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lundi 4 juillet 2016

La 4ème révolution industrielle, est-t-elle source d'emplois ?




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Amazon n’a-t-il pas apporté la possibilité de lire des ouvrages qu’un libraire au fond de la Corrèze n’aurait même pas imaginé l’existence ? N’a-t-il pas poussé les libraires à se réinventer ? Wikipedia a sûrement fait plus de dégâts chez ces mêmes libraires.
Les psalmodiants de cette révolution industrielle en marche ne sont-ils pas tout simplement victimes de celle-ci. Nous pouvons lire fréquemment des arguments comme «c’était mieux avant» ou «les gros vont manger les petits».
Certains y voient partout l’oeil d’une forme de libéralisme à outrance et d’une finance dévorante. D’autres pensent que nous serons asservis à une robotisation et à l’intelligence artificielle qui vont prendre notre emploi.
Doit-on alors lutter contre cette évolution ou l’accompagner en l’orientant vers plus de création que de destruction de valeur ?
Ce réflexe de refuser la nouveauté, de s’enfermer sur des acquis, d’avoir peur de perdre plus qu’à gagner, fait fortement penser à ceux qui ont cassé la machine à intégration. Des peurs primaires motivant plus le rejet que l’ouverture.
Klaus Schwab, fondateur du World Economic Forum, prévient que de toute façon «la transformation de l’économie ne fera que s’accélérer».

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jeudi 19 décembre 2013

Google Glass : pas de reconnaissance faciale, pour le moment

Technologie : Google a officiellement exclu d’autoriser la fonction de reconnaissance faciale pour ses lunettes connectées, du moins pas avant que des règles de confidentialité spécifiques ne soient mises en place.
Par l'agence EP
Dès leur apparition, les Google Glass ont déclenché un débat quant à la protection de la vie privée et des données personnelles. Des élus américains ont même adressé un courrier officiel pour interroger Google à ce sujet. Pionnier sur ce créneau, le géant de Mountain View avance avec prudence pour ne pas risquer d’effrayer les consommateurs avant même la sortie du produit prévue en 2014.
Pour cela, Google surveille de près ce que font les premiers « Explorers » sélectionnés pour acheter une paire de Glass et imaginer de nouvelles applications. Dans un billet posté ce weekend, Google a exprimé sa position quant à l’usage de la reconnaissance faciale, une fonctionnalité que de nombreux développeurs souhaiteraient exploiter.
Application MedRef basée sur la reconnaissance faciale
Il y a quelques semaines, la version de démonstration d’une application nommée MedRef faisait son apparition. Elle permettrait à des médecins ou du personnel hospitalier portant des Google Glass d’afficher les informations des patients à partir de la reconnaissance de leur visage. « Comme Google le dit depuis plusieurs années, nous n'allons pas ajouter des fonctionnalités de reconnaissance faciale à nos produits sans avoir de fortes protections de la vie privée en vigueur. Dans cet esprit, nous n’approuverons aucune application de reconnaissance faciale pour le moment ».
C’est un « non » qui n’est donc pas définitif et l’on peut imaginer que Google attendra que les consommateurs s’accoutument à ce produit inédit avant d’aller plus loin. (Eureka Presse)

mercredi 27 novembre 2013

Les prix des cabinets d'expertise-comptable

L’usage fixe une fourchette de valorisation pour la clientèle des cabinets d’expertise-comptable de 80 % à 120 % du chiffre d’affaires (HT) - les équipements et le droit au bail ayant généralement une valeur négligeable.

Notre étude confirme cette approche, avec néanmoins une segmentation des prix assez marquée selon la taille des cabinets et les circonstances de la cession.

Quoique sommaire, la méthode d’évaluation par le chiffre d’affaires est incontournable du fait de nombreuses opérations de rachat par des sociétés d’expertise comptable en phase de croissance externe ; ces groupes, qui cherchent à acquérir des parts de marché, sont de facto conduits à raisonner en chiffre d’affaires, plutôt qu’en rentabilité.

Mais l’acquéreur du cabinet et son banquier sont, eux, portés à une approche de la valeur financière du cabinet fondée sur la rentabilité et la capacité de remboursement du repreneur.

Ce raisonnement doit aussi être privilégié dans le cadre des associations ; car là, le vendeur a tout intérêt à se préoccuper du confort financier d’un acquéreur avec qui il sera associé durant plusieurs années.

https://www.interfimo.fr/etudes-prix-cession/cabinets-d-expertise-comptable

jeudi 21 novembre 2013

Avocats : la vidéo, votre outil digital business

 
Maud BandonPosté par
 

Avocats: Stratégie et Vidéo

La vidéo apporte de l’efficacité dans la transmission de la parole de l’avocat et s’inscrit dans une dynamique de développement de clientèle, comme en témoignent des professionnels du droit dans la première partie de notre enquête.

Quelle place est accordée à ce support de communication dans la stratégie digitale des cabinets et à quoi celle-ci est différenciante?

