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mercredi 30 octobre 2013

Comment faire des salariés les ambassadeurs de votre marque employeur ?

Par Olivier Fécherolle, Chief Strategy & Development Officer au sein de Viadeo

mercredi 30 octobre 2013
L’importance de la marque employeur n’est plus à démontrer dans un environnement où le « social » tient une place de plus en plus grande. Ces nouveaux usages numériques obligent l’entreprise à aborder autrement la question de sa représentation par ses salariés. Les ressources humaines seront au cœur d’un processus de mutation qui, s’il est mené à bien, permettra de créer des ambassadeurs qualifiés. Gérer sa marque employeur, c’est aussi construire une relation de confiance avec ses salariés pour servir le développement de l’ensemble de la structure.

Le paradoxe persistant d’un chômage élevé et d’une pénurie de compétences sur des talents de plus en plus diversifiés impose une réflexion sur la nécessité pour une entreprise de gérer son attractivité. Sans traiter le vaste sujet de la marque employeur, intéressons-nous aux rapports entre la DRH et les salariés, ambassadeurs nés de cette marque employeur.

Il existe encore, ici ou là, la tentation d’une communication statutaire et verticale ; « à l’ancienne ». On inventerait une communauté d’ambassadeurs salariés, comme on investirait un nouveau média sur lequel on déclinerait un message adapté aux réseaux sociaux professionnels et à la généralisation de leur usage sur terminal mobile.

La proposition est séduisante, mais irréaliste. Le numérique modifie le rapport des individus entre eux, mais aussi celui qu’ils entretiennent avec les structures : ils sont libres de leurs commentaires, se construisent leurs propres réseaux de contacts, et sont sollicités pour décrire au quotidien leur réalité professionnelle. Les salariés ne sont pas des canaux, mais des « pure players ». Dès lors, les communautés ne se créent pas ex nihilo, et les ambassadeurs auront besoin d’adhérer à des valeurs. La communication statutaire ne fonctionne plus. A mon sens, il faut changer en profondeur la communication vers les salariés et opérer une forme de « lâcher prise » dans sa communication interne sur les sujets de marque employeur.

La mutation des salariés doit être précédée par celle des ressources humaines
Les ressources humaines sont le pivot central de la transformation des salariés. De leur acuité sur les projets, métiers et projections business d’une entreprise, dépendra demain le fait que ce développement soit mené à bien par les personnes les plus qualifiées pour le faire.

De leur capacité à diffuser l’information, à faire de la pédagogie sur la transparence et la véracité des discours, dépend la crédibilité de la marque employeur. Car les messages sont vérifiables par tous ceux qui ont une présence numérique. Les ressources humaines ont le pouvoir, et peut-être le devoir, de s’adresser aux équipes dirigeantes et d’encadrement et de leur rappeler que la marque employeur doit s’articuler avec la marque personnelle du salarié. En conséquence, leur entrelacement doit avoir un intérêt mutuel. En effet, les salariés reflètent en ligne la nature de leur rapport à leur employeur ; s’ils se sentent satisfaits dans leur vie quotidienne, ils diffuseront un message bienveillant. A l’inverse, s’ils ont le sentiment que la communication interne, par exemple, peine à les informer des changements en passe de se produire, ils répercuteront leurs incertitudes.

On ne naît pas ambassadeur, on le devient
Les marques employeurs qui sauront émerger seront celles qui auront donné la preuve de leur volonté d’interagir avec les salariés et de provoquer l’engagement.

La voie autoritaire n’ayant qu’une portée limitée dans le temps, la marque employeur doit innover pour fournir des services variés et cohérents à ses salariés. Dans le même temps, elle doit créer des possibilités de collaborations génératrices d’implication plus « émotionnelles ».

Adresser à ses salariés par courrier électronique un lien pour télécharger LA charte ou un texte type issu d’une ancienne présentation corporate n’est plus à la hauteur des nouveaux enjeux. En revanche, proposer, mettre à disposition, des éléments graphiques aisément utilisables pour accompagner la communication que feront ces salariés sur les médias sociaux est plus en phase avec ces nouveaux enjeux et le signe d’une volonté « non dirigiste » qui sera plus efficace. Dans le même ordre d’idée, quelques éléments concis de description de l’activité de l’entreprise, des chiffres clefs et des mises en perspective marché pourront motiver les salariés à s’engager.

Par service, s’entend également la valorisation de leur marque individuelle. Déterminer les bons speakers et les mettre en scène via des contributions fait partie des nouvelles missions impératives des ressources humaines. Valoriser les leaders d’opinion, les spécialistes intervenant dans un groupe corporate, les veilleurs, les membres d’un comité de rédaction... en relayant leurs contributions sur différents types de supports : page entreprise sur les réseaux sociaux, blogs, billets internes, témoignages métiers, préparation de retour d’expérience permettra d’aider le salarié à développer sa fierté d’enseigne, en se sentant accompagné dans cette démarche. L’investissement éditorial d’un salarié correspond encore trop souvent à un « à côté ». Or celui dont l’implication est valorisée formellement est non seulement un excellent ambassadeur, mais aussi un moteur qui peut entraîner d’autres salariés dans son sillon.

La marque employeur doit s’inscrire dans une logique développement durable
De nombreux salariés ignorent encore si une charte entreprise existe pour les réseaux sociaux professionnels. La coordination de la communication interne, externe et corporate, la capacité à mettre en place des modèles collaboratifs non contraignants mais incitatifs, à géométrie variable, la volonté de fournir contenus et projets qualitatifs ne sont pas encore suffisamment pensées comme des tactiques servant une stratégie à long terme. Le salarié devra pourtant trouver son compte dans la relation avec la marque employeur. Les projets responsabilité sociétale des entreprises font partie de ces points de convergence entre eux.

C’est par le biais d’un « soft power employeur », non coercitif mais convaincant, que les salariés intégreront une nouvelle culture. Ils deviendront ainsi les plus efficaces des ambassadeurs.

http://www.infodsi.com/articles/144364/faire-salaries-ambassadeurs-marque-employeur-olivier-fecherolle-chief-strategy-development-officer-sein-viadeo.html 

lundi 28 octobre 2013

Comment réussir son intégration salariale (employeur et nouveau salarié) ?




