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vendredi 16 septembre 2016

Créer, bricoler, réparer : les mille vies de nos objets

logo Budget Participatif - Paris
Mairie de Paris
ThématiqueEconomie et emploi
LocalisationTout Paris
Coût6 000 000 €
L’idée : créer des lieux dédiés aux objets, ouverts à tous où l’on pourrait tour à tour : apprendre à réparer, fabriquer soi-même, s’équiper à bas coûts…plus largement : offrir une seconde vie aux objets, redonner vie à nos déchets et apprendre à consommer autrement. Cette proposition se décline autour de 3 pôles :
  1. Un pôle "pavillon rassembleur" qui regrouperait Ressourcerie, Atelier de bricolage, Repair café, Fab'lab et Allée écolo sous la forme de "pavillon circulaire" : ce lieu en autogestion serait mutualisé entre différentes associations
  2. Un espace de travail et de ressources pour les jeunes professionnels, et plus largement ouvert aux particuliers et aux étudiants, comprenant un espace de co-working et un espace de fabrication et de prototypage, équipé de machines comme une imprimante 3D ou une fraiseuse numérique.
  3. Un pôle "essaimé " qui regrouperait des boîtes et espaces de dons, etc. Ces lieux , gérés par des bénévoles, seraient libres d'accès et ouverts à toutes et à tous. Ce pôle essaimé permettrait d’assurer un maillage territorial fin pour faciliter les dons. Les parcs, rues piétonnes, zones de rencontre et tous les lieux où les piétons sont les bienvenus sont des lieux d’implantation à privilégier.
projet 13




lundi 4 juillet 2016

La 4ème révolution industrielle, est-t-elle source d'emplois ?




.....
Amazon n’a-t-il pas apporté la possibilité de lire des ouvrages qu’un libraire au fond de la Corrèze n’aurait même pas imaginé l’existence ? N’a-t-il pas poussé les libraires à se réinventer ? Wikipedia a sûrement fait plus de dégâts chez ces mêmes libraires.
Les psalmodiants de cette révolution industrielle en marche ne sont-ils pas tout simplement victimes de celle-ci. Nous pouvons lire fréquemment des arguments comme «c’était mieux avant» ou «les gros vont manger les petits».
Certains y voient partout l’oeil d’une forme de libéralisme à outrance et d’une finance dévorante. D’autres pensent que nous serons asservis à une robotisation et à l’intelligence artificielle qui vont prendre notre emploi.
Doit-on alors lutter contre cette évolution ou l’accompagner en l’orientant vers plus de création que de destruction de valeur ?
Ce réflexe de refuser la nouveauté, de s’enfermer sur des acquis, d’avoir peur de perdre plus qu’à gagner, fait fortement penser à ceux qui ont cassé la machine à intégration. Des peurs primaires motivant plus le rejet que l’ouverture.
Klaus Schwab, fondateur du World Economic Forum, prévient que de toute façon «la transformation de l’économie ne fera que s’accélérer».

Read more at http://www.frenchweb.fr/vous-aussi-vous-avez-peur-de-la-4eme-revolution/249841#pX4LekiAMGMdEeoV.99

jeudi 22 mai 2014

LE PORTAIL DES AFFAIRES SOCIALEMENT RESPONSABLES

Participez au plus grand évènement commercial dédié à l'économie sociale et solidaire en France! Coventis et l'Agora des CE co-organisent 2 salons simultanés les 22 et 23 mai 2014 au Palais des Congrès du Corum de Montpellier!

Depuis 2008, Coventis est le salon national d’affaires inter-filières de l’économie sociale et solidaire (ESS) porté par la Cress LR. Il rassemble la diversité des entreprises et des partenaires de l’ESS. Co-organisé avec la Région Languedoc-Roussillon, l’Europe et avec le soutien de l’Etat, Coventis contribue à construire et à valoriser le sentiment d’appartenance à ce secteur et permet de développer et renforcer des marchés au travers de conventions commerciales ou de partenariat.

Dans un but constant d’adaptation aux besoins et aux attentes des entreprises de l’économie sociale et solidaire, Coventis innove et met en place de nouvelles solutions afin d’affiner les mises en relation commerciales.

Depuis 2010, en créant l’AGORA des CE, le Groupe Chèque Déjeuner, le Crédit Coopératif et le Groupe Macif ont décidé de donner aux élus des comités d’entreprise de votre bassin d’emploi, l’occasion de réfléchir à leurs missions et actions, renouant en cela un lien naturel et privilégié entre économie sociale, CE et territoires.

