Traduction

mardi 7 mai 2013

4 règles d’or pour offrir ses compétences 1 à 3/4

Daniel PARAISO
Coach en relations interpersonnelles
CESSON, France
Le chômage bat des records et avec le printemps, les forums pour l’emploi fleurissent, innovants à reproduire les mêmes effets au fil des années.
Mettons nous à la place d’un demandeur d’emploi ; ah, premier problème, je devrais plutôt dire d’un offreur de compétences ; en effet, il s’agit bien d’offrir ses compétences, sa motivation, sa valeur ajoutée pour occuper le poste adéquat. Parmi les pistes possibles, nous avons envisagé 4 règles d’or pour devenir un leader à ce poste dès demain :
1. Définir son objectif
Que je sois jeune diplômé, en reclassement ou en reconversion, c’est peut-être le moment ou jamais de refaire le point sur mon objectif de vie et mon objectif professionnel : quel est mon idéal pour l’avenir, dans 10 ans, dans 5 ans ? Quels sont mes ambitions profondes ? Et est ce que je veux réellement réussir ?...
Plus concrètement, il s’agit de définir ses priorités face à ses enjeux et à ses contraintes personnelles, familiales ou environnementales. En d’autres termes quel est mon projet de réussite ? Suis-je prêt à mettre toute mon énergie, bien employée, pour y arriver ?
Il s’agit de bien prendre conscience que le 1er moteur de notre évolution comme son 1er frein, c’est nous, nos comportements et nos attitudes.
Mon objectif est cadré ? » Je vais alors commencer par rédiger un CV global ; c’est un CV qui n’est pas destiné à être transmis, alors quel est son but ? Ne ne rien omettre de tout ce qui fait ma personnalité, mes compétences, ma valeur ajoutée ; autant de données que je saurais décliner le moment venu selon l’emploi visé.


2. Cultiver la pensée positive
J’ai la conviction d’avoir de belles choses à offrir à un futur employeur et je sais qu’une place en adéquation avec mes compétences m’attend quelque part ; à moi de me donner les moyens d’y parvenir et de segmenter mon approche : quel emploi ? Dans quel domaine ? Pour quel type d’entreprise ? Car un travail durable, même et surtout dans le contexte actuel, part d’un objectif, d’un projet et de plans d’action… Donc de se poser les bonnes questions pour son auto réalisation.

Vous pensez que vous êtes fait pour ce job ? Qu’il y a au moins une place à pourvoir ? Alors, partez de l’état d’esprit que cette place est pour vous ; le but ? Vous mettre dans un état d’esprit positif car, si vous n’êtes pas la première personne à croire en vous pour gagner, à qui confier cette tâche ?

3. Planifier son action
Il s’agit de se donner la bonne direction de recherche à son futur partenaire employeur et avec un délai juste et nécessaire pour y arriver. A ce niveau, je sais donc :
• Ce que je veux faire
• Dans quel domaine
• Avec quel type d’employeur et…
• Combien de temps je me donne pour y arriver !
Ces données vont me permettre de planifier un plan d’action en y incluant quelques balises de mesure :
• Une fois décidé le domaine d’activité, le secteur et le type d’entreprises qui m’intéressent, je vais chercher la meilleure méthode pour me rapprocher de ces entreprises : forums ou revues spécialisés, sites internet, etc. ainsi que comment y postuler.

100 jours pour entreprendre

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Comment participer ?

Rien de plus simple!

    Tu as entre 18 et 25 ans, une idée et plein d’énergie?
    Présente ton projet en une vidéo très simple et envoie la sur le sitebtn participer Comment participer ?
    Mets en place ta stratégie de buzz et fais voter ton réseau
    Tu as du 18 février au 25 mai 2013 pour obtenir le plus de votes.



Le 25 mai, les 30 projets ayant le plus de votes seront sélectionnés et passeront devant un jury composé de professionnels.

Le jury choisira les 10 meilleurs projets qui remporteront chacun Ma Boîte.

Le nombre de votes et la qualité du projet sont donc déterminants pour gagner.



*Pitch : = l’art de présenter et vendre son projet en quelques minutes pour susciter l’intérêt de son public : clients, partenaires, ou investisseurs potentiels.