Bonjour à toutes et à tous,
Afin d’éviter de faire des allers/retours, ce billet se lit au 1er abord « côté employeur ». Mais il se lit également côté nouvelle recrue… Cela signifie que si vous commencez prochainement dans une nouvelle structure, il faudra bien veiller au fait que vous ayez un parcours d’intégration salariale SINON la gestion interne des ressources n’est pas tout à fait humaine…

Comment accompagner votre nouveau salarié sur son poste ?
 
« Rien ne sert de bien sélectionner, il faut aussi savoir intégrer à point !».
L’intégration salariale ne se limite pas à la phase d’accueil. Un accompagnement s’avère indispensable pour qu’il devienne opérationnel dans les meilleurs délais. Il repose sur la formation du salarié au poste de travail et la mise en place d’un suivi.
Ce suivi est assuré par le tuteur sous la responsabilité du supérieur hiérarchique du nouveau salarié.

Rappelez-lui ce qu’on attend de lui en repérant, éventuellement à l’aide d’une fiche de poste, les différentes activités qu’il aura à effectuer.
- Évaluer le temps nécessaire à la maîtrise de l’activité.
- Répertorier pour chaque activité, les informations et les savoir-faire mobilisés.
- Réfléchir aux meilleurs moyens pour développer les compétences : travail en binôme, observation par le salarié des gestes à réaliser, sessions de formation hors poste de travail…
- Favoriser la coopération avec les collègues : vous pouvez organiser des équipes anciens/nouveaux, faciliter l’entraide et l’échange de savoir-faire opérationnels. Il est intéressant également de le mettre en relation avec les membres les plus positifs de votre équipe.
Il est essentiel d’instituer un suivi grâce à la planification de rencontres régulières (hebdomadaire par exemple) et à la réalisation d’un support de travail permettant de conserver une trace. Le suivi est assuré par le tuteur sous la responsabilité du supérieur hiérarchique.

Un bilan final doit intervenir avant la fin de la période d’essai, pour confirmer l’embauche définitive de part et d’autre.
Ce suivi a pour but de :
-Mesurer sa progression et évaluer les activités maîtrisées par le salarié.
-Identifier les difficultés qu’il rencontre et mettre en place des actions correctives (formations complémentaires, …).
-Connaître son intérêt pour l’emploi et l’entreprise.
-Recueillir ses remarques et ses suggestions concernant les améliorations possibles du poste.
Il ne faut pas oublier que la période d’essai est valable pour l’employeur mais aussi pour le candidat. Ne vous laissez pas submerger par la « peur du 1er jour ». Dites-vous que c’est du gagnant/gagnant…

Le prochain billet : « Comment se préparer pour un entretien de recrutement avec les outils pour arriver le plus sereinement possible !! »…Tout un programme !




jeudi 24 octobre 2013

Le sourcing n’est pas qu’une affaire de lignes de codes !




sourcing pas qu'une affaire de code


Lors de la troisième édition de #rmsconf et de #TruParis, il y a eu de nombreux débats sur le sourcing (ateliers, conférences, challenge) tous étaient essentiellement centrés sur l’expertise geek des sourceurs. Hors, je constate, tous les jours, que d’autres compétences molles ou soft skills font souvent la différence… 

Pour un bon sourcing : Expérience et Analyse
Sandrine Théard, experte outre atlantique en la matière, a gentiment répondu à mes questions et souligne la plus value des sourceurs séniors et de l’analyse à mener en amont du sourcing.
Je suis d’accord avec elle : avant même de taper des lignes de codes, encore faut-il avoir mené en amont une analyse fine et  complète de notre mission.
questions candidat

Après l’analyse et l’identification, vient l’étape des appels téléphoniques !
Une posture collaborative, de la créativité et de l’endurance
Une fois que vous êtes devant votre liste de contacts, seul le sourceur capable de décliner un savoir faire et une posture collaborative fera la différence !
tweet Gaëlle Sarran sourceur

Petit retour en arrière… quand j’ai démarré dans ce métier en 2000, on ne parlait pas de réseaux sociaux et pourtant, avec mon téléphone et mon habilité relationnelle, je devais trouver la perle rare !
Comment ai-je fait à l’époque ? Quelles compétences ai-je mis en œuvre ?
« Bonne nouvelle » !
Une fois un contact identifié, il fallait et il faut toujours, en un minimum de temps, installer une tonalité propice à une écoute attentive et bienveillante. Se présenter rapidement, énoncer le pourquoi de son appel en maintenant un équilibre dans la relation : je ne viens pas faire l’aumône d’un candidat ou d’un contact non, au contraire, je suis détenteur d’une belle opportunité à proposer. Mon manager de l’époque Mark Wilson, chasseur de têtes IT sur Sophia Antipolis, me disait « tu as un joli bouquet de fleurs à la main c’est à toi de décrire précisément chaque fleur et de trouver celle qui fera mouche ».
 bouquet du chasseur de têtes

« Mon offre est-elle vraiment une opportunité pour vous ? »
Quand je forme des nouveaux collaborateurs, j’insiste sur la nécessité d’équilibrer les temps de parole. Après une présentation concise vient la phase d’un questionnement précis et ciblé. Objectif : identifier le positionnement de mon interlocuteur vis à vis du marché du travail et surtout déterminer quels sont ses leviers de motivation. En d’autres termes, s’il doit se séparer de son entreprise actuelle, quelles seront ses motivations premières ? Trop souvent des chargés de recherche biaisent leurs approches et focalisent sur leur propre intérêt sans mettre suffisamment en perspective celui des candidats approchés…Cette empathie est indispensable d’une part pour gagner du temps et viser « juste » et d’autre part pour installer une relation de confiance avec un contact, qui ne sera peut être pas le candidat d’aujourd’hui mais le sera d’autant plus demain !
« Ne pas passer à côté d’un candidat hors cible »
Que ce soit dans la saisie de multiples lignes de codes ou dans la qualification téléphonique d’une liste potentielle de candidats, il faut faire preuve, à la fois, d’endurance et d’ouverture d’esprit. Dernièrement, pour une chasse parisienne, heureusement je ne me suis pas arrêtée aux candidats d’Ile de France, sinon je serais passée à côté d’Antoine, bordelais, grâce à qui j’ai pu avoir une liste de 4 contacts qualifiés sur Paris !