http://www.coventis.org/le-salon-d-affaires/participer-aux-ateliers-conference
 

vendredi 4 avril 2014

En France, les faillites d'entreprise sont en hausse

media
Au moment où l'on parle d'une stabilisation de l'économie française, voire d'une sortie de crise à plus ou moins long terme, un indicateur demeure au rouge : celui des faillites d'entreprises. Selon la Banque de France, plus de 60 000 entreprises ont disparu entre juin 2012 et juin 2013.
Les faillites d'entreprises ont augmenté de plus de 4% en juin 2013 par rapport à juin 2012. Sur cette période de douze mois, la Banque de France a enregistré 61 544 défaillances d'entreprises. C'est parmi les plus petites entreprises que le nombre de faillites a le plus augmenté.
L'ensemble des PME
Mais le phénomène touche aussi l'ensemble des PME, les entreprises moyennes et même les grandes entreprises. Les secteurs les plus touchés sont l'immoblier, l'hôtellerie-restauration et la construction. Mais, dans le secteur de l'information et de la communication, la situation s'est plutôt améliorée.
Les statistiques de la Banque de France recoupent celles de la société d'études Altares qui relève une augmentation des faillites au deuxième trimestre ainsi qu'une plus forte mortalité des entreprises qui n'emploient au maximum que deux salariés. Et c'est la raison pour laquelle, alors que les défaillances d'entreprises sont plus nombreuses qu'en 2012 et concernent 62 000 emplois, le nombre des emplois menacés est toutefois inférieur à celui qu'il était en 2012 pour la même période.

http://www.rfi.fr/france/20130810-france-faillites-entreprise-sont-hausse-crise-economie/ 

mardi 18 mars 2014

Bienvenue dans l'ère de la "Digital industrial economy"

Bienvenue dans l'ère de la "Digital industrial economy" © Pascal Guittet - L'Usine Nouvelle
Le Gartner Group vient de lancer une série de conférence pour promouvoir un nouveau système économique : l'économie digitale industrielle. Explications.
3 800 milliards de dollars en 2014. C'est, selon les prévisions du Gartner groupe, le montant des investissements que les entreprises du monde entier vont consacrer au numérique l'an prochain. Ce volume, équivalent à une année du budget fédéral américain ou au PIB de l'Allemagne, montre bien que nous sommes rentrés dans une nouvelle ère industrielle. Est-ce la troisième révolution ? Laissons l'Histoire porter ce jugement mais reconnaissons en revanche que les mutations engendrées par les technologies numériques sont majeures. Comme le souligne Peter Sondergaard, directeur de la recherche du Gartner, sur son blog, cette (r)évolution "est bien plus qu'une question de zéro et de un, c'est une transformation radicale de votre business".  Avec le cloud, le web social, la mobilité et la data, ce sont les fondements même de chaque activité qui sont questionnés et qui changent les habitudes des clients, qu'ils soient BtoB ou BtoC.
Pour le Gartner group, notre vieille économie -industrielle- et la nouvelle économie -numérique- sont en train de fusionner pour donner naissance à un nouveau système : l'économie numérique industrielle (la "digital industrial Economy" en anglais dans le texte). Ce que cela change ? Presque tout. Nouvelles fondations technologiques, nouvelles organisations, nouvelles sources de création de valeur, nouveau type de leadership, nouveaux business modèles... Chaque composant du (vieux) système, en se numérisant, se transforme et change aussi la manière de mener les entreprises. Comme le résume très justement, Gartner : "Every company will become a technology company, every budget will become an IT budget and every business will become a digital leader."
Le message adressé aux vieux industriels est donc clair : connectez-vous, sinon vous mourrez. Mais il y a aussi un autre message caché dans le nom de ce nouveau système économique. En affichant le terme industriel à côté du numérique, Gartner signifie également (consciemment ou pas) que les "pure players" du digital vont devoir aussi se convertir aux meilleures pratiques de l'industrie en adoptant le triptyque : qualité-coût-délais. Trop souvent, et notre baromètre du numérique le démontrait très clairement, les projets IT affichent un budget variable, des délais vagues et, finalement, assez peu d'obligations de résultats. Le fait que l'économie numérique entre dans une phase industrielle rend de moins en moins acceptable ces aléas.
Finalement, la "Digital industrial economy" impose aux anciens (les industriels) de se numériser à vitesse grand V et aux modernes (les numériques) de s'industrialiser tout aussi rapidement. Des deux côtés, ceux qui refuseront de se convertir, prennent le risque d'être tôt ou tard... déconnectés !
Thibaut De Jaegher
http://www.usine-digitale.fr/article/former-au-numerique-un-enjeu-d-efficacite-economique-et-d-insertion-sociale.N223436 

mercredi 27 novembre 2013

Les prix des cabinets d'expertise-comptable

L’usage fixe une fourchette de valorisation pour la clientèle des cabinets d’expertise-comptable de 80 % à 120 % du chiffre d’affaires (HT) - les équipements et le droit au bail ayant généralement une valeur négligeable.

Notre étude confirme cette approche, avec néanmoins une segmentation des prix assez marquée selon la taille des cabinets et les circonstances de la cession.

Quoique sommaire, la méthode d’évaluation par le chiffre d’affaires est incontournable du fait de nombreuses opérations de rachat par des sociétés d’expertise comptable en phase de croissance externe ; ces groupes, qui cherchent à acquérir des parts de marché, sont de facto conduits à raisonner en chiffre d’affaires, plutôt qu’en rentabilité.

Mais l’acquéreur du cabinet et son banquier sont, eux, portés à une approche de la valeur financière du cabinet fondée sur la rentabilité et la capacité de remboursement du repreneur.