La vidéo : un support stratégique…
Ainsi, de nombreux cabinets ont bien compris l’importance de ce support de visibilité; et chacun d’y attribuer la place qu’ils souhaitent suivant la stratégie digitale adoptée.
“Capstan est très présent sur les réseaux sociaux. Entre le développement d’une image affective via Facebook, la diffusion des actualités du cabinet sur LinkedIn et la transmission de l’information du droit Social sur Twitter, Capstan s’adresse à l’ensemble de ses publics via ces différents canaux. La Capstan TV est le trait d’union parfait entre ces trois média, qui lui donne une image, alliant le haut niveau d’expertise et la proximité que permet ce media.”
Maître Pascal Lagoutte, associé fondateur de Capstan Avocats
« Une place importante. Et si j’avais le temps, je ne ferais plus d’article écrit, mais uniquement des vidéos » -
Maître Nicolas Sauvage
«Je ne m’en sers que pour la bonne gestion du site, rien sur mon cabinet ou les locaux. Mes nouveaux associés participeront à des tournages sur des sujets de droit équin. »
Maître Patrick de Chessé
La vidéo permet de transmettre une information rigoureuse, précise et maîtrisée car travaillée en amont. Très opérationnelles, les vidéos peuvent être également diffusées facilement sur différents supports : lors de vos réunion, dans vos salle d’attente….
« C’est du travail de préparation mais le résultat plait d’autant qu’il est possible de contrôler les clics de vision ! »
Maître Patrick de Chessé
…. au service de votre e-réputation
Ainsi, ce support de communication permet d’établir la confiance et la crédibilité : vous rassurez les clients et les prospects en leur donnant le sentiment de connaître l’avocat avant même de l’avoir rencontrer. Vous pouvez ainsi présenter vos associés, vos collaborateurs, vos locaux et ainsi humaniser votre message.
« Avec la vidéo pas de mensonges. Les photos de sites internet de cabinet d’avocats sont souvent ultra anciennes(…) On tomber de haut quand on croise le « vrai » avocat. Avec la vidéo, c’est clair tout de suite. (…) Et l’empathie d’un avocat transparait sur une vidéo, pas sur une photographie. Les entreprises qui cherchent un avocat dans mon domaine, sont rassurées de me voir en vidéo. »
Maître Nicolas Sauvage.
« La place de ce media grandit chaque jour, nous l’utilisons pour rester en contact avec tous nos clients notamment ceux qui font des réseaux sociaux un moyen de communication primordial (…)pour donner envie à nos clients par quelques mots simples sur une question complexe de prolonger l’intérêt qu’a pu susciter cette question par un contact personnalisé avec un avocat. »
Maître Pascal Lagoutte, associé fondateur de Capstan Avocats
« Elle concourre à créer mon identité digitale car avec un montage fait par des professionnels Equi TV, je circularise ma photo comme sur le site ou sur la page de la chronique de ChevalMag où j’écris tous les mois. »
Maître Patrick de Chessé
….. pour mobiliser vos équipes en interne
« (…) Il s’est avéré extrêmement efficace et très enrichissant pour l’ensemble des intervenants du cabinet. Sans en avoir l’air, l’exercice permet à chaque interviewé de prendre du recul sur un sujet qu’il traite au quotidien, de bien hiérarchiser les informations et surtout de développer l’art de la concision. (…)Sans compter l’engouement de nos propres collaborateurs qui nous encouragent eux aussi à poursuivre nos exploits d’acteurs. Ces vidéos se montrent aussi un vrai outil de promotion interne.
Pascal Lagoutte, associé fondateur de Capstan Avocats
….. afin de se démarquer !
La vidéo concourre donc à dynamiser et à moderniser votre visibilité et reste un facteur de différenciation.
« Cela nous permet de nous différencier tout en nous enrichissant les uns les autres et surtout, pour ne rien vous cacher, le vrai plaisir réside dans les commentaires positifs de nos clients et de notre entourage que nous recevons à chaque diffusion. »
Pascal Lagoutte, associé fondateur de Capstan Avocats
Avocats : qu’attendez-vous pour utiliser la vidéo?
Maud Bandon
mbandon@alliancejuris-media.com
Lire aussi:Avocats : la vidéo, votre outil digital business
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samedi 12 octobre 2013

