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mercredi 27 novembre 2013

Mobilité professionnelle et satisfaction ?

. Analyse de certains critères de satisfaction et d’adéquation
Nous interrogeons ici différents critères de satisfaction déclarés par les anciens chômeurs,
certains font référence à la correspondance avec la formation et l’expérience de la personne,
d’autres expriment leur satisfaction – ou non – sur un certain nombre d’items (tableau 5).
La correspondance avec la formation : toutes choses égales statistiquement par ailleurs, les
chômeurs embauchés par des entreprises de travail temporaire considèrent plus souvent que
l’emploi retrouvé ne correspond pas à leur formation. Au niveau des secteurs d’activité, cette
inadéquation ressort peu par rapport au commerce, hormis dans l’IAA. Dans les secteurs de
l’industrie automobile, des biens d’équipement, de l’énergie, de la construction, des
transports, des activités financières, des services aux entreprises et aux particuliers ou encore
de la santé, de l’éducation et de l’action sociale, les chances d’obtenir un emploi qui
correspond à la formation augmentent significativement par rapport au commerce. Les
anciens chômeurs dont la trajectoire est la plus éloignée de l’emploi stable, soit par leurs
parcours précaires et/ou marqués par le chômage, soit par l’exercice d’activités réduites de
courte durée ou encore car « non indemnisés » sont les plus touchés par cette cause
d’inadéquation. Il en est de même pour les jeunes, pour les manoeuvres et ENQ. En revanche,
les techniciens et les cadres ont plus de chances de trouver un emploi qui correspond à leur
formation.
La correspondance avec l’expérience professionnelle : les chances d’être embauché sur un
emploi qui correspond à l’expérience professionnelle antérieure diminue si l’employeur est
une entreprise de travail temporaire, dans le secteur d’activité des IAA ou de l’agriculture. En
revanche, dans les secteurs de l’énergie, des biens intermédiaires, de la construction, des
services aux particuliers et de la santé, de l’éducation et de l’action sociale, ces chances
augmentent. Le fait d’être indemnisé exerce le même effet tandis que les jeunes et ceux de
niveau Bac voient leurs chances diminuer. Un parcours marqué par le chômage ou l’absence
d’emploi joue aussi négativement.
La correspondance avec le secteur d’activité : les chances que l’emploi retrouvé soit dans
le secteur d’activité où la personne souhaite travailler augmentent si elle s’est mise à son
compte ou a été embauchée par l’État et elles diminuent si l’employeur est une ETT. Cette
correspondance augmente si la personne était indemnisée. Un parcours marqué par l’emploi
stable avant le chômage est ici aussi discriminant. Les personnes non qualifiées (manoeuvres,
OS et ENQ) ont moins de chances de trouver un emploi dans le secteur souhaité. Il en est de
même pour les jeunes et ceux de niveau Bac. Les activités réduites de courte durée réduisent
aussi cette probabilité.
La correspondance avec le métier : les chances trouver un métier qui correspond à celui que
l’on souhaite exercer augmentent lors des « mises à son compte » et se réduisent si
l’employeur est une ETT. Ce motif d’insatisfaction est plus fort dans les secteurs de
l’agriculture et de l’IAA par rapport au commerce (la correspondance est meilleure dans les
autres secteurs). Les anciens chômeurs qui étaient indemnisés ont plus de chances de trouver
un métier qui leur convient. L’effet du parcours « hors emploi stable » est ici aussi négatif, de
même pour les activités réduites de courte durée. Les jeunes retrouvent moins souvent un
métier qui leur convient.
La satisfaction en termes de type de contrat : les personnes à leur compte ne sont pas
satisfaites de leur statut, de même pour ceux embauchés en intérim ou par l’État. Le contrat de
travail correspond plus souvent aux attentes dans l’industrie, la construction ou les services
aux particuliers que dans le commerce. Les parcours chaotiques ont aussi un effet négatif. Les
chômeurs indemnisés sont plus satisfaits de leur contrat de travail. Il en est de même pour
ceux ayant exercé des activités réduites longues, pour les hommes et les jeunes. À partir des
Documents de Travail du Centre d'Economie de la Sorbonne - 2013.71 halshs-00881202, version 1



jeudi 21 novembre 2013

Avocats : la vidéo, votre outil digital business

 
Maud BandonPosté par
 

Avocats: Stratégie et Vidéo

La vidéo apporte de l’efficacité dans la transmission de la parole de l’avocat et s’inscrit dans une dynamique de développement de clientèle, comme en témoignent des professionnels du droit dans la première partie de notre enquête.