Ce raisonnement doit aussi être privilégié dans le cadre des associations ; car là, le vendeur a tout intérêt à se préoccuper du confort financier d’un acquéreur avec qui il sera associé durant plusieurs années.

https://www.interfimo.fr/etudes-prix-cession/cabinets-d-expertise-comptable

vendredi 22 novembre 2013

Big data, big challenges, big opportunity



ÉDITO

Quelquefois distancées par d’autres enjeux, les données reviennent
sur le devant de la scène marketing et s’invitent dans tous les débats.
Signe des temps, le big data représentait, en 2012, un chiffre d’affaires de 6,3 milliards de dollars au niveau mondial et devrait atteindre 48,3 milliards USD en 2018, pour un taux de croissance annuel proprement hallucinant de… 40,5 % entre 2012 et 2018*.
Le big data renvoie à la capacité de l’entreprise à stocker des données, à les trier, à les analyser et à les intégrer dans son business model ou plus traditionnellement aux trois V qui le définissent : volume (masse de données), variété (données de natures diverses : vidéos, photos, textes, etc.) et vélocité (données à gérer en temps réel). L’enjeu est de taille car d’ici à 2020, selon les estimations
du cabinet IDC, les entreprises auront à gérer un volume de données multiplié par 35. Le traitement
et l’analyse devront donc être opérés en temps réel et nécessiteront des outils technologiques ultrasophistiqués et ultrapuissants.
En première ligne aux côtés des DSI, le département marketing est aujourd’hui directement impliqué
dans la gestion et la collecte des données clients. Un phénomène impliquant une synergie totale
entre deux fonctions peu habituées à collaborer, et l’instauration d’un dialogue entre techniciens
et utilisateurs.
Cette journée vous permettra de faire le point sur les impacts du big data pour votre stratégie d’entreprise. Seront notamment abordés les enjeux d’évolution des compétences, de collecte des données, de respect de la vie privée. À travers de nombreux cas d’entreprises, cette conférence vous permettra aussi d’évaluer le formidable potentiel du big data en termes de connaissance client.
Pour prendre du recul et faire le point sur les stratégies vous permettant de booster votre activité, Marketing Magazine, vous donne rendez-vous le 5 décembre prochain !

Stéfanie MOGE-MASSON
Directrice de la rédaction

*Source : Transparency Market Research, « Big Data Market – Global Scenario, Trends, Industry Analysis, Size, Share and Forecast, 2012 – 2018 » – 21 janvier 2013)

L’open data, un potentiel encore inexploité



Nouveaux métiers, nouvelles compétences et profils très recherchés


De nouvelles compétences et profils prennent de plus en plus de poids dans l’entreprise.

Provenant des États-Unis, ceux que l’on appelle les « Data Scientist et Chief Data Officer »,

dont les principales missions consistent à intégrer le big data au sein des entreprises et faire parler les données en les travaillant très en amont, commencent à faire leur apparition en France.

D’après l’AFDEL (Association française des éditeurs de logiciels), 10 000 postes d’experts en données devraient être créés par le big data dans les cinq ans.

Le point sur l’émergence de ces nouveaux métiers. Animée par
Amelle Nebia,

Chef de rubrique,

MARKETING MAGAZINE


L’open data (ouverture et accessibilité des données) constitue, pour les entreprises, une opportunité inédite de synergies et d’innovations. Mais seul 47 % des décideurs marketing et innovation déclarent s’être déjà intéressé au sujet.

Outre de nouveaux services pour les clients finaux, l’exploitation des données publiques permet d’ouvrir des marchés jusque-là difficiles d’accès, ou d’identifier de nouveaux besoins.



La gestion du marketing multicanal à l’heure du big data


Les nouvelles opportunités du big data conduisent à multiplier les actions marketing, et donc à en optimiser l’efficacité et le ROI sur l’ensemble des canaux. Pour répondre à cet enjeu, les entreprises mettent en œuvre des solutions intégrées de gestion des ressources marketing (Marketing Resource Management).
Retours d’expériences.


vendredi 15 novembre 2013

Arrêté du 31 octobre 2013 fixant la liste des communes éligibles au dispositif « emplois francs »

NOR: VILV1324844A

Le ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, le ministre délégué auprès du ministre de l'économie et des finances, chargé du budget, et le ministre délégué auprès de la ministre de l'égalité des territoires et du logement, chargé de la ville,
Vu le décret n° 2013-549 du 26 juin 2013 relatif à l'expérimentation d'emplois francs, notamment son article 1er ;
Vu l'arrêté du 26 juin 2013 fixant la liste des communes éligibles au dispositif « emplois francs »,
Arrêtent :

