Traduction

Affichage des articles dont le libellé est stress au travail. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est stress au travail. Afficher tous les articles

samedi 17 juin 2017

L'événement de référence pour la santé et la sécurité au travail à Paris



UNIQUE EN FRANCE ET POUR LA 1ÈRE FOIS À PARIS, LE RENDEZ-VOUS INCONTOURNABLE POUR LES ACTEURS DES RESSOURCES HUMAINES ET DES RELATIONS SOCIALES

Depuis plus de 2 ans, l’événement QVT se développe sur Préventica et se positionne cette année comme un salon à part entière. Pour la 1ère fois au Parc des Expositions de la Porte de Versailles à Paris, 90 exposants et 50 conférences seront à la disposition des visiteurs.
Unique en France et pour la 1ère fois à Paris, Le rendez-vous incontournable pour les acteurs des Ressources Humaines et des Relations Sociales
Depuis plusieurs années, la Qualité de Vie au Travail et le Bien-être des salariés se placent comme un enjeu majeur pour la performance économique au sein de toutes les entreprises, et sont considérés par près de la moitié des salariés comme des critères essentiels de motivation dans leur travail.

Pour plus d'informations, cliquez-ici

vendredi 4 octobre 2013

Les systèmes fondés sur les rapports de domination ont atteint leurs limites

.....
Dans les principaux mécanismes de régulation actuels, un dominant (votre supérieur hiérarchique) va juger votre action et déterminer si elle est bonne ou mauvaise. Il n’y a pas pire système, car il engendre une amplification de la domination, avec tout ce que cela sous-entend de flagornerie, de dissimulation, d’intrigues… Plus vous allez ajouter de contrôles venant du haut de la pyramide, plus vous risquez d’amplifier les problèmes. On s’obstine, avec notre esprit cartésien, à vouloir trouver des indicateurs objectifs à la qualité de l’Homme. Or rien de pire que les indicateurs objectifs, rien de plus facile à manipuler, à truquer. Comme le disait Albert Einstein, « Ce qui compte ne peut pas toujours être compté, et ce qui peut être compté ne compte pas forcément.  ».

.... Cette proximité entre « complexe » et « compliqué » a créé une sorte de malentendu, que les grands diffuseurs de la pensée complexe n’ont par réussi à dissiper en dépit de leurs efforts ininterrompus depuis plus de 40 ans pour sensibiliser les décideurs et leurs concitoyens à la nécessité de la pensée globale. A travers mon livre, j’ai tenté d’expliquer ce concept avec des mots simples et des exemples parlant, en puisant principalement dans l’univers que je connais le mieux : la médecine et la santé.Par ailleurs, l’approche interdisciplinaire est « anticonformiste ». Elle entre en conflit avec notre vision cartésienne du monde. Comme l’ont très bien expliqué avant moi les penseurs de la systémique, nous avons été éduqués depuis notre plus jeune âge à appréhender, penser les choses de manière compartimentée. Que ce soit à l’école ou dans la vie sociale et professionnelle, nous n’apprenons pas à étudier le monde et les objets dans leur complexité, dans leur globalité, c’est-à-dire à la fois dans leur environnement, dans leur fonctionnement, dans leurs mécanismes de régulation ou leurs interactions.
Il existe bien quelques tentatives pour tenter d’échapper au conformisme ambiant, et ces dernières années par exemple, le concept d’agilité a fait son apparition au sein des entreprises avec un certain succès. Pour le dire très simplement, c’est la complexité à la sauce des informaticiens. L’expérience leur a montré que la conception d’un programme informatique ne pouvait se faire à partir d’un cahier des charges rédigé une fois pour toutes par le client. Ce dernier doit l’adapter au fur et à mesure de l’évolution du projet. C’est aux développeurs de s’adapter à cette réalité en accompagnant l’évolution de la demande induite par l’avancement du projet.
Il faut aussi se rendre à l’évidence : tant que l’ancien système fonctionne encore, rares seront ceux qui accepteront de l’abandonner pour un nouveau. Il faut donc que l’ancien monde s’écroule pour pouvoir changer de paradigme et bâtir un nouveau monde sur les ruines du précédent. Je crains que la France ne soit pas prête à accepter les changements de société qui impliquent la complexité ou la cybernétique. Comme dans La théorie des catastrophes de Thomas Kuhn, je crois que le changement de paradigme ne pourra se faire que dans la crise.

