas de réseaux sociaux et pourtant, avec mon téléphone et mon habilité relationnelle, je devais trouver la perle rare !
Comment ai-je fait à l’époque ? Quelles compétences ai-je mis en œuvre ?
« Bonne nouvelle » !
Une fois un contact identifié, il fallait et il faut toujours, en un minimum de temps, installer une tonalité propice à une écoute attentive et bienveillante. Se présenter rapidement, énoncer le pourquoi de son appel en maintenant un équilibre dans la relation : je ne viens pas faire l’aumône d’un candidat ou d’un contact non, au contraire, je suis détenteur d’une belle opportunité à proposer. Mon manager de l’époque Mark Wilson, chasseur de têtes IT sur Sophia Antipolis, me disait « tu as un joli bouquet de fleurs à la main c’est à toi de décrire précisément chaque fleur et de trouver celle qui fera mouche ».
 bouquet du chasseur de têtes

« Mon offre est-elle vraiment une opportunité pour vous ? »
Quand je forme des nouveaux collaborateurs, j’insiste sur la nécessité d’équilibrer les temps de parole. Après une présentation concise vient la phase d’un questionnement précis et ciblé. Objectif : identifier le positionnement de mon interlocuteur vis à vis du marché du travail et surtout déterminer quels sont ses leviers de motivation. En d’autres termes, s’il doit se séparer de son entreprise actuelle, quelles seront ses motivations premières ? Trop souvent des chargés de recherche biaisent leurs approches et focalisent sur leur propre intérêt sans mettre suffisamment en perspective celui des candidats approchés…Cette empathie est indispensable d’une part pour gagner du temps et viser « juste » et d’autre part pour installer une relation de confiance avec un contact, qui ne sera peut être pas le candidat d’aujourd’hui mais le sera d’autant plus demain !
« Ne pas passer à côté d’un candidat hors cible »
Que ce soit dans la saisie de multiples lignes de codes ou dans la qualification téléphonique d’une liste potentielle de candidats, il faut faire preuve, à la fois, d’endurance et d’ouverture d’esprit. Dernièrement, pour une chasse parisienne, heureusement je ne me suis pas arrêtée aux candidats d’Ile de France, sinon je serais passée à côté d’Antoine, bordelais, grâce à qui j’ai pu avoir une liste de 4 contacts qualifiés sur Paris !

columbo sourceur
«  Columbo sort de ce corps !»
Parfois, les recherches booléennes, le sourcing sur les réseaux professionnels ou généralistes ne sont pas fructueux. Alors comment faire ? Il y a 5 mois, nous devions chasser un profil très spécifique de vendeur haut de gamme parlant l’anglais et le russe avec des compétences dans les univers culinaires et/ou de l’électroménager. Après deux semaines de sourcing intensif « RIEN », très peu de profils intéressés et intéressants. Pourtant … il existe bien ce candidat !
« Marc j’ai une idée, il pleut prend ton imper et moi je mets mon trench… »
Et nous voilà, un samedi matin, nous rendant sur une zone commerciale stratégique, bras dessus bras dessous, partis à la chasse de notre perle rare, tous nos sens aux aguets… Après avoir passé la porte de trois show-room, nous entrons dans celui d’un cuisiniste réputé pour ses produits hauts de gamme et là, une jeune femme élégante et souriante vient directement à notre rencontre. Instantanément une petite voix me dit : C’est elle ! … Bingo, trois semaines plus tard, Nelly montait sur Paris pour signer son contrat et démarrer son intégration ! Cette expérience démontre la possibilité de pouvoir identifier des profils en situation de travail que ce soit sur un lieu de vente, dans une conférence ou encore sur un salon.
« Contact aujourd’hui, candidat demain »
Même si nous sommes souvent sous pression par des échéances étroites, voire parfois par un contexte concurrentiel aigu, nous devons être généreux avec notre temps et notre attention. Chaque contact, à défaut d’être un candidat, peut être porteur d’opportunité, soit pour notre recherche en cours soit pour une prochaine mission. Ce fut le cas encore cet été. Lors d’une recherche pour un store manager sur la côte d’azur, nous avons fait la connaissance d’Estelle résolument parisienne et ouverte à un nouveau challenge. Après avoir bouclé cette mission niçoise avec un autre candidat, un mois plus tard notre client nous sollicite pour une recherche similaire sur Paris. Nous nous empressons de recontacter Estelle et, en moins de deux semaines, elle fut recrutée ! Si nous n’avions pas pris le temps de faire connaissance et d’échanger avec Estelle nous n’aurions pas pu être aussi réactifs.
Je réponds ainsi à Laurent Brouat lors du challenge sourcing #rmsconf, si Mathilda “robot sourceur du futur ” de Frédéric Mischler me fera gagner du temps ce sera pour construire et développer des relations durables avec mes candidats approchés.