La liste de communes mentionnée à l'article 1er de l'arrêté susvisé est complétée par les communes suivantes :
Aulnay-sous-Bois.
Belfort, Montbéliard, Héricourt, Audincourt, Bavans, Bethoncourt, Etupes, Grand-Charmont, Valentigney, Offemont.
Bordeaux, Bègles, Cenon, Floirac, Lormont, Mérignac, Pessac, Talence, Villenave-d'Ornon.
Boulogne-sur-Mer, Le Portel.
Calais.
Cherbourg-Octeville.
Clermont-Ferrand, Aulnat, Cournon-d'Auvergne, Gerzat.
Corbeil-Essonnes.
Creil, Montataire, Nogent-sur-Oise.
Créteil, Alfortville, Limeil-Brévannes.
Dijon, Chenôve, Longvic, Quetigny, Talant.
Dreux, Sainte-Gemme-Moronval, Vernouillet.
Evry, Courcouronnes, Ris-Orangis.
La Rochelle, Aytré.
Le Mans, Allonnes, Coulaines.
Lens, Liévin, Avion, Bully-les-Mines, Harnes, Mazingarbe, Sallaumines.
Lyon, Bron, Décines-Charpieu, Fontaines-sur-Saône, Givors, Grigny, Meyzieu, Oullins, Pierre-Bénite, Rillieux-la-Pape, Saint-Fons, Saint-Priest, Vaulx-en-Velin, Vénissieux, Villeurbanne.
Melun, Le Mée-sur-Seine, Dammarie-les-Lys.
Montpellier.
Nancy, Jarville-la-Malgrange, Laxou, Malzéville, Maxéville, Saint-Max, Tomblaine, Vandœuvre-lès-Nancy.
Nanterre.
Nantes, Rezé, Saint-Herblain.
Pointe-à-Pitre, Les Abymes.
Rennes.
Rouen, Canteleu, Elbeuf, Le Petit-Quevilly, Saint-Etienne-du-Rouvray, Sotteville-lès-Rouen.
Saint-Denis (93), Aubervilliers, La Courneuve, Epinay-sur-Seine, Pierrefitte-sur-Seine, Stains, Villetaneuse.
Saint-Denis de La Réunion, Sainte-Marie.
Sevran.
Strasbourg, Bischheim, Hoenheim, Lingolsheim, Schiltigheim.
Toulon, La Seyne-sur-Mer.
Trappes, Magny-les-Hameaux, Montigny-le-Bretonneux, La Verrière.
Troyes, Pont-Sainte-Marie, Les Noës-près-Troyes, La Chapelle-Saint-Luc, Saint-André-les-Vergers.
Valenciennes, Anzin, Beuvrages, Bruay-sur-l'Escaut, Condé-sur-l'Escaut, Marly, Aulnoy-lez-Valenciennes, Quiévrechain, Vieux-Condé.

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000028157104&dateTexte=&categorieLien=id

10 enseignements à retenir sur la croissance et les besoins des PME du secteur des NTIC


Vecteur de croissance et d’emplois, les NTIC représentent un secteur d’activité central de l’économie française. En tant que filière transversale, ce secteur permet en effet à l’ensemble des acteurs de
l’économie française de se développer et de rester compétitif au niveau mondial. Afin d’analyser la compétitivité des PME innovantes françaises du secteur des NTIC et d’identifier leurs besoins pour
financer leur développement, Sogedev, un des leaders du conseil en financement public pour les entreprises, a mené une enquête auprès de ces entreprises innovantes1. Quelle est leur vision sur l’économie française ? Que pensent-elles des dispositifs d’aides publiques et des récentes mesures proposées par le gouvernement en faveur de leur croissance ?

Sogedev en livre les 10 principaux enseignements.

1. Les NTIC ou le retour à une embellie économique
Les acteurs du secteur des NTIC semblent partager l’idée que la France serait de nouveau sur le chemin de la croissance : la moitié des répondants estime que leur activité se développe et 56% d’entre eux sont optimistes, voire très optimistes pour l’avenir. 57% affirment ne pas rencontrer de problème de trésorerie et 2/3 déclarent avoir recruté du personnel récemment.

2. La R&D : véritable facteur de croissance pour les NTIC !
86% des répondants mènent des activités de R&D. Cependant, des freins persistent pour certaines entreprises de ce secteur. Pour 45% des répondants ne menant pas d’activités de R&D, le principal frein demeure le manque de budget adéquat.

3. Aides publiques pour les PME : une sous-utilisation dommageable
Comme dans les autres secteurs d’activité, les PME des NTIC ont tendance à sous-utiliser les aides publiques pour financer leurs projets d’investissements. Seulement 15% des répondants utilisent les aides publiques pour financer leurs investissements (recrutement, achat de matériel, immobilier, etc.). 56% financent leurs investissements par leurs fonds propres et 35% ont recours à un prêt bancaire.

4. Les aides à l’innovation tirent leur épingle du jeu !
Parmi les dispositifs publics en faveur du développement des PME, les aides à l'innovation (CIR, JEI, aides à l'innovation de Bpifrance) demeurent les plus utilisées par les PME des NTIC et sont toujours considérées comme incitatives pour le développement de leurs activités de R&D. Ainsi, 61% des entreprises interrogées ont déjà déclaré du CIR et 47% ont déjà eu recours aux aides Oséo innovation.

5. Le CIR reconnu comme un dispositif essentiel
Alors que la Cour des comptes s'interroge sur l'efficacité du CIR, une large part de répondants souligne au contraire l'importance de ce dispositif qui leur apparaît essentiel pour le développement de leurs activités de R&D. Gage de l'attrait de ce dispositif, 57% des PME interrogées indiquent que leurs activités de R&D seraient réduites de moitié sans ce dispositif, et 2/3 d’entre elles bénéficient du CIR.