De plus en plus de « nez » français à l’étranger

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Étudiantes de l'Isipca dans le laboratoire de parfumerie, l'un des 14 laboratoires de l'école, en avril 2013. Les centaines d'essences utilisées dans la composition des parfums sont rangées dans des petits flacons.
Lydie Gumery, la directrice pédagogique de l’Institut supérieur international du parfum, de la cosmétique et de l'aromatique (Isipca) de Versailles, se veut positive : « Le savoir-faire reste dans l’Hexagone. C’est simplement du made in France que l’on exporte». Depuis la fondation de l’école en 1970 par Jean-Paul Guerlain, descendant du fondateur de la maison éponyme, la part des diplômés en activité à l’étranger n’a cessé de croître.
« Un tiers » des 3 500 anciens à l'étranger
Aujourd’hui, sur les 3 500 anciens, ces "nez" spécialistes des parfums, des cosmétiques ou des arômes alimentaires, « un tiers » travaille à l’international. L’école ne dispose pas de chiffres précis, mais Lydie Gumery affirme que cette tendance « est le reflet d’une volonté de l’école » d’envoyer ses étudiants à l’étranger.
« La distribution est mondiale, et les besoins en parfumeurs et aromaticiens ne font que suivre le mouvement  », résume Philippe Massé, président de Prodarom, le syndicat national des fabricants de produits aromatiques, qui regroupe 54 entreprises. Parmi elles, 18 cumulaient un chiffre d’affaires de 869 millions d’euros en 2012, dont 62,5% à l’exportation. Les champions français —L’Oréal, Dior, Chanel ou Givenchy— offrent des dizaines de milliers d’emplois en France, mais sont aussi des géants planétaires.
Le secteur exporte 2,5 fois plus que les autres biens de consommation, d’après les données les plus récentes de l’Insee. En 2011, l’excédent commercial des ventes de parfums et produits cosmétiques français à l’international atteignait 8,3 milliards d’euros.
« L'expatriation est quasiment nécessaire »
Pas très étonnant donc que les "nez" français s’expatrient dans une filiale de société française, ou directement dans l’une des cinq premières entreprises mondiales de production de compositions parfumées, auprès desquelles la plupart des marques s’adressent pour la fourniture de concentrés parfumés livrés clé en main.
Elles sont toutes étrangères : Givaudan et Firmenich sont suisses, International Flavors & Fragrances (IFF) américaine, Symrise allemande et Takasago japonaise.
C’est le cas d’Émilie Pivoin, technicienne chez IFF à Hilversum aux Pays-Bas. «L’entreprise m’a accueillie dans son entité installée en France en tant qu'apprentie lorsque je faisais mon master à l’Isipca. Lorsque j'ai eu mon diplôme, ses responsables m’ont proposé de rejoindre une de leurs filiales européennes », explique l’ancienne étudiante, spécialisée en formulation et en évaluation sensorielle. Une de ses camarades de promo, Caroline Pensivy, aujourd’hui aromaticienne en Angleterre, avance que « l'expatriation est quasiment nécessaire » pour les jeunes "nez".
« Nous sommes européens »
« Nous sommes européens, renchérissent de leurs côtés Caroline Ezeh et Olga Wojcik. Si des opportunités se présentent à nous, on les saisit là elles se trouvent ». Toutes deux s’apprêtent à s'expatrier par le truchement d'un programme d’échange européen de six mois, baptisé Leonardo da Vinci, auquel l’école a adhéré en 2003. En parallèle, chaque année, 10 étudiants en BTS sont envoyés à Londres, et 25 autres, étudiants en master professionnel de management international de la parfumerie, s'en vont à l’université de Georgetown, à Washington (Etats-Unis).
L’appel de l’étranger répond à plusieurs motivations: se perfectionner dans une langue vivante souvent mal dégrossie à la sortie du lycée, découvrir les préférences olfactives variables d’un pays à l’autre et espérer un salaire plus élevé. « Je suis souvent contactée par des chasseurs de tête sur le réseau social LinkedIn, et c'est bon signe. Si retour en France il y a pour moi un jour, je suis certaine que mon expérience professionnelle à l'étranger fera la différence par rapport à d’autres candidats restés dans l'Hexagone », anticipe Fanny Jacot-Blais, embauchée en juillet comme aromaticienne chez Elixarome à Paddock Wood dans le Kent, en Angleterre, après avoir obtenu son master en aromatique alimentaire à l’Isipca.
193 étudiants de 39 nationalités passés par l'Isipca
Dans le secteur des parfums surtout, la tendance à l’internationalisation des savoir-faire ne date pas d’hier. Patrick Saint-Yves, le président de la Société française des parfumeurs (SFP), explique : « Presque tous les fleurons industriels français de la parfumerie ont été intégrés à des groupes mondiaux qui ont ensuite envoyé les jeunes parfumeurs former des locaux qui les supplantent aujourd’hui ».
La SFP revendique la moitié de ces nez-là parmi ses adhérents, 300 personnes sur un total qu’elle évalue à 600 dans le monde. « Un patrimoine culturel vivant qui n’a pourtant aucune existence officielle en France », s’inquiète Patrick Saint-Yves.
En sens inverse, sur le campus versaillais de l’Isipca, les sirènes de la parfumerie hexagonale, véritable Eldorado du secteur, attirent nombre d’étrangers : 193 étudiants de 39 nationalités sont passés par l’école depuis qu’elle a créée voilà dix ans un master en anglais. Parmi eux, il y a Sarah Warth, arrivée du Nebraska (États-Unis) après un stage chez Louis Vuitton à New York. Elle l’assure : « À la fin de mes études, je veux rester à Paris. C’est la capitale mondiale du parfum !» 
Pour plus d'images de l'Isipca, consulter le reportage photo de Joseph Gobin.

jeudi 12 septembre 2013

Colloque "Changer de métier : quels enjeux ? quels risques ? quelles opportunités ?"


en partenariat avec
Jeudi 26 septembre 2013 
Maison de la Chimie 
28 bis, rue Saint Dominique – Paris 7ème

Changer de métier : un rêve pour certains salariés, une épreuve pour d’autres. Comment les salariés préparent-ils et vivent-ils ce changement si important, qu’il soit voulu ou subi ? Quel regard portent les employeurs sur ces changements de trajectoires professionnelles ?
Tel est le thème que le Conseil d’Orientation pour l’Emploi a retenu pour son colloque annuel.
Dans ses rapports « Mutations économiques, reclassement, revitalisation » et « Les trajectoires et mobilités professionnelles », le Conseil d’Orientation pour l’Emploi avait déjà pris la mesure de l’actualité de cette problématique.
En effet, même si, au cours des vingt-cinq années écoulées la fréquence des changements de métiers est restée relativement stable (sur une période de cinq ans, environ une personne en emploi sur trois change de métier), elle est très sensible au cycle économique.
Pour nombre de salariés victimes du chômage, le retour à l’emploi passe déjà par un changement de métier. C’est en particulier le cas dans certains secteurs industriels ou artisanaux.
Et au cours des prochaines années, il est probable que les reconversions professionnelles progressent, du fait notamment de l’accélération de phénomènes en cours : mutations technologiques, évolution des politiques de gestion des emplois et des compétences dans les entreprises, voire transformations des formes d’emploi. Beaucoup de salariés, parce qu’ils aspirent au changement ou qu’ils redoutent le déclin du secteur dans lequel ils travaillent, envisagent de changer d’activité.
Qu’entend-on par « reconversion professionnelle » ? Qu’en est-il aujourd’hui, en période de crise, en France et à l’étranger ? Comment concilier les besoins de l’économie et les aspirations des personnes ? Comment anticiper au mieux un changement de métier, qu’il soit voulu ou subi ? Sur quels outils s’appuyer ? Quels sont les freins à la reconversion ? Notre système de formation est-il adapté ?
Alors que la mobilité est de plus en plus valorisée dans le débat public, qu’en est-il dans l’entreprise ? Les entreprises sont-elles prêtes à permettre à leurs salariés de satisfaire leurs aspirations au changement ? A l’inverse, sont-elles prêtes à recruter des salariés venant d’un horizon professionnel différent, notamment ceux qui sont dans leur seconde partie de carrière ?
Des experts - économistes, sociologues, etc. - répondront à ces questions. Des témoignages de salariés et d’employeurs enrichiront les débats. En complément des éléments déjà existants sur le regard porté sur les reconversions professionnelles par les salariés, une enquête COE/OpinionWay permettra d’analyser la perception des DRH et des entreprises sur ces changements de métier. 