Le sourcing n’est pas qu’une affaire de lignes de codes ! par Caroline Guichet sourcing pas qu'une affaire de code inShare17 Lors de la troisième édition de #rmsconf et de #TruParis, il y a eu de nombreux débats sur le sourcing (ateliers, conférences, challenge) tous étaient essentiellement centrés sur l’expertise geek des sourceurs. Hors, je constate, tous les jours, que d’autres compétences molles ou soft skills font souvent la différence… Pour un bon sourcing : Expérience et Analyse Sandrine Théard, experte outre atlantique en la matière, a gentiment répondu à mes questions et souligne la plus value des sourceurs séniors et de l’analyse à mener en amont du sourcing. Je suis d’accord avec elle : avant même de taper des lignes de codes, encore faut-il avoir mené en amont une analyse fine et complète de notre mission. questions candidat Après l’analyse et l’identification, vient l’étape des appels téléphoniques ! Une posture collaborative, de la créativité et de l’endurance Une fois que vous êtes devant votre liste de contacts, seul le sourceur capable de décliner un savoir faire et une posture collaborative fera la différence ! tweet Gaëlle Sarran sourceur Petit retour en arrière… quand j’ai démarré dans ce métier en 2000, on ne parlait pas de réseaux sociaux et pourtant, avec mon téléphone et mon habilité relationnelle, je devais trouver la perle rare ! Comment ai-je fait à l’époque ? Quelles compétences ai-je mis en œuvre ? « Bonne nouvelle » ! Une fois un contact identifié, il fallait et il faut toujours, en un minimum de temps, installer une tonalité propice à une écoute attentive et bienveillante. Se présenter rapidement, énoncer le pourquoi de son appel en maintenant un équilibre dans la relation : je ne viens pas faire l’aumône d’un candidat ou d’un contact non, au contraire, je suis détenteur d’une belle opportunité à proposer. Mon manager de l’époque Mark Wilson, chasseur de têtes IT sur Sophia Antipolis, me disait « tu as un joli bouquet de fleurs à la main c’est à toi de décrire précisément chaque fleur et de trouver celle qui fera mouche ». bouquet du chasseur de têtes « Mon offre est-elle vraiment une opportunité pour vous ? » Quand je forme des nouveaux collaborateurs, j’insiste sur la nécessité d’équilibrer les temps de parole. Après une présentation concise vient la phase d’un questionnement précis et ciblé. Objectif : identifier le positionnement de mon interlocuteur vis à vis du marché du travail et surtout déterminer quels sont ses leviers de motivation. En d’autres termes, s’il doit se séparer de son entreprise actuelle, quelles seront ses motivations premières ? Trop souvent des chargés de recherche biaisent leurs approches et focalisent sur leur propre intérêt sans mettre suffisamment en perspective celui des candidats approchés…Cette empathie est indispensable d’une part pour gagner du temps et viser « juste » et d’autre part pour installer une relation de confiance avec un contact, qui ne sera peut être pas le candidat d’aujourd’hui mais le sera d’autant plus demain ! « Ne pas passer à côté d’un candidat hors cible » Que ce soit dans la saisie de multiples lignes de codes ou dans la qualification téléphonique d’une liste potentielle de candidats, il faut faire preuve, à la fois, d’endurance et d’ouverture d’esprit. Dernièrement, pour une chasse parisienne, heureusement je ne me suis pas arrêtée aux candidats d’Ile de France, sinon je serais passée à côté d’Antoine, bordelais, grâce à qui j’ai pu avoir une liste de 4 contacts qualifiés sur Paris ! columbo sourceur « Columbo sort de ce corps !» Parfois, les recherches booléennes, le sourcing sur les réseaux professionnels ou généralistes ne sont pas fructueux. Alors comment faire ? Il y a 5 mois, nous devions chasser un profil très spécifique de vendeur haut de gamme parlant l’anglais et le russe avec des compétences dans les univers culinaires et/ou de l’électroménager. Après deux semaines de sourcing intensif « RIEN », très peu de profils intéressés et intéressants. Pourtant … il existe bien ce candidat ! « Marc j’ai une idée, il pleut prend ton imper et moi je mets mon trench… » Et nous voilà, un samedi matin, nous rendant sur une zone commerciale stratégique, bras dessus bras dessous, partis à la chasse de notre perle rare, tous nos sens aux aguets… Après avoir passé la porte de trois show-room, nous entrons dans celui d’un cuisiniste réputé pour ses produits hauts de gamme et là, une jeune femme élégante et souriante vient directement à notre rencontre. Instantanément une petite voix me dit : C’est elle ! … Bingo, trois semaines plus tard, Nelly montait sur Paris pour signer son contrat et démarrer son intégration ! Cette expérience démontre la possibilité de pouvoir identifier des profils en situation de travail que ce soit sur un lieu de vente, dans une conférence ou encore sur un salon. « Contact aujourd’hui, candidat demain » Même si nous sommes souvent sous pression par des échéances étroites, voire parfois par un contexte concurrentiel aigu, nous devons être généreux avec notre temps et notre attention. Chaque contact, à défaut d’être un candidat, peut être porteur d’opportunité, soit pour notre recherche en cours soit pour une prochaine mission. Ce fut le cas encore cet été. Lors d’une recherche pour un store manager sur la côte d’azur, nous avons fait la connaissance d’Estelle résolument parisienne et ouverte à un nouveau challenge. Après avoir bouclé cette mission niçoise avec un autre candidat, un mois plus tard notre client nous sollicite pour une recherche similaire sur Paris. Nous nous empressons de recontacter Estelle et, en moins de deux semaines, elle fut recrutée ! Si nous n’avions pas pris le temps de faire connaissance et d’échanger avec Estelle nous n’aurions pas pu être aussi réactifs. Je réponds ainsi à Laurent Brouat lors du challenge sourcing #rmsconf, si Mathilda “robot sourceur du futur ” de Frédéric Mischler me fera gagner du temps ce sera pour construire et développer des relations durables avec mes candidats approchés.