6. Contrôles fiscaux : les NTIC ne sont pas épargnées !
1/3 des répondants affirment avoir déjà été contrôlés sur leurs CIR. Parmi eux, 23% ont dû fournir le dossier scientifique complet à l’administration fiscale. Les documents comptables et les feuilles de temps restent les documents les plus demandés lors d’un contrôle fiscal, selon 55% des répondants.

7. Le Crédit d’Impôt Innovation (CII), un complément efficace au CIR
Complément au CIR, le CII suscite l’intérêt des répondants de l’étude puisque 1/3 des sociétés interrogées issues de la filière NTIC pense déclarer leurs dépenses d’innovation engagées depuis le 1erjanvier 2013 au titre du CII.

8. Les entreprises des NTIC peu convaincues par Bpifrance
A l’inverse des entreprises dans d’autres secteurs, l’étude Sogedev révèle le scepticisme des acteurs de la filière NTIC face à la création de Bpifrance, nouvelle institution visant à faciliter l’accès au financement des PME et ainsi redonner une impulsion au tissu économique. Seulement 1/3 des répondants ont déjà fait appel à l’un des dispositifs proposés par Bpifrance et seuls 3,5 % d’entre eux ont bénéficié du préfinancement du CIR. Le Prêt pour l’Innovation semble toutefois mieux correspondre aux besoins des entreprises du secteur puisque 15% des interrogés y ont déjà eu recours.

9. Jeunes Entreprises Innovantes : les PME entendues par le Gouvernement !
Depuis la création du statut JEI, près de 20 000 emplois ont été créés. Le projet de loi de finances pour 2014 vient répondre aux demandes des PME innovantes puisqu’il instaure le rétablissement de l’exonération de cotisations sociales patronales à taux plein pour les 7 années suivant celle de la création de l’entreprise, comme prévu par le Pacte national pour la compétitivité, la croissance et l’emploi. Il s’agit là de la principale mesure à instaurer selon 17% des répondants du secteur des NTIC.

10. La filière NTIC exporte moins que d’autres secteurs
Alors que tous secteurs confondus, une large majorité des entreprises interrogées mène des projets à l’international, seuls 22% des répondants issus de la filière des NTIC déclarent exporter. Notons toutefois que parmi ces PME exportatrices du secteur des NTIC, 54% envisagent d’augmenter leur chiffre d’affaires à l’export de plus de 25% dans les 3 années à venir.


1 Cette étude repose sur les résultats d’un questionnaire envoyé entre juillet et août 2013 à 2000 entreprises du secteur des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) réparties sur l’ensemble du territoire français, et auquel 145 entreprises ont répondu.


http://www.infodsi.com/articles/144661/10-enseignements-retenir-croissance-besoins-pme-secteur-ntic.html?key=36aac7555e5bdad1

jeudi 24 octobre 2013

Le sourcing n’est pas qu’une affaire de lignes de codes !




sourcing pas qu'une affaire de code


Lors de la troisième édition de #rmsconf et de #TruParis, il y a eu de nombreux débats sur le sourcing (ateliers, conférences, challenge) tous étaient essentiellement centrés sur l’expertise geek des sourceurs. Hors, je constate, tous les jours, que d’autres compétences molles ou soft skills font souvent la différence… 

Pour un bon sourcing : Expérience et Analyse
Sandrine Théard, experte outre atlantique en la matière, a gentiment répondu à mes questions et souligne la plus value des sourceurs séniors et de l’analyse à mener en amont du sourcing.
Je suis d’accord avec elle : avant même de taper des lignes de codes, encore faut-il avoir mené en amont une analyse fine et  complète de notre mission.
questions candidat

Après l’analyse et l’identification, vient l’étape des appels téléphoniques !
Une posture collaborative, de la créativité et de l’endurance
Une fois que vous êtes devant votre liste de contacts, seul le sourceur capable de décliner un savoir faire et une posture collaborative fera la différence !
tweet Gaëlle Sarran sourceur

Petit retour en arrière… quand j’ai démarré dans ce métier en 2000, on ne parlait pas de réseaux sociaux et pourtant, avec mon téléphone et mon habilité relationnelle, je devais trouver la perle rare !
Comment ai-je fait à l’époque ? Quelles compétences ai-je mis en œuvre ?
« Bonne nouvelle » !
Une fois un contact identifié, il fallait et il faut toujours, en un minimum de temps, installer une tonalité propice à une écoute attentive et bienveillante. Se présenter rapidement, énoncer le pourquoi de son appel en maintenant un équilibre dans la relation : je ne viens pas faire l’aumône d’un candidat ou d’un contact non, au contraire, je suis détenteur d’une belle opportunité à proposer. Mon manager de l’époque Mark Wilson, chasseur de têtes IT sur Sophia Antipolis, me disait « tu as un joli bouquet de fleurs à la main c’est à toi de décrire précisément chaque fleur et de trouver celle qui fera mouche ».
 bouquet du chasseur de têtes

