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samedi 8 février 2014

"Quand les recruteurs disent chercher une perle, c'est pour mieux la piller"

Par

Au chômage, notre contributrice Devdas chronique sa recherche d'emploi. Dans ce cinquième épisode, un cabinet de recrutement lui propose un poste dont personne ne veut.

"Quand les recruteurs disent chercher une perle, c'est pour mieux la piller"
"Ce poste, que l'on vous a présenté comme une opportunité, est en fait un pari perdu d'avance."

Reuters/John Schults

Notre contributrice Devdas chronique sur Express Yourself sa recherche d'emploi. Dans ce cinquième épisode, elle revient sur l'inquiétante proposition de poste d'un cabinet de recrutement, qui lui rappelle des souvenirs...
"Bonjour, je ne vous dérange pas?", s'enquiert la consultante. Transmis à ce cabinet de recrutement il y a près de deux ans, mon CV a végété dans leur vivier jusqu'à aujourd'hui. Elle poursuit d'une voix suave: "Vous allez bien?"
Trêve de flagornerie, quel est l'objet de l'appel? Je contiens mal mon impatience. Je m'entends pourtant répondre d'un ton mi-enjoué mi-détaché: "Mais non, pas du tout. Mais oui, très bien, merci." Je n'en dis pas plus. Je m'impose pour règle de bien gérer les silences, d'éviter tout semblant d'émotion qui pénalise systématiquement. La bonne stratégie? Un échange d'informations neutres.
Elle enchaîne: "Bon, alors je vais vous décrire un peu le poste. Ce que mon client recherche..." C'est bien ce que je voulais entendre. Rassurée sur ses intentions mais quand même à cran, je respire un bref instant. La peur de manquer me rend capable d'ingurgiter des dizaines de descriptifs de postes. Comme un drogué mal sevré prêt à laper n'importe quelle essence. Mais je prends soin de contrôler ma voracité et me fais douce et calme.
"C'est un poste un peu complexe. Je vous décris la situation actuelle. Cette société de bourse cherche à étoffer son équipe support. A deux, elles ne s'en sortent pas. Il s'agirait de gérer 25 agendas", dit-elle. Hein? 25 agendas? Du jamais vu! En général, on ne va jamais au delà de cinq, voire plutôt trois.
Une furieuse envie de rire gronde en moi. Bien tenté, me dis-je, admirative de sa belle franchise! Elle poursuit: "L'agenda vous êtes à l'aise?" Forfaiture pour forfaiture, je rétorque sans hésiter: "Oui bien sûr! Cc'est vraiment l'une de mes activités préférées." Elle renchérit: "Oui, moi aussi si je devais choisir c'est ce que je préférerais." Vraiment?
"Vous avez encore un peu de temps? Il faut que je vous explique le contexte un peu particulier..." J'apprends ainsi que l'une des personnes en place refuse de s'occuper des agendas. Trop de stress... Quant à l'autre, ce n'est pas de son ressort, mais elle s'en occupe. La consultante insiste: "Si ça vous convient, c'est parfait. C'est pas mal payé, dans Paris. Qu'en pensez-vous?" Je coche la bonne réponse, celle à choix unique. "Ah oui vraiment! Ca m'intéresse beaucoup, à plusieurs titres..."
Le piège est tendu, les mailles du filet se resserrent. Pendant les premiers mois, l'heureuse élue devra accepter de travailler sans aucune autonomie. En effet, la personne dont ce n'est pas le ressort supervisera la moindre action de la nouvelle venue. Un régal d'intégration. Rien ne devra se faire sans son assentiment. Cette méfiance affichée qui tétaniserait n'importe quelle bonne volonté est justifiée, paraît-il, car ils ont essuyé plusieurs déconvenues. Je me dis que mes soeurs d'infortune à peine recrutées, aussitôt débauchées, n'ont pas dû s'amuser! L'équation proposée ne repose pas sur de solides probabilités de réussite...
Le poste, vacant depuis un certain temps, m'indique-t-on, ne peut rester inoccupé plus longtemps. En langage clair, un retard important s'est accumulé, et pour le rattraper, il ne faudra pas compter ses heures. Et ce sans rechigner, le sourire aux lèvres, s'il vous plaît.
On a toujours raison de se méfier lorsque les recruteurs vous disent "chercher une perle", car c'est bien pour la piller! On me propose souvent ce genre de postes qui ne trouvent pas preneur, et que l'on prend faute de mieux en attendant des jours plus heureux. Le genre de poste qui cause un tas d'ennuis, qui vous en fait baver.
Tout le monde a son idée sur la façon dont il faut l'appréhender. Chacun a son mot à dire sauf l'intéressé, qui n'est là, dirait-on, que pour supporter les incompétences, errements et autres tâtonnements d'un management futile, relayé par toute une chaîne de maillons inopérants. Mais ne vous méprenez pas, nul ne vous sera reconnaissant d'avoir sorti tout un département de l'impasse où il se fourvoyait. Bien au contraire.
Car ce poste qui n'en est pas un draine toute votre énergie, puis vous abandonne démunie face à un déchaînement d'ordres et de contre-ordres! Chacun exige de vous des résultats immédiats. Vous l'avez choisi non? Vous saviez que c'était difficile et compliqué, il ne fallait pas vous en charger si vous ne vous en sentiez pas les capacités.
Ce poste, que l'on vous a présenté comme une opportunité, est en fait un pari perdu d'avance. Il existe des postes dont la fonction semble expiatoire, qui font office d'exutoire pour des salariés en titre encore plus malheureux que vous. Ce genre de poste ne manque jamais de laisser au dernier recruté un arrière-goût amer. Surtout lorsqu'un peu avant la fin de la période d'essai, le fameux retard enfin rattrapé, on lui exprime que, non vraiment il n'y a rien à lui reprocher, mais que c'est une question de fit...
Exsangue et infantilisé, on repart humilié, en se disant quand même que l'on a pas démérité. Si vous voulez connaître la valeur et les capacités d'une personne, donnez-lui le pouvoir. Qui disait cela déjà?