http://recrutementmediassociaux.com/le-sourcing-nest-pas-quune-affaire-de-lignes-de-codes/?utm_source=Jacco+Valkenburg&utm_medium=Recrutement2 

mardi 15 octobre 2013

Un recrutement météoritique chez LG


Après Heineken et son fameux recrutement de stagiaire, c’est autour de LG de nous faire une belle video de recrutement à buzz. Plus de 9 millions de vues à ce jour pour ce recrutement que l’on va qualifier de « météoritique ». ;)


La video drôle sur le moment peut aussi être jugée d’un gout douteux. Se moquer des candidats dans le contexte actuel est-il pertinent ? Certes au départ c’est d’abord une publicité mais l’impact sur pour la marque employeur existe aussi. Je trouve la démarche Heineken plus subtile. A vous de juger !

Si vous voulez voir d’autres videos de recrutement réussies ou ratées le site de Qapa en propose quelques unes.

Pour revoir la video de recrutement chez Heineken c’est ici.

http://www.altaide.com/blog/un-recrutement-meteoritique-chez-lg/ 

samedi 12 octobre 2013

De plus en plus de « nez » français à l’étranger

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Étudiantes de l'Isipca dans le laboratoire de parfumerie, l'un des 14 laboratoires de l'école, en avril 2013. Les centaines d'essences utilisées dans la composition des parfums sont rangées dans des petits flacons.
Lydie Gumery, la directrice pédagogique de l’Institut supérieur international du parfum, de la cosmétique et de l'aromatique (Isipca) de Versailles, se veut positive : « Le savoir-faire reste dans l’Hexagone. C’est simplement du made in France que l’on exporte». Depuis la fondation de l’école en 1970 par Jean-Paul Guerlain, descendant du fondateur de la maison éponyme, la part des diplômés en activité à l’étranger n’a cessé de croître.
« Un tiers » des 3 500 anciens à l'étranger
Aujourd’hui, sur les 3 500 anciens, ces "nez" spécialistes des parfums, des cosmétiques ou des arômes alimentaires, « un tiers » travaille à l’international. L’école ne dispose pas de chiffres précis, mais Lydie Gumery affirme que cette tendance « est le reflet d’une volonté de l’école » d’envoyer ses étudiants à l’étranger.
« La distribution est mondiale, et les besoins en parfumeurs et aromaticiens ne font que suivre le mouvement  », résume Philippe Massé, président de Prodarom, le syndicat national des fabricants de produits aromatiques, qui regroupe 54 entreprises. Parmi elles, 18 cumulaient un chiffre d’affaires de 869 millions d’euros en 2012, dont 62,5% à l’exportation. Les champions français —L’Oréal, Dior, Chanel ou Givenchy— offrent des dizaines de milliers d’emplois en France, mais sont aussi des géants planétaires.
Le secteur exporte 2,5 fois plus que les autres biens de consommation, d’après les données les plus récentes de l’Insee. En 2011, l’excédent commercial des ventes de parfums et produits cosmétiques français à l’international atteignait 8,3 milliards d’euros.
« L'expatriation est quasiment nécessaire »
Pas très étonnant donc que les "nez" français s’expatrient dans une filiale de société française, ou directement dans l’une des cinq premières entreprises mondiales de production de compositions parfumées, auprès desquelles la plupart des marques s’adressent pour la fourniture de concentrés parfumés livrés clé en main.
