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jeudi 10 octobre 2013

Le travail des agriculteurs n'est pas sans risque

couverture

Le risque est dans le pré


Souvent, ils ont choisi ce métier d'agriculteur parce qu'ils aiment la nature, qu'ils sont épris de liberté et de vie au grand air. Et puis, quoi de plus noble que de nourrir la terre et les hommes ? Mais ça, c'était avant. Le travail agricole n'est plus ce qu'il était. 

Soumis à des contraintes productives renforcées, imposées en amont par les semenciers ou des normes de qualité et en aval par les coopératives agricoles ou la grande distribution, le travail s'est intensifié, standardisé, précarisé aussi. A une activité qui reste pénible physiquement, malgré la mécanisation, est venue s'ajouter une charge mentale élevée. Accusés de polluer les eaux et les sols avec les engrais, les agriculteurs sont souvent montrés du doigt quant à la piètre qualité de ce qui arrive dans nos assiettes. Difficile d'être fier de son travail quand les journaux de consommateurs font leur une sur les légumes sans goût, la viande bourrée d'antibiotiques et les fruits chargés de pesticides. Mais on oublie un peu vite que les travailleurs de la terre sont les premières victimes des produits phytosanitaires, et des cancers et maladies neurodégénératives qui vont avec. Un million de personnes travaillent dans l'agriculture aujourd'hui en France. Il serait peut-être temps d'inventer un modèle productif plus respectueux de l'environnement, de notre alimentation et de leur travail.

http://www.sante-et-travail.fr/page.php?lg=fr&id_publication=1256&id_article=65237&ogn=MODNL_275&prov=&cat= 

lundi 7 octobre 2013

Le FMI propose une mutualisation des dettes publiques dans la Zone euro

La Quotidienne d'Agora

Eberhardt Unger

Les problèmes du surendettement public dans les pays industrialisés ont atteint une nouvelle dimension des deux côtés de l'Atlantique. Aux Etats-Unis, les discussions concernant le nouveau budget fédéral et le plafond de la dette, s'intensifient. Dans la Zone euro, la volonté de consolidation budgétaire diminue dans plusieurs pays et le FMI appelle même à une mutualisation des dettes publiques afin que celles-ci soient garanties par l'ensemble des pays de la Zone.

Selon le FMI, cette intégration budgétaire accrue pourrait combler les lacunes de l'architecture du système actuel. L'union bancaire renforcée par une union budgétaire permettrait de réduire l'incidence et la gravité des crises futures en renforçant la discipline budgétaire et éviterait les phases de très forte récession.

Cette intégration devra passer par des mécanismes d'application rigoureux. Toujours selon le FMI, la discipline budgétaire, conjuguée à un système de péréquation entre les différents pays est une meilleure stratégie que celle consistant à soutenir tel ou tel pays membre lorsque les crises ont déjà éclaté.

Ces propositions de réforme ne trouveront que peu d'écho dans les pays membres de la Zone euro. Pas un Etat, qu'il soit fortement ou faiblement endetté, n'est prêt à réduire sa souveraineté budgétaire. Et évidemment, ce sont les pays dont la dette publique se situe au-dessous de la moyenne de la Zone euro (95,5% du PIB en 2013) qui sont le plus hostiles à ces propositions.

Les appels à une union transfrontalière ont de dangereux effets secondaires. Ils réduisent encore plus une volonté de réformer déjà en baisse dans de nombreux pays. Les coupes budgétaires et/ou les hausses d'impôts pour réduire les déficits budgétaires deviennent de plus en plus difficiles et rencontrent opposition grandissante.

La possibilité, même minime, qu'une partie d'une dette nationale soit prise en charge par la communauté va sonner le glas de la volonté de réforme des gouvernements. Si bien que les pays qui peuvent aider les autres vont devenir de plus en plus réticents à le faire...

Contrairement à la Zone euro, les Etats-Unis n'ont qu'eux pour prendre en charge leur déficit budgétaire. C'est la Fed qui a, très généreusement, financé le déficit public via les QE. Toutefois le résultat est le même. La volonté de réformer a fortement diminué et, une fois de plus le plafond de la dette doit être relevé. Rien ne change et la dette publique continue d'augmenter plus vite que le PIB.

Conclusion : la dette publique a atteint une telle ampleur qu'elle est hors de contrôle dans de nombreux pays. A l'issue d'un tel processus, il ne reste que deux solutions : l'abandon de créance ou l'inflation.

La piste des emplois non pourvus

Conférence sociale, acte deux : les rencontres entre gouvernement et partenaires sociaux ont de nouveau mis en lumière cette semaine le paradoxe des emplois non pourvus en France. Le dossier, ancien cheval de bataille de Nicolas Sarkozy, est une épine dans le pied du gouvernement au moment où les prévisions de l'Insee ont douché les espoirs d'une baisse du chômage fin 2013. Le pays compte désormais 3,26 millions de demandeurs d'emploi sans activité. Or, "Parmi les 470 000 offres d'emplois retirées en 2012, environ 126 000 n'ont pas été pourvues faute de candidats", explique ainsi Hélène Paris, directrice des statistiques et de l'évaluation à Pôle emploi.
"Les difficultés à recruter anticipées par les employeurs se réduisent" de plus de 2 points, mais un employeur potentiel sur deux (50,4%) en anticipe toujours affirme l'enquête Besoins en main-d'oeuvre (BMO) 2013 publiée par Pôle emploi en avril. Si les employeurs peinent à embaucher de la main-d'oeuvre dans la restauration, l'entretien ou l'aide à domicile, le recrutement de cadres donne également du fil à retordre dans certains secteurs. Selon l'enquête BMO, les ingénieurs informatiques et de la R&D se hissent à la 5e place du top 10 resserré des métiers les plus recherchés (hors saisonniers) - derrière les personnels d'aide à domicile et de la restauration. Le métier d'informaticien apparaît aussi comme celui affichant "la plus forte difficulté de recrutement", avec 67,2% de projets jugés difficiles par les services de Ressources humaines. Cette proportion augmente en moyenne de 5 points par an selon Pôle emploi. Les nouveaux métiers, notamment ceux de la transition énergétique présentent eux aussi un vivier potentiel d'emplois, à condition que les nouveaux salariés verts soient bien formés.
Le "profil inadéquat" des candidats (86%) est la première cause de difficulté de recrutement, devant la pénurie de main-d’œuvre dans certains domaines (60%), les conditions de travail (32%) ou une image dégradée de l'entreprise ou du métier (18%), selon BMO.
Le président Français Hollande a ainsi annoncé un plan d'urgence pour pourvoir les "200 à 300 000" offres d'emploi qui ne trouvent pas preneurs chaque année, en permettant à des demandeurs d'emploi de se former "rapidement". A suivre.
Nathalie Alonso © Cadremploi.fr