Quelle place est accordée à ce support de communication dans la stratégie digitale des cabinets et à quoi celle-ci est différenciante?

La vidéo : un support stratégique…
Ainsi, de nombreux cabinets ont bien compris l’importance de ce support de visibilité; et chacun d’y attribuer la place qu’ils souhaitent suivant la stratégie digitale adoptée.
“Capstan est très présent sur les réseaux sociaux. Entre le développement d’une image affective via Facebook, la diffusion des actualités du cabinet sur LinkedIn et la transmission de l’information du droit Social sur Twitter, Capstan s’adresse à l’ensemble de ses publics via ces différents canaux. La Capstan TV est le trait d’union parfait entre ces trois média, qui lui donne une image, alliant le haut niveau d’expertise et la proximité que permet ce media.”
Maître Pascal Lagoutte, associé fondateur de Capstan Avocats
« Une place importante. Et si j’avais le temps, je ne ferais plus d’article écrit, mais uniquement des vidéos » -
Maître Nicolas Sauvage
«Je ne m’en sers que pour la bonne gestion du site, rien sur mon cabinet ou les locaux. Mes nouveaux associés participeront à des tournages sur des sujets de droit équin. »
Maître Patrick de Chessé
La vidéo permet de transmettre une information rigoureuse, précise et maîtrisée car travaillée en amont. Très opérationnelles, les vidéos peuvent être également diffusées facilement sur différents supports : lors de vos réunion, dans vos salle d’attente….
« C’est du travail de préparation mais le résultat plait d’autant qu’il est possible de contrôler les clics de vision ! »
Maître Patrick de Chessé
…. au service de votre e-réputation
Ainsi, ce support de communication permet d’établir la confiance et la crédibilité : vous rassurez les clients et les prospects en leur donnant le sentiment de connaître l’avocat avant même de l’avoir rencontrer. Vous pouvez ainsi présenter vos associés, vos collaborateurs, vos locaux et ainsi humaniser votre message.
« Avec la vidéo pas de mensonges. Les photos de sites internet de cabinet d’avocats sont souvent ultra anciennes(…) On tomber de haut quand on croise le « vrai » avocat. Avec la vidéo, c’est clair tout de suite. (…) Et l’empathie d’un avocat transparait sur une vidéo, pas sur une photographie. Les entreprises qui cherchent un avocat dans mon domaine, sont rassurées de me voir en vidéo. »
Maître Nicolas Sauvage.
« La place de ce media grandit chaque jour, nous l’utilisons pour rester en contact avec tous nos clients notamment ceux qui font des réseaux sociaux un moyen de communication primordial (…)pour donner envie à nos clients par quelques mots simples sur une question complexe de prolonger l’intérêt qu’a pu susciter cette question par un contact personnalisé avec un avocat. »
Maître Pascal Lagoutte, associé fondateur de Capstan Avocats
« Elle concourre à créer mon identité digitale car avec un montage fait par des professionnels Equi TV, je circularise ma photo comme sur le site ou sur la page de la chronique de ChevalMag où j’écris tous les mois. »
Maître Patrick de Chessé
….. pour mobiliser vos équipes en interne
« (…) Il s’est avéré extrêmement efficace et très enrichissant pour l’ensemble des intervenants du cabinet. Sans en avoir l’air, l’exercice permet à chaque interviewé de prendre du recul sur un sujet qu’il traite au quotidien, de bien hiérarchiser les informations et surtout de développer l’art de la concision. (…)Sans compter l’engouement de nos propres collaborateurs qui nous encouragent eux aussi à poursuivre nos exploits d’acteurs. Ces vidéos se montrent aussi un vrai outil de promotion interne.
Pascal Lagoutte, associé fondateur de Capstan Avocats
….. afin de se démarquer !
La vidéo concourre donc à dynamiser et à moderniser votre visibilité et reste un facteur de différenciation.
« Cela nous permet de nous différencier tout en nous enrichissant les uns les autres et surtout, pour ne rien vous cacher, le vrai plaisir réside dans les commentaires positifs de nos clients et de notre entourage que nous recevons à chaque diffusion. »
Pascal Lagoutte, associé fondateur de Capstan Avocats
Avocats : qu’attendez-vous pour utiliser la vidéo?
Maud Bandon
mbandon@alliancejuris-media.com
Lire aussi:Avocats : la vidéo, votre outil digital business
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lundi 30 septembre 2013

VIDEOS. Tous pour l'emploi : «Le Parisien»- «Aujourd'hui en France» se mobilise

«Le Parisien»-«Aujourd'hui en France» se mobilise pour l'emploi. Avec l'opération Tous pour l'emploi, en collaboration avec BFM Tv, chaque jour de la semaine retrouvez reportages, témoignages, conseils pratiques qui vous donnent les pistes pour identifier les secteurs, les métiers et les régions qui recrutent.