columbo sourceur
«  Columbo sort de ce corps !»
Parfois, les recherches booléennes, le sourcing sur les réseaux professionnels ou généralistes ne sont pas fructueux. Alors comment faire ? Il y a 5 mois, nous devions chasser un profil très spécifique de vendeur haut de gamme parlant l’anglais et le russe avec des compétences dans les univers culinaires et/ou de l’électroménager. Après deux semaines de sourcing intensif « RIEN », très peu de profils intéressés et intéressants. Pourtant … il existe bien ce candidat !
« Marc j’ai une idée, il pleut prend ton imper et moi je mets mon trench… »
Et nous voilà, un samedi matin, nous rendant sur une zone commerciale stratégique, bras dessus bras dessous, partis à la chasse de notre perle rare, tous nos sens aux aguets… Après avoir passé la porte de trois show-room, nous entrons dans celui d’un cuisiniste réputé pour ses produits hauts de gamme et là, une jeune femme élégante et souriante vient directement à notre rencontre. Instantanément une petite voix me dit : C’est elle ! … Bingo, trois semaines plus tard, Nelly montait sur Paris pour signer son contrat et démarrer son intégration ! Cette expérience démontre la possibilité de pouvoir identifier des profils en situation de travail que ce soit sur un lieu de vente, dans une conférence ou encore sur un salon.
« Contact aujourd’hui, candidat demain »
Même si nous sommes souvent sous pression par des échéances étroites, voire parfois par un contexte concurrentiel aigu, nous devons être généreux avec notre temps et notre attention. Chaque contact, à défaut d’être un candidat, peut être porteur d’opportunité, soit pour notre recherche en cours soit pour une prochaine mission. Ce fut le cas encore cet été. Lors d’une recherche pour un store manager sur la côte d’azur, nous avons fait la connaissance d’Estelle résolument parisienne et ouverte à un nouveau challenge. Après avoir bouclé cette mission niçoise avec un autre candidat, un mois plus tard notre client nous sollicite pour une recherche similaire sur Paris. Nous nous empressons de recontacter Estelle et, en moins de deux semaines, elle fut recrutée ! Si nous n’avions pas pris le temps de faire connaissance et d’échanger avec Estelle nous n’aurions pas pu être aussi réactifs.
Je réponds ainsi à Laurent Brouat lors du challenge sourcing #rmsconf, si Mathilda “robot sourceur du futur ” de Frédéric Mischler me fera gagner du temps ce sera pour construire et développer des relations durables avec mes candidats approchés.

Le sourcing n’est pas qu’une affaire de lignes de codes ! par Caroline Guichet sourcing pas qu'une affaire de code inShare17 Lors de la troisième édition de #rmsconf et de #TruParis, il y a eu de nombreux débats sur le sourcing (ateliers, conférences, challenge) tous étaient essentiellement centrés sur l’expertise geek des sourceurs. Hors, je constate, tous les jours, que d’autres compétences molles ou soft skills font souvent la différence… Pour un bon sourcing : Expérience et Analyse Sandrine Théard, experte outre atlantique en la matière, a gentiment répondu à mes questions et souligne la plus value des sourceurs séniors et de l’analyse à mener en amont du sourcing. Je suis d’accord avec elle : avant même de taper des lignes de codes, encore faut-il avoir mené en amont une analyse fine et complète de notre mission. questions candidat Après l’analyse et l’identification, vient l’étape des appels téléphoniques ! Une posture collaborative, de la créativité et de l’endurance Une fois que vous êtes devant votre liste de contacts, seul le sourceur capable de décliner un savoir faire et une posture collaborative fera la différence ! tweet Gaëlle Sarran sourceur Petit retour en arrière… quand j’ai démarré dans ce métier en 2000, on ne parlait pas de réseaux sociaux et pourtant, avec mon téléphone et mon habilité relationnelle, je devais trouver la perle rare ! Comment ai-je fait à l’époque ? Quelles compétences ai-je mis en œuvre ? « Bonne nouvelle » ! Une fois un contact identifié, il fallait et il faut toujours, en un minimum de temps, installer une tonalité propice à une écoute attentive et bienveillante. Se présenter rapidement, énoncer le pourquoi de son appel en maintenant un équilibre dans la relation : je ne viens pas faire l’aumône d’un candidat ou d’un contact non, au contraire, je suis détenteur d’une belle opportunité à proposer. Mon manager de l’époque Mark Wilson, chasseur de têtes IT sur Sophia Antipolis, me disait « tu as un joli bouquet de fleurs à la main c’est à toi de décrire précisément chaque fleur et de trouver celle qui fera mouche ». bouquet du chasseur de têtes « Mon offre est-elle vraiment une opportunité pour vous ? » Quand je forme des nouveaux collaborateurs, j’insiste sur la nécessité d’équilibrer les temps de parole. Après une présentation concise vient la phase d’un questionnement précis et ciblé. Objectif : identifier le positionnement de mon interlocuteur vis à vis du marché du travail et surtout déterminer quels sont ses leviers de motivation. En d’autres termes, s’il doit se séparer de son entreprise actuelle, quelles seront ses motivations premières ? Trop souvent des chargés de recherche biaisent leurs approches et focalisent sur leur propre intérêt sans mettre suffisamment en perspective celui des candidats approchés…Cette empathie est indispensable d’une part pour gagner du temps et viser « juste » et d’autre part pour installer une relation de confiance avec un contact, qui ne sera peut être pas le candidat d’aujourd’hui mais le sera d’autant plus demain ! « Ne pas passer à côté d’un candidat hors cible » Que ce soit dans la saisie de multiples lignes de codes ou dans la qualification téléphonique d’une liste potentielle de candidats, il faut faire preuve, à la fois, d’endurance et d’ouverture d’esprit. Dernièrement, pour une chasse parisienne, heureusement je ne me suis pas arrêtée aux candidats d’Ile de France, sinon je serais passée à côté d’Antoine, bordelais, grâce à qui j’ai pu avoir une liste de 4 contacts qualifiés sur Paris ! columbo sourceur « Columbo sort de ce corps !» Parfois, les recherches booléennes, le sourcing sur les réseaux professionnels ou généralistes ne sont pas fructueux. Alors comment faire ? Il y a 5 mois, nous devions chasser un profil très spécifique de vendeur haut de gamme parlant l’anglais et le russe avec des compétences dans les univers culinaires et/ou de l’électroménager. Après deux semaines de sourcing intensif « RIEN », très peu de profils intéressés et intéressants. Pourtant … il existe bien ce candidat ! « Marc j’ai une idée, il pleut prend ton imper et moi je mets mon trench… » Et nous voilà, un samedi matin, nous rendant sur une zone commerciale stratégique, bras dessus bras dessous, partis à la chasse de notre perle rare, tous nos sens aux aguets… Après avoir passé la porte de trois show-room, nous entrons dans celui d’un cuisiniste réputé pour ses produits hauts de gamme et là, une jeune femme élégante et souriante vient directement à notre rencontre. Instantanément une petite voix me dit : C’est elle ! … Bingo, trois semaines plus tard, Nelly montait sur Paris pour signer son contrat et démarrer son intégration ! Cette expérience démontre la possibilité de pouvoir identifier des profils en situation de travail que ce soit sur un lieu de vente, dans une conférence ou encore sur un salon. « Contact aujourd’hui, candidat demain » Même si nous sommes souvent sous pression par des échéances étroites, voire parfois par un contexte concurrentiel aigu, nous devons être généreux avec notre temps et notre attention. Chaque contact, à défaut d’être un candidat, peut être porteur d’opportunité, soit pour notre recherche en cours soit pour une prochaine mission. Ce fut le cas encore cet été. Lors d’une recherche pour un store manager sur la côte d’azur, nous avons fait la connaissance d’Estelle résolument parisienne et ouverte à un nouveau challenge. Après avoir bouclé cette mission niçoise avec un autre candidat, un mois plus tard notre client nous sollicite pour une recherche similaire sur Paris. Nous nous empressons de recontacter Estelle et, en moins de deux semaines, elle fut recrutée ! Si nous n’avions pas pris le temps de faire connaissance et d’échanger avec Estelle nous n’aurions pas pu être aussi réactifs. Je réponds ainsi à Laurent Brouat lors du challenge sourcing #rmsconf, si Mathilda “robot sourceur du futur ” de Frédéric Mischler me fera gagner du temps ce sera pour construire et développer des relations durables avec mes candidats approchés.