Elles sont toutes étrangères : Givaudan et Firmenich sont suisses, International Flavors & Fragrances (IFF) américaine, Symrise allemande et Takasago japonaise.
C’est le cas d’Émilie Pivoin, technicienne chez IFF à Hilversum aux Pays-Bas. «L’entreprise m’a accueillie dans son entité installée en France en tant qu'apprentie lorsque je faisais mon master à l’Isipca. Lorsque j'ai eu mon diplôme, ses responsables m’ont proposé de rejoindre une de leurs filiales européennes », explique l’ancienne étudiante, spécialisée en formulation et en évaluation sensorielle. Une de ses camarades de promo, Caroline Pensivy, aujourd’hui aromaticienne en Angleterre, avance que « l'expatriation est quasiment nécessaire » pour les jeunes "nez".
« Nous sommes européens »
« Nous sommes européens, renchérissent de leurs côtés Caroline Ezeh et Olga Wojcik. Si des opportunités se présentent à nous, on les saisit là elles se trouvent ». Toutes deux s’apprêtent à s'expatrier par le truchement d'un programme d’échange européen de six mois, baptisé Leonardo da Vinci, auquel l’école a adhéré en 2003. En parallèle, chaque année, 10 étudiants en BTS sont envoyés à Londres, et 25 autres, étudiants en master professionnel de management international de la parfumerie, s'en vont à l’université de Georgetown, à Washington (Etats-Unis).
L’appel de l’étranger répond à plusieurs motivations: se perfectionner dans une langue vivante souvent mal dégrossie à la sortie du lycée, découvrir les préférences olfactives variables d’un pays à l’autre et espérer un salaire plus élevé. « Je suis souvent contactée par des chasseurs de tête sur le réseau social LinkedIn, et c'est bon signe. Si retour en France il y a pour moi un jour, je suis certaine que mon expérience professionnelle à l'étranger fera la différence par rapport à d’autres candidats restés dans l'Hexagone », anticipe Fanny Jacot-Blais, embauchée en juillet comme aromaticienne chez Elixarome à Paddock Wood dans le Kent, en Angleterre, après avoir obtenu son master en aromatique alimentaire à l’Isipca.
193 étudiants de 39 nationalités passés par l'Isipca
Dans le secteur des parfums surtout, la tendance à l’internationalisation des savoir-faire ne date pas d’hier. Patrick Saint-Yves, le président de la Société française des parfumeurs (SFP), explique : « Presque tous les fleurons industriels français de la parfumerie ont été intégrés à des groupes mondiaux qui ont ensuite envoyé les jeunes parfumeurs former des locaux qui les supplantent aujourd’hui ».
La SFP revendique la moitié de ces nez-là parmi ses adhérents, 300 personnes sur un total qu’elle évalue à 600 dans le monde. « Un patrimoine culturel vivant qui n’a pourtant aucune existence officielle en France », s’inquiète Patrick Saint-Yves.
En sens inverse, sur le campus versaillais de l’Isipca, les sirènes de la parfumerie hexagonale, véritable Eldorado du secteur, attirent nombre d’étrangers : 193 étudiants de 39 nationalités sont passés par l’école depuis qu’elle a créée voilà dix ans un master en anglais. Parmi eux, il y a Sarah Warth, arrivée du Nebraska (États-Unis) après un stage chez Louis Vuitton à New York. Elle l’assure : « À la fin de mes études, je veux rester à Paris. C’est la capitale mondiale du parfum !» 
Pour plus d'images de l'Isipca, consulter le reportage photo de Joseph Gobin.