jeudi 5 septembre 2013

Europe : jouer à "Angry Birds" est bon pour l'emploi

Europe : jouer à "Angry Birds" est bon pour l'emploi
© Dougbellshaw/Flickr

Le jeune marché européen des applications mobiles a déjà contribué à créer près de 800 000 emplois, selon une étude parue le 4 septembre. Un domaine dans lequel l’Union européenne peut faire encore mieux, estiment les auteurs du rapport.

Par Sébastian SEIBT (texte)
Quel secteur d’activité a contribué, en ces temps de morosité économique, à la création de 794 000 emplois de façon directe ou indirecte en cinq ans dans l’Union européenne (UE) ? Celui des applications pour smartphones et tablettes tactiles, d’après l’Association for Competitive Technology (ACT), un lobby américain de développeurs de ces petits logiciels qu’on peut télécharger sur son téléphone. L'organisation a présenté mercredi 4 septembre, à Bruxelles, l’une des premières études, réalisée par les cabinets Vision Mobile et Plum Consulting, à évaluer l’impact économique dans l’UE de ce secteur depuis la création des premiers “App stores” en 2008.
Dans le détail, cette jeune industrie, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 10,2 milliards d’euros en 2012 dans l’Union européenne, a permis la création de 529 000 emplois directs (développeurs, marketing, graphistes) et de 265 000 emplois indirects dans d’autres branches comme les médias, l’éducation ou la santé. “C’est une sacrée performance pour un secteur qui n’existait même pas il y a encore quelques années”, a commenté Neelie Kros, vice-présidente de la Commission européenne et responsable de l’agenda digital de l’UE.
Et les auteurs de ce rapport prédisent encore quelques lendemains qui chantent. “Nous pensons que ce secteur va croître d’environ 10% encore pendant deux ou trois ans avec le développement de nouvelles technologies telles que la 4G et des appareils de plus en plus perfectionnés”, prévoit Brian Williamson, l’un des co-auteurs de l’enquête et associé à Plum Consulting, contacté par FRANCE 24.
22% du marché mondial
Certes, l’ACT a tout intérêt à peindre en rose la situation de cette industrie. “C’est vrai que 800 000 emplois, cela peut paraître beaucoup, surtout si on le compare aux 600 000 que le secteur a contribué à créer aux États-Unis, qui restent tout de même le pays en pointe dans ce domaine”, reconnaît à FRANCE 24 John Breslin, responsable du projet européen Eurapp qui étudie pour le compte de l’UE l’économie des applications pour mobiles. Ainsi, avec 22% de la production mondiale d’applications pour smartphones, l’Europe est loin derrière les États-Unis (42%), tout en devançant encore l’Asie (18%).
Pour autant, ce spécialiste juge l’impact en terme d’emplois “réaliste”. “Si on compare les populations [500 millions en Europe et 314 millions aux États-Unis, NDLR], et en se fondant sur ce que nous avons pu observer jusqu’à présent, ces estimations me semblent sérieuses”, souligne le responsable d’Eurapp qui doit sortir prochainement sa propre étude sur la question. Il souligne, en outre, que certaines des plus belles success-stories du secteur, notamment dans le jeu vidéo pour smartphones, telles que le Finlandais Rovio et ses "Angry Birds" ou le Français Gameloft, viennent du Vieux Continent.
Reste que les auteurs du rapport appellent à ne pas s’en tenir aux acquis. Certes, le syndrome Nokia, le géant déchu des télécoms qui après cinq ans de descente aux enfers économiques vient d’être racheté par Microsoft, ne menace pas pour l’heure ce secteur. Mais au vu de la vitesse à laquelle les technologies évoluent, l’étude demande à Bruxelles de prendre les devants pour éviter un décrochage avec les États-Unis ou de se faire rattraper par l’Asie. “La priorité devrait être d’étudier les réglementations secteur par secteur dans chaque pays pour les adapter à l’ère de la mobilité”, affirme Brian Williamson. Ainsi des incitations pour utiliser des applications pour smartphones dans le domaine de l’éducation ou de la santé pourraient favoriser les créations d’entreprises. Une plus grande flexibilité du marché du travail permettrait également à des start-up de se développer plus facilement. “Aujourd’hui, une jeune entreprise va hésiter à embaucher car en cas de difficultés financières elle aurait du mal à licencier des salariés”, souligne Brian Williamson.
John Breslin, de son côté, identifie d’autres priorités. “Les chefs d’entreprise que nous avons interrogés se plaignent surtout d’avoir du mal à trouver des fonds ou certains profils techniques à recruter”, souligne-t-il. Pour lui, il faudrait donc avant tout inciter les investisseurs et les banques à prêter davantage à ces jeunes entreprises et développer des formations mieux adaptées au marché.

