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mercredi 17 avril 2013

Emploi : pourquoi ça coince ?


112 088 postes non pourvus au troisième trimestre 2012: c'est ce que révèle le nouveau baromètre " Tendance emploi compétence " (TEC), dévoilé ce mardi 16 avril par le Medef qui entend s'attaquer aux dysfonctionnements du marché du travail. Avec à la clef, quelques pistes pour y remédier.

Par Anne Bariet pour LEntreprise.com, publié le
4% des entreprises sondées par le Medef ont abandonné leurs recrutements faute de candidats au dernier trimestre 2012. Un paradoxe évident alors que le taux de chômage du pays caracole à plus de 10 % de la population active et que les annonces de plans sociaux se succèdent semaine après semaine. C'est pourquoi, l'organisation de Laurence Parisot, à quelques semaines de la fin de son dernier mandat, cherche à expliquer les difficultés rencontrées par les entreprises.
Outil d'intérêt général. Outre les intentions d'embauche, le baromètre vise, en effet, à décrypter les dysfonctionnements du marché du travail en expliquant pour chaque métier (191 fiches y figureront à terme), les raisons des difficultés rencontrées par les employeurs ainsi que leurs techniques pour y remédier. Parmi les solutions, le recours à une formation pour les nouveaux salariés, à un contrat d'alternance, à un contrat court, voire à une réévaluation des salaires... " Il s'agit d'un outil d'intérêt général et d'une puissance considérable ", s'est ainsi félicitée Laurence Parisot.
Absence de savoir-être. L'urgence est réelle : 7% des entreprises sondées avouent avoir rencontré des difficultés pour boucler leurs recrutements. Pis : 4% des entreprises ont abandonné leurs recherches, faute de candidats au dernier trimestre 2012. Comment expliquer cette inadéquation entre les postes à pourvoir et le profil des candidats ? 22% des recruteurs mettent en avant l'absence de savoir-faire technique. Mais le manque de formation n'explique pas tout. L'absence de savoir-être est citée dans 17% des cas !
Mouton à cinq pattes. L'enquête passe, en revanche, sous silence les raisons qui tiennent au comportement des employeurs eux-mêmes qui peinent à trouver la perle rare. Car pour être tout à fait exhaustif, ce baromètre devrait également mentionner le manque d'anticipation, la volonté que le nouvel embauché soit opérationnel " dès demain " ou encore la recherche du clone de l'ancien salarié... Soit autant de critères chers aux recruteurs. De même, la qualité des offres proposées (horaires atypiques, salaires planchers, contrats très partiels...) est un paramètre que les demandeurs d'emploi prennent en compte avant de se positionner.
Reste que toutes les entreprises n'ont pas ce type de problème. 28% des entreprises sondées ont embauché, fin 2012, 250 000 personnes et 17% avaient l'intention de le faire au premier trimestre 2013.
Bonus-malus. L'enquête Tec doit être réactualisée régulièrement par le Medef. Son rythme, trimestriel ou semestriel, n'est pas encore arrêté. En attendant, Laurence Parisot espère que cet outil sera utilisé à la fois dans le cadre de la conférence sociale de juin mais aussi lors de la négociation sur l'assurance-chômage, qui débutera en septembre 2013. Et avance ses pions. " Nous souhaitons que les entreprises qui forment le plus de salariés payent moins de cotisations. " Un nouveau bonus-malus à négocier avec les organisations syndicales.
(1) Ses résultats sont extrapolés des 24 000 réponses reçues parmi les 39 566 entreprises sondées du secteur privé.
lentreprise.com

lundi 15 avril 2013

E-mail : les sept erreurs qui ne pardonnent pas

Familiarités, abréviations, fautes... Mal formulé, votre mail écrit à la hâte risque, au mieux, d'agacer, au pire, d'être jeté à la corbeille. Respectez les règles élémentaires de courtoisie, rappelle Aline Nishimata, experte en e-communication (1). Explication de texte.