vendredi 11 octobre 2013

Le quotidien d'un chercheur d'emploi en 2013

 Comment gèrent-ils leurs démarches ? Quels outils utilisent-ils ? Quel est leur rythme ?
Les résultats sont très intéressants. On y apprend ainsi que les sites emploi restent de loin l’outil le plus utilisé, et celui qui est considéré comme le plus utile par les candidats. Ces derniers passent deux heures par jour à chercher un emploi, répondent à 3 annonces et envoient 2 candidatures spontanées par semaine. Il leur reste toutefois des voies d’amélioration possibles. Ainsi, 51% ne relancent jamais ou rarement les entreprises après leur candidature et 52% ne s’imposent pas de rythme dans leurs démarches. Le deuxième épisode de notre enquête s’intéressera aux usages des recruteurs et sera disponible début octobre. En attendant, retrouvez les informations clés de notre enquête sur cette infographie !







http://www.blogdumoderateur.com/infographie-le-quotidien-dun-chercheur-demploi-en-2013/ 

mardi 8 octobre 2013

Viadeo lance son nouvel espace « Jobs & Formations »

Avec une refonte complète et de nouvelles fonctionnalités de la rubrique « Jobs & Formations », le réseau social professionnel, qui compte désormais 8 millions de membres en France, enrichit son offre « Recruteurs » pour mieux accompagner les entreprises.

Parmi toutes les entreprises présentes sur Viadeo, nombreuses sont celles utilisant l’espace « Jobs & Formations » pour diffuser leurs offres d’emploi et adresser ainsi plus de candidats potentiels. Viadeo a rénové sa rubrique afin de mieux valoriser ces offres et ce, pour être encore plus efficace et plus proche des besoins de recrutement des structures présentes sur le premier réseau social professionnel français.
La refonte de l’espace compte en effet des innovations en termes de fonctionnalités et d’ergonomie :
- Toujours plus près ? Les entreprises qui renseigneront leur adresse verront celle-ci automatiquement publiée sur les offres d’emploi et géolocalisées. Sur le détail de l’offre, les candidats pourront visualiser en simultané le temps de trajet, une carte interactive par rapport à leur domicile et le meilleur itinéraire pour s’y rendre. Alors que 46 % des français actifs seraient prêts à changer de travail pour se rapprocher de chez eux[1] et que pour 80 % des membres sondés² la situation géographique est un critère déterminant dans leur recherche d’emploi, Viadeo permet donc aux recruteurs de recevoir des candidatures toujours plus qualifiées. De quoi considérer sérieusement l’envie de faire un bout de chemin ensemble…
- Toucher plus de candidats ? C’est possible grâce à la possibilité de postuler directement via son profil. On sait que certains candidats en poste n’ont pas forcément le temps de refaire un CV détaillé. En postulant via leur profil numérique, ils peuvent se positionner facilement et rapidement. C’est donc l’occasion pour les recruteurs de sourcer de nouveaux profils.
- Enfin, pour aller plus loin dans la mise en avant de la rubrique emploi sur Viadeo, les nouvelles offres bénéficient d’un meilleur référencement sur Viadeo ainsi que sur les moteurs de recherche. Une passerelle relie désormais la page Entreprise et les offres que cette même entreprise publie dans l’espace Jobs & Formation, ce qui multiplie la visibilité de la structure qui recrute. Le bénéfice est double : la marque employeur est consolidée, et les candidats ont un accès immédiat à toutes les informations délivrées par la Page Entreprise.
L’objectif de cette refonte ? Mettre toujours plus d’outils au service d’une plus grande fluidification du marché du travail en multipliant les possibilités de prises de contact. Des évolutions supplémentaires sont à venir dans les prochains mois offrant de nouvelles perspectives en faveur de l’emploi.

lundi 7 octobre 2013

Le FMI propose une mutualisation des dettes publiques dans la Zone euro

La Quotidienne d'Agora

Eberhardt Unger

Les problèmes du surendettement public dans les pays industrialisés ont atteint une nouvelle dimension des deux côtés de l'Atlantique. Aux Etats-Unis, les discussions concernant le nouveau budget fédéral et le plafond de la dette, s'intensifient. Dans la Zone euro, la volonté de consolidation budgétaire diminue dans plusieurs pays et le FMI appelle même à une mutualisation des dettes publiques afin que celles-ci soient garanties par l'ensemble des pays de la Zone.

