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mercredi 29 mai 2013

Atelier de recherche d'emploi par le numérique et en présentiel




assistance services

Pénuries de talents 2013 : l’activité des entreprises affectée

Assistance services élargie ses compétences en développant un atelier de recherche d'emploi et d'apprentissage d'un meilleur usage des outils du net pour une plus grande visibilité et d'efficacité, tout au long de la vie active. Ce site "assistance emploi" informe sur l'entreprise, le recrutement, la formation ect...



Pénuries de talents 2013 : l’activité des entreprises affectée, place à la riposte !
Par L'Atelier de l'Emploi, le 28 mai 2013
Enquête sur les pénuries de talents en France et dans le monde, 8ème édition : la proportion d’employeurs éprouvant des difficultés à recruter n'a jamais été aussi élevée depuis le début de la crise, et l'impact sur l'activité des entreprises jamais autant ressenti. Les parades existent : réactivité et élargissement des viviers de talents sont les leviers d'une compétitivité RH durable.
En 2008, la récession avait fragilisé l’emploi et logiquement fait reculer les difficultés de recrutement – qui concernaient tout de même 30% des employeurs dans le monde. Depuis, loin de se résorber, les « pénuries de talents » affectent de plus en plus d’entreprises : cette année, d’après l’enquête effectuée auprès de 40 000 employeurs dans 42 pays, ce sont 35% des employeurs qui sont frappés.
En France, les difficultés de recrutement concernaient moins d’un employeur sur cinq en 2009, au plus fort de la récession. Cette proportion a depuis quasiment doublé : avec un tiers d’employeurs affectés, la France se rapproche de manière inédite de la moyenne mondiale.
> Le détail des résultats par zone géographique et par pays, demain en infographie.
Tous les niveaux de compétence sont affectés :
  • à l’échelle mondiale, les difficultés se concentrent sur les métiers manuels, les ingénieurs et les commerciaux.
  • en France, le podium reste inchangé par rapport à 2012 : travailleurs manuels, chauffeurs routiers et techniciens sont les postes les plus difficiles à pourvoir.
Comme un symbole, les ingénieurs retrouvent le top 10 dans notre pays. Les emplois requérant des compétences technologiques sont de plus en plus nombreux, une dynamique à laquelle les offres de formation tardent à s’adapter

 


L'ensemble des résultats de l'enquête Pénurie de talents 2013 : http://www.manpowergroup.fr/?p=19054

L'ensemble des résultats de l'enquête Pénurie de talents 2013 : http://www.manpowergroup.fr/?p=19054



http://manpowergroup.fr/wp-content/uploads/2013/05/Penuries_de_talents_WP.pdf 

mardi 28 mai 2013

Assistance services élargie ses compétences en développant un atelier de recherche d'emploi et d'apprentissage d'un meilleur usage des outils du net pour une plus grande visibilité et d'efficacité, tout au long de la vie active. Ce site "assistance emploi" informe sur l'entreprise, le recrutement, la formation ect...

Qapa choisi par Pôle Emploi pour lutter contre le chômage

Afin de renforcer la transparence du marché du travail, Pôle Emploi a lancé un appel à candidatures. Après l’analyse des candidatures reçues et la réalisation de tests techniques, Pôle emploi a sélectionné les acteurs de l’emploi en ligne qui seront associés aux échanges d’offres et de CV avec Pôle emploi.

Qapa figure parmi les 8 sites retenus pour les offres d’emploi.
Sont retenus sur le lot agrégation et diffusion des offres :
- Qapa
- Jobijoba
- Keljob
- Meteojob
- Multiposting-Work4
- Regionsjob
- Stepston
- Viadeo
Sont retenus sur le lot diffusion de CV :
- DoyouBuzz
- Jobijoba
- Meteojob
- Viadeo

http://blog.qapa.fr/qapa-choisi-par-pole-emploi-pour-lutter-contre-le-chomage/ 

Travailler sa voix : cinq cas de figure en pratique


Sourde, cassée, claironnante, monotone... Une voix mal posée peut indisposer et même freiner une carrière. La parole joue en effet un rôle capital dans l'image que l'on donne de soi. S'il est courant de soigner son look, il est plus rare de corriger ses défauts d'élocution. Et c'est possible selon la coach vocal, Yael Benzaquen, (1). Conseils.