Quelques conseils pour réaliser ta vidéo :

Savoir se présenter et vendre son projet est fondamental pour susciter l’intérêt de son public (banquiers, investisseurs, clients potentiels…)

Filme toi et présente ton projet simplement et clairement en 2 minutes. Tu peux être décalé ou fun…

    Présente ton projet de façon brève et concise en répondant aux 5 questions : qui es-tu, quel est ton projet, comment vas-tu le réaliser, et pourquoi les internautes doivent voter pour toi ? Respire et contrôle ton débit de paroles.
    Pour une meilleure qualité d’image, munis toi d’un camescope, camera HD, iphone, camera d’appareil photo.
    Filme toi dans une endroit calme et éclairé. Si tu te filmes en extérieur, fais attention au contre jour et évite les lieux trop bruyants (parc, rue…)
    Pour un bon cadrage, mets toi à 2 mètres environ de l’appareil et positionne ton buste au milieu de l’image. Evite de te filmer en marchant et privilégie les plans stables.
    Adopte une tenue vestimentaire professionnelle et décontractée. Evite d’avoir un maquillage trop chargé ou un look négligé.

A toi de jouer …http://www.100jourspourentreprendre.fr/

dimanche 5 mai 2013

suite des emplois services

Le titre emploi-service entreprise (TESE)


Synthèse

Le titre emploi-service entreprise (TESE), institué par la loi n°2008-776 du 4 août 2008, permet aux employeurs de France métropolitaine qui en remplissent les conditions, de s’acquitter simplement des principales obligations administratives liées au recrutement et à l’emploi d’un salarié : déclaration unique d’embauche, établissement d’un contrat de travail, déclaration des cotisations sociales, établissement du bulletin de paie, etc.
Un
site spécifique est consacré à ce dispositif.
 
 

Le contrat de travail


Le contrat de travail

Un contrat de travail existe entre votre employeur et vous, qu’il soit oral ou écrit, dès l’instant où vous êtes tous deux d’accord sur trois points :
 
 la nature du travail à effectuer ;
le rapport de subordination entre votre employeur et vous ;
le paiement d’un salaire accepté par les deux parties.
 

Le contrat de travail écrit est une preuve qui permet d’éviter les litiges et les conflits. Il doit être rédigé en accord avec votre employeur, en deux exemplaires (un pour chacun) avant l’embauche.

Des périodes d’essai peuvent être prévues dans chaque convention collective.
 

Le contrat de travail ne peut pas être modifié par votre employeur sans votre accord écrit. En cas de désaccord, un licenciement avec indemnités peut être envisagé.
 

Si vous êtes payé en Cesu, le type de contrat peut être un CDD ou un CDI en fonction de la durée du contrat. Reportez-vous au tableau ci-dessus.
Lorsqu’il n’est pas rédigé de contrat de travail, il existe un contrat oral qui aux termes de la loi de 2005, équivaut à un CDD ou à un CDI à temps partiel dans les conditions ci-dessus. Cependant, dès lors que les conditions de durée sont dépassées (supérieure à 4 semaines ou supérieure à 8h par semaine), ce contrat oral persiste et devient un CDI.

Si votre employeur utilise un autre moyen de paiement, le contrat de travail doit être écrit. Il peut vous proposer un contrat de travail à durée déterminée dans certains cas précis (remplacement d’une employée de maison en congé de maternité ou de maladie par exemple). Le code du travail limite strictement le recours à ce type de contrat.
 

Vous pouvez télécharger un modèle de contrat de travail dans la convention collective qui correspond à votre emploi.
 

La déclaration préalable à l’embauche

Dans les 8 jours suivant votre embauche, votre employeur doit vous déclarer à l’URSSAF de votre département (www.urssaf.fr), sauf s’il vous paie en Cesu car dans ce cas, vous êtes automatiquement déclaré.