Selon le FMI, cette intégration budgétaire accrue pourrait combler les lacunes de l'architecture du système actuel. L'union bancaire renforcée par une union budgétaire permettrait de réduire l'incidence et la gravité des crises futures en renforçant la discipline budgétaire et éviterait les phases de très forte récession.

Cette intégration devra passer par des mécanismes d'application rigoureux. Toujours selon le FMI, la discipline budgétaire, conjuguée à un système de péréquation entre les différents pays est une meilleure stratégie que celle consistant à soutenir tel ou tel pays membre lorsque les crises ont déjà éclaté.

Ces propositions de réforme ne trouveront que peu d'écho dans les pays membres de la Zone euro. Pas un Etat, qu'il soit fortement ou faiblement endetté, n'est prêt à réduire sa souveraineté budgétaire. Et évidemment, ce sont les pays dont la dette publique se situe au-dessous de la moyenne de la Zone euro (95,5% du PIB en 2013) qui sont le plus hostiles à ces propositions.

Les appels à une union transfrontalière ont de dangereux effets secondaires. Ils réduisent encore plus une volonté de réformer déjà en baisse dans de nombreux pays. Les coupes budgétaires et/ou les hausses d'impôts pour réduire les déficits budgétaires deviennent de plus en plus difficiles et rencontrent opposition grandissante.

La possibilité, même minime, qu'une partie d'une dette nationale soit prise en charge par la communauté va sonner le glas de la volonté de réforme des gouvernements. Si bien que les pays qui peuvent aider les autres vont devenir de plus en plus réticents à le faire...

Contrairement à la Zone euro, les Etats-Unis n'ont qu'eux pour prendre en charge leur déficit budgétaire. C'est la Fed qui a, très généreusement, financé le déficit public via les QE. Toutefois le résultat est le même. La volonté de réformer a fortement diminué et, une fois de plus le plafond de la dette doit être relevé. Rien ne change et la dette publique continue d'augmenter plus vite que le PIB.

Conclusion : la dette publique a atteint une telle ampleur qu'elle est hors de contrôle dans de nombreux pays. A l'issue d'un tel processus, il ne reste que deux solutions : l'abandon de créance ou l'inflation.

La piste des emplois non pourvus

Conférence sociale, acte deux : les rencontres entre gouvernement et partenaires sociaux ont de nouveau mis en lumière cette semaine le paradoxe des emplois non pourvus en France. Le dossier, ancien cheval de bataille de Nicolas Sarkozy, est une épine dans le pied du gouvernement au moment où les prévisions de l'Insee ont douché les espoirs d'une baisse du chômage fin 2013. Le pays compte désormais 3,26 millions de demandeurs d'emploi sans activité. Or, "Parmi les 470 000 offres d'emplois retirées en 2012, environ 126 000 n'ont pas été pourvues faute de candidats", explique ainsi Hélène Paris, directrice des statistiques et de l'évaluation à Pôle emploi.
"Les difficultés à recruter anticipées par les employeurs se réduisent" de plus de 2 points, mais un employeur potentiel sur deux (50,4%) en anticipe toujours affirme l'enquête Besoins en main-d'oeuvre (BMO) 2013 publiée par Pôle emploi en avril. Si les employeurs peinent à embaucher de la main-d'oeuvre dans la restauration, l'entretien ou l'aide à domicile, le recrutement de cadres donne également du fil à retordre dans certains secteurs. Selon l'enquête BMO, les ingénieurs informatiques et de la R&D se hissent à la 5e place du top 10 resserré des métiers les plus recherchés (hors saisonniers) - derrière les personnels d'aide à domicile et de la restauration. Le métier d'informaticien apparaît aussi comme celui affichant "la plus forte difficulté de recrutement", avec 67,2% de projets jugés difficiles par les services de Ressources humaines. Cette proportion augmente en moyenne de 5 points par an selon Pôle emploi. Les nouveaux métiers, notamment ceux de la transition énergétique présentent eux aussi un vivier potentiel d'emplois, à condition que les nouveaux salariés verts soient bien formés.
Le "profil inadéquat" des candidats (86%) est la première cause de difficulté de recrutement, devant la pénurie de main-d’œuvre dans certains domaines (60%), les conditions de travail (32%) ou une image dégradée de l'entreprise ou du métier (18%), selon BMO.
Le président Français Hollande a ainsi annoncé un plan d'urgence pour pourvoir les "200 à 300 000" offres d'emploi qui ne trouvent pas preneurs chaque année, en permettant à des demandeurs d'emploi de se former "rapidement". A suivre.
Nathalie Alonso © Cadremploi.fr