http://www.france24.com/fr/20130905-emploi-europe-apps-smartphone-eurapp-act4apps-rapport-start-up?ns_campaign=editorial&ns_source=twitter&ns_mchannel=reseaux_sociaux&ns_fee=&ns_linkname=20130905_emploi_europe_apps_smartphone_eurapp_act4apps&utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter

mercredi 4 septembre 2013

Osez pensez et agir autrement

François Bouteille a créé le cabinet "L'art et la matière" après avoir occupé durant plus de 30 ans des fonctions de cadre dirigeant puis de directeur. Il conseille les dirigeants d'entreprise en qualité de consultant. Sur son blog vous trouverez des conseils sous le titre - Apparté Osez pensez et agir autrement - de l'article 1 à 158, autant de supports de réflexion nécessaires pour réussir son projet.

http://www.francoisbouteille.typepad.com/

vendredi 16 août 2013

Le numérique et son apprentissage, un remède contre le chômage


Si l'on en croit le dernier baromètre semestriel de l’Innovation Syntec Numérique réalisé par BVA, les éditeurs de logiciels sont en train de reprendre confiance, mais restent toutefois prudents.

En effet, la majorité des éditeurs (55%) ont confiance en l'avenir et sont à peu près rassurés quant à la situation du secteur. 55%, c'est bien, mais c'est aussi l’un des plus bas niveaux atteint depuis la création de ce baromètre. Les éditeurs se disent pourtant prêts à investir et anticipent dans 67% des cas de nouveaux projets dans les trois mois à venir.

"Le numérique est l'un des secteurs traditionnellement les plus porteurs de notre économie" souligne Bruno Vanryb, Président du Collège Editeurs de Syntec Numérique. "Mais pour que ces entreprises participent à la résorption du chômage, il faut donner les moyens à notre secteur de jouer son rôle de locomotive de notre économie. Il n’y a pas que les aides ou la fiscalité comme levier de soutien au numérique : agir sur la formation de nos jeunes, afin qu’ils s’orientent naturellement vers les secteurs en croissance qui sont en pénurie de main d’œuvre qualifiée, et faciliter leur embauche à travers divers dispositifs, de l’apprentissage à la formation continue, est aussi important qu’un crédit d’impôt ! Cela permettra aux jeunes actifs de trouver facilement des débouchés d’emplois et à nos entreprises de continuer à se développer" insiste-t-il.

D'où l'idée de placer les logiciels et les outils numériques au coeur des apprentissages scolaires. Une grande majorité des français (77%) estime d'ailleurs "prioritaire" l’apprentissage des logiciels de bureautique courants et la mise en place d'une éducation civique au numérique, sur la protection des données et de la vie privée notamment (74 %). Pour 50% des français, la formation des professeurs aux outils numériques apparait donc comme essentielle. "Il serait peut-être temps de voir le numérique comme une compétence en tant que telle : une compétence qui permettrait d’orienter spontanément les élèves vers une industrie en croissance et d’intégrer ceux en situation d’échec scolaire" précise toutefois Bruno Vanryb. Le plan e-Education du Ministre Vincent Peillon n'est pas suffisant. Une refonte complète de notre enseignement supérieur semble, en effet, nécessaire afin que le numérique occupe une place centrale dans la formation des jeunes.

mercredi 17 juillet 2013

"Quand on est caissière avec un bac +5, on apprend l'humilité !

Par 


"Quand on est caissière avec un bac +5, on apprend l'humilité", témoigne une internaute du Monde.fr