A l'embauche

Durée de travailDéclaration préalable à l’embaucheType de contrat de travailRédaction d’un contrat de travail écrit
Paiement en CesuMoins de 8 heures par semaineNonEquivalent d’un CDIFACULTATIF mais conseillé pour un emploi régulier

Plus de 8 heures par semaine
4 semaines en continu ou moins, non renouvelées pendant l’annéeNonEquivalent d’un CDDFACULTATIF mais conseillé
Plus de 4 semaines en continuNon Equivalent d'un CDI à temps partielOBLIGATOIRE

Autre moyen de paiement
OBLIGATOIRE Equivalent d'un CDI à temps partielOBLIGATOIRE

http://www.servicesalapersonne.gouv.fr/l'embauche-et-le-contrat-de-travail-(5233).cml 






 

Qu'est-ce qu'un contrat de service?

Contrat de service
 
Un contrat de service est un accord écrit ou verbal, explicite ou implicite, aux termes duquel:
• Une personne s'engage à employer un autre en tant que salarié, et
• L'autre personne accepte de signifier à l'employeur en tant qu'employé.

Un contrat d'apprentissage ou de l'accord est également considéré comme un contrat de service.
Un contrat de service peut être sous la forme d'une lettre de nomination / emploi.
L'employeur ne peut pas modifier les termes et conditions d'emploi sauf si l'employé y consent.
Les termes et conditions d'emploi, dans un contrat de service, qui est moins favorable que la disposition pertinente de la Loi sur l'emploi est illégale, nulle et non avenue. La disposition de la loi aura préséance sur une clause contractuelle particulière qui est moins favorable.
Différence entre un contrat de travail et un contrat de service
Un contrat de service diffère d'un contrat de service.
Un contrat de service est un accord par lequel une personne s'engage à utiliser l'autre comme un employé et l'autre accepte de servir son employeur en tant qu'employé. En vertu d'un contrat de travail, l'employeur doit contribuer PCF, et de fournir des prestations légales pertinentes telles que les congés annuels, les congés, etc malade pour ses employés engagés.
Un contrat de services, cependant, est un contrat par lequel une personne est engagée comme entrepreneur indépendant, comme un travailleur autonome ou un fournisseur engagé des frais pour mener à bien une mission ou d'un projet pour l'entreprise. Sous un tel régime de travail, il n'y a pas de relation employeur-employé et l'employé ne sont pas couverts par la Loi sur l'emploi.
Il n'ya pas de test concluant unique de distinguer un contrat de travail d'un contrat de services. Certains des facteurs à prendre en considération dans l'identification d'un contrat de travail comprennent:

jeudi 2 mai 2013

Semaine de l’emploi en Champagne-Ardenne

Du 04 au 08 juin 2012

Job dating, forum de l’alternance, découverte des métiers du sport, de la coiffure, du nettoyage, de l’industrie ... et bien d’autres manifestations tout au long de cette semaine !

« La semaine de l’emploi » est un lieu privilégié de rencontres, d’échanges et de partages. Au total, plus de 40 manifestations sont programmées dans la semaine sur l’ensemble de la région. Elles vont permettre une mise en situation directe avec des recruteurs et des professionnels de l’orientation et de la formation, dans un espace convivial et favorable au dialogue.
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Au total, plus de 40 évènements vous attendent ! Consultez le programme par département pour participer à cette semaine de l’emploi :
http://www.orientation-pour-tous.fr/Du-4-au-8-juin-2012-semaine-de-l.html 

Des CDI moins nombreux, des CDD plus courts


L’accord sur la sécurisation de l’emploi vise à sécuriser le CDI en perte de vitesse face au CDD. Mais sera-ce suffisant pour le contrat à durée indéterminée qui représente moins d’un contrat signé sur quatre aujourd’hui ?
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« Pour lutter contre la précarité, l’économie française doit donner une préférence collective au CDI », a commenté le ministère du Travailaprès la signature le 11 janvier dernier par les partenaires sociaux de l’accord sur la sécurisation de l’emploi. Présenté en Conseil des ministres le 6 marsavant sa discussion par l’Assemblée nationale en avril, le texte devenu projet de loi maintient entre autres dispositions les deux statuts de CDD et CDI. Mais il alourdit le coût des CDD les plus courts et introduit plus de flexibilité dans les CDI avec notamment des cotisations réduites pour  l’embauche de jeunes salariés.