Catherine Gasté | Publié le 30.09.2013, 06h49
Chelles (Seine-et-Marne), le 8 novembre 2012. François Hollande à l’occasion de la signature des premiers contrats emplois d’avenir, destinés à lutter contre le chômage des jeunes.

Chelles (Seine-et-Marne), le 8 novembre 2012. François Hollande à l’occasion de la signature des premiers contrats emplois d’avenir, destinés à lutter contre le chômage des jeunes. | MaxPPP / Chesnot

Zoom
Inverser la courbe du à la fin de l’année… Tout juste élu en juillet 2012, a fait cette promesse. Malgré la hausse inexorable des demandeurs d’emploi, un chômage à plus de 10% explosant tous les records, lui et ses ministres s’entêtent. Chaque mois, ils martèlent : « On va y arriver car toutes nos forces sont tendues vers ce seul but. » Un message en boucle, comme pour conjurer le sort. Et faire taire les économistes rabat-joie, qui répètent à l’envi depuis des mois : pas de croissance, pas de baisse du chômage.

Alors s’inversera, s’inversera pas? Dans deux mois, une chose est sûre, François Hollande aura des comptes à rendre. « On est tout près du but », assure le chef de l’Etat. Et les 50000 chômeurs de moins en août sont « un chiffre encourageant » vu de l’Elysée.

Des métiers et des filières embauchent encore !

Hollande serait-il en train de gagner son pari? Une hirondelle ne fait pas le ont rétorqué les sceptiques. Pour qu’une inversion soit durable il faut qu’elle dure plusieurs mois. Et rien n’est moins sûr. Car le fait est que l’économie n’est pas en mesure, aujourd’hui, de faire baisser le chômage.

Alors d’où vient cette certitude présidentielle? Croissance ou pas, le gouvernement dispose d’un atout majeur : les contrats aidés qui vont tourner à plein régime d’ici à la fin de l’année. Une recette centrée sur le secteur non marchand (collectivités locales ou associations) et censée absorber une partie de la hausse du chômage quand les entreprises privées continuent à détruire des emplois. Mais ces fameux emplois aidés, de quoi s’agit-il précisément? Emplois d’avenir, contrat unique d’insertion, contrat de professionnalisation, contrat de génération, emplois francs… Comment ces dispositifs fonctionnent-ils? A qui s’adressent-ils? Dans le cadre de notre opération Tous pour l’emploi, menée avec BFMTV, notre journal vous aide à y voir plus clair et vous présentera tout au long de la semaine les diplômes, les métiers ou les filières qui constituent aujourd’hui un passeport pour l’emploi.

http://www.leparisien.fr/une/tous-pour-l-emploi-le-parisien-aujourd-hui-en-france-se-mobilise-30-09-2013-3182313.php?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter 

jeudi 26 septembre 2013

Premier MOOC français sur l'entrepreneuriat

 

Les Moocs (Massive Open Courses) organisés pas les plus grandes université américaines, sont des cours en vidéo sur internet en accès libre

Jean paul Debeuret
Il est gratuit, ouvert à toute personne intéressée par l’entrepreneuriat (français et étrangers de langue francophone) : les porteurs de projets de création, reprise, franchise, les enseignants, les étudiants.

Passeport pour Entreprendre se déroule pendant 4 semaines du 7 octobre au 2 novembre 2013.

http://www.passeportpourentreprendre.com/


LE CALENDRIER

05 septembre au 09 octobre : Inscriptions
07 au 13 octobre 2013 : Formations gratuites
10 au 20 octobre 2013 : Validation des connaissances et remise du « Passeport pour Entreprendre »
21 octobre au 02 novembre 2013 : Accompagnement par les experts
Passeport pour Entreprendre combine quatre facteurs clés de réussite des entrepreneurs : la formation (www.tvdesentrepreneurs.com), l'échange entre les participants, le conseil (les experts) et les solutions (les fournisseurs).