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/entretien-le-syndrome-de-la-bonne-personne_1319707.html#ZytTMKbQfA8zGE8X.99

lundi 13 janvier 2014

5 conseils pour rebondir après un échec

Un échec professionnel, même s’il n’est jamais facile à vivre, est toujours une occasion d’apprendre. 5 conseils pour le supporter, et surtout en tirer des bénéfices.
On apprend à marcher en tombant, à parler en butant sur les syllabes. L’échec est inhérent à l’apprentissage. “Savoir le gérer est fondamental, car toute avancée professionnelle comporte des essais qu’on ne peut pas réussir du premier coup, souligne Anne Tricault, formatrice PRH [parcours ressources humaines]. Le risque d’échouer est inhérent à la prise de risque. Le refuser, c’est s’enfermer dans une zone de sécurité qui limite sa vie et les opportunités de progresser.”

jeudi 19 décembre 2013

Google Glass : pas de reconnaissance faciale, pour le moment

Technologie : Google a officiellement exclu d’autoriser la fonction de reconnaissance faciale pour ses lunettes connectées, du moins pas avant que des règles de confidentialité spécifiques ne soient mises en place.
Par l'agence EP
Dès leur apparition, les Google Glass ont déclenché un débat quant à la protection de la vie privée et des données personnelles. Des élus américains ont même adressé un courrier officiel pour interroger Google à ce sujet. Pionnier sur ce créneau, le géant de Mountain View avance avec prudence pour ne pas risquer d’effrayer les consommateurs avant même la sortie du produit prévue en 2014.
Pour cela, Google surveille de près ce que font les premiers « Explorers » sélectionnés pour acheter une paire de Glass et imaginer de nouvelles applications. Dans un billet posté ce weekend, Google a exprimé sa position quant à l’usage de la reconnaissance faciale, une fonctionnalité que de nombreux développeurs souhaiteraient exploiter.
Application MedRef basée sur la reconnaissance faciale
Il y a quelques semaines, la version de démonstration d’une application nommée MedRef faisait son apparition. Elle permettrait à des médecins ou du personnel hospitalier portant des Google Glass d’afficher les informations des patients à partir de la reconnaissance de leur visage. « Comme Google le dit depuis plusieurs années, nous n'allons pas ajouter des fonctionnalités de reconnaissance faciale à nos produits sans avoir de fortes protections de la vie privée en vigueur. Dans cet esprit, nous n’approuverons aucune application de reconnaissance faciale pour le moment ».
C’est un « non » qui n’est donc pas définitif et l’on peut imaginer que Google attendra que les consommateurs s’accoutument à ce produit inédit avant d’aller plus loin. (Eureka Presse)