Ces dispositions ont permis à la CFDT, à la CFE-CGC et à la CFTC de trouver un terrain d’entente avec le patronat, qualifiant l’accord d’équilibré alors que FO et la CGT ont refusé de le ratifier.

Mais cela suffira-t-il pour relancer le contrat à durée indéterminée ? Face aux embauches temporaires, il ne cesse de perdre du terrain. En 2011, sur 20,7 millions d’embauches hors intérim enregistrées, 84 % ont été des CDD et à peine 16  % concernent des CDI, note  l’Acoss, l’organisme collecteur des cotisations Urssaf.La proportion pour les CDI est encore plus faible si l’on intègre les 18,6 millions d’embauches en mission d’intérim.

Moins de mobilité, plus de précarité

Certes dans les entreprises, on compte encore 84 % de salariés en CDI, qui rechignent à toute mobilité, de crainte de ne pouvoir retrouver un emploi avec un statut identique. Pour les autres, on note de nombreuses situations où les salariés disposent de plusieurs contrats simultanément (multi-activité), ou consécutivement dans une ou plusieurs entreprises au cours de la même année, lorsque les CDD se succèdent. « Ainsi, près d’un salarié sur cinq a eu au moins deux employeurs au cours de l’année », note l’organisme.

La tendance se prolonge dans le même sens. Pour le seul troisième trimestre 2012, les CDD ont représenté près de 82 % des contrats signésdans les entreprises de plus de 10 salariés, alors que cette proportion ne dépassait pas 67 % en 2000 et 70 % en 2007. Le CDI perd inexorablement du terrain.

Cette situation est le résultat de la crise et du manque de visibilité des entreprises sur leurs portefeuilles de commandes et leur plan de charge, ce qui ne les incite guère à proposer des emplois stables. Mais la précarité s’accentue, d’autant que les CDD eux-mêmes sont de plus en plus courts.

Par exemple, sur le quatrième trimestre 2012, alors que le nombre d’embauches en CDI reculait de 10,5 % par rapport à la fin 2011, le nombre de CDD de plus d’un mois baissait également de 3,4 %.Seul le nombre de CDD de moins d’un mois augmentait, de 7,7 %. Une bonne moitié des contrats à durée déterminée ne porteraient plus aujourd’hui que sur une semaine.

Globalement, c’est dans l’industrie que les embauches à plus d’un mois se sont le plus contractées, les entreprises de plus 20 salariés étant, sur l’ensemble des secteurs d’activité, les plus concernées. La précarité des emplois à durée limitée vient noircir le tableau déjà sombre du marché de l’emploi avec un chômage qui, touchant 3,17 millions de personnes sans aucun emploi en France métropolitaine, a progressé de 10,7 % en un an.

Plus de flexibilité pour mieux sécuriser ?

L’évolution du contrat de travail avec la flexibilitéintroduite dans l’accord pour la sécurisation de l’emploi a pour objectif d’infléchir la tendance et relancer le CDI. Le débat ouvert sur l’avenir du contrat à durée indéterminée montre que les Français y sont attachés : selon un sondage BVAréalisé en début d’année, 72 % des personnes interrogées sont contre la suppression du CDI.

Pas étonnant : dans la mesure où l’obtention d’un crédit bancaire ou l’accès à un logement en location dépend de la situation professionnelle du demandeur, un travail en CDI est souvent le sésame nécessaire pour faire aboutir une démarche. Le problème, alors, ne consiste pas seulement à remettre en question le CDI, mais tout l’environnement qui réclame un contrat de travail de cette nature.

Les entreprises qui réclamaient un élargissement du recours au contrat de mission et au contrat intermittent modifieront-elles leurs arbitrages entre CDI et CDD du fait des assouplissements introduits dans l’accord de janvier ? Les éléments de flexibilité sont bien réels. Mais les contrats à durée déterminée leur permettent d’adapter facilement leurs effectifs à leurs plans de charge. Les dispositions prises pour renchérir le coût des contrats les plus courts, qui ont été acceptées par le Medef, peuvent les inciter à opter pour des périodes de travail plus longues, sans revenir pour autant aux CDI.