Les participants inscrits à Passeport pour Entreprendre ont accès gratuitement à :
- 110 formations enregistrées en vidéo et diffusées en streaming sur Tv des Entrepreneurs.
- Des possibilités d’échanges avec les autres participants et les experts sur des forums dédiés et sur des réseaux sociaux.
- Des exercices de validation de connaissances réservés aux participants ayant étudié plus de huit heures de formation sur www.tvdesentrepreneurs.com.
Les participants s’étant formés pendant un minimum de huit heures et ayant validé leurs connaissances avec succès recevront le Passeport pour Entreprendre.
Les lauréats de Passeport pour Entreprendre, résidant en France, bénéficient d’avantages donnés par : des experts (une heure de conseil gratuite) et des fournisseurs (remises tarifaires).

vendredi 20 septembre 2013

Mon job, je l'aime


Abdelhamid NIATI
Chargé d'emploi et relation entreprises, Mission locale Archimède
France
Sur l'invitation de Lydia, je vous propose de découvrir mon métier de Chargé d'Emploi en Mission Locale. Tout d'abord si je devais le résumer je prendrais ctte pharse de mon profil : J'aide le public dans ses recherches d'emploi et d'alternance. Je participe à la mise en place de divers forums sur la partie sud des hauts de seine. J'anime également des sessions de coaching en mission locale.



Tout d'abord sur l'emploi, il est nécessaire pour moi de recenser les besoins du public que je reçois. Je devais pouvoir répondre à cette demande. C'est pourquoi, j'ai commencé à prospecter les entreprises en fonction des corps de métier à savoir :

- Grande Distribution -Vente
- Comptabilité-Finance
- BTP- TP
- Industrie-Logistique
- Informatique
- Santé -Social


Cela m'a permis de constituer un portefeuille conséquent que j'alimente en permanence car les "têtes" changent au sein des entreprises. Les besoins de mon public aussi. Et c'est pour cette dernière raison que les secteurs du marketing et de la rh sont venus s'ajouter à la liste. Trouver des entreprises n'est pas une fin en soit, encore faut-il pouvoir satisfaire public et les entreprises. Il est nécessaire de savoir ce qui bloque dans une recherche d'emploi. Aussi, je commence toujours par voir avec les personnes que je reçois leur cv, leur lettre de motivation, ainsi que leur prospection afin de pouvoir y apporter des corrections nécessaires. Dans le même temps, je les prépare aux entretiens d'embauches à travers des simulations que je fais en individuel ou en groupe. Et pour apporter un plus, j'ai transposé les méthodes de coaching d’entreprises à la Mission Locale. Un seul mot : enrichissant.
Et pour couronner le tout, il y a le "parrainage", un dispositif État-Région qui permet à des demandeurs d'emploi, d'alternance, ou même de réponses, d'être accompagnés dans leurs démarches par des actif ou des retraités de différents corps de métiers. Je participe à la mise en place de divers forums sur la partie sud des Hauts de Seine (forum emploi le 16/11 à Bagneux et jobs d'hivers le 13 octobre à Fontenay Aux Roses)

Concernant l'alternance, c'est un peu comme pour l'emploi, sauf que les organismes de formation se joignent à nous. Il a fallu également les démarcher, créer du lien, et réduire les distances entre nous. Ce qui nous a permis cette année d'organiser "les rencontres de l'alternance" cette année à Malakoff avec entreprises et centres de formation. Ce qui à fortement mobilisé les équipes et fait bouger 200 jeunes. nous avons également utilisé un questionnaire de satisfaction afin de pouvoir quantifier celles des CFA et celles des entreprises. Bilan : l'année prochaine, on remet ça.

Nous travaillons également sur le logement et pour cela, toutes les structures de la commune se sont mobilisées pour monter un forum logement avec jeunes, moins jeunes, bailleurs sociaux, bailleurs privés. Nous avons un rôle informatif.

En bref, je conseille les jeunes, mais également les moins jeunes et quelques personnes ici sur viadéo.

Voilà mon métier en résumé, si je devais tout écrire, je changerais de nom pour TOLSTOI.
 

mercredi 18 septembre 2013

Emploi : comment prospecter dans les salons professionnels ?