cadremploi
      

vendredi 4 octobre 2013

Les systèmes fondés sur les rapports de domination ont atteint leurs limites

.....
Dans les principaux mécanismes de régulation actuels, un dominant (votre supérieur hiérarchique) va juger votre action et déterminer si elle est bonne ou mauvaise. Il n’y a pas pire système, car il engendre une amplification de la domination, avec tout ce que cela sous-entend de flagornerie, de dissimulation, d’intrigues… Plus vous allez ajouter de contrôles venant du haut de la pyramide, plus vous risquez d’amplifier les problèmes. On s’obstine, avec notre esprit cartésien, à vouloir trouver des indicateurs objectifs à la qualité de l’Homme. Or rien de pire que les indicateurs objectifs, rien de plus facile à manipuler, à truquer. Comme le disait Albert Einstein, « Ce qui compte ne peut pas toujours être compté, et ce qui peut être compté ne compte pas forcément.  ».

.... Cette proximité entre « complexe » et « compliqué » a créé une sorte de malentendu, que les grands diffuseurs de la pensée complexe n’ont par réussi à dissiper en dépit de leurs efforts ininterrompus depuis plus de 40 ans pour sensibiliser les décideurs et leurs concitoyens à la nécessité de la pensée globale. A travers mon livre, j’ai tenté d’expliquer ce concept avec des mots simples et des exemples parlant, en puisant principalement dans l’univers que je connais le mieux : la médecine et la santé.Par ailleurs, l’approche interdisciplinaire est « anticonformiste ». Elle entre en conflit avec notre vision cartésienne du monde. Comme l’ont très bien expliqué avant moi les penseurs de la systémique, nous avons été éduqués depuis notre plus jeune âge à appréhender, penser les choses de manière compartimentée. Que ce soit à l’école ou dans la vie sociale et professionnelle, nous n’apprenons pas à étudier le monde et les objets dans leur complexité, dans leur globalité, c’est-à-dire à la fois dans leur environnement, dans leur fonctionnement, dans leurs mécanismes de régulation ou leurs interactions.
Il existe bien quelques tentatives pour tenter d’échapper au conformisme ambiant, et ces dernières années par exemple, le concept d’agilité a fait son apparition au sein des entreprises avec un certain succès. Pour le dire très simplement, c’est la complexité à la sauce des informaticiens. L’expérience leur a montré que la conception d’un programme informatique ne pouvait se faire à partir d’un cahier des charges rédigé une fois pour toutes par le client. Ce dernier doit l’adapter au fur et à mesure de l’évolution du projet. C’est aux développeurs de s’adapter à cette réalité en accompagnant l’évolution de la demande induite par l’avancement du projet.
Il faut aussi se rendre à l’évidence : tant que l’ancien système fonctionne encore, rares seront ceux qui accepteront de l’abandonner pour un nouveau. Il faut donc que l’ancien monde s’écroule pour pouvoir changer de paradigme et bâtir un nouveau monde sur les ruines du précédent. Je crains que la France ne soit pas prête à accepter les changements de société qui impliquent la complexité ou la cybernétique. Comme dans La théorie des catastrophes de Thomas Kuhn, je crois que le changement de paradigme ne pourra se faire que dans la crise.

....DD : L’hôpital magnétique (magnet hospitals) est cet hôpital « aimanteur » expérimenté en Amérique du Nord, qui attire le personnel soignant qui ne veut plus le quitter. Ce modèle est la preuve vivante que les valeurs d’avenir ne résident ni dans les procédures, ni dans les actions de planification, mais bien dans des structures plus humaines, qui réconcilient productivité et épanouissement personnel et gérées comme un système complexe. On y encourage l’utilisation d’outils transversaux, la coopération, l’écoute, l’empathie, la solidarité, l’autonomie, l’entraide, la valorisation réelle des compétences et la créativité. Les gens se parlent et s’écoutent à tous les niveaux, et la direction est attentive aux suggestions de ses employés et les encourage à innover pour améliorer les méthodes de travail. Les structures magnétiques sont un état d’esprit. On parle d’« hétérarchie  ». Un système qui privilégie la multiplicité des liens et des interdépendances entre les salariés, qui choisit la transversalité plutôt que les hiérarchies pyramidales. Naturellement, ces hôpitaux où il fait bon travailler sont aussi ceux où il fait bon être soigné…