http://recrutementmediassociaux.com/le-sourcing-nest-pas-quune-affaire-de-lignes-de-codes/?utm_source=Jacco+Valkenburg&utm_medium=Recrutement2 

Pour participer au Jeu concours Palmarès des Métiers 2014

Pour participer au Jeu concours Palmarès des Métiers 2014, c'est très simple !

Votez pour vos 25 métiers préférés du 1er octobre au 3 novembre 2013 !
Pour participer, il vous suffit de cliquer sur vos 25 métiers préférés parmi ceux de la liste proposée. Puis, remplissez le formulaire pour tenter
de remporter :
  • 1er prix : un appareil photo numérique Samsung ES90, 14.2 Mégapixels (valeur indicative de 89,99 € TTC)
    + un Guide Palmarès des Métiers 2013 (valeur indicative 7,50 € TTC) soit un total d'une valeur de 97,49 € TTC

  • 2ème prix : un casque Sony MDR-ZX600 blanc (valeur indicative de 49,90 € TTC)
    + un Guide Palmarès des Métiers 2013 (valeur indicative 7,50 € TTC) soit un total d’une valeur de 57,40 € TTC

  • Du 3ème au 15ème prix : un Guide Palmarès des Métiers 2013 (valeur indicative 7,50 € TTC)
    + un Guide des Formations en Alternance 2013 (valeur indicative 8,50 € TTC) soit un total d’une valeur de 16 € TTC
Un tirage au sort désignera les gagnants. Les résultats seront communiqués dès le 4 novembre 2013 à 18h.

Envie d'en savoir plus sur les métiers proposés ? Rendez-vous sur notre annuaire des métiers !

http://www.e-orientations.com/palmares/palmares-metiers.php 

jeudi 17 octobre 2013

Franchise sociale : La Dcompte: Web développeuse solidaire

Franchise sociale : La Dcompte: Web développeuse solidaire: ... 
Une développeuse web met ses compétences au service d'associations et de projets novateurs et humanistes.

Les réseaux sociaux jugés encore peu efficaces pour décrocher un job


Une étude de l’Apec montre que si les cadres ont commencé à investir les réseaux sociaux professionnels, ils estiment encore qu'ils sont peu performants pour trouver un emploi.




Les cadres se sont familiarisés avec les réseaux sociaux professionnels : c’est ce qui ressort de l’enquête de l’Apec, menée en avril 2012, qui vient d’être publiée. Ils sont désormais 53 % à être inscrits sur au moins un réseau social type Viadeo ou Linkedin, et 49 % à les utiliser pour, le plus souvent, entretenir des contacts professionnels existants (42 %), en nouer de nouveaux (39 %) et publier leur CV (39 %). « Nous notons deux phénomènes. Le premier, c’est que la génération Y a bien compris la nécessité d’être présente sur ces réseaux : chez les moins de 30 ans, 77 % sont inscrits, précise Pierre Lamblin, directeur du département études et recherche de l’Apec. Le second, c’est que la population des cadres, dans son ensemble, est très au fait des enjeux liés à l’e-réputation. » Ainsi, 67 % des répondants disent porter une attention particulière à leur image sur internet et 82 % reconnaissent avoir cherché des traces de leur passage sur la Toile via des moteurs de recherche tel Google. La preuve que les campagnes de sensibilisation commencent à porter leurs fruits.

Encore peu d'embauches à la clé

Si ces outils sont jugés pertinents pour multiplier les opportunités professionnelles (58 % des cadres estiment qu’ils sont utiles dans une recherche d’emploi), ceux qui ont le plus la cote restent pourtant, et de loin, les traditionnels sites d’emploi et autres CVthèques. Ainsi, 84 % des cadres considèrent que répondre à des offres constitue une action efficace pour trouver un emploi, alors qu’être inscrit sur un réseau social professionnel n’est jugé efficient que par 36 % des répondants. Et force est de constater qu’ils ont de bonnes raisons d’être sceptiques : seuls 5 % des cadres embauchés depuis 2008 ont été recrutés par ce biais (contre 44 % grâce aux offres d’emploi). Conclusion : « L’utilisation de ces réseaux va continuer de se banaliser, mais l’offre d’emploi a encore de beaux jours devant elle. Elle devrait rester le premier canal de diffusion dans les quatre ans à venir », pronostique Pierre Lamblin.
http://pro.01net.com/editorial/580379/les-reseaux-sociaux-juges-encore-peu-efficaces-pour-decrocher-un-job/http://pro.01net.com/editorial/580379/les-reseaux-sociaux-juges-encore-peu-efficaces-pour-decrocher-un-job/ 

mardi 15 octobre 2013

Un recrutement météoritique chez LG


Après Heineken et son fameux recrutement de stagiaire, c’est autour de LG de nous faire une belle video de recrutement à buzz. Plus de 9 millions de vues à ce jour pour ce recrutement que l’on va qualifier de « météoritique ». ;)


La video drôle sur le moment peut aussi être jugée d’un gout douteux. Se moquer des candidats dans le contexte actuel est-il pertinent ? Certes au départ c’est d’abord une publicité mais l’impact sur pour la marque employeur existe aussi. Je trouve la démarche Heineken plus subtile. A vous de juger !