Depuis quelques années, les diplomés de niveau bac+ 5 sont de plus en plus nombreux à ne plus pouvoir obtenir un emploi correspondant à leur niveau de diplôme, comme le montre une enquête du Centre d'études et de recherches sur les qualifications (Céreq), sur l'insertion des jeunes en France, à paraître le 4 juillet. Ces résultats soulignent également que plus le niveau de formation est élevé, plus le risque de chômage est faible. 
Près de cinquante internautes du Monde.fr, titulaires d'un bac +5, ont répondu à l'appel à témoignages lancé mardi 18 juin sur notre site. Nous en publions une sélection. 
  • "Quand on est caissière avec un bac +5, on apprend l'humilité !", par Marion
"Je suis titulaire d'un master pro environnement écologie, obtenu dans une école d'ingénieurs réputée. Tout le long de mes cinq années d'études, on nous a encouragé à faire des stages : pour se 'professionnaliser', on nous a sans cesse répété que l'environnement, c'était le métier de demain. Malheureusement ce n'est toujours pas celui d'aujourd'hui, on ne fait que parler d'environnement, mais en vérité, cela représente une contrainte pour tout le monde, ça coûte de l'argent et les postes sont donc rares. Pour des raisons personnelles, je suis allée vivre dans une agglomération de taille moyenne, et devant l'absence totale d'offres d'emploi dans mon domaine et les vaines candidatures spontanées, j'ai dû me résoudre àchercher un "petit" boulot...  Petit boulot qui est peu à peu devenu MON boulot. Il faut bien vivre ! (...) Quand on est caissière avec un bac +5, on apprend l'humilité ! J'essaye de voir le positif, au moins je n'ai pas de responsabilités stressantes et ma vie personnelle s'en ressent forcément. Cependant, à 29 ans, je ne perds pas espoir qu'un jour ma vie professionnelle soit en accord avec mes aspirations !"
  • "Un sentiment de dépérissement m'envahit", par Oblomov, 25 ans, juriste
"Bac +7 , deux masters de droit dont un anglo-saxon dans des facultés de tête de tableau, de l'expérience internationale dans des directions juridiques de multinationales en France et à l'étranger, trois langues étrangères parlées couramment. Voici deux ans que je ne fais que des stages et que je n'imagine rien d'autre. Pour éviter le chômage, je dois tricher, comme tant d'autres je m'inscris à l'Institut d'études judiciaires (...) afin de pouvoir bénéficier d'une convention de stage qui me permettra de faire un boulot sous-payé où je stagnerai encore six mois de plus avant le prochain stage. Mes parents ne comprennent pas pourquoi personne ne m'a embauché et s'imaginent que je trouverai un CDI si je postule en ce sens. Pourtant la réalité est différente : on postule pour un stage, en espérant un CDD, en espérant un CDI, avant de changer de boulot. Pas de vacances. Pas de perspective d'évolution. Pas de motivation. Un sentiment de dépérissement m'envahit comme si autour de moi le monde bougeait et que moi je devenais vieux, vieux, vieux et inutile. A 25 ans je m'identifie déjà au personnage duCouperet de Costa-Gavras."
  •  "En attendant le Graal, je vends des sushis", par Rémi
"Je suis vendeur dans un pseudo restaurant de sushis à Bruxelles pour 9 euros de l'heure. Diplômé en mai de l'école de management de Strasbourg et titulaire d'une licence en langues étrangères appliquées (LEA), trouver un CDI en France s'est tout de suite avéré un défi kafkaïen. Cela ne suffit apparemment pas à postuler à des postes de junior en marketing. (...). Malgré une bonne cinquantaine de lettres de motivations et de CV envoyés, le pourcentage de retour de la part desentreprises frôle le néant (...). Après un mois passé à Pôle emploi (le sanctuaire de la bureaucratie inutile si vous avez dépassé la licence), j'ai décidé d'arrêter devivre aux crochets de mes parents pour partir vers des horizons 'meilleurs' où je sais que mon CV ne sera pas considéré avec dédain. Bref, en attendant le Graal, je vends des sushis..."
  • "J'ai effectué trois stages, appris quatre langues, déménagé cinq fois",par Sarah, 24 ans, Vannes, assistante d'éducation
"J'ai obtenu mon diplôme de Sciences Po Toulouse en août 2012 (...). En cinq années d'études, j'ai effectué trois stages, appris quatre langues, déménagé cinq fois. J'ai choisi une spécialisation qui me passionne mais me rapportera peu : l'égalité des chances. Lors de mon premier rendez-vous Pôle emploi en septembre 2012, ma conseillère m'a déclarée "inexpérimentée" et m'a proposé des postes d'assistante administrative. J'ai été refusée en service civique parce que "trop qualifiée". En novembre, j'ai trouvé un emploi d'assistante d'éducation à mi-temps qui me rapporte 587 euros par mois et me permet de travailler un concours pour l'éducation nationale, que je cherche à rejoindre par conviction. Collée à l'oral en mai dernier, je repars pour une nouvelle année de bachotage, tout en cherchant cette fois-ci un "vrai" emploi, sans le concours de Pôle emploi (...). Je sais que mon prochain emploi ne correspondra pas non plus à ma qualification, ni même nécessairement à mes goûts : aujourd'hui, je cherche surtout à intégrer une structure par la petite porte pour ensuite y faire mes preuves. Si on me laisse essayer."
  • "On a besoin d'argent, alors on accepte n'importe quel travail", par Kyle, 23 ans, Tours, ex-étudiant et galérien
"Détenteur d'un master d'anglais depuis septembre, c'est tout heureux que j'ai quitté les études et me suis lancé sur le fameux 'marché du travail'. Las... Du travail, il y en a. Sauf qu'on demande systématiquement des années d'expérience au même poste. Ce qui n'est évidemment pas possible. Quant à la formation universitaire, elle ne sert à rien aux entreprises qui ne nous recherchent pas et elles nous le font très bien savoir. Du coup, on se retrouve à courir les différentes boîtes d'intérim, pour faire de la manutention. Et de l'usine, surtout. Quand une place est disponible... Ce qui a au moins le mérite de nous faire découvrir ce qu'est la 'vraie vie' de la plupart des gens, des pauvres, des ouvriers, qui ne sont que des statistiques pour les 'cadres' ou plus que nous étions censés devenir. Mais on a besoin d'argent, alors on accepte n'importe quel travail. Peu importe si nos qualifications supposées n'ont rien à voir. On se persuade qu'un jour on finira par trouver. Et on alterne une vie entre course à l'intérim éreintante, humiliations de Pôle emploi qui ne cherche même pas à nous 'caser' et entreprises qui nous repoussent sans se cacher du fait que 'l'université ne sert à rien'."