DD : Il serait évidemment réducteur et caricatural de limiter les relations humaines à des rapports de domination-soumission ! Au-delà de cette distinction, j’ai essayé d’expliquer pourquoi nos organisations et les relations sociales étaient insatisfaisantes, et à qui cet état de fait profitait. Cette lutte sans pitié pour la domination, servie par des organisations hyper hiérarchisées, profite à la minorité qui tente d’accaparer le plus de richesses et de pouvoirs. La structure hiérarchique de domination a permis à Homo Sapiens de dominer le monde et, si c’était à refaire, je le dis avec force : il serait impossible de faire autrement. C’est grâce à cet instinct de domination et à la capacité d’Homo Sapiens à s’adapter à toutes les situations en sachant créer des outils efficaces que l’Homme de l’ère moderne (qui n’a de moderne que le nom, tant notre système fondé sur des rapports dominants-dominés est archaïque) a fini par devenir le maître du monde.
Aujourd’hui, les systèmes fondés sur les rapports de force ou de domination ont atteint leurs limites. L’Homme moderne se heurte à un mur et quand un système est bloqué, il faut imaginer autre chose pour pouvoir continuer à avancer. Et d’est l’association entre dominés (dont beaucoup sont des dominant prédateurs potentiels).
et dominants sociaux (ceux qui oeuvrent pour le bien commun tout en parvenant à acquérir une position satisfaisante dans l’échelle sociale) qui le permettra. Les dominants prédateurs (ceux qui cherchent à accaparer à leur profit le plus de pouvoirs et de richesses par tous les moyens) n’y ont évidemment aucun intérêt… Il faut donc, parmi les dominants, identifier les dominants sociaux qui réussiront à leur imposer ou à les convaincre de changer.
Selon une étude[4] américano-canadienne récente, plus la classe sociale élevée, plus on observe de comportements non éthiques. Dans les milieux où la cupidité est une valeur forte, il existe un sentiment de puissance et d’impunité qui favorise ces comportements. La position sociale agirait, selon cette étude, comme le principal déterminant. Est-ce que le fait d’être riche rend moins éthique ou devient-on riche parce qu’on est moins moral et prêt à tout pour s’enrichir ? Est-ce le désir de puissance qui rend cupide et facilite l’ascension sociale ?

Il apparaît que c’est l’instinct de domination, qui est la cause principale de ces mauvais comportements. A ce propos, la découverte des travaux du Pr Laborit a été un vrai choc pour moi ! Ce grand scientifique, qui a inspiré le film d’Alain Resnais, Mon oncle d’Amérique, ne parle pas de « génétique de la domination », mais il explique que le cerveau est une machine à dominer et que la morale a été inventée pour contrôler la domination exercée par les dominants prédateurs. Mais ceux qui sont en situation de puissance et de domination ont tendance à chercher à contourner les lois et la morale. Le mythe selon lequel une personne qui occupe une fonction sociale élevée serait plus éthique ou plus fiable que les autres a vécu, comme tend à le démontrer les résultats de l’étude américano-canadienne. Dans les faits, ce serait même plutôt le contraire !



http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/dr-dominique-dupagne-les-systemes-117874 

mardi 1 octobre 2013

Le plus grand incubateur du monde bientôt à Paris

crédits : ©Wilmotte & Associés SA 
Le plus grand incubateur au service du développement de l’écosystème numérique
Ce nouvel incubateur qui représente le plus grand incubateur au monde accueillera 1 000 start-ups innovantes, tous secteurs confondus. Ces start-ups bénéficieront d’un espace de travail unique, sur plus de 30 000 mpour émerger et transformer leurs projets innovants en véritables entreprises de rang mondial.
Ce projet inédit qui représente une 1ère mondiale a pour objectif de permettre le développement d’une nouvelle génération d’entreprises qui seront les succès de demain et dont la France a besoin pour rayonner à l’international et renforcer sa compétitivité.
En favorisant les partages d’expériences et de connaissance, ce nouvel incubateur vise à encourager le développement d’un écosystème numérique.  Le numérique est un véritable accélérateur de croissance et un facteur clef de la compétitivité française.
Ce nouveau projet va donc permettre à la France de séduire les nouveaux talents, les créateurs et les investisseurs, et ainsi de rayonner dans le paysage numérique international.

http://1000startupsparis.fr/

lundi 30 septembre 2013

Les avocats se mobilisent pour les TPE-PME parisiennes !



Pour la 2e année consécutive, les Avocats du Barreau de Paris vont à la rencontre des citoyens de la capitale. Cette année, une opération spéciale est menée auprès des dirigeants de TPE et de PME parisiennes. Au programme : 500 diagnostics juridiques au domicile de l’entreprise offerts et 3 soirées pour s’informer et se rencontrer autour des nouvelles problématiques juridiques des PME !
Souvent les TPE-PME ne comptent aucun juriste dans leurs équipes, et ne font appel aux conseils d’un avocat que lorsque leur situation se dégrade. Or, le Barreau de Paris bénéficie d’une véritable connaissance de l’écosystème des TPE et PME parisiennes et des problématiques transversales de l’entreprise. Les avocats peuvent aussi être pour les dirigeants de véritables partenaires au quotidien, leur permettant notamment d’optimiser financements, compétences, innovations, et de réduire les dépenses et les risques.
C’est pourquoi, dans une période difficile pour les entreprises, les Avocats du Barreau de Paris ont choisi de proposer un accompagnement unique aux TPE-PME de la capitale.
Autant de moments au cours desquels les dirigeants auront la possibilité de s’informer, d’échanger avec des avocats experts et d’autres chefs d’entreprise, de se voir proposer des solutions ou tout simplement d’avancer dans leur parcours d’entrepreneur en maîtrisant le mieux possible leur environnement juridique.

http://avocatcite.org/pro/fiche/quest.jsp;jsessionid=UK8hmnzMmlXq-8wTwI-lSTOy.gl2?pg=1000010336 

Le chantier de la formation professionnelle est ouvert

Le gouvernement veut réformer en profondeur la formation professionnelle. Un système considéré comme injuste et qui coûte 32 milliards d’euros à l’État. Les négociations avec les partenaires sociaux ont débuté ce mercredi 24 septembre. Elles seront longues.


 
Seul un chômeur sur cinq a pu bénéficier d'une formation professionnelle en 2011.  (Mathias Garibean - CC - Flickr)
Seul un chômeur sur cinq a pu bénéficier d'une formation professionnelle en 2011. (Mathias Garibean - CC - Flickr)
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Beaucoup d'argent pour très peu de résultats. C'est le constat partagé par le gouvernement et les partenaires sociaux. Patronat et syndicats se sont d'ailleurs réunis ce mardi 24 septembre pour dessiner les contours d'une réforme. Un projet de loi est attendu avant la fin de l'année.

Près de 32 milliards d'euros sont, en effet, dépensés chaque année pour financer la formation professionnelle. Une somme considérable pour des résultats décevants. Seulement 566.000 chômeurs ont suivi une formation en 2011 sur les plus de 3 millions que compte le pays, soit moins d'un chômeur sur cinq !