vendredi 13 décembre 2013

8 formes d’entretien de recrutement

Fotolia

L'entretien de recrutement est le passage obligé. Pour bien vous préparer, mieux vaut envisager toutes les formes qu'il peut prendre.

Le classique

Dans l’entretien individuel, celui auquel vous serez le plus confronté, rien de surprenant, tout est prévisible. En tête-à-tête avec un recruteur, vous échangez avec ce dernier en parlant à tour de rôle du poste à pourvoir, de votre cursus et de votre adéquation au poste.  Dites-en juste assez, plus vous parlez, plus vous dévoilez vos intentions. La négociation a déjà commencé, celui qui en dit le moins tout en faisant parler l’autre a réussi son entretien.

Le paradoxal

Votre interlocuteur se contente de vous poser une seule question d’une banalité dangereuse :  » Parlez-moi de vous « , ou encore  » Présentez-moi votre parcours », ou encore  » A vous de vous présenter ». Dans cette configuration, votre présentation doit être courte, précise, factuelle et synthétique, et surtout déboucher sur une question pertinente à votre interlocuteur, du type : « Y–a-t-il  un point que vous souhaitez que je développe « ? Ou bien : « Que pensez-vous de ce que je viens de vous exposer « ? Le tout est de renverser le processus et de le transformer en un échange. Si votre interlocuteur se tait, attention, restez aussi silencieux. C’est lui qui a entamé le débat et le mène, laissez-le poursuivre. Si le silence vous pèse  demandez lui : « Voyez-vous dans ce que je viens de vous présenter des points qui intéressent votre entreprise »?

L’agressif

De plus en plus rare, même si vous pouvez encore le rencontrer. Ainsi vous tombez sur un interlocuteur mal dans sa peau,  déséquilibre, complexé,  qui compense sa fragilité par un excès de zèle et de pouvoir  à l’encontre des candidats qu’il reçoit. Le plus pervers est celui qui délibérément prône l’entretien agressif,  sous le prétexte de jauger votre capacité émotionnelle et votre résistance en situation tendue. Cela fait has been ou malade, mais par ces temps de crise, tout est possible. D’ailleurs, vous n’êtes pas obligé de rester face à une recruteur agressif qui se défoule,  vous pouvez tirer votre révérence avec politesse.

Le technique

C’est le type même de l’entretien concret, on parle métier, compétences, techniques, process… On le rencontre pour des postes d’informaticien, d’ingénieur ou de comptabilité. Le chiffre est roi, on valide une théorie de base, une façon de travailler, une référence à un outil ou une méthode. Pas de surprise, si vous avez bien préparé votre affaire, vous vous retrouvez dans une situation technique type et prêt à répondre à toutes les questions.

Le relax

Très répandu, moderne, et malgré tout efficace, vous êtes tout de suite invité à un échange détendu.  Questions et réponses s’échangent dans les deux sens en toute sympathie et décontraction.  Plus l’ambiance est détendue, cool, sans formalisme, plus vous devez être vigilant et rester sur vos gardes. Ce peut être l’entretien baiser qui vous étouffe. Des recruteurs l’utilisent pour vous démobiliser et vous faire tomber facilement dans un piège. A ne pas oublier : le diable a souvent le sourire.

L’accoucheur ou le socratique

A l’image de Socrate qui faisait accoucher les esprits, certains recruteurs pratiquent la maïeutique dans leur métier, il s’agit de faire accoucher le candidat. C’est l’entretien le plus difficile, le plus formateur et parfois le plus piégeant. Par les sujets abordés  le recruteur vous amène à un questionnement  et à énoncer des réponses comme bien souvent celle de  reconnaitre que finalement vous n’êtes pas fait pour ce poste. Le plus élégant, le recruteur n’ a pas à éconduire un candidat, le plus édifiant voire douloureux, quand il réussit car il vous met face à votre vérité.