« Mon offre est-elle vraiment une opportunité pour vous ? »
Quand je forme des nouveaux collaborateurs, j’insiste sur la nécessité d’équilibrer les temps de parole. Après une présentation concise vient la phase d’un questionnement précis et ciblé. Objectif : identifier le positionnement de mon interlocuteur vis à vis du marché du travail et surtout déterminer quels sont ses leviers de motivation. En d’autres termes, s’il doit se séparer de son entreprise actuelle, quelles seront ses motivations premières ? Trop souvent des chargés de recherche biaisent leurs approches et focalisent sur leur propre intérêt sans mettre suffisamment en perspective celui des candidats approchés…Cette empathie est indispensable d’une part pour gagner du temps et viser « juste » et d’autre part pour installer une relation de confiance avec un contact, qui ne sera peut être pas le candidat d’aujourd’hui mais le sera d’autant plus demain !
« Ne pas passer à côté d’un candidat hors cible »
Que ce soit dans la saisie de multiples lignes de codes ou dans la qualification téléphonique d’une liste potentielle de candidats, il faut faire preuve, à la fois, d’endurance et d’ouverture d’esprit. Dernièrement, pour une chasse parisienne, heureusement je ne me suis pas arrêtée aux candidats d’Ile de France, sinon je serais passée à côté d’Antoine, bordelais, grâce à qui j’ai pu avoir une liste de 4 contacts qualifiés sur Paris !

columbo sourceur
«  Columbo sort de ce corps !»
Parfois, les recherches booléennes, le sourcing sur les réseaux professionnels ou généralistes ne sont pas fructueux. Alors comment faire ? Il y a 5 mois, nous devions chasser un profil très spécifique de vendeur haut de gamme parlant l’anglais et le russe avec des compétences dans les univers culinaires et/ou de l’électroménager. Après deux semaines de sourcing intensif « RIEN », très peu de profils intéressés et intéressants. Pourtant … il existe bien ce candidat !
« Marc j’ai une idée, il pleut prend ton imper et moi je mets mon trench… »
Et nous voilà, un samedi matin, nous rendant sur une zone commerciale stratégique, bras dessus bras dessous, partis à la chasse de notre perle rare, tous nos sens aux aguets… Après avoir passé la porte de trois show-room, nous entrons dans celui d’un cuisiniste réputé pour ses produits hauts de gamme et là, une jeune femme élégante et souriante vient directement à notre rencontre. Instantanément une petite voix me dit : C’est elle ! … Bingo, trois semaines plus tard, Nelly montait sur Paris pour signer son contrat et démarrer son intégration ! Cette expérience démontre la possibilité de pouvoir identifier des profils en situation de travail que ce soit sur un lieu de vente, dans une conférence ou encore sur un salon.
« Contact aujourd’hui, candidat demain »
Même si nous sommes souvent sous pression par des échéances étroites, voire parfois par un contexte concurrentiel aigu, nous devons être généreux avec notre temps et notre attention. Chaque contact, à défaut d’être un candidat, peut être porteur d’opportunité, soit pour notre recherche en cours soit pour une prochaine mission. Ce fut le cas encore cet été. Lors d’une recherche pour un store manager sur la côte d’azur, nous avons fait la connaissance d’Estelle résolument parisienne et ouverte à un nouveau challenge. Après avoir bouclé cette mission niçoise avec un autre candidat, un mois plus tard notre client nous sollicite pour une recherche similaire sur Paris. Nous nous empressons de recontacter Estelle et, en moins de deux semaines, elle fut recrutée ! Si nous n’avions pas pris le temps de faire connaissance et d’échanger avec Estelle nous n’aurions pas pu être aussi réactifs.
Je réponds ainsi à Laurent Brouat lors du challenge sourcing #rmsconf, si Mathilda “robot sourceur du futur ” de Frédéric Mischler me fera gagner du temps ce sera pour construire et développer des relations durables avec mes candidats approchés.