Établir un scénario de prise de contact

Il est important de réfléchir à l’avance sur la façon dont vous allez aborder le responsable visé. Qu’il s’agisse d’un forum de recrutement ou d’un salon professionnel, l’important est d’aller droit au but. Pour le forum de recrutement, vous aurez sélectionné les postes précis qui vous intéressent: soyez direct avec le recruteur en précisant les postes qui vous intéressent et pourquoi ils sont faits pour vous, CV à l’appui. Pour les salons professionnels, l’objectif est différent. Il s’agit de savoir si des besoins de recrutement existent et si cela est le cas obtenir les coordonnées de la personne qui gère ces besoins de recrutement. Il faut éviter les DRH et cibler plutôt les responsables de département (par exemple avoir les coordonnées du directeur financier pour un comptable ou du directeur commercial pour un commercial). Là aussi le mieux est de poser la question directement: « pourrais-je parler à M. ou Mme Durand, directeur commercial de la société X. J’ai vu que vous aviez des projets de développements dans tel secteur, et je souhaite participer à ces projets ». Enfin dernier conseil: choisir d’aller le matin sur les salons et les forums de recrutement car les personnes sont plus disponibles.
* Un atelier gratuit en trois parties (12 septembre, 19 septembre et 11 octobre) animé par François Lindet sera proposé par MDE Rives de Seine et Levallois Emploi à Levallois Campus, 101 rue Rivay 92300 Levallois. Conditions : être demandeur d’emploi et habiter Courbevoie, Bois Colombes, La Garenne Colombes, Levallois, Neuilly ou Puteaux. Inscription: Maison de l’emploi, de la formation et des entreprises Rives de Seine, tél.: 01 47 17 81 50, contact@mde-rivesdeseine.fr, www.mde-rivesdeseine.fr

http://www.cadre-dirigeant-magazine.com/trouver-emploi-cadre/reussir-recherche-emploi/emploi-comment-prospecter-dans-les-salons-professionnels/#! 

jeudi 12 septembre 2013

Colloque "Changer de métier : quels enjeux ? quels risques ? quelles opportunités ?"


en partenariat avec
Jeudi 26 septembre 2013 
Maison de la Chimie 
28 bis, rue Saint Dominique – Paris 7ème

Changer de métier : un rêve pour certains salariés, une épreuve pour d’autres. Comment les salariés préparent-ils et vivent-ils ce changement si important, qu’il soit voulu ou subi ? Quel regard portent les employeurs sur ces changements de trajectoires professionnelles ?
Tel est le thème que le Conseil d’Orientation pour l’Emploi a retenu pour son colloque annuel.
Dans ses rapports « Mutations économiques, reclassement, revitalisation » et « Les trajectoires et mobilités professionnelles », le Conseil d’Orientation pour l’Emploi avait déjà pris la mesure de l’actualité de cette problématique.
En effet, même si, au cours des vingt-cinq années écoulées la fréquence des changements de métiers est restée relativement stable (sur une période de cinq ans, environ une personne en emploi sur trois change de métier), elle est très sensible au cycle économique.
Pour nombre de salariés victimes du chômage, le retour à l’emploi passe déjà par un changement de métier. C’est en particulier le cas dans certains secteurs industriels ou artisanaux.
Et au cours des prochaines années, il est probable que les reconversions professionnelles progressent, du fait notamment de l’accélération de phénomènes en cours : mutations technologiques, évolution des politiques de gestion des emplois et des compétences dans les entreprises, voire transformations des formes d’emploi. Beaucoup de salariés, parce qu’ils aspirent au changement ou qu’ils redoutent le déclin du secteur dans lequel ils travaillent, envisagent de changer d’activité.
Qu’entend-on par « reconversion professionnelle » ? Qu’en est-il aujourd’hui, en période de crise, en France et à l’étranger ? Comment concilier les besoins de l’économie et les aspirations des personnes ? Comment anticiper au mieux un changement de métier, qu’il soit voulu ou subi ? Sur quels outils s’appuyer ? Quels sont les freins à la reconversion ? Notre système de formation est-il adapté ?
Alors que la mobilité est de plus en plus valorisée dans le débat public, qu’en est-il dans l’entreprise ? Les entreprises sont-elles prêtes à permettre à leurs salariés de satisfaire leurs aspirations au changement ? A l’inverse, sont-elles prêtes à recruter des salariés venant d’un horizon professionnel différent, notamment ceux qui sont dans leur seconde partie de carrière ?
Des experts - économistes, sociologues, etc. - répondront à ces questions. Des témoignages de salariés et d’employeurs enrichiront les débats. En complément des éléments déjà existants sur le regard porté sur les reconversions professionnelles par les salariés, une enquête COE/OpinionWay permettra d’analyser la perception des DRH et des entreprises sur ces changements de métier. 