L’entretien on line

C’est le même que tous les autres à part qu’il se passe depuis votre domicile sur skype ou autre call onférence. En général le recruteur l’utilise pour gagner du temps, éviter des déplacements. En tout cas, pour vous c’est un premier contact qui vous permet de mieux vous rendre compte de l’intérêt de ce poste. Attention : de la même manière que l’on entend le sourire au téléphone, sur skype on voit les pantoufles sous la table. Faites l’entretien dans les mêmes conditions qu’un entretien de visu.

L’entretien apéro

Vous pouvez être invité à un entretien à l’heure de l’apéritif. Parfois cela est tout à fait normal, c’est une heure plus facile pour se libérer sans inquiéter votre employeur. Dans certains cas, c’est voulu. Le recruteur dans ce cas là va vous proposer de prendre une un verre avec lui dans son bureau. Refuser peut être mal interprété, et accepter vous faire prendre un gros risque. « In vino veritas », c’est ce que veut tester votre interlocuteur. Le plus sûr est d’accepter et pour éviter tout dérapage de tremper ses lèvres et de ne pas boire. Cette technique alcoolisée est une mise en situation pour les postes de représentation dans le marketing ou l’expatriation.
Il y a bien d’autres formes que peut prendre un entretien. Pour vous aider à mieux vous préparer, nous les étudierons dans un prochain article.

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mardi 5 novembre 2013

«La France a créé une machine à trier entre les jeunes diplômés et les autres»

 


       
INTERVIEW - Comment la France divise sa jeunesse diplômée ou non... C’est le question à laquelle se propose de répondre la deuxième édition de La Machine à trier ouvrage d’Andre Zylberberg, directeur de recherche au CNRS, coécrit avec Pierre Cahuc, Stephane Carcillo et Olivier Galland.
 
 
Le Figaro - 1,9 millions de jeunes ont décroché. Ils ne suivent pas d’étude. Ils ne se forment pas. Ils n’ont pas d’emploi. Pourquoi la France n’arrive-t-elle pas à donner un avenir aux jeunes sans diplôme?
Andre Zylberberg - Ces jeunes qu’on appelle les décrocheurs sont sans diplôme et sans qualification. Ils multiplient au mieux des emplois très précaires entre deux périodes de chômage. Ils n’arrivent pas à s’insérer dans le monde du travail contrairement aux jeunes titulaires d’un diplôme même modeste. En regard de leur productivité, le coût du travail est trop élevé en France pour le type d’emploi qu’ils sont susceptibles d’occuper. L’hexagone est le deuxième pays en Europe pour le coût du travail non qualifié. Un seul pays le devance, le Luxembourg. La crise n’est pas responsable de leur situation. La France a créé une machine à trier entre les jeunes diplômés et les autres.

Le gouvernement a mis en place les contrats d’avenir qui vise les jeunes peu ou pas qualifiés. Est-ce efficace?
C’est a priori une bonne idée. Mais cette mesure ne peut pas marcher car il faudrait d’abord former ces jeunes qui sont très éloignés de l’emploi. Il faut leur apprendre des compétences de base, parfois lire, écrire, savoir répondre au téléphone, avoir une attitude pro-sociale vis à vis des personnes qui les entourent. L’échec est tel que certaines collectivités locales ont dû se séparer de jeunes en contrat d’avenir. Il est question d’ouvrir ces contrats d’avenir à des jeunes diplômés. Cela ne sert à rien. Toutes les études montrent que financer des emplois aidés dans le secteur public sans former les gens coûte très cher et ne les aide pas à retourner vers des emplois «réguliers». Cela permet seulement au gouvernement en place de faire baisser, à court terme, les statistiques du chômage.

Et les contrats de génération?
C’est encore pire. Je n’ai pas compris la logique économique de ces contrats .L’entreprise bénéficie d’une aide de 4000 euros par an à condition qu’elle embauche un jeune et s’engage à conserver l’emploi d’un senior. Comme cette mesure ne cible pas les jeunes qui ont le plus besoin d’être intégrés dans le monde du travail, elle va se traduire par de formidables effets d’aubaine dans l’immense majorité des cas.
 