Par Marie-Madeleine Sève pour LEntreprise.com, publié le
"Pour l'objet du mail, il n'y a rien de pire que le flou, rappelle Aline Nishimata, experte en e-communication. Sous l'avalanche des courriels, votre interlocuteur n'ouvrira pas le vôtre. Sauf s'il sait de quoi il retourne. Ayez en tête cette idée : mon mail doit être prioritaire. Alors soignez ce champ-là en étant informatif et bref."
"Pour l'objet du mail, il n'y a rien de pire que le flou, rappelle Aline Nishimata, experte en e-communication. Sous l'avalanche des courriels, votre interlocuteur n'ouvrira pas le vôtre. Sauf s'il sait de quoi il retourne. Ayez en tête cette idée : mon mail doit être prioritaire. Alors soignez ce champ-là en étant informatif et bref."
istockL'écrit électronique est traître. Sous ses faux airs de convivialité, il offre une liberté illusoire. D'un simple clic on répond instantanément, mais en s'affranchissant des usages très codifiés de la correspondance papier. Or, ces usages sont les mêmes. Et, oui, on peut répondre en temps réel avec peu de mots en respectant ces règles. Un e-mail bien rédigé pour votre supérieur ou vos collaborateurs mettra en valeur votre image, car il est le reflet de votre compétence. Voici 7 erreurs fréquentes à rayer de vos pratiques.

1. Objet : RE : RE : RE : RE : RE : " commande ", ou " informations ", " news "

Pour l'objet du mail, il n'y a rien de pire que le flou. Sous l'avalanche des courriels, votre interlocuteur n'ouvrira pas le vôtre. Sauf s'il sait de quoi il retourne. Ayez en tête cette idée : mon mail doit être prioritaire. Alors soignez ce champ-là en étant informatif et bref. Attention toutefois aux phrases de 3 kms, illisibles. Cela peut irriter. Et si vous êtes en e-conversation avec un client ou un fournisseur, évitez les allers-retours avec une kyrielle de RE : qui brouille la vue. Un seul " retour " est acceptable.
>>> Ecrire : " CR de la réunion du 20/01 ", ou " Prochaine AG sur le projet Z ", " Re : Devis (V2) ".

2. " Salut ! ", " Re-moi " ou " --- "

Il est difficile de choisir la juste formulation pour saluer. Ne rien écrire est discourtois. Il s'agit de bien mesurer la distance avec son destinataire. Deux options : 1/ Vous ne le connaissez pas. Ecrivez " Cher Monsieur ", c'est toujours très apprécié ; 2/ Vous le connaissez. Usez du " Bonjour ", ou appelez-le par son prénom, suivi d'une virgule.
Evitez le " Salut ! " ou " Coucou, c'est moi ! ", trop familiers dans l'entreprise. Ou encore le " Re-moi ", signalant le deuxième mail du jour, au risque de vous dévaloriser. Au contraire, si vous avez déjà conversé, ne saluez plus. On trouvera normal que vous souhaitiez approfondir le sujet.
>>> Ecrire : " Bonjour Madame (ou Madame D), " Monsieur le Directeur ", " Cher Monsieur ", " Cher Professeur Y ", " Anne, "

3. " Je prendrai les sanctions qui s'imposent ", " Les effets néfastes de votre retard "...

Ici les mots sont durs, accusateurs ! Ils font voler en éclat les barrières sociales. Gardez-vous d'exprimer votre colère à l'écrit. C'est violent et ça laisse des traces auprès du partenaire ou du collaborateur. Il est capital de mettre son " cyber-stylo " à distance de ses émotions. Restez neutre, nuancez votre vocabulaire. Un style moins direct portera tout autant.
>>> Ecrire : " Votre retard nous porte préjudice ", " Je suis déçu(e) par votre attitude "

4. Rdv, Ns, Vs, qqch, cad, cdt

Voici un joli style SMS qui ne fait pas sérieux. C'est vilain, écrit à la va-vite, sans considération pour l'autre. Parce que vous l'obligez à faire le travail à votre place. A lui de décrypter et de compléter. Trop désinvolte ! Dans la même veine bannissez le point d'exclamation, d'un registre trop affectif.
>>> Ecrire : Vous, nous, cordialement, etc.