....DD : L’hôpital magnétique (magnet hospitals) est cet hôpital « aimanteur » expérimenté en Amérique du Nord, qui attire le personnel soignant qui ne veut plus le quitter. Ce modèle est la preuve vivante que les valeurs d’avenir ne résident ni dans les procédures, ni dans les actions de planification, mais bien dans des structures plus humaines, qui réconcilient productivité et épanouissement personnel et gérées comme un système complexe. On y encourage l’utilisation d’outils transversaux, la coopération, l’écoute, l’empathie, la solidarité, l’autonomie, l’entraide, la valorisation réelle des compétences et la créativité. Les gens se parlent et s’écoutent à tous les niveaux, et la direction est attentive aux suggestions de ses employés et les encourage à innover pour améliorer les méthodes de travail. Les structures magnétiques sont un état d’esprit. On parle d’« hétérarchie  ». Un système qui privilégie la multiplicité des liens et des interdépendances entre les salariés, qui choisit la transversalité plutôt que les hiérarchies pyramidales. Naturellement, ces hôpitaux où il fait bon travailler sont aussi ceux où il fait bon être soigné…

DD : Il serait évidemment réducteur et caricatural de limiter les relations humaines à des rapports de domination-soumission ! Au-delà de cette distinction, j’ai essayé d’expliquer pourquoi nos organisations et les relations sociales étaient insatisfaisantes, et à qui cet état de fait profitait. Cette lutte sans pitié pour la domination, servie par des organisations hyper hiérarchisées, profite à la minorité qui tente d’accaparer le plus de richesses et de pouvoirs. La structure hiérarchique de domination a permis à Homo Sapiens de dominer le monde et, si c’était à refaire, je le dis avec force : il serait impossible de faire autrement. C’est grâce à cet instinct de domination et à la capacité d’Homo Sapiens à s’adapter à toutes les situations en sachant créer des outils efficaces que l’Homme de l’ère moderne (qui n’a de moderne que le nom, tant notre système fondé sur des rapports dominants-dominés est archaïque) a fini par devenir le maître du monde.
Aujourd’hui, les systèmes fondés sur les rapports de force ou de domination ont atteint leurs limites. L’Homme moderne se heurte à un mur et quand un système est bloqué, il faut imaginer autre chose pour pouvoir continuer à avancer. Et d’est l’association entre dominés (dont beaucoup sont des dominant prédateurs potentiels).
et dominants sociaux (ceux qui oeuvrent pour le bien commun tout en parvenant à acquérir une position satisfaisante dans l’échelle sociale) qui le permettra. Les dominants prédateurs (ceux qui cherchent à accaparer à leur profit le plus de pouvoirs et de richesses par tous les moyens) n’y ont évidemment aucun intérêt… Il faut donc, parmi les dominants, identifier les dominants sociaux qui réussiront à leur imposer ou à les convaincre de changer.
Selon une étude[4] américano-canadienne récente, plus la classe sociale élevée, plus on observe de comportements non éthiques. Dans les milieux où la cupidité est une valeur forte, il existe un sentiment de puissance et d’impunité qui favorise ces comportements. La position sociale agirait, selon cette étude, comme le principal déterminant. Est-ce que le fait d’être riche rend moins éthique ou devient-on riche parce qu’on est moins moral et prêt à tout pour s’enrichir ? Est-ce le désir de puissance qui rend cupide et facilite l’ascension sociale ?

Il apparaît que c’est l’instinct de domination, qui est la cause principale de ces mauvais comportements. A ce propos, la découverte des travaux du Pr Laborit a été un vrai choc pour moi ! Ce grand scientifique, qui a inspiré le film d’Alain Resnais, Mon oncle d’Amérique, ne parle pas de « génétique de la domination », mais il explique que le cerveau est une machine à dominer et que la morale a été inventée pour contrôler la domination exercée par les dominants prédateurs. Mais ceux qui sont en situation de puissance et de domination ont tendance à chercher à contourner les lois et la morale. Le mythe selon lequel une personne qui occupe une fonction sociale élevée serait plus éthique ou plus fiable que les autres a vécu, comme tend à le démontrer les résultats de l’étude américano-canadienne. Dans les faits, ce serait même plutôt le contraire !



http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/dr-dominique-dupagne-les-systemes-117874 

jeudi 4 juillet 2013

Burn out : une réalité mortelle dans les SSII

Par Marie Varandat le 05/06/2013 - indexel.net
 
Burn-out

Dans un ouvrage consacré au burn out, une jeune cadre revient sur la souffrance au travail, phénomène de plus en plus répandu dans les entreprises françaises.

 
Effets collatéraux des 35 heures (faire plus en moins de temps), forfait jour (explosion du nombre d'heures), accélération du rythme et disparition entre vie privée et professionnelle induites par les outils modernes de communication (mail, périphériques mobiles, etc.), combinaison de différents facteurs... le burn out fait des ravages. Symptôme consécutif à l'exposition à un stress permanent et prolongé, il est particulièrement présent dans les SSII où les consultants sont ballotés d'entreprise en entreprise et soumis au régime du forfait jour. Pour preuve, un représentant de la fédération FO à l'occasion d'une matinée consacrée à cet état de santé déclarait il y a quelques mois : "Dans une SSII, nous avons recensé deux AVC et un infarctus en six mois qui se sont soldés par deux morts".