Faut-il mettre en place un salaire minimum pour les jeunes?
Cette solution a fait ses preuves à l’étranger. Plusieurs pays ont choisi de mettre en place des smic dont le niveau est faible ou ont pris des mesures particulières en faveur des jeunes. La France refuse ce choix pour des raisons culturelles. Elle défend un smic national qui est le même pour tous quelle que soit l’âge, la région et la qualification. C’est contre-productif et explique pourquoi la France a un tel niveau de chômage de jeunes non qualifiés.

La seule mesure efficace à court terme est-elle de baisser le coût du travail?
Jouer sur le coût du travail est la seule mesure efficace rapidement. Dans un premier temps, on pourrait continuer à abaisser les charges au niveau du salaire minimum. Mais cela ne suffira pas. Il faut également proposer des mesures à plus long terme en misant sur la formation des jeunes peu qualifiés. Car il faut du temps pour remettre à niveau des gens qui ont perdu tout repère dans le monde du travail. Il faut concentrer les moyens sur les personnes qui en ont le plus besoin et arrêter de proposer à tout le monde des stages ou des emplois aidés dans le secteur non marchand qui ne sont d’aucune utilité à moyen terme. Les Danois, les Hollandais, les Allemands ont mis en place des systèmes de formation efficace qui s’adressent aux personnes les moins qualifiées et qui, couplés avec un faible coût du travail, ont permis de faire baisser le chômage.

http://etudiant.lefigaro.fr/stage-emploi/actu/detail/article/la-france-a-cree-une-machine-a-trier-entre-les-jeunes-diplomes-et-les-autres-2916/

mardi 15 octobre 2013

Un recrutement météoritique chez LG


Après Heineken et son fameux recrutement de stagiaire, c’est autour de LG de nous faire une belle video de recrutement à buzz. Plus de 9 millions de vues à ce jour pour ce recrutement que l’on va qualifier de « météoritique ». ;)


La video drôle sur le moment peut aussi être jugée d’un gout douteux. Se moquer des candidats dans le contexte actuel est-il pertinent ? Certes au départ c’est d’abord une publicité mais l’impact sur pour la marque employeur existe aussi. Je trouve la démarche Heineken plus subtile. A vous de juger !

Si vous voulez voir d’autres videos de recrutement réussies ou ratées le site de Qapa en propose quelques unes.

Pour revoir la video de recrutement chez Heineken c’est ici.

http://www.altaide.com/blog/un-recrutement-meteoritique-chez-lg/ 

jeudi 3 octobre 2013

Mon image est le contraire de ce que je suis


"Je ne suis pas très à l'aise en entretien de recrutement, j'ai souvent l'impression d'être le contraire de ce que l'on imagine.. J'ai l'air sûr de moi et pourtant, je ressens chaque doute comme une aiguille plantée dans ce qu'il y a de plus fragile en moi... J'ai l'air de maîtriser mon sujet et pourtant, plus j'avance dans mon expertise et plus mes fondements, mes certitudes semblent fondre comme neige au soleil... J'ai l'air de savoir ce que je veux, et pourtant, je suis incapable de l'exprimer clairement, c'est confus, sans but..."

Cela vous dit quelque chose ? Oui ? Alors bienvenue chez les humains ! Avez-vous remarqué comme nous sommes attirés par ce que nous repoussons, comme nous repoussons ce qui nous attire.. eh oui, l'un fonctionne souvent avec l'autre, rendant parfois difficile la lecture de nos objectifs, de nos décisions, de nos pensées... Finalement, c'est plutôt bon signe !

Ce qui nous rend unique, c'est souvent ce savant mélange, une formule composée de moteurs, d'obstacles et de motivations : MOM


  • Les moteurs proviennent souvent de notre culture, notre éducation (merci papa, merci maman), de ce que nous croyons grâce ou à cause de notre expérience, ou de l'image que nous en retenons...
  • Les obstacles touchent notre propre personne, ce qui nous fait peur, la façon dont on s'organise, l'environnement que l'on se constitue..
  • Les motivations : elles tournent autour de ce qui nous attire, c'est le carburant, une forme d'énergie pure, surtout si elle est bien utilisée..