5. " Je vous (serais) gré ". " Pallier (aux) difficultés "

Les fautes de français (comme les fautes d'orthographe) sont d'un effet déplorable. Elles laissent penser que vous ne maîtrisez pas la langue de Molière. Cela vous décrédibilisera auprès des équipes ou d'un chef. On a droit à la coquille, mais à une seule pas davantage. Alors, n'hésitez pas à prendre un dictionnaire, vérifier les règles de grammaire, ou vous faire relire par un tiers de confiance.
>>> Ecrire : " Je vous saurais gré ", " pallier les difficultés ". " Je me permets de ", " j'envoie " (sans s), " Je vous joins (sans " ts ") " Nous avons été reçu(e)s "

6. " Car en effet ", " puis ensuite ", " mais toutefois "

Même remarque que précédemment. Ces pléonasmes horripilent. Dans les deux cas vous risquez d'être la risée du département ou de l'entreprise, parce que vos collaborateurs vont transférer ces mails à leurs collègues : " t'as vu, il est nul ! ". Et ils se propageront rapidement.
>>> Ecrire : car OU en effet, mais OU cependant, etc.

7. " Merci de votre réponse. ", " A votre disposition. "

Pour les personnes de l'extérieur, client ou partenaire (voire recruteur), ce raccourci est malheureux. Il laisse une impression de supériorité, donne un ton à la limite de l'impératif. Obligez-vous à rédiger une phrase entière : sujet, verbe, complément. Mieux vaut agir de même à l'égard de votre hiérarchie. Cela sera considéré comme une marque de respect.
>>> Ecrire : " Je vous remercie de l'attention que vous porterez à... ", " Je me tiens à ta disposition pour... ".
(1) Auteur de Savoir rédiger vos e-mails professionnels, Gualino (Lextenso Editions).

http://lentreprise.lexpress.fr/etre-efficace/e-mail-les-sept-erreurs-qui-ne-pardonnent-pas_38374.html?xtor=EPR-11-%5bENT_Zapping%5d-20130204--101937933%40229879286-20130204064820

vendredi 12 avril 2013

ACTIVITE ET CHOMAGE DANS LES ZONES URBAINES SENSIBLES FRANCILIENNES

Les zones urbaines sensibles se différencient toutes les unes des autres, par leur dimension mais également par leur lieu d’implantation. Elles présentent néanmoins des caractéristiques communes, plus ou moins prononcées.
Afin de répondre aux objectifs de la loi du 1er août 2003 d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine, en particulier dans le domaine de l’emploi, ces caractéristiques doivent être appréciées très précisément.
L’amélioration du système statistique permet aujourd’hui un tel diagnostic. Plusieurs sources administratives sont en effet disponibles à l’échelle infra-communale des zones urbaines sensibles, selon une périodicité et des champs qui peuvent certes être différents des autres découpages administratifs, sans en interdire toutefois des comparaisons.
 

jeudi 11 avril 2013

Lesquels de vos salariés sont les plus grandes sources de risque pour votre entreprise ?

...Les secteurs les plus concernés par les risques comportementaux, tous niveaux de postes confondus, sont les télécoms et les biens de consommation, alors que le secteur public et le commerce sont classés dans le bas du tableau. Les secteurs qui suivent plutôt une tendance à la baisse incluent ceux de la banque, de l’alimentation, des boissons et du tabac. Il faut cependant noter qu’il peut y avoir d’importantes différences au sein d’un même secteur, comme l’illustre la diversité des performances dans la Banque.
"Des études similaires à celle de SHL se sont intéressées aux facteurs législatifs, sociaux, économiques, politiques et financiers du risque, mais jusqu’à présent la prévision des comportements individuels dans un environnement de travail, qui peuvent créer du risque, n’avait encore jamais été abordée", ajoute Eugene Burke. "Les événements récents, plus particulièrement dans le secteur bancaire, ont mis en lumière les conséquences négatives liées à une mauvaise gestion du risque. Cependant, le risque a également des côtés positifs. Il suffit de trouver le bon équilibre entre appétence et résilience face au risque, afin de gagner de nouveaux marchés, saisir des opportunités, gagner en avantage compétitif, tout en sachant prévenir toute crise."
L’étude sur les risques de SHL peut être utilisée par les leaders, les ressources humaines et les managers du risque des entreprises pour construire des programmes de gestion des talents adaptés et devenir les contributeurs efficaces des stratégies de gestion des risques. L’étude peut également servir aux cadres intermédiaires pour comprendre les profils à risque dans leurs rapports directs et s’assurer que ces risques liés aux personnes sont minimisés et gérés.