Le sourcing n’est pas qu’une affaire de lignes de codes ! par Caroline Guichet sourcing pas qu'une affaire de code inShare17 Lors de la troisième édition de #rmsconf et de #TruParis, il y a eu de nombreux débats sur le sourcing (ateliers, conférences, challenge) tous étaient essentiellement centrés sur l’expertise geek des sourceurs. Hors, je constate, tous les jours, que d’autres compétences molles ou soft skills font souvent la différence… Pour un bon sourcing : Expérience et Analyse Sandrine Théard, experte outre atlantique en la matière, a gentiment répondu à mes questions et souligne la plus value des sourceurs séniors et de l’analyse à mener en amont du sourcing. Je suis d’accord avec elle : avant même de taper des lignes de codes, encore faut-il avoir mené en amont une analyse fine et complète de notre mission. questions candidat Après l’analyse et l’identification, vient l’étape des appels téléphoniques ! Une posture collaborative, de la créativité et de l’endurance Une fois que vous êtes devant votre liste de contacts, seul le sourceur capable de décliner un savoir faire et une posture collaborative fera la différence ! tweet Gaëlle Sarran sourceur Petit retour en arrière… quand j’ai démarré dans ce métier en 2000, on ne parlait pas de réseaux sociaux et pourtant, avec mon téléphone et mon habilité relationnelle, je devais trouver la perle rare ! Comment ai-je fait à l’époque ? Quelles compétences ai-je mis en œuvre ? « Bonne nouvelle » ! Une fois un contact identifié, il fallait et il faut toujours, en un minimum de temps, installer une tonalité propice à une écoute attentive et bienveillante. Se présenter rapidement, énoncer le pourquoi de son appel en maintenant un équilibre dans la relation : je ne viens pas faire l’aumône d’un candidat ou d’un contact non, au contraire, je suis détenteur d’une belle opportunité à proposer. Mon manager de l’époque Mark Wilson, chasseur de têtes IT sur Sophia Antipolis, me disait « tu as un joli bouquet de fleurs à la main c’est à toi de décrire précisément chaque fleur et de trouver celle qui fera mouche ». bouquet du chasseur de têtes « Mon offre est-elle vraiment une opportunité pour vous ? » Quand je forme des nouveaux collaborateurs, j’insiste sur la nécessité d’équilibrer les temps de parole. Après une présentation concise vient la phase d’un questionnement précis et ciblé. Objectif : identifier le positionnement de mon interlocuteur vis à vis du marché du travail et surtout déterminer quels sont ses leviers de motivation. En d’autres termes, s’il doit se séparer de son entreprise actuelle, quelles seront ses motivations premières ? Trop souvent des chargés de recherche biaisent leurs approches et focalisent sur leur propre intérêt sans mettre suffisamment en perspective celui des candidats approchés…Cette empathie est indispensable d’une part pour gagner du temps et viser « juste » et d’autre part pour installer une relation de confiance avec un contact, qui ne sera peut être pas le candidat d’aujourd’hui mais le sera d’autant plus demain ! « Ne pas passer à côté d’un candidat hors cible » Que ce soit dans la saisie de multiples lignes de codes ou dans la qualification téléphonique d’une liste potentielle de candidats, il faut faire preuve, à la fois, d’endurance et d’ouverture d’esprit. Dernièrement, pour une chasse parisienne, heureusement je ne me suis pas arrêtée aux candidats d’Ile de France, sinon je serais passée à côté d’Antoine, bordelais, grâce à qui j’ai pu avoir une liste de 4 contacts qualifiés sur Paris ! columbo sourceur « Columbo sort de ce corps !» Parfois, les recherches booléennes, le sourcing sur les réseaux professionnels ou généralistes ne sont pas fructueux. Alors comment faire ? Il y a 5 mois, nous devions chasser un profil très spécifique de vendeur haut de gamme parlant l’anglais et le russe avec des compétences dans les univers culinaires et/ou de l’électroménager. Après deux semaines de sourcing intensif « RIEN », très peu de profils intéressés et intéressants. Pourtant … il existe bien ce candidat ! « Marc j’ai une idée, il pleut prend ton imper et moi je mets mon trench… » Et nous voilà, un samedi matin, nous rendant sur une zone commerciale stratégique, bras dessus bras dessous, partis à la chasse de notre perle rare, tous nos sens aux aguets… Après avoir passé la porte de trois show-room, nous entrons dans celui d’un cuisiniste réputé pour ses produits hauts de gamme et là, une jeune femme élégante et souriante vient directement à notre rencontre. Instantanément une petite voix me dit : C’est elle ! … Bingo, trois semaines plus tard, Nelly montait sur Paris pour signer son contrat et démarrer son intégration ! Cette expérience démontre la possibilité de pouvoir identifier des profils en situation de travail que ce soit sur un lieu de vente, dans une conférence ou encore sur un salon. « Contact aujourd’hui, candidat demain » Même si nous sommes souvent sous pression par des échéances étroites, voire parfois par un contexte concurrentiel aigu, nous devons être généreux avec notre temps et notre attention. Chaque contact, à défaut d’être un candidat, peut être porteur d’opportunité, soit pour notre recherche en cours soit pour une prochaine mission. Ce fut le cas encore cet été. Lors d’une recherche pour un store manager sur la côte d’azur, nous avons fait la connaissance d’Estelle résolument parisienne et ouverte à un nouveau challenge. Après avoir bouclé cette mission niçoise avec un autre candidat, un mois plus tard notre client nous sollicite pour une recherche similaire sur Paris. Nous nous empressons de recontacter Estelle et, en moins de deux semaines, elle fut recrutée ! Si nous n’avions pas pris le temps de faire connaissance et d’échanger avec Estelle nous n’aurions pas pu être aussi réactifs. Je réponds ainsi à Laurent Brouat lors du challenge sourcing #rmsconf, si Mathilda “robot sourceur du futur ” de Frédéric Mischler me fera gagner du temps ce sera pour construire et développer des relations durables avec mes candidats approchés.

http://recrutementmediassociaux.com/le-sourcing-nest-pas-quune-affaire-de-lignes-de-codes/?utm_source=Jacco+Valkenburg&utm_medium=Recrutement2 