Vous admettrez que cette formule peut être composée d'éléments paradoxaux, contraires mêmes.. Des petites choses que l'on se cache parfois, occultant tel ou tel aspect. Je vous invite à accepter de faire le point et de vous pencher sur tous les éléments de votre MOM, ceux là mêmes qui vous mettent en mouvement, en arrêt mais aussi en phase ou en décalage avec ce que vous voulez faire de votre vie, vous savez, là, au creux du vente...

L'enjeu est bien là, avoir les idées suffisamment claires pour arrêter de se mentir et ne plus risquer  d'enchaîner les échecs, quel qu'en soit le niveau. N'oublions pas qu'un positionnement a toujours plusieurs conséquences, les unes directes (ennui, suractivité, "ramollissement" intellectuel...), les autres, indirectes (conflits, tensions, colère, démission..) et ce, tant sur le plan professionnel que personnel.
Vous voulez vous rendre service ? Observez sereinement ce que vous êtes, accueillez vos paradoxes et prenez conscience, en responsabilité, de votre fondement authentique pour construire votre projet professionnel plutôt que sur l'image convenue envoyée à tout ce qui vous entoure.

Haut les Coeurs !!!

* N"hésitez pas à me contacter au 06 51 75 66 05 pour tout travail d'approfondissement. A bientôt !


lundi 30 septembre 2013

VIDEOS. Tous pour l'emploi : «Le Parisien»- «Aujourd'hui en France» se mobilise

«Le Parisien»-«Aujourd'hui en France» se mobilise pour l'emploi. Avec l'opération Tous pour l'emploi, en collaboration avec BFM Tv, chaque jour de la semaine retrouvez reportages, témoignages, conseils pratiques qui vous donnent les pistes pour identifier les secteurs, les métiers et les régions qui recrutent.

Catherine Gasté | Publié le 30.09.2013, 06h49
Chelles (Seine-et-Marne), le 8 novembre 2012. François Hollande à l’occasion de la signature des premiers contrats emplois d’avenir, destinés à lutter contre le chômage des jeunes.

Chelles (Seine-et-Marne), le 8 novembre 2012. François Hollande à l’occasion de la signature des premiers contrats emplois d’avenir, destinés à lutter contre le chômage des jeunes. | MaxPPP / Chesnot

Zoom
Inverser la courbe du à la fin de l’année… Tout juste élu en juillet 2012, a fait cette promesse. Malgré la hausse inexorable des demandeurs d’emploi, un chômage à plus de 10% explosant tous les records, lui et ses ministres s’entêtent. Chaque mois, ils martèlent : « On va y arriver car toutes nos forces sont tendues vers ce seul but. » Un message en boucle, comme pour conjurer le sort. Et faire taire les économistes rabat-joie, qui répètent à l’envi depuis des mois : pas de croissance, pas de baisse du chômage.

Alors s’inversera, s’inversera pas? Dans deux mois, une chose est sûre, François Hollande aura des comptes à rendre. « On est tout près du but », assure le chef de l’Etat. Et les 50000 chômeurs de moins en août sont « un chiffre encourageant » vu de l’Elysée.

Des métiers et des filières embauchent encore !

Hollande serait-il en train de gagner son pari? Une hirondelle ne fait pas le ont rétorqué les sceptiques. Pour qu’une inversion soit durable il faut qu’elle dure plusieurs mois. Et rien n’est moins sûr. Car le fait est que l’économie n’est pas en mesure, aujourd’hui, de faire baisser le chômage.