Comment la société produit des métiers «inutiles»




Selon David Graeber, anthropologue américain, l'économie contemporaine créerait une multitude de métiers «inutiles» notamment dans le secteur des services (consulting, management, RH, communication...) Il estime aussi que ces travailleurs en seraient conscients.

Notre métier sert-il réellement à quelque chose? Ressentez-vous parfois une inutilité profonde lorsque vous excécutez les tâches que vous êtes sommés d'effectuer au travail? En pleine période estivale, la tribune de l'anthroplogue américain David Graeber intitulée «Du phénomène des jobs à la con» a eu l'effet d'une bombe. Selon lui, le monde du travail actuel regorge de métiers inutiles, qui découlent directement des progrès technologiques. Le secteur de métiers visés: les services. Ressources humaines, management, consulting, finance, conseil et une grande partie des emplois de «bureau»... Des métiers qui ne sont pas indispensables mais qui sont pourtant créés en masse. La cause principale? La tertiarisation de l'économie et l'augmentation de la part prise par les postes plus qualifiés.
L'anthropologue cite l'économiste anglais John Maynard Keynes , qui avait prédit dans une fiction - dès 1930 - que l'on pourrait se contenter de travailler 15 heures par semaine un siècle plus tard et que l'on s'ennuierait tellement que le principal problème collectif serait de répartir le travail.



David Graeber, qui se définit comme anarchiste, critique en fait le principe même de la division du travail. En substance, on pourrait donc penser que sa perception du travail et de l'emploi est manichéenne, avec d'un côté les métiers indispensables, qui «servent» véritablement à quelque chose (tous les métiers manuels ou pragmatiques; les boulangers, les médecins, les éboueurs...) et de l'autre les métiers non indispensables qui ne sont que des postures et qui servent uniquement à nous «occuper». Mais tout en affirmant ses propos, David Graeber indique qu'il n'a - comme tout le monde - aucune légitimité pour qualifier certains boulots d'utiles et d'autres d'inutiles.

Créer du sens dans son travail

David Graeber estime également que les personnes concernées sont conscientes de l'inutilité de leurs tâches. «La plupart des gens qui font ces métiers en sont en fin de compte conscients. Il y a une classe entière de salariés qui, quand vous les rencontrez à des soirées et leur expliquez que vous faites quelque chose qui peut être considéré comme intéressant, éviteront de discuter de leur métier. Mais donnez-leur quelques verres et ils se lanceront dans des tirades expliquant à quel point leur métier est stupide et inutile» a-t-il déclaré.
Pour la sociologue du travail Danièle Linhart, le point de vue de Graeber est trop radical et ne reflète pas la réalité de l'état d'esprit qui anime les personnes travaillant dans les métiers concernés. Pour elle, ces employés ne sont pas conscients de faire un métier «inutile», et ne se résigneront en aucun cas à l'admettre. «Déjà, il est déplacé de qualifier d'utile ou inutile des métiers qui composent la société. Ensuite, cette vision du travail est très pessimiste et n'est pas en adéquation avec ce que pensent les salariés, et les cadres, plus particulièrement.»
S' il est effectivement fréquent que les cadres aient le sentiment d'être intellectuellement insatisfaits de leur travail, et d'avoir fait le tour de leur secteur d'activité, leur état d'esprit ne passe pas pour autant aux extrêmes des lamentations et de la résignation. Au contraire. «En cas cas d'ennui profond ou d'insatisfaction, ils chercheront alors soit à faire autre chose et à changer d'air, soit à trouver une utilité symbolique, du sens à leur travail. Il me semble peu pertinent de dire qu'aujourd'hui, les cadres se sentent inutiles. Je pense au contraire qu'ils ont de grosses capacités pour trouver et retrouver du sens à leur travail» analyse Danièle Linhart.

http://www.lefigaro.fr/emploi/2013/09/11/09005-20130911ARTFIG00384-comment-la-societe-produit-des-metiers-inutiles.php?goback=.gde_3607825_member_272407707#!


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