12% des fonds pour les chômeurs

C'est en fait toute la philosophie du système qui est à revoir. Le système a été créé en période de plein emploi avec pour objectif d'améliorer les compétences des salariés en poste. Et dans les faits, c'est toujours ce qui se passe : 62% des fonds de la formation vont aux salariés, et seulement 12,5% pour les chômeurs. Paradoxalement, ce sont les demandeurs d'emploi les plus qualifiés qui décrochent une formation.
C'est sur ce point que le gouvernement veut des résultats. La formation doit devenir un outil efficace de lutte contre le chômage. François Hollande s'est fixé un objectif chiffré : un chômeur sur deux doit se voit proposer une formation dans un délai de deux mois.

http://www.bfmtv.com/economie/l-executif-veut-revoir-profondeur-systeme-formation-professionnelle-609512.html 

jeudi 26 septembre 2013

Premier MOOC français sur l'entrepreneuriat

 

Les Moocs (Massive Open Courses) organisés pas les plus grandes université américaines, sont des cours en vidéo sur internet en accès libre

Jean paul Debeuret
Il est gratuit, ouvert à toute personne intéressée par l’entrepreneuriat (français et étrangers de langue francophone) : les porteurs de projets de création, reprise, franchise, les enseignants, les étudiants.

Passeport pour Entreprendre se déroule pendant 4 semaines du 7 octobre au 2 novembre 2013.

http://www.passeportpourentreprendre.com/


LE CALENDRIER

05 septembre au 09 octobre : Inscriptions
07 au 13 octobre 2013 : Formations gratuites
10 au 20 octobre 2013 : Validation des connaissances et remise du « Passeport pour Entreprendre »
21 octobre au 02 novembre 2013 : Accompagnement par les experts
Passeport pour Entreprendre combine quatre facteurs clés de réussite des entrepreneurs : la formation (www.tvdesentrepreneurs.com), l'échange entre les participants, le conseil (les experts) et les solutions (les fournisseurs).

Les participants inscrits à Passeport pour Entreprendre ont accès gratuitement à :
- 110 formations enregistrées en vidéo et diffusées en streaming sur Tv des Entrepreneurs.
- Des possibilités d’échanges avec les autres participants et les experts sur des forums dédiés et sur des réseaux sociaux.
- Des exercices de validation de connaissances réservés aux participants ayant étudié plus de huit heures de formation sur www.tvdesentrepreneurs.com.
Les participants s’étant formés pendant un minimum de huit heures et ayant validé leurs connaissances avec succès recevront le Passeport pour Entreprendre.
Les lauréats de Passeport pour Entreprendre, résidant en France, bénéficient d’avantages donnés par : des experts (une heure de conseil gratuite) et des fournisseurs (remises tarifaires).

Présentation de la TV des Entrepreneurs

  Présentation de la TV des Entrepreneurs: 1000 formations en ligne sur toute la vie de l’entreprise enregistrées en vidéo par 300 experts praticiens de l’entreprise, accessibles sur accessibles sur ordinateur, tablette et téléphone portable...

mardi 17 septembre 2013

Bavière : voyage au pays du plein emploi

|  Par Thomas Schnee
« Laptop und Lederhose » (ordinateur et culotte de peau) est devenu le slogan officieux de la Bavière, très ancrée dans les traditions mais qui semble s’accommoder sans problème des contraintes de la mondialisation, affichant un taux de chômage de seulement 3,6 %. La CSU au pouvoir y a largement gagné les élections ce dimanche. De notre envoyé spécial.

De notre envoyé spécial en Bavière.
Des problèmes en Bavière ? Si l’on écoute Anton Salzbrunn, il n'en manque pas. Le candidat de la gauche radicale (Die Linke, ici la section d'Erlangen) aux élections régionales dans la circonscription de la ville d’Erlangen (nord), évoque le taux officiel de 13,8 % de la population régionale vivant sous le seuil de la pauvreté, le problème du prix des logements dans les grands centres urbains, les zones rurales oubliées par le développement ou encore le nombre croissant de travailleurs intérimaires embauchés dans les nombreuses usines du Land.
« Ici, les gens ne se rendent pas compte que la richesse de la région se fait aussi sur le dos des pays voisins, grâce à nos bas salaires. Allez voir ...

http://www.mediapart.fr/journal/international/150913/baviere-voyage-au-pays-du-plein-emploi?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter

lundi 16 septembre 2013

Le contrat d’apporteur d’affaires

Martin Le Pechon
Par Martin Le Pechon
Avocat à la Cour de Paris et spécialiste du droit des réseaux

Définition juridique de l’apporteur d’affaires

Au sens premier, l’apporteur d’affaires est un entremetteur. Aussi appelé courtier, il recherche et trouve pour un donneur d’ordre des clients ou partenaires potentiels.
Sa mission : mettre en relation des personnes désireuses de réaliser entre elles une ou plusieurs opérations commerciales.
Obligations : il n’a pas d’autre obligation que de tout faire pour que la mise en relation se réalise. Il ne peut donc pas être tenu pour responsable de la non-conclusion de l’affaire entre les parties.
Rémunération : souvent un pourcentage du montant de l’affaire nouée entre les parties.



Apporteur d’affaires ou agent commercial ?

Souvent confondus, l’agent commercial et l’apporteur d’affaires ont des missions bien distinctes.

Pour optimiser votre stratégie commerciale, choisissez celui qui répondra le mieux à vos attentes.
Apporteur d’affaires
(ou « courtier »)
Agent commercial
Rôle 
> Mise en relation des parties contractantes.
Rôle 
> Agit au nom et pour le compte d’une des parties. Il démarche, représente et fait la promotion de l’entreprise (utilisation de ses nom et logo).
Rémunération 
> À la commission, généralement proportionnelle au montant de la transaction entre les parties. 
Rémunération
> Idem. Cependant, en plus de ses commissions, l’agent perçoit, à la fin de son contrat et dès lors qu’il n’a pas commis de faute, une indemnité généralement égale à deux années de commissions.
Cas conseillé 
> Pour des missions courtes, délimitées dans le temps ou dans leur objet.
Cas conseillé 
> Lorsque le contrat a vocation à durer dans le temps et lorsque, au-delà de la seule recherche de client, le donneur d’ordre souhaite être représenté.