Alors d’où vient cette certitude présidentielle? Croissance ou pas, le gouvernement dispose d’un atout majeur : les contrats aidés qui vont tourner à plein régime d’ici à la fin de l’année. Une recette centrée sur le secteur non marchand (collectivités locales ou associations) et censée absorber une partie de la hausse du chômage quand les entreprises privées continuent à détruire des emplois. Mais ces fameux emplois aidés, de quoi s’agit-il précisément? Emplois d’avenir, contrat unique d’insertion, contrat de professionnalisation, contrat de génération, emplois francs… Comment ces dispositifs fonctionnent-ils? A qui s’adressent-ils? Dans le cadre de notre opération Tous pour l’emploi, menée avec BFMTV, notre journal vous aide à y voir plus clair et vous présentera tout au long de la semaine les diplômes, les métiers ou les filières qui constituent aujourd’hui un passeport pour l’emploi.

http://www.leparisien.fr/une/tous-pour-l-emploi-le-parisien-aujourd-hui-en-france-se-mobilise-30-09-2013-3182313.php?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter 

vendredi 27 septembre 2013

Recherche d’emploi : 33 causes d’échec à éliminer d’urgence

Les raisons d’échecs qui dépendent de vous sont nombreuses. C’est  une bonne nouvelle, car vous pouvez agir sur celles-ci. Celles qui reviennent le plus couramment, partant du principe que leur gravité augmente avec leur nombre sont les suivantes :
  1. Le manque d’un but bien précis
  2. Le manque d’ambition
  3. Le manque de formation
  4. Le manque de maîtrise de soi. Avant  de maîtriser les circonstances, vous devez vous contrôler vous-même
  5. La mauvaise santé :  la vraie réussite appartient à celui qui est en bonne santé. La maîtrise de soi peut éliminer pas mal de maladies dont une alimentation trop riche
  6. L’habitude de penser négativement
  7. L’excès de prudence
  8. L’hésitation et le manque de persévérance
  9. Une personnalité négative qui repousse
  10. Le manque de décision et l’ajournement : préfèrer le compromis au combat, s’accommoder des difficultés au lieu de les vaincre, subir le chômage plutôt que d’exiger l’emploi
  11. La peur sous toutes ses formes, elle détruit vos atouts et dégage des ondes destructrices aux esprits de ceux qui vous entourent
  12. L’habitude de vous contenter des miettes des autres, l’indifférence à ce qui arrive : d’un poste modeste et d’un petit salaire
  13. L’erreur de vocation et la persistance
  14. La dispersion des efforts:  se concentrer sur un but unique
  15. L’habitude de dépenser sans compter
  16. Le manque d’enthousiasme
  17. L’intolérance, un  étroit d’esprit ne va jamais loin
  18. Un  poste non acquis par vos propres efforts
  19. L’égoïsme et la vanité, incompatibles avec le succès
  20. La paresse
  21. L’oubli de son  libre- arbitre :  mieux vaut juger par soi-même la réalité au lieu d’adopter les opinions toutes faites
  22. La mauvaise connaissance de soi. Pour bien vous vendre vous devez bien vous connaître
  23. Vouloir être payé pour ce que vous savez et non pour ce que vous faites
  24. Le manque d’imagination
  25. Le manque de loyauté
  26. La recherche d’un titre
  27. L’impossibilité de définir ce que vous voulez
  28. L’habitude de laisser les autres prendre la décision à votre place
  29. Le contentement de soi
  30. Négliger la chance qui se présente
  31. Souhaiter au lieu de vouloir
  32. Faire des compromis avec le chômage au lieu de vouloir un poste
  33. La peur d’être critiqué et du qu’en-dira-t-on
Reid Nalliat

Reid Nalliat

http://www.cadre-dirigeant-magazine.com/trouver-emploi-cadre/reussir-recherche-emploi/trouver-un-job/ 