  • "Les stages ne sont pas comptabilisés dans la catégorie expérience professionnelle", par Mouna, 25 ans, Enghien-les-Bains
"Titulaire d'un master en marketing et d'un master en commerce international, je me retrouve vendeuse en intérim. Les postes en marketing sont très demandés et les jeunes diplômés sont rarement le premier choix d'une entreprise avec comme réponse perpétuelle : pas d'expérience. Malgré des stages, des contrats en alternance effectués durant toute ma scolarité, cela n'a pas suffit. En effet, pour les employeurs les stages ne sont pas comptabilisés dans la catégorie expérience professionnelle... Du coup, afin de ne pas rester les bras croisés, j'enchaîne les petits boulots d'intérim en vente, en espérant trouver le métier que je souhaite."
  • "Au fur et à mesure que les mois passent, je regrette mon choix d'orientation", par Najib, 24 ans
"Diplômé d'un master de droit public j'ai, comme beaucoup d'anciens étudiants, accepté d'occuper un poste qui ne répond pas réellement à mon cursus universitaire. Après de longs mois de recherche d'emploi au sein de la fonction publique, je me suis résigné à m'engager auprès d'une structure qui m'offrait un poste assez sous-évalué, en-deçà des perspectives d'avenir auxquelles nous ont longtemps fait croire nos professeurs successifs. Chargé des marchés publics au sein d'une structure publique, j'occupais en réalité une fonction bien moins étendue et valorisante que ne laisse présager son titre. Payé 1 300 euros net, et ne voyant aucune porte s'entrouvrir, je regrette, à mesure que les mois passent, mon choix d'orientation porté vers l'administration. Malgré tout je garde espoir, espérant que ce pas en arrière sera l'élan nécessaire pour mieux franchir les obstacles futurs."
  • "Un très beau CV, mais 'pas assez d'expérience'", par Dorothée, 26ans
"Je suis double diplômée (master 2 + MBA) d'une école de commerce et d'une université dans le domaine du tourisme. Endettée sur dix ans pour pouvoir payerces belles études. Résultat : un très beau CV, mais "pas assez d'expérience". Me voilà à travailler à l'étranger, dans un call center, pour l'équivalent de 850 euros par mois. Ça valait le coup !"
  • "A quoi bon faire des études aujourd'hui ?", par Jorge, 25 ans
"Installé en France il y a cinq ans, j'ai obtenu l'an dernier un bac +5 dans un domaine qui se présentait prometteur avant la crise. Maintenant, un an plus tard, après des tas de petits boulots, j'ai accepté (ou mieux, dû accepter) un poste dans le BTP, qui n'a aucun rapport avec mon parcours et qui, bien évidemment, est nettement moins payé qu'un poste de cadre. Je repense à mes diplômes et aux cinq langues que je parle couramment et je me demande à quoi bon faire des études aujourd'hui. Il faudrait surtout éliminer l'hypocrisie qui règne dans le système scolaire, faisant croire aux lycéens qu'il faut absolument avoir un bac S, et enchaîner avec cinq ans d'études universitaires."
  • "Mon travail d'étudiant provisoire est devenu mon emploi véritable",par Théo, 28 ans, Orléans, employé dans la restauration rapide
"Je suis titulaire d'un master en philosophie et je suis employé dans la restauration rapide depuis cinq ans. J'ai été vacataire dans l'éducation nationale pour des petits remplacements et j'ai dû renoncer à cette voie à cause de l'absence de postes. J'ai donc trouvé la stabilité de l'emploi uniquement dans le travail étudiant provisoire que j'avais, qui est devenu mon emploi véritable. J'ai pu sortir de la précarité étudiante, mais en sacrifiant mes aspirations professionnelles premières."
  • "Il faut aussi savoir se 'brader' en début de carrière", par Franck
"Titulaire d'un master de droit public, j'ai réussi à obtenir un concours de la fonction publique, mais catégorie B (contrôleur des douanes, minimum niveau bac) (...). Le niveau de diplôme ne veut pas forcément dire grand chose à un instant T. Il faut parfois aussi savoir se 'brader' en début de carrière, pour pouvoir, ensuite, prétendre bénéficier d'un salaire en adéquation avec notre niveau d'étude. A vouloir être exigeant trop tôt en termes de rémunération et ce, malgré un bon cursus universitaire type bac +5, on passe certainement à côté de belles opportunités. Ma rémunération va osciller les première années entre 1 800 et 2 100 euros net par mois, alors que je pourrais légitimement prétendre à 2 500 euros par mois minimum. A l'heure où être actif est déjà une victoire, à l'heure oùobtenir un emploi dans la fonction publique est devenu un exploit, je préfère largement gagner un peu moins (pendant quelques années) que ce que je pourrais espérer, plutôt que de pointer à Pôle emploi."
  • "Enchaîner les emplois sous-payés m'a permis de rebondir", par Julien, 26 ans, Londres
"Diplômé en septembre 2011 d'un master en développement international des PME/PMI, je viens de décrocher un VIE au Royaume-Uni. Mais avant ce 'happy ending', quel parcours du combattant ! Pendant un an et demi, j'ai alterné les périodes de chômage, au RSA car sans activité salariée auparavant, et les travaux sous-qualifiés et en particulier de call center. Pendant six mois, j'ai vendu des assurances par téléphone, payé au smic, 33 heures par semaine. Cependant, j'avais la chance d'avoir mes parents pour m'héberger et enfin j'ai pris cela du bon côté, en me disant que cet emploi me permettait au moins de me perfectionner en techniques de vente et dans une moindre mesure, en négociation. Depuis, une PME française m'a embauché en VIE pour un an. Le fait de ne pas avoir de trou sur mon CV et cette expérience de télévente ont été des facteurs clés de mon embauche. En conclusion, enchaîner les emplois sous-payés et sous-qualifiés m'a aussi permis de rebondir sur le marché du travail."