Par Marie-Madeleine Sève pour LEntreprise.com, publié le
La voix joue en effet un rôle capital dans l'image qu'on donne de soi. S'il est courant de soigner son look, il est plus rare de corriger ses défauts d'élocution. Et c'est possible selon la coach vocal, Yael Benzaquen
La voix joue en effet un rôle capital dans l'image qu'on donne de soi. S'il est courant de soigner son look, il est plus rare de corriger ses défauts d'élocution. Et c'est possible selon la coach vocal, Yael Benzaquen
istock
La voix est le reflet d'une personnalité. Elle en dévoile parfois plus que les gestes sur ses failles, le sentiment d'insécurité intérieure, la baisse de tonus... Le comportement vocal amenant le jugement, le secret consiste donc à le rectifier. La voix est fabriquée à 80% par le cerveau qui anticipe l'émission du discours, et à 20% par l'ensemble du corps qui concrétise le message. D'où l'importance de travailler sur la posture et aussi sur les cinq sens, sources d'émotions. Exemples.
.1- Voix forte, tonitruante.
Origine : Vous êtes débordé par votre énergie. Ou vous avez peur de ne pas être écouté. Ou encore vous avez besoin d'exprimer un pouvoir.
Effet produit : Ingérence, autoritarisme, arrogance. Une voix de stentor est utile sur une estrade mais insupportable dans un open space ou en réunion.
Solution : S'apaiser en comprenant que la voix est interne et qu'aboyer est inutile. Oublier la forme pour rentrer dans le fond des arguments. Prendre le temps d'avaler sa salive entre chaque phrase. Travailler sur le goût des mots, leur substance, la sensation en bouche. Démosthène s'exerçait avec des cailloux, mieux vaut opter pour un bonbon, puis prendre le temps de mastiquer la syllabe, et de l'ingérer comme un aliment, afin qu'elle prenne toute la place dans l'organisme.
. 2- Voix faible, soufflée ou nasillarde
Origine : Vous avez envie de raser les murs, par timidité ou manque de confiance en vous. Ou bien vous ne savez pas comment vous imposer.
Effet produit: Côté maladif, mollesse voire lascivité. La voix chétive passe dans un poste à responsabilités -on écoute toujours un dirigeant-, mais la nasalité irrite et un filet est vite inaudible dans bien des circonstances, cocktail, séminaire, salon etc.
Solution: Réveiller l'énergie de sa ceinture abdominale par le travail des muscles obliques et tansverses. Un jogging léger, le yoga, le taïchi, la gym aident à se connecter à son corps. Travailler en parallèle la tonicité de sa diction, en ciselant les consonnes qui donnent du sens aux mots. Tous les matins, entrainez-vous à dire les propos complexes de "Kiki la cocotte qui convoitait un caraco kaki à col de caracul", celles aussi de "Sacha le chat", "Tutti la tortue" etc.(2). Manger en gourmet en prenant conscience de la nourriture qu'on mache, cisaille, croque, arrache, ce qui donne de la précision à l'élocution.
.3- Voix monocorde.
Origine : Vous n'avez en général pas pu imiter le modèle parental d'une voix riche en inflexions et timbrée, faute de la présence physique et vibrante d'un adulte masculin.
Effet produit : somnolence, désintérêt, ennui profond
Solution : Chanter dans toutes les hauteurs tonales jusqu'aux extrémités, les plus élevées et les plus basses, pour apprendre à ressentir les vibrations en soi. Il s'agit de rééduquer l'oreille à capter tous les sons, à recréer son clavier de sensations internes. S'exercer souvent, et avec un coach vocal
.4- Voix aiguë, haut perchée.
Origine : Vous voulez attirer l'attention ou vous dirigez seulement à partir de la tête en évitant le côté sensuel des remous intérieurs, et votre appareil vocal se crispe.
Effet produit : Agacement évoquant l'hystérie ; impression d'immaturité pour un timbre enfantin.
Solution : Se relaxer et assouplir son corps, debout, bien centré sur ses talons plutôt que sur ses orteils. Respecter les cambrures et courbres de son anatomie, et solliciter son imaginaire : se visualiser comme une liane ou une algue dans l'eau... Puis desserrer son ventre, ses fesses et lacher ses sphincters afin de libérer les espaces internes jusque là empêchés de jouer leur rôle de caisses de résonance. Enfin, se donner à ce qu'on dit.
.5 - Voix rauque, éraillée, serrée
Origine : Allant au bout de vos phrases vous n'avez plus de souffle. La parole se perd dans les sables et vos prises d'air sont trop hautes, trop larges.
Effet produit : Suffocation et raclements de gorge par mimétisme avec l'orateur, une souffrance partagée insupportable. Une telle voix décrédibilise.
Solution : Courir régulièrement à petites foulées ou pédaler sur un vélo d'appartement tout en parlant à un partenaire de sport. Avec l'effort physique, les tirades sont plus courtes et l'individu retrouve une respiration normale. Déglutir sa salive. Suivre un régime alimentaire qui élimine les mucosités dans l'appareil ORL, la gorge et le pharynx. Il faut donc oublier les acides, les laitages, le sucre (sauf celui des fruits) et le gluten.
(1) Egalement spécialiste de la voix et de la communication, elle est l'auteure de "Tout connaitre sur la voix", Guy Trédaniel éditeur, juin 2013, voir aussi son site www.yaelbenzaquen.com
(2) Livres d'exercices d'articulation de Laurent Gaulet, First Editions.
http://lentreprise.lexpress.fr/etre-efficace/travailler-sa-voix-cinq-cas-de-figure-
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Trouvez un emploi avec le contrat de professionnalisation