lundi 23 septembre 2013

L'entretien skype ou téléphonique


 L’avis de Jean-Christophe Anna

Enfin, pour notre 7ème conseil, nous avons décidé de demander l’avis de Jean-Christophe Anna, directeur associé de Link Humans, société de Conseil et Formation en Recrutement innovant.
Difficile de rajouter quelque chose tant les 6 premiers conseils sont complets !
Voici mes deux conseils :
- Entretien téléphonique :
Ne vous engagez pas dans une conversation avec le recruteur alors que vous êtes dans les transports en commun (ça peut couper), dans la rue (il y a forcément du bruit parasite autour de vous) ou même chez vous en train de faire le ménage, de ranger vos courses ou d’écouter la radio (vous ne serez pas concentré à 100% !). Dans tous ces cas de figure, vous ne serez pas dans la meilleure configuration pour réussir ce vrai premier entretien qui risque fort d’être alors le dernier. Sans vos notes, votre argumentaire, votre CV (celui avec lequel vous avez répondu à l’annonce !) et l’annonce sous les yeux, vous avez toutes les chances de vous planter sur la fameuse question hyper classique : « qu’est-ce qui vous a plu dans l’annonce ? », voire de confondre deux opportunités.
Donc, si votre téléphone sonne, commencez par bien regarder le numéro. Si vous ne le connaissez pas, laissez fonctionner votre messagerie ou proposez au Recruteur de le rappeler. Dans le premier cas, il ne va pas s’amuser à rappeler 10 fois chaque candidat et laissera donc forcément un message. A condition, bien entendu, que vous ayez pris le soin d’enregistrer un message « pro ». Dans le second cas, il comprendra parfaitement et vous sera même reconnaissant de lui éviter un mauvais entretien peu productif. Vous rentrez chez vous et vous vous installez au calme avec tous vos documents à portée de main. Là, vous pouvez rappeler le Recruteur.
La règle numéro 1 est donc bien de vous isoler !
- Entretien Skype :
Comme dans un entretien physique, souriez et regardez le Recruteur dans les yeux ! Et sur ce dernier point, c’est beaucoup moins évident que dans un entretien classique pour la simple et bonne raison que votre webcam se trouve en principe en haut de votre écran alors que le recruteur apparaît dans une fenêtre (skype ou autre) au milieu de votre écran. Du coup, il vous voit avec les yeux baissés.
Le contact visuel, si important dans un entretien physique, l’est également dans un entretien en visio. Alors n’oubliez pas de regarder un maximum la webcam pour que le recruteur ait l’impression que vous le regardez droit dans les yeux !
J’en profite pour vous rappeler que le non verbal, la forme sont souvent plus importants que le fond dans un entretien :
7% de ce qui va impacter le recruteur : ce que vous lui dites (votre message)
38% : le ton de la voix (enthousiasme, vie, passion dans le discours)
55% : la gestuelle, le look, la posture, et surtout le sourire et le regard (le feeling !)
Cela ne signifie pas que votre discours n’est pas important, mais que sans enthousiasme, sans sourire, ni regard, le recruteur ne sera pas impacté par votre message !
Au téléphone, le sourire et l’enthousiasme peuvent déjà se ressentir (tout comme un chewing-gum dans la bouche !). En visio, le regard et la gestuelle ont leur rôle à jouer. Ne l’oubliez pas.
Vous pouvez aussi « spliter » votre écran en ouvrant à côté de la fenêtre skype un doc word sur lequel vous aurez rédigés vos principaux arguments (3 grands points), le message que vous souhaitez absolument faire passer. Ainsi, vous pourrez le consulter sans détourner votre regard. Faîtes attention cependant à ne pas écrire un roman, sinon on vous verra lire…
N’oubliez pas d’éteindre vos médias sociaux et messageries préférés afin d’éviter les alertes sonores liées au lancement d’un Chat sur Facebook ou Google !
Coupez votre téléphone portable.
Faîtes également attention au décor (neutre). Ne vous installez pas dos à une porte qu’une personne souhaitant vous parler pourrait ouvrir pendant l’entretien.
Enfin, dernière remarque : ces entretiens jouent le rôle de filtre. Pour vous donner une idée, sur 100 candidatures, 15 personnes peuvent être appelées au téléphone ou contactées en visio pour ce premier entretien de sélection. L’entretien physique qui suit ne concernera plus que 6 à 8 candidats. Ne le ratez pas ! ;)
Pour celles et ceux qui veulent creuser la question, je vous invite à lire un ouvrage auquel j’ai modestement contribué : « Se préparer aux nouveaux entretiens d’embauche » par Jean-Marc Engelhard et Céline Lacourcelle dans la collection « 100 conseils de pro » aux éditions L’Express.
Retrouvez d’autres conseils pour votre recherche d’emploi de Jean-Christophe sur Job2-0.com

http://rhdenoe.com/conseils-entretien-skype-telephone/ 
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