cadremploi
      

samedi 5 octobre 2013

L'art du post entretien d'embauche



 
L’entretien d’embauche ne s’arrête pas nécessairement à la porte de l’entreprise. Les recruteurs apprécient en général de recevoir un mail de « debriefing » après l'entretien. Nos conseils pour éviter les impairs.
[Article actualisé le 28/08/2013]

1 - Comprendre les 3 objectifs du mail de remerciement

L’objectif de ce message est triple. UnD’abord, ce message sert à remercier vos interlocuteurs pour la richesse des échanges lors de l’entretien d'embauche. Deux, il réitère votre motivation pour le poste (ceci suppose évidemment qu’il vous intéresse toujours). TroisEnfin, ce mail d'après entretien permet de garder le contact avec les recruteurs, notamment ceux qui ont expressément signifié qu’ils ne souhaitaient pas être recontactés par téléphone.

2 – Reformuler les idées fortes de l’entretien d’embauche

Le meilleur moyen de marquer des points est de reprendre des éléments et le champ lexical utilisés durant l’entretien. « Le candidat doit reformuler succinctement les 2/3 idées fortes évoquées lors de l’entretien. Plus le mail sera personnalisé, plus il sera efficace auprès du recruteur. Quand on m’adresse ce type de message, je prends le temps nécessaire pour le lire », conseille assure Wilhelm Laligant, directeur général de Randstad Search & Selection.

3 – Mail post-entretien : faire court mais efficace

Pas besoin de longs discours pour être efficaces. 5/6 lignes doivent peuvent suffire à résumer votre motivation et à démontrer que vous avez bien intégré les besoins de l'entreprise. Le recruteur appréciera ainsi votre faculté d’adaptation et d’assimilation de nouvelles informations. (autrement dit, à moins d'être sûr de vous, tenez-vous en à ce qui a été mis en avant lors de l'entrevue). Donner un ou deux exemples. Enfin, on ne le dira jamais assez, relisez-vous et faites-vous relire plusieurs fois pour bannir la moindre faute d’orthographe.

4 – Quand envoyer un mail de remerciement au recruteur

En général, « il est préférable d’adresser ce mail environ 48 heures après l’entretien, estime Wilhelm Laligant. Avant, cela fait trop précipité. Ce délai montre que le candidat a pris le temps de la réflexion. ». Toutefois, il existe des exceptions à cette règle. Imaginons que vous soyez convoqué à un autre entretien trois jours plus tard. Devez-vous quand même envoyer un mail de remerciement ? « Oui absolument, il faut envoyer un message le soir même du premier entretien. Le must étant de faire une proposition d’action ou d’idée », conseille Corinne Cabanes. Autre cas de figure : le recruteur doit vous recontacter dans 10 jours pour vous préciser s’il donne suite à votre candidature. Devez-vous attendre avant d’envoyer le mail post entretien ou pas ? « Dans ce cas, le bon timing est de renvoyer un mail le jour de l’entretien ou le lendemain matin. Rappelez vos points forts et, mieux encore, posez une question. Le but est d’instaurer un dialogue hors des sentiers battus », insiste-t-elle. Aborder d’autres configurations (il y en a exposées par les internautes dans les commentaires sous l’article).

5 – A qui adresser votre mail post-entretien de debriefing ?

Vous devez faire parvenir votre mail à la ou aux personnes qui vous ont reçu en entretien d’embauche. Qu’ils soient RH, opérationnels ou consultants en recrutement, tous les interlocuteurs rencontrés doivent avoir le même degré d’informations. A priori, à ce stade de du recrutement, vous devez avoir échangé vos coordonnées avec celles du ou des recruteurs. Si ces derniers n'ont pas souhaité les diffuser, vous pouvez faire parvenir le message aux RH, en confirmant votre intérêt pour l'entreprise et en transmettant vos remerciements au(x) recruteur(s) rencontrés.