Si vous voulez voir d’autres videos de recrutement réussies ou ratées le site de Qapa en propose quelques unes.

Pour revoir la video de recrutement chez Heineken c’est ici.

http://www.altaide.com/blog/un-recrutement-meteoritique-chez-lg/ 

samedi 12 octobre 2013

De plus en plus de « nez » français à l’étranger

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Étudiantes de l'Isipca dans le laboratoire de parfumerie, l'un des 14 laboratoires de l'école, en avril 2013. Les centaines d'essences utilisées dans la composition des parfums sont rangées dans des petits flacons.
Lydie Gumery, la directrice pédagogique de l’Institut supérieur international du parfum, de la cosmétique et de l'aromatique (Isipca) de Versailles, se veut positive : « Le savoir-faire reste dans l’Hexagone. C’est simplement du made in France que l’on exporte». Depuis la fondation de l’école en 1970 par Jean-Paul Guerlain, descendant du fondateur de la maison éponyme, la part des diplômés en activité à l’étranger n’a cessé de croître.
« Un tiers » des 3 500 anciens à l'étranger
Aujourd’hui, sur les 3 500 anciens, ces "nez" spécialistes des parfums, des cosmétiques ou des arômes alimentaires, « un tiers » travaille à l’international. L’école ne dispose pas de chiffres précis, mais Lydie Gumery affirme que cette tendance « est le reflet d’une volonté de l’école » d’envoyer ses étudiants à l’étranger.
« La distribution est mondiale, et les besoins en parfumeurs et aromaticiens ne font que suivre le mouvement  », résume Philippe Massé, président de Prodarom, le syndicat national des fabricants de produits aromatiques, qui regroupe 54 entreprises. Parmi elles, 18 cumulaient un chiffre d’affaires de 869 millions d’euros en 2012, dont 62,5% à l’exportation. Les champions français —L’Oréal, Dior, Chanel ou Givenchy— offrent des dizaines de milliers d’emplois en France, mais sont aussi des géants planétaires.
Le secteur exporte 2,5 fois plus que les autres biens de consommation, d’après les données les plus récentes de l’Insee. En 2011, l’excédent commercial des ventes de parfums et produits cosmétiques français à l’international atteignait 8,3 milliards d’euros.
« L'expatriation est quasiment nécessaire »
Pas très étonnant donc que les "nez" français s’expatrient dans une filiale de société française, ou directement dans l’une des cinq premières entreprises mondiales de production de compositions parfumées, auprès desquelles la plupart des marques s’adressent pour la fourniture de concentrés parfumés livrés clé en main.
Elles sont toutes étrangères : Givaudan et Firmenich sont suisses, International Flavors & Fragrances (IFF) américaine, Symrise allemande et Takasago japonaise.
C’est le cas d’Émilie Pivoin, technicienne chez IFF à Hilversum aux Pays-Bas. «L’entreprise m’a accueillie dans son entité installée en France en tant qu'apprentie lorsque je faisais mon master à l’Isipca. Lorsque j'ai eu mon diplôme, ses responsables m’ont proposé de rejoindre une de leurs filiales européennes », explique l’ancienne étudiante, spécialisée en formulation et en évaluation sensorielle. Une de ses camarades de promo, Caroline Pensivy, aujourd’hui aromaticienne en Angleterre, avance que « l'expatriation est quasiment nécessaire » pour les jeunes "nez".
« Nous sommes européens »
« Nous sommes européens, renchérissent de leurs côtés Caroline Ezeh et Olga Wojcik. Si des opportunités se présentent à nous, on les saisit là elles se trouvent ». Toutes deux s’apprêtent à s'expatrier par le truchement d'un programme d’échange européen de six mois, baptisé Leonardo da Vinci, auquel l’école a adhéré en 2003. En parallèle, chaque année, 10 étudiants en BTS sont envoyés à Londres, et 25 autres, étudiants en master professionnel de management international de la parfumerie, s'en vont à l’université de Georgetown, à Washington (Etats-Unis).
L’appel de l’étranger répond à plusieurs motivations: se perfectionner dans une langue vivante souvent mal dégrossie à la sortie du lycée, découvrir les préférences olfactives variables d’un pays à l’autre et espérer un salaire plus élevé. « Je suis souvent contactée par des chasseurs de tête sur le réseau social LinkedIn, et c'est bon signe. Si retour en France il y a pour moi un jour, je suis certaine que mon expérience professionnelle à l'étranger fera la différence par rapport à d’autres candidats restés dans l'Hexagone », anticipe Fanny Jacot-Blais, embauchée en juillet comme aromaticienne chez Elixarome à Paddock Wood dans le Kent, en Angleterre, après avoir obtenu son master en aromatique alimentaire à l’Isipca.
193 étudiants de 39 nationalités passés par l'Isipca
Dans le secteur des parfums surtout, la tendance à l’internationalisation des savoir-faire ne date pas d’hier. Patrick Saint-Yves, le président de la Société française des parfumeurs (SFP), explique : « Presque tous les fleurons industriels français de la parfumerie ont été intégrés à des groupes mondiaux qui ont ensuite envoyé les jeunes parfumeurs former des locaux qui les supplantent aujourd’hui ».
La SFP revendique la moitié de ces nez-là parmi ses adhérents, 300 personnes sur un total qu’elle évalue à 600 dans le monde. « Un patrimoine culturel vivant qui n’a pourtant aucune existence officielle en France », s’inquiète Patrick Saint-Yves.
En sens inverse, sur le campus versaillais de l’Isipca, les sirènes de la parfumerie hexagonale, véritable Eldorado du secteur, attirent nombre d’étrangers : 193 étudiants de 39 nationalités sont passés par l’école depuis qu’elle a créée voilà dix ans un master en anglais. Parmi eux, il y a Sarah Warth, arrivée du Nebraska (États-Unis) après un stage chez Louis Vuitton à New York. Elle l’assure : « À la fin de mes études, je veux rester à Paris. C’est la capitale mondiale du parfum !» 
Pour plus d'images de l'Isipca, consulter le reportage photo de Joseph Gobin.