jeudi 11 juillet 2013

Marché du réemploi,réutilisation de + d'un milliard d'euros/an.Plaquette @ademe


jeudi 11 juillet 2013
Olivier Luisetti
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Lyon-VilleurbanneFrance
Réemploi, réutilisation : un marché de plus d'un milliard d'euros en France @ademe
http://catalogue-ademe-editions.com/plaquette_R...

Ce document de l'Ademe propose un panorama de l'organisation et des activités du réemploi, de la réparation et de la réutilisation des objets. Il apporte un éclairage réglementaire, précise la terminologie, décrit les organisations en place, évoque l'activité économique de ces secteurs et présente les principales perspectives de développement.

Il est destiné aux acteurs du déchet, aux professionnels des secteurs du réemploi, de la réparation et de la réutilisation, aux collectivités et associations…

Principaux chiffres :

- En 2012, près de la totalité des Français (98 %) déclarent avoir déjà pratiqué le réemploi et l'on estime à 1 250 millions d'euros par an le chiffre d'affaires lié au réemploi et à la réutilisation.

- Les structures de l'occasion, tels que les sites Internet de mises en relation vendeurs/acheteurs (en croissance depuis 2010), sont les plus plébiscitées par les consommateurs. Avec près d'un milliard d'euros, elles représentent 78 % du chiffre d'affaires global.

- La mise en place d'un suivi et d'une formation du personnel régulier permet également aux réseaux spécialisés de l'économie sociale et solidaire (ESS) comme Emmaüs de voir leur image s'améliorer et leur activité croître (+ 10 % depuis 2010).

- Le marché de la réparation tire également profit de la crise économique : le nombre d'entreprises de réparation a augmenté de 26 % tous secteurs confondus entre 2007 et 2011. La réparation automobile est le secteur le mieux représenté avec 60 % des entreprises du secteur.

- L'impact sur l'environnement bénéfice de ces changements de consommation : l'Ademe estime qu'en 2011, 825 000 tonnes de déchets ont été évitées grâce au réemploi et à la réutilisation, participant ainsi au développement de l'économie circulaire.

lundi 8 juillet 2013

GENTLEMAN, UN ACCOMPAGNATEUR DE VIE

Jérôme - GENTLEMAN (*) Votre accompagnateur
Laissez le Romantisme vous parler : http://gentleman.over-blog.net
LYON, France


" GENTLEMAN " est un concept plutôt novateur aujourd'hui car cela demande d'être à la fois " humain ", " à l'écoute " et " polyvalent " dans ce domaine.
Je suis très attentif avec les autres, serviable et dynamique.
Je travaille autant avec des Particuliers qu'avec des Entreprises. Ma clientèle est variée, les demandes sont diverses.

En effet, je peux " accompagner des personnes, à un concert, à une exposition, au Théâtre ou à d'autres endroits (...) " où celles-ci souhaiteraient se rendre; les raisons sont alors multiples (personnelles et/ou professionnelles) :

- Visiter un musée ou une exposition

- Aller chez des ami(e)s

- Louer une voiture et conduire la personne à l'endroit désiré

- Participer à un séminaire professionnel

- Accompagner la personne lors d'un voyage d'affaires

- ...




Je m'adapte à leurs envies sans aucun problème : elles décident et choisissent totalement de ce qui leur ferait plaisir.
Je peux venir habillé en " costume-cravate " (de façon très élégante) ou " de manière très décontractée ".

Je travaille en France et à l'étranger, en journée, le soir et/ou le week-end (horaires variables).

Mes services sont intéressants dans la mesure où vous me demandez quand vous le souhaitez, où que vous le souhaitez, en choisissant les modalités,...

Vous trouverez, en pièce-jointe, ma Carte de visite. Je suis joignable à tout moment de la journée et en soirée si vous le souhaitez.
Si je ne peux vous répondre, n'hésitez-pas à me laisser un message sur le répondeur ou un S.M.S (texto) avec vos coordonnées complètes, je vous recontacte alors très rapidement.




jeudi 27 juin 2013

Un métier... Tapissier d'ameublement





Un métier... Tapissier d'ameublement



Yvon Le Cossec
Chef d'Entreprise, Tapissier d'Ameublement: "Du Siège au Décor"
CaugéFrance




Un goût prononcé pour les Antiquités et la brocante depuis de longues années, puis une passion grandissante pour la Tapisserie et l’Histoire, après avoir été responsable qualité dans l’industrie pendant plus de 20 ans, j'ai décidé de me reconvertir...
En Octobre 2008, j’ai entamé sur Paris la formation « FORMA déco » à l’école Grégoire-Ferrandi
qui m’a permis d’obtenir en juin 2009 le diplôme de CAP de Tapissier d’Ameublement.
Un stage avec un Tapissier Décorateur a éveillé ma curiosité et de nombreux contacts avec des professionnels du métier ont confirmé mon envie de créer mon entreprise.
C’est maintenant chose faite. Je me suis installé à mon domicile de Caugé, en Normandie, dans le département de l’Eure.....
Aujourd'hui, 3 ans déjà (le temps passe vite effectivement ..), et je ne regrette rien, bien au contraire !
Pour en savoir plus sur notre activité:
_la visite de notre blog: http://dusiegeaudecors.over-blog.com/

Bonnes visites à vous, et bonnes découvertes pour celles ou ceux qui ne connaissaient pas encore ce merveilleux métier. Tapissièrement vôtre. Yvon, Du Siège au Décor

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