ANNEXES

Définition du risque comportemental par SHL
SHL a utilisé 8 composantes comportementales qui sont liées à la résilience et à l’appétence pour le risque.

L’appétence pour le risque est mesurée par des facteurs tels que la prise d’initiatives, la confiance dans ses prises de décision et la persévérance à atteindre un but.
La résilience face au risque inclut des composantes telles que la qualité de décision (les décisions sont-elles plus ou moins susceptibles d’être efficaces ?), la qualité de la communication (ces décisions sont-elles plus ou moins susceptibles d’être communiquées efficacement ?), le fait de mener à terme ces décisions et le fait de déterminer des normes comportementales qu’une entreprise peut attendre de ses salariés. Au niveau terrain, des composantes complémentaires sont le respect, la qualité, l’engagement et le travail en équipe.
SHL - Composantes des risques comportementaux
Source: SHL – Composantes des risques comportementaux
http://www.shl.com/fr/news-item/press_releases/lesquels-de-vos-salaries-sont-les-plus-grandes-sources-de-risque/

Rebondir après un échec

Faire ses premiers pas dans de nouvelles fonctions, après une expérience précédente mitigée, c'est repartir du bon pied. Fort de son expérience, Bruno Bonnell ex-Infogrames, à la tête de Robopolis, est convaincu que l'entreprise doit s'humaniser.

« Echouer, c'est avoir la possibilité de recommencer de manière plus intelligente », des propos signés Henry Ford. L'illustre constructeur automobile américain s'y est repris à plusieurs fois avant de mettre au point le mode de production qui a bouleversé l'industrie. Steve Jobs, lui-même, a été évincé d'Apple en 1985, avant de revenir au premier plan. Si, aux Etats-Unis, l'échec est valorisé, en France « c'est limite, si la personne ne porte pas la poisse. Le parcours des chefs d'entreprise est toujours un peu romancé », confie un spécialiste du storytelling. Créé dans la Silicon Valley, le concept de conférence du "ratage" ou Failcon n'est arrivé en France qu'en 2011. Une réunion où les dirigeants viennent partager leur expérience d'un échec et racontent comment ils l'ont transformé en succès. « Qui mieux qu'un entrepreneur pour ré-entreprendre ! », interpelle de son côté l'association Second souffle, elle aide les patrons à rebondir après un échec.


 

Patron pissenlit ou jardinier ?
« L'entreprise du XXIe siècle se doit d'être humaniste et réaliste. Ce n'est pas l'autogestion, ni la remise en question de l'offre et de la demande, mais les nouvelles technologies ont contribué à la désenclaver. Elle n'est plus une boîte noire entre les produits et les consommateurs. » Ainsi parle Bruno Bonnell, directeur de Robopolis. Ecarté en 2007 d'Infogrames, qu'il avait fondé en 1983, il prône un management plus transparent. Même s'il considère n'avoir guère changé : « Sur les fondamentaux, je suis toujours le même. Le jeune homme que j'étais croyait que le chef d'entreprise justifiait son rôle par l'hyperactivité. A 50 ans, je pense qu'il remplit son rôle s'il délègue et donne à ses collaborateurs l'opportunité de s'exprimer. Il y a les patrons pissenlits - autour desquels rien ne pousse- et les jardiniers. » Selon lui, c'est l'entreprise qui doit retrouver un nouveau souffle. Bruno Bonnell est convaincu que l'on n'a pas encore mesuré l'impact des récentes innovations : « Depuis la révolution industrielle, l'entreprise fonctionne sur la notion de valeur économique indépendamment du corps social. En réalité, elle entretient une relation complexe avec son environnement. » A l'heure où, en un clic, un appel d'offre est lancé à l'international, l'entrepreneur a une responsabilité sociétale : « A l'intérieur, il assure le maintient de la cohésion sociale, mais il a aussi une vision géopolitique et il analyse les transformations du monde. »
Le patron enthousiaste de Robopolis juge essentiel d'échanger avec ses pairs pour ne pas se scléroser : « S'isoler, c'est perdre sa compétitivité. Et les profits, conclut-il, ne sont pas un gâteau à partager entre actionnaires, mais le prix de la liberté. »

Bruno Bonnell a été lauréat des éditions 2011 et 2012 du Fast 50 Grand Rhône-Alpes, organisé par Deloitte.