Identifier les symptômes

"Quand le travail vous tue : histoire d'un burn out et de sa guérison", ouvrage d'Aude Selly, revient sur ce phénomène qui touche de plus en plus de personnes. Si le récit n'est pas un témoignage en soi, il n'en souligne pas moins à quel point la souffrance au travail est une réalité qui pourrait être enrayée si les entreprises se donnaient les moyens de "voir". En tirant les leçons d'incidents et de situations concrètes, cette jeune cadre propose une grille de lecture pour identifier les symptômes de cet épuisement professionnel. Maladie professionnelle non reconnue par la sécurité sociale, le burn out peut en effet prendre différentes formes, pas forcément évidentes à identifier si les managers ne sont pas attentifs, avant que le salarié n'implose.

Exercer sa responsabilité d'employeur

Même non reconnu par la sécurité sociale, le burn out relève de la responsabilité des entreprises comme le souligne Frédéric Chhum (photo), avocat au barreau de Paris : "L'employeur a une obligation de résultat vis-à-vis de la santé des salariés et différents arrêts de la cour de cassation ont entériné le fait que cette obligation ne s'arrête pas à l'entretien annuel. Dès lors, et même si ce n'est pas toujours facile, faire reconnaitre le burn out en tant que maladie professionnelle est possible". Consultation de la médecine du travail, des délégués du personnel, contrôle régulier de la charge de travail (entretiens, réunions, etc.) avec comptes-rendus écrits utilisables en cas de conflit, Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT)... doivent devenir autant de réflexes pour élaborer des politiques en vue d'anticiper les risques et faire en sorte que le burn out ne soit plus un sujet tabou. Car si la sécurité sociale n'a rien prévu, elle n'en traite pas moins les demandes et apprécie au cas par cas. Sans compter que le malade peut saisir le Conseil des prud'hommes pour faire établir le lien entre son activité professionnelle et son surmenage.
En d'autres termes, au-delà du mal-être des collaborateurs qui en soi devrait être une motivation suffisante pour faire réagir les entreprises, le burn out peut coûter cher...

http://www.indexel.net/actualites/burn-out-une-realite-mortelle-dans-les-ssii-3837.html

vendredi 7 juin 2013

Stress au travail : " J'ai été mis au placard en 10 secondes "

En retraite depuis deux ans, Alain Fleuriat, ex-chef de projet national informatique chez France Télécom est amer. Pour avoir alerté que le projet dont il s'occupait était mal engagé, en 10 secondes, il en est évincé. Personne ne le soutient dans l'entreprise. Et ses collègues se sont peu à peu détournés de lui.

Par Nathalie Samson pour LEntreprise.com, publié le
" Alors que je m'occupais de la généralisation d'un projet informatique conséquent chez France Télécom, en juin 2004, lors de la phase préliminaire, je me suis rendu compte que ça se présentait mal. Lors de la réunion bimensuelle de projet, j'ai dit qu'on ne serait pas prêt dans les temps. J'étais obligé de le signaler. J'ai suggéré un audit informatique et un renforcement de la direction de projet.
Sans aucune explication, en 10 secondes on m'a dit qu'on me retirait le projet. Je n'en revenais pas car mon responsable venait d'arriver. Il est vrai que, pendant ces réunions, on discutait de tout et de rien, des 35 heures, des nominations des nouveaux chefs de projet...
Pendant un an et demi, j'ai fait des tableaux de bord sur Excel pour un autre service, un truc sur lequel je n'étais pas confirmé. Lorsque je présentais mes résultats, ils me disaient que ça n'allait pas. Je n'ai pas changé de bureau mais je n'avais plus aucun contact avec quiconque.
J'ai vu la RH mais c'était un dialogue de sourd. En 2006, j'ai engagé une procédure auprès du tribunal administratif. Celui qui m'avait succédé sur le projet étant en congés de fin de carrière, je l'ai invité à déjeuner pour qu'il témoigne en ma faveur. Je me suis dit qu'il n'y avait pas de risque. Lorsque j'ai abordé la question au milieu du repas, il est s'est soudainement levé et est parti.
J'ai contacté les syndicats maison, le CHSCT et fait des pieds et des mains pour retrouver un poste en interne mais personne n'a bougé. Quand j'ai dit à mes collègues que j'intentais une action, ils se sont détournés de moi. Je déjeunais seul. J'ai continué à assister aux réunions de projet pour ne pas me mettre en porte à faux. C'étai pénible.
Ensuite, on m'a envoyé en mission à droite à gauche, toujours sur des trucs que je ne connaissais pas. Le tribunal administratif a rendu son jugement en 2009. Comme je savais que c'était perdu, pendant l'audience, je me suis levé. Tout le monde se demandait ce qui se passait. J'ai alors dit tout haut : '' Je tiens à manifester mon soutien aux gens qui sont harcelés, à ceux qui se sont suicidés en observant une minute de silence. ''
Quelques mois plus tard, j'ai pris ma retraite.

http://lentreprise.lexpress.fr/ressources-humaines/stress-au-travail-mis-au-placard-en-10-secondes_30066.htmlhttp://lentreprise.lexpress.fr/ressources-humaines/stress-au-travail-mis-au-placard-en-10-secondes_30066.html
Subscribe