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lundi 9 septembre 2013

Chômage des cadres : la CFE-CGC lance un avertissement au gouvernement


La CFE-CGC menace de passer au privé si la négociation d’assurance chômage devait aboutir à un abaissement du plafond d’indemnités - AFP
Lors de sa conférence de presse de rentrée, la présidente de la CFE-CGC, Carole Couvert, a tenu un langage de fermeté à l’intention des pouvoirs publics. Et lancé ne « alerte au gouvernement et aux collègues patronaux » les prévenant que si la négociation d’assurance chômage devait aboutir à un abaissement du plafond d’indemnités versées aux salariés (6.200 euros mensuels), « cela nous amènerait à nous questionner sur le dispositif de solidarité nationale que nous avons en France ».
Et de préciser que dans un tel cas, « nous allons étudier un dispositif de cotisations privé » pour l’ensemble de la protection sociale. « Ce serait regrettable » car ce n’est « pas le souhait de la CFE-CGC » a encore précisé la numéro un de la centrale syndicale.
Selon elle, « l’encadrement et les classes moyennes contribuent de plus en plus aux dispositifs de protection sociale et nous voyons progressivement que les reversements se font de moins en moins ». « Trop c’est trop, il faut arrêter de plumer l’encadrement! », a-t-elle lancé.

Attendre que le dossier retraite soit terminé

La présidente de la CFE-CGC a par ailleurs estimé qu’il serait préférable « d’attendre que le débat sur le dossier retraite soit terminé avant d’ouvrir, dans un climat un peu plus serein, les négociations sur l’assurance chômage » Ce qui revient a demander un report des négociations assurance chômage d’un trimestre, à début 2014. Un report déjà souhaité la semaine dernière par le numéro un de la CFDT, Laurent Berger. Mais le gouvernement n’y semble pas prêt et souhaite que celà soit fait comme prévu avant la fin de l’année, comme vient de le rappeler le ministre du travail, Michel Sapin .
L’actuelle convention d’assurance chômage, signée en mai 2011, expire au 31 décembre mais les syndicats et le patronat peuvent décider d’en prolonger l’application pour la durée qu’ils veulent, en attendant d’entamer sa renégociation.
Le plafond autorisé 6.200 euros d’indemnités chômage - le plus élevé d’Europe - n’est touché que par 1.600 personnes, selon une estimation de l’Unédic

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