vendredi 11 octobre 2013

Le quotidien d'un chercheur d'emploi en 2013

 Comment gèrent-ils leurs démarches ? Quels outils utilisent-ils ? Quel est leur rythme ?
Les résultats sont très intéressants. On y apprend ainsi que les sites emploi restent de loin l’outil le plus utilisé, et celui qui est considéré comme le plus utile par les candidats. Ces derniers passent deux heures par jour à chercher un emploi, répondent à 3 annonces et envoient 2 candidatures spontanées par semaine. Il leur reste toutefois des voies d’amélioration possibles. Ainsi, 51% ne relancent jamais ou rarement les entreprises après leur candidature et 52% ne s’imposent pas de rythme dans leurs démarches. Le deuxième épisode de notre enquête s’intéressera aux usages des recruteurs et sera disponible début octobre. En attendant, retrouvez les informations clés de notre enquête sur cette infographie !







http://www.blogdumoderateur.com/infographie-le-quotidien-dun-chercheur-demploi-en-2013/ 

jeudi 10 octobre 2013

Le travail des agriculteurs n'est pas sans risque

couverture

Le risque est dans le pré


Souvent, ils ont choisi ce métier d'agriculteur parce qu'ils aiment la nature, qu'ils sont épris de liberté et de vie au grand air. Et puis, quoi de plus noble que de nourrir la terre et les hommes ? Mais ça, c'était avant. Le travail agricole n'est plus ce qu'il était. 

Soumis à des contraintes productives renforcées, imposées en amont par les semenciers ou des normes de qualité et en aval par les coopératives agricoles ou la grande distribution, le travail s'est intensifié, standardisé, précarisé aussi. A une activité qui reste pénible physiquement, malgré la mécanisation, est venue s'ajouter une charge mentale élevée. Accusés de polluer les eaux et les sols avec les engrais, les agriculteurs sont souvent montrés du doigt quant à la piètre qualité de ce qui arrive dans nos assiettes. Difficile d'être fier de son travail quand les journaux de consommateurs font leur une sur les légumes sans goût, la viande bourrée d'antibiotiques et les fruits chargés de pesticides. Mais on oublie un peu vite que les travailleurs de la terre sont les premières victimes des produits phytosanitaires, et des cancers et maladies neurodégénératives qui vont avec. Un million de personnes travaillent dans l'agriculture aujourd'hui en France. Il serait peut-être temps d'inventer un modèle productif plus respectueux de l'environnement, de notre alimentation et de leur travail.

http://www.sante-et-travail.fr/page.php?lg=fr&id_publication=1256&id_article=65237&ogn=MODNL_275&prov=&cat= 

mardi 8 octobre 2013

Travailler six semaines gratos pour Leclerc : j’ai craqué

Un Leclerc Drive a ouvert ses portes le 20 août à Auxerre. Je devais y travailler six semaines, sans que cela ne coûte un centime à Leclerc. J’ai tenu six jours.
Tout a commencé lorsque j’ai répondu à une offre sur le site de Pôle emploi. La semaine suivante, je décroche un entretien dans leurs locaux, avec un de leurs conseillers et une personne de chez E. Leclerc.
C’est là qu’on m’explique qu’avant d’être embauché, je dois faire six semaines de formation. Je demande quelle sera la rémunération. Le conseiller me répond que je continuerai à percevoir mes indemnités, en Allocation de solidarité spécifique, soit 477 euros ce mois-ci. Mis à part cela, je ne pourrai prétendre qu’à des indemnités de frais de repas : 6 euros par jour ! Leclerc me promet un CDI à l’issue de ces six semaines de formation.

Formation bidon

Making of
Chez E. Leclerc, notre riverain Grégory Roumier (c’est un nom d’emprunt) n’a tenu qu’une semaine. A l’essai dans le tout nouveau « drive » d’Auxerre, il raconte comment Pôle emploi finance du travail gratuit. Rue89
Leclerc me donne rendez-vous le lundi suivant à 14 heures. Ce jour-là, nous sommes quatre nouveaux. Je commence, on me met en formation avec une fille, arrivée la semaine précédente – et donc elle-même théoriquement encore en formation.
En un quart d’heure tout est expliqué, je prépare quelques commandes avec elle. Une heure plus tard, muni de ma « scannette », je prépare déjà seul mes commandes.
Tout aussi rapidement, je suis aussi formé à la livraison clients, cette fois avec une employée qui a bien signé le fameux CDI.
Une formation de six semaines pour être préparateur de commande ? Elle ne prendra en réalité pas plus d’une heure. En une semaine, un nouveau fait aussi bien que les autres.

Taylorisme en règle

Nous n’avons qu’un jour de repos par semaine, le dimanche. Nous travaillons 6 heures par jour sauf le vendredi, 6h15, et le samedi, 6h30. Soit 36h45 par semaine.
Une collègue m’explique que nous ne seront payés que 35 heures. Ce temps de travail en plus correspond à notre temps de pause, 18 minutes par jour, non payé.
Dès le début, je trouve l’ambiance pesante. Peu de sourires, peu de bavardages. Une semaine après mon arrivée, je discutais un peu avec un collègue, tout en préparant une commande. Un autre collègue me dit qu’il ne vaut mieux pas trop discuter, notre « scannette » est un mouchard qui détaille nos statistiques à notre chef.
Très vite, je sais que je ne vais pas rester dans cette enseigne. C’est définitif pour moi quand les deux responsables du « drive » attendent samedi 20 heures pour faire un sermon à l’ensemble de l’équipe.
Un produit surgelé a été retrouvé en frigo. On nous explique que c’est très grave, que si on ne s’en rend pas compte, un client peut être intoxiqué. C’est vrai.
On nous dit aussi que nous sommes trop lents : les préparateurs d’autres « drives » tournent à 200 articles par heure, nous seulement à 120. On nous dit que cinq personnes récemment formées n’ont pas été gardées car elles n’étaient pas assez efficaces : à nous de faire nos preuves ! Et pas question de relâcher les efforts le jour où nous serons embauchés : si nous ne donnons plus satisfaction au « drive », on nous menace de finir au magasin. Où les conditions sont bien plus dures, précise le chef.
Il est 20h20 quand je quitte le « drive ». Vingt minutes de réunion, en dehors du temps de travail ! C’en est trop. J’y retournerai le lundi, une dernière fois, pour récupérer mes affaires dans mon casier.