Puis-je faire appel à un apporteur d’affaires dans tous les domaines d’activité ?

Il existe des règles spécifiques régissant certaines activités, notamment en matières immobilière, boursière, de ventes de céréales ou de vins et d’assurance. L’entreprise mandante devra donc s’adapter à ces dispositions particulières. 
Pour ces activités, il convient avant toute création de contrat de consulter un avocat.


Le contrat d’apporteur d’affaires est-il forcément à durée déterminée ?

Non, à vous de choisir en fonction de vos attentes. Si vous souhaitez bénéficier régulièrement des services de votre apporteur d’affaires, préférez un contrat cadre à durée indéterminée.
Cependant, on observe en pratique que beaucoup de contrats d’apport d’affaires sont conclus à durée déterminée.
Dans le cas d’une durée déterminée, le contrat pourra comporter une clause de reconduction tacite :
« Si le présent contrat n’est pas dénoncé, par l’une ou l’autre des parties, au moins trois mois avant l’arrivée de son terme, il sera reconduit automatiquement pour une durée identique. »

Rédaction d’un contrat d’apporteur d’affaires : réponses d’expert

Le contrat peut-il être librement rédigé par les parties ?

Tout à fait, il convient pour autant d’être particulièrement vigilant sur la formulation des clauses du contrat. Le texte doit en effet être précis et ne doit pas laisser de place à l’interprétation et aux incertitudes. Il est par conséquent préférable de consulter un professionnel du droit lors de la phase de rédaction du contrat.
Les clauses indispensables en détail


jeudi 12 septembre 2013

Colloque "Changer de métier : quels enjeux ? quels risques ? quelles opportunités ?"


en partenariat avec
Jeudi 26 septembre 2013 
Maison de la Chimie 
28 bis, rue Saint Dominique – Paris 7ème

Changer de métier : un rêve pour certains salariés, une épreuve pour d’autres. Comment les salariés préparent-ils et vivent-ils ce changement si important, qu’il soit voulu ou subi ? Quel regard portent les employeurs sur ces changements de trajectoires professionnelles ?
Tel est le thème que le Conseil d’Orientation pour l’Emploi a retenu pour son colloque annuel.
Dans ses rapports « Mutations économiques, reclassement, revitalisation » et « Les trajectoires et mobilités professionnelles », le Conseil d’Orientation pour l’Emploi avait déjà pris la mesure de l’actualité de cette problématique.
En effet, même si, au cours des vingt-cinq années écoulées la fréquence des changements de métiers est restée relativement stable (sur une période de cinq ans, environ une personne en emploi sur trois change de métier), elle est très sensible au cycle économique.
Pour nombre de salariés victimes du chômage, le retour à l’emploi passe déjà par un changement de métier. C’est en particulier le cas dans certains secteurs industriels ou artisanaux.
Et au cours des prochaines années, il est probable que les reconversions professionnelles progressent, du fait notamment de l’accélération de phénomènes en cours : mutations technologiques, évolution des politiques de gestion des emplois et des compétences dans les entreprises, voire transformations des formes d’emploi. Beaucoup de salariés, parce qu’ils aspirent au changement ou qu’ils redoutent le déclin du secteur dans lequel ils travaillent, envisagent de changer d’activité.
Qu’entend-on par « reconversion professionnelle » ? Qu’en est-il aujourd’hui, en période de crise, en France et à l’étranger ? Comment concilier les besoins de l’économie et les aspirations des personnes ? Comment anticiper au mieux un changement de métier, qu’il soit voulu ou subi ? Sur quels outils s’appuyer ? Quels sont les freins à la reconversion ? Notre système de formation est-il adapté ?
Alors que la mobilité est de plus en plus valorisée dans le débat public, qu’en est-il dans l’entreprise ? Les entreprises sont-elles prêtes à permettre à leurs salariés de satisfaire leurs aspirations au changement ? A l’inverse, sont-elles prêtes à recruter des salariés venant d’un horizon professionnel différent, notamment ceux qui sont dans leur seconde partie de carrière ?
Des experts - économistes, sociologues, etc. - répondront à ces questions. Des témoignages de salariés et d’employeurs enrichiront les débats. En complément des éléments déjà existants sur le regard porté sur les reconversions professionnelles par les salariés, une enquête COE/OpinionWay permettra d’analyser la perception des DRH et des entreprises sur ces changements de métier. 

Comment la société produit des métiers «inutiles»




Selon David Graeber, anthropologue américain, l'économie contemporaine créerait une multitude de métiers «inutiles» notamment dans le secteur des services (consulting, management, RH, communication...) Il estime aussi que ces travailleurs en seraient conscients.

Notre métier sert-il réellement à quelque chose? Ressentez-vous parfois une inutilité profonde lorsque vous excécutez les tâches que vous êtes sommés d'effectuer au travail? En pleine période estivale, la tribune de l'anthroplogue américain David Graeber intitulée «Du phénomène des jobs à la con» a eu l'effet d'une bombe. Selon lui, le monde du travail actuel regorge de métiers inutiles, qui découlent directement des progrès technologiques. Le secteur de métiers visés: les services. Ressources humaines, management, consulting, finance, conseil et une grande partie des emplois de «bureau»... Des métiers qui ne sont pas indispensables mais qui sont pourtant créés en masse. La cause principale? La tertiarisation de l'économie et l'augmentation de la part prise par les postes plus qualifiés.
L'anthropologue cite l'économiste anglais John Maynard Keynes , qui avait prédit dans une fiction - dès 1930 - que l'on pourrait se contenter de travailler 15 heures par semaine un siècle plus tard et que l'on s'ennuierait tellement que le principal problème collectif serait de répartir le travail.