Il faudra de toute façon le retour de la croissance et la capacité de disposer d’une vision de l’activité sur plus long terme pour analyser le comportement des entreprises en matière d’embauches. Dans l’immédiat, même l’intérim continue de plonger : il affichait fin janvier un recul de 10,3 %sur une année
.

Gilles Bridier – Slate.fr

mardi 30 avril 2013

Adoptez la «positive attitude» en toutes circonstances

Etre heureux, cela se décide! Il ne tient qu'à vous de voir le verre à moitié plein. L'optimisme, s'il ne guérit pas tous les maux, présente de nombreux avantages, autant pour vous que pour votre entourage. Voici quelques conseils pour rester positif quoi qu'il arrive sans se laisser parasiter par les idées négatives.

Daniel Duclos l'affirme: il est à la fois un patron et un homme heureux. Son secret? La pratique de la pensée positive. A 49 ans, il dirige Accès Industrie, une entreprise de 450 salariés au chiffre d'affaires de 63 millions d'euros en 2011. Pour lui, être optimiste est plus qu'un état d'esprit: c'est devenu un art de vivre qui lui permet de tirer le meilleur parti de toutes les situations, même des pires. Aussi, lorsque son entreprise frôle le dépôt de bilan en 2002, c'est, selon lui, grâce à la pensée positive qu'il réussit à surmonter les épreuves sans sombrer dans la dépression. De son expérience personnelle, il tire deux ouvrages, dont Bonheur et réussite par la pensée positive (lire l'encadré en p. 90). Selon lui, si l'environnement a certes un impact direct sur le mental, « le bonheur ne peut venir que de l'intérieur». En ressortent des enseignements très inspirés de la philosophie bouddhiste. D'ailleurs, selon le Dalaï Lama, « le vrai bonheur ne dépend d'aucun être, d'aucun objet extérieur. Il ne dépend que de nous. » « En tant que dirigeant, vous ne pouvez pas vous permettre d'être stressé, déprimé ou de mauvaise humeur. Vous vous devez de rester serein et de prendre du recul. Sinon, tout fout le camp autour de vous », assure Daniel Duclos. Pour Philippe Gabilliet, auteur de L'Eloge de l'optimisme (lire l'encadré en p. 90) et professeur associé en comportement organisationnel à l'ESCP Europe, l'optimisme n'est d'ailleurs pas seulement une nécessité pour l'individu, il représente un véritable enjeu de société. « C'est une posture d'action performante et contagieuse. Tout est interconnecté. Votre attitude va conditionner en partie l'énergie et l'enthousiasme des autres. Et s'il est parfois difficile de gérer ses émotions, il est en revanche possible de maîtriser son comportement. » Pour autant, être optimiste ne signifie pas non plus se voiler la face et refuser d'affronter les problèmes. « Etre optimiste, c'est d'abord optimiser ses ressources », selon Philippe Gabilliet.

Point de salut dans le perfectionnisme

© © CREATIVE SOUL - FOTOLIA.COM

Pour cela, commencez d'abord par vous débarrasser d'un certain nombre de mauvaises habitudes. Votre premier commandement: renoncez à la perfection. Cela commence par accepter de lâcher prise dans certaines situations. « Ne vous accrochez pas à un idéal inatteignable. L'important est de trouver une solution qui, même imparfaite, fonctionne bien », conseille Philippe Gabilliet. Dans les situations d'urgence et d'intense pression, la pire des réactions est de vous laisser envahir par la peur, le stress ou la colère. Daniel Duclos a, quant à lui, élaboré une méthodologie reposant sur trois piliers fondamentaux: l'étude, la méditation et l'autosuggestion. L'étude sert dans un premier temps à prendre conscience des mécanismes de vos réactions négatives. « Ces points de réflexion ont pour but de comprendre où nous voulons nous rendre et les raisons qui nous y poussent », écrit dans son livre le dirigeant. La méditation permet, quant à elle, de se recentrer sur le moment présent. « Vous ne pouvez pas agir sur le passé et vous n'avez pas de prise sur le futur. Réapprenez à vivre dans l'instant », conseille le chef d'entreprise. Enfin, l'autosuggestion consciente consiste à se répéter des phrases positives plusieurs fois par jour telles que «tout va bien» ou «la situation s'améliore». « Rester positif en toutes circonstances, ça s'apprend et se cultive au quotidien! », martèle Daniel Duclos. L'objectif: appréhender les événements autrement et se débarrasser progressivement des idées négatives qui polluent l'esprit et sont sources de souffrances.