http://100premiers-jours.lesechos.fr/

mardi 9 avril 2013

Comment sortir gagnant d'un entretien d'embauche ? Les dix erreurs à éviter

S’appuyant sur son expérience, Experteer nous livre dix conseils qui ne pourront que vous aider dans les étapes de votre recrutement. A vous de nous dire ce que vous en pensez en tant que candidat, ou recruteur :

1 - Se présenter à l’entretien avec un faible niveau de préparation

Il est primordial, avant un entretien, de collecter les informations de base sur le futur employeur mais aussi d’être capable de définir le poste et le cœur de métier ainsi que les différentes compétences attendues pour le poste en question. L’idéal étant de réfléchir à l’avance aux questions qui pourraient être posées et aux réponses à y apporter.

2 - Se permettre de critiquer ouvertement son ancien employeur

Il est naturel qu’un nouvel employeur ne souhaite en aucun cas être le témoin des expériences malheureuses du candidat. Aussi, il est important de veiller à ne pas critiquer son ancien employeur durant l’entretien d’embauche. Cela donne une impression négative du candidat. Il est plutôt conseillé de souligner les expériences positives de son ancienne expérience professionnelle tout en mettant en avant ses limites.

3 - Arriver en retard

La ponctualité peut sembler secondaire et pourtant elle est primordiale. Elle constitue en effet la première impression que le candidat donnera à l’employeur. Il est recommandé de venir à l’avance pour se familiariser avec l’environnement de l’entreprise et pour se concentrer dans le calme.

4 - Avoir trop ou peu de retenue

Lors d’un entretien, il importe d’être enthousiaste et ouvert tout en restant clair et précis. Il est judicieux d’adopter un comportement entrant dans la logique du poste proposé et en adéquation avec la culture de l’entreprise. En effet, une personne trop imbue d’elle-même pourra difficilement être pressentie pour gérer une équipe tout comme une personne trop timide pour une fonction de leadership.

5 - Manifester peu d’intérêt pour le poste ou l’entreprise

Il est conseillé de ne pas être trop détaché pendant l’entretien et de faire preuve d’initiatives. Les entreprises recherchent avant tout de vraies personnalités qui s’identifient à leur travail et à la culture de l’entreprise. En posant des questions, vous montrez à votre futur employeur que vous vous sentez déjà impliqué par les responsabilités qui vous seront confiées.

6 - Ne pas être honnête

Mentir lors d’un entretien peut être fatal si l’information s’avère fausse une fois que vous êtes employé. En effet, mettre en avant des qualités ou des compétences que vous ne possédez pas vous décrédibilisera si vos lacunes sont remarquées. Ensuite, si vous n’êtes pas honnête sur votre niveau de motivation vous risquez très vite de vous retrouver à exercer une fonction qui ne vous convient ou ne vous satisfait pas.

7 - Argumenter de manière désordonnée

Réfléchissez avant de répondre aux questions. Prenez quelques secondes pour vous demander quel est le sens de la question et quelle est la réponse attendue. Parlez de manière articulée, claire et précise et surtout répondez à la question. En effet, des réponses approximatives, non structurées ou hasardeuses ne jouent jamais en faveur du candidat qui risque d’être perçu par son interlocuteur comme quelqu’un de désorganisé.

8 - Adopter un langage corporel inapproprié

Selon Paul Watzlawick «On ne peut pas ne pas communiquer». En d’autres termes, la communication dite non-verbale est primordiale au même titre que la communication verbale. Le langage du corps est crucial lors d’un entretien d’embauche. Ainsi, une poignée de main franche inspire plutôt de la détermination alors qu’un contact visuel fuyant inspire le manque de confiance en soi.

9 - Manquer de spontanéité

La spontanéité est synonyme de vivacité d’esprit et laisse à l’interlocuteur une impression durable. C’est pourquoi il est conseillé de prévoir une marge de manœuvre pour des réponses spontanées lors de la préparation de l’entretien d’embauche. Cependant spontanéité ne veut pas dire précipitation. Une bonne communication passe aussi par une écoute attentive de l’autre.