Leclerc encaisse, Pôle emploi banque

J’ai travaillé sept jours, et n’ai prévenu personne que je ne reviendrai pas. Ni Pôle emploi ni Leclerc ne m’ont contacté. Je n’avais rien signé, aucun document, ni de Pôle emploi ni de Leclerc.
Cette prétendue formation est en réalité une période d’essai, financée par Pôle emploi.
Comment Pôle emploi peut-il participer à de telles pratiques ? Pôle emploi connaît le marché du travail et sait bien qu’un préparateur de commandes ne se forme pas en six semaines. Des employés sans salaire, un vrai atout pour être moins cher.

http://www.rue89.com/2013/10/05/travailler-six-semaines-gratos-leclerc-jai-craque-246275 

Viadeo lance son nouvel espace « Jobs & Formations »

Avec une refonte complète et de nouvelles fonctionnalités de la rubrique « Jobs & Formations », le réseau social professionnel, qui compte désormais 8 millions de membres en France, enrichit son offre « Recruteurs » pour mieux accompagner les entreprises.

Parmi toutes les entreprises présentes sur Viadeo, nombreuses sont celles utilisant l’espace « Jobs & Formations » pour diffuser leurs offres d’emploi et adresser ainsi plus de candidats potentiels. Viadeo a rénové sa rubrique afin de mieux valoriser ces offres et ce, pour être encore plus efficace et plus proche des besoins de recrutement des structures présentes sur le premier réseau social professionnel français.
La refonte de l’espace compte en effet des innovations en termes de fonctionnalités et d’ergonomie :
- Toujours plus près ? Les entreprises qui renseigneront leur adresse verront celle-ci automatiquement publiée sur les offres d’emploi et géolocalisées. Sur le détail de l’offre, les candidats pourront visualiser en simultané le temps de trajet, une carte interactive par rapport à leur domicile et le meilleur itinéraire pour s’y rendre. Alors que 46 % des français actifs seraient prêts à changer de travail pour se rapprocher de chez eux[1] et que pour 80 % des membres sondés² la situation géographique est un critère déterminant dans leur recherche d’emploi, Viadeo permet donc aux recruteurs de recevoir des candidatures toujours plus qualifiées. De quoi considérer sérieusement l’envie de faire un bout de chemin ensemble…
- Toucher plus de candidats ? C’est possible grâce à la possibilité de postuler directement via son profil. On sait que certains candidats en poste n’ont pas forcément le temps de refaire un CV détaillé. En postulant via leur profil numérique, ils peuvent se positionner facilement et rapidement. C’est donc l’occasion pour les recruteurs de sourcer de nouveaux profils.
- Enfin, pour aller plus loin dans la mise en avant de la rubrique emploi sur Viadeo, les nouvelles offres bénéficient d’un meilleur référencement sur Viadeo ainsi que sur les moteurs de recherche. Une passerelle relie désormais la page Entreprise et les offres que cette même entreprise publie dans l’espace Jobs & Formation, ce qui multiplie la visibilité de la structure qui recrute. Le bénéfice est double : la marque employeur est consolidée, et les candidats ont un accès immédiat à toutes les informations délivrées par la Page Entreprise.
L’objectif de cette refonte ? Mettre toujours plus d’outils au service d’une plus grande fluidification du marché du travail en multipliant les possibilités de prises de contact. Des évolutions supplémentaires sont à venir dans les prochains mois offrant de nouvelles perspectives en faveur de l’emploi.

Des ingénieurs toujours aussi prisés



Expertise, Production, Supply Chain, QSHE... Le cabinet de recrutement Robert Walters revient dans cette Tribune sur les opportunités de la rentrée, pour les ingénieurs, alors que certains secteurs comme l’Aéronautique, du Luxe ou encore de l’Oil & Gas continuent de recruter.
Elément moteur de l’économie française, l’industrie peine encore en France à recruter certains profils. Les ingénieurs sont ainsi toujours autant sollicités, notamment sur les zones industrielles historiques de notre pays comme la région Rhône-Alpes, l’Ile-de-France ou encore le bassin toulousain.

Les activités qui recrutent depuis 5 ans

Expertise, Production, Supply Chain et QHSE constituent depuis 5 ans les 4 activités enregistrant les plus fortes demandes de recrutement pour les ingénieurs.
Connaissant les plus forts volumes de recrutement, les postes en bureau d’études et en recherche & développement ont toujours le vent en poupe. L’expertise des ingénieurs, que ce soit en mécanique, électrotechnique, optronique ou encore électronique de puissance est toujours très recherchée.
En production, les postes en atelier comme les directeurs de production, directeurs d’usine, responsables amélioration continue, responsables maintenance, responsables d’unité autonome de production ou encore responsables méthodes et industrialisation font, comme l’an dernier, l’objet de recrutements conséquents.
Les besoins de recrutement en Supply Chain se concentrent quant à eux sur des postes en Achat ou en Logistique et Transports.
En fort développement depuis 3 ans, la fonction QHSE (Qualité Hygiène Sécurité Environnement) enregistre chaque année une forte demande de recrutement sur l’ensemble de ses fonctions. Cette évolution s’explique par un contexte de plus en plus réglementé et une professionnalisation du métier. Conscients de cette évolution, de plus en plus d’ingénieurs diplômés s’orientent vers cette fonction, qui était auparavant l’apanage de techniciens ayant évolué dans leur structure.

Pas de délocalisation des centres d’excellence

Si la tentation de délocalisation vers des pays low cost subsiste dans l’industrie européenne, elle concerne rarement les centres d’excellence comme la recherche & développement ou le design que les entreprises préfèrent conserver sur leur propre territoire, en tout cas pour les économies nationales les plus matures. Les profils experts en bureau d’études et en R&D font ainsi l’objet de toutes les attentions des recruteurs et peuvent prétendre à des niveaux de rémunération très attractifs.