David Graeber, qui se définit comme anarchiste, critique en fait le principe même de la division du travail. En substance, on pourrait donc penser que sa perception du travail et de l'emploi est manichéenne, avec d'un côté les métiers indispensables, qui «servent» véritablement à quelque chose (tous les métiers manuels ou pragmatiques; les boulangers, les médecins, les éboueurs...) et de l'autre les métiers non indispensables qui ne sont que des postures et qui servent uniquement à nous «occuper». Mais tout en affirmant ses propos, David Graeber indique qu'il n'a - comme tout le monde - aucune légitimité pour qualifier certains boulots d'utiles et d'autres d'inutiles.

Créer du sens dans son travail

David Graeber estime également que les personnes concernées sont conscientes de l'inutilité de leurs tâches. «La plupart des gens qui font ces métiers en sont en fin de compte conscients. Il y a une classe entière de salariés qui, quand vous les rencontrez à des soirées et leur expliquez que vous faites quelque chose qui peut être considéré comme intéressant, éviteront de discuter de leur métier. Mais donnez-leur quelques verres et ils se lanceront dans des tirades expliquant à quel point leur métier est stupide et inutile» a-t-il déclaré.
Pour la sociologue du travail Danièle Linhart, le point de vue de Graeber est trop radical et ne reflète pas la réalité de l'état d'esprit qui anime les personnes travaillant dans les métiers concernés. Pour elle, ces employés ne sont pas conscients de faire un métier «inutile», et ne se résigneront en aucun cas à l'admettre. «Déjà, il est déplacé de qualifier d'utile ou inutile des métiers qui composent la société. Ensuite, cette vision du travail est très pessimiste et n'est pas en adéquation avec ce que pensent les salariés, et les cadres, plus particulièrement.»
S' il est effectivement fréquent que les cadres aient le sentiment d'être intellectuellement insatisfaits de leur travail, et d'avoir fait le tour de leur secteur d'activité, leur état d'esprit ne passe pas pour autant aux extrêmes des lamentations et de la résignation. Au contraire. «En cas cas d'ennui profond ou d'insatisfaction, ils chercheront alors soit à faire autre chose et à changer d'air, soit à trouver une utilité symbolique, du sens à leur travail. Il me semble peu pertinent de dire qu'aujourd'hui, les cadres se sentent inutiles. Je pense au contraire qu'ils ont de grosses capacités pour trouver et retrouver du sens à leur travail» analyse Danièle Linhart.

http://www.lefigaro.fr/emploi/2013/09/11/09005-20130911ARTFIG00384-comment-la-societe-produit-des-metiers-inutiles.php?goback=.gde_3607825_member_272407707#!


mercredi 11 septembre 2013

L’Open Source, un levier de croissance pour l’économie numérique française ?


mardi 10 septembre 2013
Lors de l’inauguration des nouveaux locaux de Mozilla en juin dernier, Fleur Pellerin a réaffirmé son soutien au logiciel libre en le présentant comme « un véritable vecteur d’innovation et de changement » et un « gisement de productivité et de compétitivité ». Parmi les autres qualités vantées par la Ministre, la source de création d’emplois (10 000 supplémentaires dans les 3 ans à venir) et les coûts moindres. Philippe Montarges, Vice-Président de la thématique « THINK » de l’Open World Forum 2013, revient sur l’environnement économique de l’Open Source et explique les raisons du succès de ce nouveau modèle économique.


L’Open Source en entreprise : des économies budgétaires à moyen terme
Aujourd’hui les économies budgétaires liées à l’utilisation de solutions Open Source par les DSI des entreprises et du secteur public sont un des facteurs qui poussent à l’adoption de ce modèle. Dans les faits, mesurer précisément les impacts budgétaires et les réductions de coûts ne peut être fait sans tenir compte du profond changement de pilotage financier qu’implique le choix du logiciel libre.
Le logiciel libre repose sur un modèle de services et non de vente comme les logiciels propriétaires. Les budgets sont donc davantage consacrés au développement de projets et l’intégration de solutions plutôt qu’aux maintenances et aux achats de licences. En clair, vous passez d’un modèle de Capex majoritaire à un modèle d’Opex plus en prise réelle avec le niveau d‘activité des organisations. D’ailleurs, le choix de l’Open Source dans de nombreuses grandes entreprises, services de l’Etat ou services publics dépend très largement de cette stratégie d’investissement.
Pour une entreprise, concevoir ou déployer une solution informatique est un choix budgétaire à moyen terme qui permet de construire dans le temps, de se réapproprier son système et de le maîtriser. Ceci entraîne, à terme, des coûts moins importants que lorsqu’il y dépendance à un éditeur, des compétences rares donc chères ou à un constructeur qui sera davantage porté sur une politique commerciale qui n’est pas nécessairement celle de l’entreprise. En effet, la réappropriation du savoir-faire lié à l’Open Source permet une meilleure maîtrise des compétences et donc une baisse des coûts.


Un nouveau modèle économique… alternatif !
Le logiciel libre repose sur un modèle économique alternatif qui s’appuie sur une logique de contribution et de travail collaboratif avec les fondations et les communautés qui sont-elles mêmes sponsorisées par des grands acteurs de la communauté IT : derrière Linux, il y a entre autres IBM et derrière Android, on retrouve Google. Il peut aussi s’apparenter à une économie de type développement durable car il s’autoalimente. Ce modèle économique est alternatif par rapport au modèle de rente que proposent les éditeurs traditionnels de l’informatique et qui repose sur une tout autre logique qui est celle de : « j’investis, je développe un logiciel, j’en vends le plus possible, je fais financer la maintenance par les clients qui financent mes investissements à venir ».
Ce modèle économique, technologique et d’innovation s’appuie avant tout sur un vrai savoir-faire en matière d’«intelligence collective» qu’ont développé depuis plus de 20 ans les grandes fondations et communautés du logiciel libre avec l’appui et le sponsor de grands acteurs de l’IT.