10 - Porter le mauvais parfum

Cela peut sembler étonnant mais d’après une étude réalisée par des scientifiques de l’Université de Mannheim, les parfums joueraient un rôle sur la perception d’un candidat par un employeur lors d’un entretien d’embauche. Il ressort de l’étude qu’à un même niveau de réponse, les sujets qui portaient un parfum floral avaient significativement moins de chances d’obtenir l’emploi que ceux qui portaient un parfum plus amer.

Pour mémoire, sur Experteer, plus de 17 500 offres de haut niveau dans le secteur de l’information et des nouvelles technologies sont disponibles. Avec un credo : "dynamiser votre carrière et augmenter vos prétentions salariales".
  selon Experteer
http://www.developpez.com/actu/52692/Comment-sortir-gagnant-d-un-entretien-d-embauche-Les-dix-erreurs-a-eviter-selon-Experteer/

lundi 8 avril 2013

Même frustrés, 25% des salariés n'ont jamais changé d'employeur

Souvent insatisfaits de leur travail, les salariés français sont aussi les plus stressés au monde. Des tensions dues, révèle une étude de l'Institut Montaigne, au fait de ne pas pouvoir changer d'environnement professionnel lorsque les relations se dégradent. Solution préconisée : les encourager à la "mobilité choisie", à ne pas passer par la rupture conventionnelle, mais à partir volontairement.

 
Le constat est net : à conditions de travail équivalentes, les salariés français s'avèrent davantage stressés que leurs homologues européens.
Plus de 70 % des salariés stressés
L'étude de l'Institut Montaigne révèle que "plus de 70 % des salariés en France estiment que le stress au travail a des conséquences sur leur santé". Cela vaut pour tous les salariés, quel que soit leur âge, qu'ils soient employés en CDI ou en CDD. "Cette situation montre le paradoxe d'un modèle français en apparence favorable aux salariés", souligne l'étude. En effet, les salariés français travaillent moins fréquemment le week-end et les cadences de travail sont moins élevées que celles de leurs homologues européens. Surtout, "un peu plus de 25 % des salariés français n'ont jamais changé d'employeur alors que cette proportion est de moins de 10 % au Royaume-Uni ou dans les pays scandinaves. Il en découle un fort sentiment d'appartenance à l'entreprise, et ce quelle que soit la taille de l'entreprise".
 
 
 
Rôle clé des mobilités professionnelles
Une explication possible de ce stress résulte du fait que "dans un certain nombre de cas minoritaires, mais non négligeables en proportion, les salariés estiment subir des pressions afin qu'ils partent". La mobilité est donc subie plutôt que choisie. "Le fait de ne pas pouvoir changer d'environnement professionnel lorsque les relations se dégradent conduit mécaniquement à du stress et des tensions". Pour y remédier, l'étude propose d'"inciter les salariés à ne pas passer par la rupture conventionnelle, mais à partir volontairement, en finançant dans ce cas partiellement les éventuelles pertes de salaires subies lors d'une nouvelle carrière professionnelle". Et "quand ce dispositif de complément salarial n'est pas utilisé (...), améliorer le système de la rupture conventionnelle à travers un système de bonus-malus pour les employeurs qui y ont recours".
Une formation professionnelle rénovée
Mais, "il est aussi souhaitable d'accompagner les salariés grâce à d'autres leviers", souligne l'étude. "Cela ne peut se faire qu'avec une préparation en amont de cette mobilité. Faute de formation adaptée, les salariés ne peuvent pas prétendre à d'autres emplois et se retrouvent devoir subir leur environnement". L'étude propose de "diminuer le montant de cotisation obligatoire quand les entreprises forment un plus grand nombre de salariés, notamment ceux qui sont les plus susceptibles de passer par la case chômage (intérimaires, précaires, moins qualifiés). Mais aussi, d'offrir aux salariés davantage de formations portables d'un secteur à l'autre et certifiante. Par "portables", on entend les formations pouvant être valorisées d'un secteur à l'autre, par leur contenu (connaissances dites générales telles que l'anglais, la gestion-comptabilité, le management...) et par leur certification et leur caractère diplômant".
Des droits pour les salariés basés sur l'ancienneté dans la carrière
Dans le système actuel, les droits acquis par les salariés résultent de leur ancienneté dans l'emploi. L'étude suggère de mettre en place pour les salariés "des droits acquis à l'ancienneté dans la carrière". Les salariés devraient pouvoir, "à partir d'un certain temps de carrière professionnelle", plus facilement prendre un congé formation ou de reconversion. Et "en matière d'assurance chômage, les droits seraient ouverts non pas à partir des salaires des 12 derniers mois comme dans le cas de l'allocation de retour à l'emploi, mais sur les cotisations versées depuis le début de la carrière, comptabilisées en même temps que les droits à la retraite".
 

mercredi 3 avril 2013

Entretien d'embauche

Entretien d’embauche : n’attendez pas sans rien faire que le recruteur revienne vers vous !