jeudi 17 octobre 2013

samedi 12 octobre 2013

De plus en plus de « nez » français à l’étranger

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Étudiantes de l'Isipca dans le laboratoire de parfumerie, l'un des 14 laboratoires de l'école, en avril 2013. Les centaines d'essences utilisées dans la composition des parfums sont rangées dans des petits flacons.
Lydie Gumery, la directrice pédagogique de l’Institut supérieur international du parfum, de la cosmétique et de l'aromatique (Isipca) de Versailles, se veut positive : « Le savoir-faire reste dans l’Hexagone. C’est simplement du made in France que l’on exporte». Depuis la fondation de l’école en 1970 par Jean-Paul Guerlain, descendant du fondateur de la maison éponyme, la part des diplômés en activité à l’étranger n’a cessé de croître.
« Un tiers » des 3 500 anciens à l'étranger
Aujourd’hui, sur les 3 500 anciens, ces "nez" spécialistes des parfums, des cosmétiques ou des arômes alimentaires, « un tiers » travaille à l’international. L’école ne dispose pas de chiffres précis, mais Lydie Gumery affirme que cette tendance « est le reflet d’une volonté de l’école » d’envoyer ses étudiants à l’étranger.
« La distribution est mondiale, et les besoins en parfumeurs et aromaticiens ne font que suivre le mouvement  », résume Philippe Massé, président de Prodarom, le syndicat national des fabricants de produits aromatiques, qui regroupe 54 entreprises. Parmi elles, 18 cumulaient un chiffre d’affaires de 869 millions d’euros en 2012, dont 62,5% à l’exportation. Les champions français —L’Oréal, Dior, Chanel ou Givenchy— offrent des dizaines de milliers d’emplois en France, mais sont aussi des géants planétaires.
Le secteur exporte 2,5 fois plus que les autres biens de consommation, d’après les données les plus récentes de l’Insee. En 2011, l’excédent commercial des ventes de parfums et produits cosmétiques français à l’international atteignait 8,3 milliards d’euros.
« L'expatriation est quasiment nécessaire »
Pas très étonnant donc que les "nez" français s’expatrient dans une filiale de société française, ou directement dans l’une des cinq premières entreprises mondiales de production de compositions parfumées, auprès desquelles la plupart des marques s’adressent pour la fourniture de concentrés parfumés livrés clé en main.
Elles sont toutes étrangères : Givaudan et Firmenich sont suisses, International Flavors & Fragrances (IFF) américaine, Symrise allemande et Takasago japonaise.
C’est le cas d’Émilie Pivoin, technicienne chez IFF à Hilversum aux Pays-Bas. «L’entreprise m’a accueillie dans son entité installée en France en tant qu'apprentie lorsque je faisais mon master à l’Isipca. Lorsque j'ai eu mon diplôme, ses responsables m’ont proposé de rejoindre une de leurs filiales européennes », explique l’ancienne étudiante, spécialisée en formulation et en évaluation sensorielle. Une de ses camarades de promo, Caroline Pensivy, aujourd’hui aromaticienne en Angleterre, avance que « l'expatriation est quasiment nécessaire » pour les jeunes "nez".
« Nous sommes européens »
« Nous sommes européens, renchérissent de leurs côtés Caroline Ezeh et Olga Wojcik. Si des opportunités se présentent à nous, on les saisit là elles se trouvent ». Toutes deux s’apprêtent à s'expatrier par le truchement d'un programme d’échange européen de six mois, baptisé Leonardo da Vinci, auquel l’école a adhéré en 2003. En parallèle, chaque année, 10 étudiants en BTS sont envoyés à Londres, et 25 autres, étudiants en master professionnel de management international de la parfumerie, s'en vont à l’université de Georgetown, à Washington (Etats-Unis).
L’appel de l’étranger répond à plusieurs motivations: se perfectionner dans une langue vivante souvent mal dégrossie à la sortie du lycée, découvrir les préférences olfactives variables d’un pays à l’autre et espérer un salaire plus élevé. « Je suis souvent contactée par des chasseurs de tête sur le réseau social LinkedIn, et c'est bon signe. Si retour en France il y a pour moi un jour, je suis certaine que mon expérience professionnelle à l'étranger fera la différence par rapport à d’autres candidats restés dans l'Hexagone », anticipe Fanny Jacot-Blais, embauchée en juillet comme aromaticienne chez Elixarome à Paddock Wood dans le Kent, en Angleterre, après avoir obtenu son master en aromatique alimentaire à l’Isipca.
193 étudiants de 39 nationalités passés par l'Isipca
Dans le secteur des parfums surtout, la tendance à l’internationalisation des savoir-faire ne date pas d’hier. Patrick Saint-Yves, le président de la Société française des parfumeurs (SFP), explique : « Presque tous les fleurons industriels français de la parfumerie ont été intégrés à des groupes mondiaux qui ont ensuite envoyé les jeunes parfumeurs former des locaux qui les supplantent aujourd’hui ».
La SFP revendique la moitié de ces nez-là parmi ses adhérents, 300 personnes sur un total qu’elle évalue à 600 dans le monde. « Un patrimoine culturel vivant qui n’a pourtant aucune existence officielle en France », s’inquiète Patrick Saint-Yves.
En sens inverse, sur le campus versaillais de l’Isipca, les sirènes de la parfumerie hexagonale, véritable Eldorado du secteur, attirent nombre d’étrangers : 193 étudiants de 39 nationalités sont passés par l’école depuis qu’elle a créée voilà dix ans un master en anglais. Parmi eux, il y a Sarah Warth, arrivée du Nebraska (États-Unis) après un stage chez Louis Vuitton à New York. Elle l’assure : « À la fin de mes études, je veux rester à Paris. C’est la capitale mondiale du parfum !» 
Pour plus d'images de l'Isipca, consulter le reportage photo de Joseph Gobin.

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