Le gouvernement soutient le développement des solutions libres
En France, l’Open Source bénéficie du soutien plus ou moins actif des pouvoirs publics, soutien renforcé depuis l’arrivée de François Hollande. Ceci s’explique d’une part par une contrainte budgétaire évidente mais d’autre part par une volonté d’indépendance technologique vis à vis des stratégies commerciales des grands éditeurs mondiaux.
Depuis les années 90, on assiste à un développement spectaculaire du web. Il se généralise dans tous les domaines et touche tous les canaux (tablettes, Smartphones ...). Mécaniquement, les solutions Open Source montent en puissance (80% des serveurs sont aujourd’hui sous système d’exploitation libre). Ces solutions se développent aussi grâce au web 2.0 ou 3.0.
De nombreuses sociétés de logiciels libres sont des PME, des entreprises innovantes ou des start-up (Mozilla par exemple qui est, depuis, devenu une société internationale). De plus, l’Open Source est un facteur d’innovation et de création d’emplois, notamment d’emplois de proximité. Soutenir le choix du logiciel libre permet donc de favoriser l’émergence d’une économie numérique française et sa montée en puissance. C’était d’ailleurs le sens initial de la circulaire Ayrault annoncée en octobre 2012 qui invitait les administrations et Ministères à opter pour le logiciel libre et à contribuer à son enrichissement.
Aujourd’hui, chacun enrichit en permanence un écosystème reposant sur des communautés technologiques, des fondations, des entreprises et des communautés d’utilisateurs. La circulaire imaginait également une règle qui consistait à réinjecter systématiquement 5 à 10 % des coûts d’économie réalisée en France, sous forme de contribution ou reversement auprès des communautés de logiciels libres. Cette initiative est importante car elle choisit de faire vivre un modèle contributif. Bien entendu, il subsiste encore de nombreux freins dans les Ministères ou administrations publiques. Par exemple, le Ministère de la Défense a fait le choix d’un contrat cadre Microsoft Open Bar, ce qui est contre cette logique. Il y a encore beaucoup de batailles à mener mais l’impulsion est donnée.


Un levier économique de compétitivité sur le marché mondial
En 2012, le logiciel libre représente environ 10% des dépenses IT et la croissance du marché Open Source est plus rapide que la croissance du marché IT. En France, le logiciel libre représente aujourd’hui environ 30.000 personnes réparties chez les utilisateurs et clients majeurs (ministères, administrations etc.), chez les grands intégrateurs tels que Cap Gémini, Atos, Sopra ou dans l’une des 300 PME françaises.
La France est un pays leader en termes d’innovations numériques. Elle donne la priorité à ses ingénieurs et développeurs et fait émerger des créateurs de nouveaux projets qualitatifs comme « Talend », « Bonitasoft » et « Symphony » dernièrement.
Une étude réalisée en 2012 dans le cadre de l’enquête du CNLL/PLOSS (réseau des entreprises logiciel libre de Paris Région) révèle que 60% des besoins des entreprises en termes de recrutement concernent le développement de logiciel. Cela va permettre de créer des emplois de proximité dans les régions et villes de France et éviter une trop forte externalisation (off-shore) de ces projets et emplois vers des régions périphériques, des pays de l’Est ou des pays du Maghreb.
Au niveau européen se multiplient des politiques d’accompagnement fortes autour de l’utilisation de solutions Open Source, particulièrement en Allemagne, au Royaume-Uni et en Italie où il y a traditionnellement une volonté d’indépendance vis à vis des leaders IT américains ou asiatiques.
Le 1e éditeur mondial Open Source, « Red Hat », dépasse le milliard de dollars de chiffre d’affaires quand le 1e éditeur français, « Talend », fait une dizaine de millions d’euros. L’enjeu numéro un demeure toujours qu’apparaissent des « champions industriels de l’Open Source français » capables de satisfaire les exigences des grands donneurs d’ordre tout en tirant vers le haut l’ensemble de l’éco-systéme du logiciel libre français et européen.


A propos de l’Open World Forum:
Cet événement, fondé en 2008, est le premier sommet européen rassemblant politiques, décideurs et experts pour débattre de l'impact technologique, économique et social des technologies libres et ouvertes .Il se tient désormais annuellement à Paris avec plus de 200 orateurs venus de 40 pays et une audience internationale de 2100 personnes en 2012.
L'Open World Forum est organisé par le pôle Systematic Paris-Region, assisté d’un comité d’organisation, et en partenariat avec toutes les grandes communautés internationales du Logiciel Libre et les grands acteurs du numérique.

lundi 9 septembre 2013

Chômage des cadres : la CFE-CGC lance un avertissement au gouvernement


La CFE-CGC menace de passer au privé si la négociation d’assurance chômage devait aboutir à un abaissement du plafond d’indemnités - AFP
Lors de sa conférence de presse de rentrée, la présidente de la CFE-CGC, Carole Couvert, a tenu un langage de fermeté à l’intention des pouvoirs publics. Et lancé ne « alerte au gouvernement et aux collègues patronaux » les prévenant que si la négociation d’assurance chômage devait aboutir à un abaissement du plafond d’indemnités versées aux salariés (6.200 euros mensuels), « cela nous amènerait à nous questionner sur le dispositif de solidarité nationale que nous avons en France ».
Et de préciser que dans un tel cas, « nous allons étudier un dispositif de cotisations privé » pour l’ensemble de la protection sociale. « Ce serait regrettable » car ce n’est « pas le souhait de la CFE-CGC » a encore précisé la numéro un de la centrale syndicale.
Selon elle, « l’encadrement et les classes moyennes contribuent de plus en plus aux dispositifs de protection sociale et nous voyons progressivement que les reversements se font de moins en moins ». « Trop c’est trop, il faut arrêter de plumer l’encadrement! », a-t-elle lancé.

Attendre que le dossier retraite soit terminé

La présidente de la CFE-CGC a par ailleurs estimé qu’il serait préférable « d’attendre que le débat sur le dossier retraite soit terminé avant d’ouvrir, dans un climat un peu plus serein, les négociations sur l’assurance chômage » Ce qui revient a demander un report des négociations assurance chômage d’un trimestre, à début 2014. Un report déjà souhaité la semaine dernière par le numéro un de la CFDT, Laurent Berger. Mais le gouvernement n’y semble pas prêt et souhaite que celà soit fait comme prévu avant la fin de l’année, comme vient de le rappeler le ministre du travail, Michel Sapin .
L’actuelle convention d’assurance chômage, signée en mai 2011, expire au 31 décembre mais les syndicats et le patronat peuvent décider d’en prolonger l’application pour la durée qu’ils veulent, en attendant d’entamer sa renégociation.
Le plafond autorisé 6.200 euros d’indemnités chômage - le plus élevé d’Europe - n’est touché que par 1.600 personnes, selon une estimation de l’Unédic

mercredi 4 septembre 2013

Franchise sociale : La Dcompte: Pourquoi les États-Unis veulent la guerre contre l...