ZOOM
Tout n'est pas merveilleux au pays de la pensée positive

La pensée positive n'est pas positive pour tout le monde. Selon une étude de Joanne Wood, professeur de psychologie de l'université de Waterloo (Canada), publiée par Psychological Science en juillet 2009, la pensée positive est un pouvoir pour les uns et un péril pour d'autres. Elle pourrait présenter des dangers pour les personnes fragiles, qui ont une faible estime d'elles-mêmes: les messages positifs d'autosuggestion s'opposent à la vision négative qu'elles ont d'elles, renforçant ainsi leur mauvaise estime personnelle... Dans son livre La Vie du bon côté: comment l'implacable promotion de la pensée positive a affaibli l'Amérique, paru en 2009, l'écrivaine américaine Barbara Ehrenreich raconte, pour sa part, comment le personnel hospitalier a tenté de la convaincre de la chance que représentait son cancer pour elle. Pression et illusions, tels sont deux des écueils du système. Lauteur estime que le culte de la pensée positive aux Etats-Unis aurait favorisé la politique de l'autruche et serait l'une des causes de l'augmentation de la dette publique américaine et de l'émergence de la crise des subprimes.

Daniel Duclos, dirigeant et auteur de Bonheur et réussite par la pensée positive

«Vous ne pouvez pas agir sur le passé et n'avez pas de prise sur le futur. Réapprenez à vivre dans l'instant. »

Il existe toujours une solution

Dans le même esprit, Philippe Gabilliet avance un certain nombre de réflexes à adopter au quotidien. « Par exemple, commencez par vous focaliser sur les points forts de votre entreprise et de vos équipes. Dans les situations complexes, ne renoncez jamais à chercher une solution. Soit elle existe et il faut l'appliquer, soit elle existait et il faut la rétablir, soit il vous reste à l'inventer », maintient-il. D'après lui, un optimiste est quelqu'un qui transforme les imprévus en opportunités. « C'est se dire qu'au-delà de toutes les incertitudes du futur, vous n'êtes jamais à l'abri d'une bonne surprise », souligne Philippe Gabilliet.

Pour prendre du recul, essayez de vous dégager d'une vision autocentrée des événements. Comme l'écrit Pierre Corneille, « dans le bonheur d'autrui, je cherche mon bonheur ». Ainsi, travailler et vivre dans le respect et le souci des émotions des autres permet d'éviter un certain nombre de contrariétés. Restez donc à l'écoute de votre entourage et de vos collaborateurs. Selon Philippe Gabilliet, « chacun devrait commencer sa journée en se posant une question le matin devant la glace: ça va être comment de travailler avec moi aujourd'hui?»

1 613 100 emplois à pouvoir en France en 2013

1 613 100 embauches, création de postes ou remplacements sont prévues en.2013 par Pôle Emploi (1)
Il y a du positif à trouver dans toute situation. Les nouvelles générations et les vétérans du net avec les réseaux sociaux numériques et le web 2.0 ont construit de nouvelles méthodes devenues matures et des outils performants pour réussir les projets complexes.
Au delà de ces statistiques officiels, il y a une proportion grandissante de postes qui n'apparaissent plus dans les statistiques d'intentions ni dans la presse car l'objectif est solutionné rapidement et efficacement à travers les réseaux sociaux professionnels numérisés des décideurs, des professionnels des ressources humaines et de ceux du recrutement. Une nouvelle forme de réactivité, d'efficacité et une économie de projet qui montrent la rentabilité de ces nouvelles méthodes.
Ce thème sera au coeur de mon intervention mini conférence, invité par la performante association Dynamique Cadres à Paris.

http://humainaucoeurdunumerique.blogspot.fr/2013/04/1-613-100-emplois-pouvoir-en-france-en.html    
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