Des secteurs industriels toujours très dynamiques en matière de recrutement

L’année 2013 a été marquée par la confirmation de la résilience de certains secteurs, peu voire pas du tout touchés par la crise. Les secteurs de l’Aéronautique, du Luxe ou encore de l’Oil & Gas illustrent bien cette réalité. Ces secteurs continuent à recruter massivement, dans certains cas sur des zones géographiques assez délimitées (le bassin toulousain et la région parisienne pour l’aéronautique par exemple) et dans d’autres cas sur des zones beaucoup moins urbanisées. Les grands du Luxe ont en effet pris l’habitude, depuis une dizaine d’années, d’installer leurs nouveaux ateliers de production dans des zones rurales, loin des grands centres
D’autres secteurs industriels peuvent présenter des disparités fortes, face à la crise. L’automobile, qui est un secteur très touché et fragilisé sur le territoire national (notamment sur les sites de production) va néanmoins continuer à embaucher des profils d’experts dans ses centres d’excellence dont le rayonnement est international !
Analyse Robert Walters © Cadremploi.fr

http://www.cadremploi.fr/editorial/actualites/actu-emploi/detail/article/des-ingenieurs-toujours-aussi-prises.html

lundi 7 octobre 2013

Le FMI propose une mutualisation des dettes publiques dans la Zone euro

La Quotidienne d'Agora

Eberhardt Unger

Les problèmes du surendettement public dans les pays industrialisés ont atteint une nouvelle dimension des deux côtés de l'Atlantique. Aux Etats-Unis, les discussions concernant le nouveau budget fédéral et le plafond de la dette, s'intensifient. Dans la Zone euro, la volonté de consolidation budgétaire diminue dans plusieurs pays et le FMI appelle même à une mutualisation des dettes publiques afin que celles-ci soient garanties par l'ensemble des pays de la Zone.

Selon le FMI, cette intégration budgétaire accrue pourrait combler les lacunes de l'architecture du système actuel. L'union bancaire renforcée par une union budgétaire permettrait de réduire l'incidence et la gravité des crises futures en renforçant la discipline budgétaire et éviterait les phases de très forte récession.

Cette intégration devra passer par des mécanismes d'application rigoureux. Toujours selon le FMI, la discipline budgétaire, conjuguée à un système de péréquation entre les différents pays est une meilleure stratégie que celle consistant à soutenir tel ou tel pays membre lorsque les crises ont déjà éclaté.

Ces propositions de réforme ne trouveront que peu d'écho dans les pays membres de la Zone euro. Pas un Etat, qu'il soit fortement ou faiblement endetté, n'est prêt à réduire sa souveraineté budgétaire. Et évidemment, ce sont les pays dont la dette publique se situe au-dessous de la moyenne de la Zone euro (95,5% du PIB en 2013) qui sont le plus hostiles à ces propositions.

Les appels à une union transfrontalière ont de dangereux effets secondaires. Ils réduisent encore plus une volonté de réformer déjà en baisse dans de nombreux pays. Les coupes budgétaires et/ou les hausses d'impôts pour réduire les déficits budgétaires deviennent de plus en plus difficiles et rencontrent opposition grandissante.

La possibilité, même minime, qu'une partie d'une dette nationale soit prise en charge par la communauté va sonner le glas de la volonté de réforme des gouvernements. Si bien que les pays qui peuvent aider les autres vont devenir de plus en plus réticents à le faire...

Contrairement à la Zone euro, les Etats-Unis n'ont qu'eux pour prendre en charge leur déficit budgétaire. C'est la Fed qui a, très généreusement, financé le déficit public via les QE. Toutefois le résultat est le même. La volonté de réformer a fortement diminué et, une fois de plus le plafond de la dette doit être relevé. Rien ne change et la dette publique continue d'augmenter plus vite que le PIB.

Conclusion : la dette publique a atteint une telle ampleur qu'elle est hors de contrôle dans de nombreux pays. A l'issue d'un tel processus, il ne reste que deux solutions : l'abandon de créance ou l'inflation.

La piste des emplois non pourvus

Conférence sociale, acte deux : les rencontres entre gouvernement et partenaires sociaux ont de nouveau mis en lumière cette semaine le paradoxe des emplois non pourvus en France. Le dossier, ancien cheval de bataille de Nicolas Sarkozy, est une épine dans le pied du gouvernement au moment où les prévisions de l'Insee ont douché les espoirs d'une baisse du chômage fin 2013. Le pays compte désormais 3,26 millions de demandeurs d'emploi sans activité. Or, "Parmi les 470 000 offres d'emplois retirées en 2012, environ 126 000 n'ont pas été pourvues faute de candidats", explique ainsi Hélène Paris, directrice des statistiques et de l'évaluation à Pôle emploi.
"Les difficultés à recruter anticipées par les employeurs se réduisent" de plus de 2 points, mais un employeur potentiel sur deux (50,4%) en anticipe toujours affirme l'enquête Besoins en main-d'oeuvre (BMO) 2013 publiée par Pôle emploi en avril. Si les employeurs peinent à embaucher de la main-d'oeuvre dans la restauration, l'entretien ou l'aide à domicile, le recrutement de cadres donne également du fil à retordre dans certains secteurs. Selon l'enquête BMO, les ingénieurs informatiques et de la R&D se hissent à la 5e place du top 10 resserré des métiers les plus recherchés (hors saisonniers) - derrière les personnels d'aide à domicile et de la restauration. Le métier d'informaticien apparaît aussi comme celui affichant "la plus forte difficulté de recrutement", avec 67,2% de projets jugés difficiles par les services de Ressources humaines. Cette proportion augmente en moyenne de 5 points par an selon Pôle emploi. Les nouveaux métiers, notamment ceux de la transition énergétique présentent eux aussi un vivier potentiel d'emplois, à condition que les nouveaux salariés verts soient bien formés.
Le "profil inadéquat" des candidats (86%) est la première cause de difficulté de recrutement, devant la pénurie de main-d’œuvre dans certains domaines (60%), les conditions de travail (32%) ou une image dégradée de l'entreprise ou du métier (18%), selon BMO.
Le président Français Hollande a ainsi annoncé un plan d'urgence pour pourvoir les "200 à 300 000" offres d'emploi qui ne trouvent pas preneurs chaque année, en permettant à des demandeurs d'emploi de se former "rapidement". A suivre.
Nathalie Alonso © Cadremploi.fr

cadremploi
      

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