Valérie Sablé
Valérie Sablé, Associate Director de Robert Half.
Sortir d’un entretien d’embauche avec le sentiment d’avoir convaincu est réconfortant. Mais attendre sans rien faire que la proposition d’emploi survienne est utopique ! Il est primordial de manifester à nouveau son enthousiasme pour le poste et l’entreprise, et de remercier pour cet entretien en adressant un message oral ou écrit. Valérie Sablé, Associate Director de Robert Half, prodigue quelques conseils pour le rédiger.

Une enquête que nous avons menée aux États-Unis en juin dernier a révélé que 91 % des Directeurs/ Responsables des Ressources Humaines apprécient de recevoir un message ‘post-entretien’ de la part des candidats qu’ils ont reçus. Il est également dans l’intérêt des candidats en France de rester en contact avec le recruteur qu’ils ont rencontré !

Choisir le bon moyen
Évitez les SMS et optez plutôt pour un e-mail. Notre étude outre-Atlantique avait sur ce point souligné de nettes préférences chez les chargés du recrutement américains : l’e-mail arrive en première place (87 %), suivi de l’appel téléphonique (81 %), de la note manuscrite (38 %) et du message via les réseaux sociaux (27 %). L’envoi d’un texto est acceptable pour seulement 10 % de ces sondés.

Ne pas trop attendre
Le temps presse dans ce type de situation. Reprenez contact sous 24 à 48 heures maximum après votre entretien : ainsi, le détail de vos échanges est encore frais dans l’esprit de la personne en charge du recrutement.

Faire court
Limitez votre message à un ou deux paragraphes personnalisés et précis de deux ou trois phrases. Dans le cas d’un appel téléphonique, bornez-vous vous à quelques minutes. Rappelez vos meilleurs atouts, mentionnez ce qui vous plaît le plus dans le poste comme dans l’entreprise que vous ciblez - si possible des points nouveaux identifiés durant l’entretien - et remerciez votre interlocuteur pour le temps qu’il vous a accordé.

“Jouer collectif”‘ si besoin
Assurez le suivi avec votre contact principal par e-mail ou par téléphone, mais pensez aussi à adresser un e-mail à chacune des personnes que vous avez rencontrées pour les remercier. Dans cette optique, anticipez en demandant à chacun sa carte de visite au moment des présentations. Attention à bien personnaliser chaque message : il devra être unique et pourra faire référence à un point spécifique de la conversation qui a retenu votre attention.

Traquer les éventuelles fautes et soigner son écriture
Ne laissez pas des fautes anéantir vos chances !
En outre, aussi étonnant que cela puisse paraître, de nombreux employeurs apprécient encore aujourd’hui de recevoir une note de remerciement manuscrite et y voient une marque d’attention personnelle. Ce, à condition que l’on puisse vous déchiffrer… Si votre écriture est difficilement lisible, songez à imprimer votre message sur une carte de correspondance avant de la signer. Et surtout ne lésinez pas sur la qualité, en n’hésitant pas à investir dans des cartes de correspondance à usage professionnel, donc le plus sobre possible.
Enfin, attention à ne pas trop en faire non plus… Car vos efforts pour manifester votre intérêt et votre sens de l’initiative pourraient se révéler contre-productifs en cas d’excès. Pas de harcèlement. Une reprise de contact unique est le bon usage avant de se faire discret le temps de la prise de décision par le manager qui vous a rencontré(e). La stratégie finale à adopter à l’issue de votre message de remerciement ? Restez courtois… et patient.
http://www.courriercadres.com/emploi/conseil-en-recrutement-et-recherche-d-emploi/entretien-d-embauche-n-attendez-pas-sans-rien     
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