Franchise sociale : La Dcompte: Pourquoi les États-Unis veulent la guerre contre la syrie : Deuxièmement :   Économiquement, le capitalisme mondial est dans la cinquième année de sa plus profonde crise depuis la Grande dépression, ...

Qu'en pensez-vous ?

http://franchisesociale.blogspot.fr/2013/09/pourquoi-les-etats-unis-veulent-la.html

Osez pensez et agir autrement

François Bouteille a créé le cabinet "L'art et la matière" après avoir occupé durant plus de 30 ans des fonctions de cadre dirigeant puis de directeur. Il conseille les dirigeants d'entreprise en qualité de consultant. Sur son blog vous trouverez des conseils sous le titre - Apparté Osez pensez et agir autrement - de l'article 1 à 158, autant de supports de réflexion nécessaires pour réussir son projet.

http://www.francoisbouteille.typepad.com/

vers une généralisation de l'aide au poste modulée ...



lundi 2 septembre 2013

Jean-Philippe Brun
" Un homme, une voix. "
Enghien-les-BainsFrance
Bonjour,

@ Localtis Info | 30.08.13 | by Michel Tendil | Insertion par l'activité économique : vers une généralisation de l'aide au poste modulée ...

|La réforme du financement des structures d'insertion par l'activité économique entrera en vigueur début 2014. Elle passera par une "aide au poste modulée", composée d'un montant socle variable en fonction de la nature des structures et d'une part modulable en fonction des publics, des missions et des résultats.|

Promise de longue date, la réforme du financement des structures de l'insertion par l'activité économique (IAE) est sur la point d'aboutir. Depuis des années, ces structures (entreprises ou associations), qui emploient quelque 120.000 personnes, se plaignent que leur mission d'insertion ne soit pas couverte par les financements publics. Ce que le Grenelle de l'insertion avait déjà mis en lumière… en 2008 !

Dans un bilan remis au gouvernement au mois d'avril, l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) et l'Inspection générale des finances (IGF) ont enfoncé le clou : manque de lisibilité, empilements des financeurs (Etat, collectivités et Europe) et des modes de financement (aides au poste pour les entreprises d'insertion et de travail temporaire, aides à l'accompagnement pour les chantiers d'insertion et les associations, contrats aidés, FSE, exonérations...).

Dans la lignée de ce rapport, Christiane Demontès, sénatrice du Rhône et nouvelle présidente du Conseil national de l'insertion par l'activité économique, a remis ses pistes de réforme au Premier ministre, au cœur de l'été. Qualifiant ce travail de "remarquable", Jean-Marc Ayrault a demandé aussitôt à ses ministres de préparer les textes permettant de mettre en œuvre les recommandations du CNIAE. Selon le ministre délégué à l'ESS Benoît Hamon, "ces orientations devraient trouver une première traduction au cours du second semestre 2013".

Concrètement, la sénatrice propose de généraliser l'aide au poste à toutes les structures quelle que soit leur nature, et de la moduler. Cette "aide au poste modulée" comprendrait un montant socle destiné à couvrir les frais liés aux missions d'insertion et un montant modulé, sorte de bonus pour les actions autres que les missions de base. La sénatrice propose en outre d'indexer les montants socles sur le Smic. Le montant de l'aide socle serait variable en fonction de la nature de la structure. : 10.000 euros pour les entreprises d'insertion (EI), 18.700 euros pour les ateliers et chantiers d'insertion (ACI), 4.250 euros pour les entreprises de travail temporaire d'insertion (ETTI) et enfin 1.300 euros pour les associations intermédiaires (AI). La part modulable tiendrait compte de trois critères : la situation des publics, les efforts d'insertion réalisés par la structure et les résultats obtenus (retour à l'emploi, entrée en formation…)...

... suite et fin de l'article de Michel Tendil, dans son contexte d'origine Localtis :http://tinyurl.com/pvlbuq8

(relayé par) JPh Brun

lundi 2 septembre 2013

Pour relever les défis de la conquête économique des pays du nouveau monde.

jeudi 11 juillet 2013
Frederic Lacave
Haut Fonctionnaire, Administrateur Civil des Ministères économiques et financier
PARIS, France
« La force d’inertie d’une haute fonction publique corporatiste, archaïque et arrogante -"Noblesse d'Etat" post révolutionnaire arc-boutée sur ses privilèges - constitue le principal frein à la compétitivité de la France, principalement à l’international.
Il faut réformer au plus vite le modèle de formation des élites de notre pays en osant supprimer l'exception culturelle dépassée de l’Ecole Nationale d’Administration et en imaginant un « Harvard » européen au cœur de la stratégie et de l'innovation compétitive pour réhabiliter l'entreprise et mieux relever les défis de la conquête économique des pays du nouveau monde. »
Frédéric LACAVE Ex Coordonnateur Ministériel à l'Intelligence Economique

Vos avis ?
http://www.viadeo.com/hub/forums/detaildiscussion/?containerId=0021cabdttav9vo0&forumId=0021nyb32yimokv7&action=messageDetail&messageId=00223jat9x1agxr&mtrck=abf9c2c31b35750d552ae37b291755c5e3b1063bd0e79a5a2546c4586c38efb8e3de716d3e5d27d8c2a5b97f54cc3echttp://www.viadeo.com/hub/forums/detaildiscussion/?containerId=0021cabdttav9vo0&forumId=0021nyb32yimokv7&action=messageDetail&messageId=00223jat9x1agxr&mtrck=abf9c2c31b35750d552ae37b291755c5e3b1063bd0e79a5a2546c4586c38efb8e3de716d3e5d27d8c2a5b97f54cc3ec
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