Entretien d’embauche : un modèle de mail de remerciement réussi

« Il s’agit d’un mail adressé par un directeur commercial d’un groupe d’ingénierie de 58 ans en recherche d’une opportunité car il a décidé en accord avec son entreprise d’une rupture conventionnelle qui interviendra dans 5 mois », précise Corinne Cabanes, dirigeante du cabinet de recrutement toulousain éponyme. Les atouts du candidat : il maîtrise la direction commerciale et les environnements internationaux. Le projet du candidat : prendre une Direction Générale dans une entreprise à taille humaine. L’enjeu est de taille car il n’a jamais exercé cette fonction mais il souhaite faire de cette transition professionnelle une véritable évolution professionnelle, le point d’orgue de sa carrière.
Le mail de remerciement post-entretien du candidat :
Bonjour Monsieur XX
Je vous remercie de notre entretien et de la pertinence de nos échanges le 9 aout dernier dans vos bureaux.
J’ai bien noté que votre besoin était, pour réussir votre développement depuis une base forte en Allemagne, de vous adjoindre les compétences d’un Directeur Général, reconnu dans le secteur des systèmes embarqués et de l’ingénierie.
Ce manager, vrai meneur d’hommes, saura fédérer les équipes et soutenir les responsables locaux.
Votre objectif d’un résultat à deux chiffres demande à la fois le talent d’une bonne politique commerciale associé à une gestion rigoureuse.
Mon expérience toujours évolutive chez XXX, le leader XXX du secteur, m’a donné une notoriété certaine tant dans le secteur militaire, qu’aéronautique, ferroviaire ou nucléaire dans la direction d’équipes, de projets, ou dernièrement d’une filiale.
Nos clients sont aujourd’hui les mêmes, mais nous pourrons faire encore plus demain avec la mise en œuvre de la stratégie audacieuse de votre Président.
Fortement motivé pour vous rejoindre, dans l’attente de notre prochain rendez-vous le 25 aout à 9H30.
Bien cordialement.
XXX

Deux exemples de mails post-entretien maladroits

1 – Celui qui critique un ancien ou actuel employeur… et peut donner l’impression que le poste est choisi par réaction voire par défaut.
Cher Monsieur,
Merci pour notre entretien dans vos bureaux. J’ai bien pris la mesure des attentes de votre client.
Néanmoins si mon expérience de dix années dans la conduite de projet marketing pour des grands groupes internationaux parle pour moi, je n’en oublie pas pour autant la taille humaine de cette entreprise.
Soyez persuadé que je saurai m’y adapter, car la motivation de rejoindre enfin un Groupe mené par des hommes qui mesurent l’importance du bien-être au travail pour les équipes, me permettra de quitter un univers qui ne me convient plus pour rejoindre sereinement des pratiques de management qui sont plus en phase avec mes valeurs.
Dans l’attente de vous revoir pour échanger sur les conditions inhérentes au poste. Bien à vous.
2 – Le mail qui propose des modifications structurelles à l’entreprise visée, avant même l’entrée en poste.
Madame,
Je vous remercie de la transparence de nos échanges lors de notre entretien du 25 juillet dernier dans vos bureaux.
Ce que je crois : un responsable des ressources humaines doit avant tout maîtriser toutes les techniques de gestion, d’anticipation et de développement des compétences. Il sait cultiver la marque employeur pour attirer les meilleures ressources. Il est au service des forces opérationnelles.
Votre responsable des ressources humaines devra intervenir sur le champ des relations sociales prioritairement pour mener en support des directeurs de filiale la restructuration en cours.
Notre prochain entretien nous permettra de bâtir ensemble la meilleure stratégie RH pour mener à bien tous les projets à déployer.
Une dernière question très matérielle et cependant importante : est-ce que les déplacements sont nombreux ? Privilégiez-vous la visioconférence dans un état d’esprit de développement durable?
Il sera opportun également d’échanger sur le périmètre de chacun à l’intérieur des filiales, de façon à ne pas brouiller l’image entre les directeurs et le responsable des ressources humaines.
Enfin nous n’avons pas eu le temps d’aborder le sujet de la période d’essai renouvelable, puis je vous appeler avant notre deuxième entretien pour en parler ?

Sylvie Laidet © Cadremploi.fr

http://www.cadremploi.fr/editorial/conseils/conseils-candidature/lettre-de-motivation/detail/article/l-art-du-mail-post-entretien.html

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