Le contrat de professionnalisation est un dispositif destiné aux jeunes de 16 à 25 ans, mais également aux demandeurs d'emploi de 26 ans et plus inscrits à pôle emploi.
Interview de Anne-Marie BJORNSON, Directrice du Développement de l’AFPA
Il a pour objectif de préparer une qualification professionnelle par une formation en alternance.

Le contrat de professionnalisation allie formation théorique, dispensée par un organisme de formation ou par l'entreprise elle-même si elle dispose d'un service de formation, et mise en situation pratique au sein d'une entreprise sur une période de 6 à 12 mois, et jusqu'à 24 mois par convention ou accord de branche. Objectif : acquérir une qualification professionnelle reconnue par un diplôme d'Etat et favoriser l'insertion ou la réinsertion professionnelle.

Le contrat de professionnalisation constitue un tremplin vers l'emploi
: selon le ministère de l'Emploi, « dans plus de 80 % des cas, il y aurait une embauche à la clé après ce type de contrat. Cependant, ce dispositif souffrirait d'une méconnaissance des possibilités qu'il offre aux adultes » (source : AFP - 18/09/08).

Vous êtes demandeurs d'emploi de 26 ans et plus, vous bénéficiez d'avantages supplémentaires

Les personnes en situation de handicap et les demandeurs d'emploi de plus de 45 ans bénéficient d'avantages supplémentaires. Pour plus d'informations, contactez votre pôle emploi ou rendez-vous sur le site du Ministère du travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité.

Autres avantages : vous devenez salarié de votre entreprise d'accueil. Vous suivez une formation en alternance sur mesure, répondant aux besoins spécifiques de l'entreprise et/ou du secteur d'activité.

Si vous souhaitez effectuer une formation dans le cadre d'un contrat de professionnalisation, l'AFPA peut vous aider dans vos démarches.

L'AFPA : un organisme d'intérêt général et de référence

Organisme national d'intérêt général, l'Afpa est un opérateur majeur d'insertion dans l'emploi au service des personnes, des entreprises, de l'Etat et des régions. Elle accompagne les demandeurs d'emplois et les salariés tout au long de leur vie professionnelle, pour favoriser leur accès à un emploi durable par des formations qualifiantes mais également les entreprises et les branches professionnelles. En participant à l'effort de solidarité pour l'emploi, l'Afpa contribue aussi au développement économique, social et territorial de la nation. Rendez-vous sur le site Internet de l'association, où vous pourrez postuler sur des offres en contrat de professionnalisation.
Pôle emploi vous propose également des offres en alternance.
Publié le 27 October 2009

lundi 27 mai 2013

Keljob : “Il y a des secteurs qui recrutent et des métiers toujours en pénurie !”

Thibaut Gemignani est le directeur général du site d’emploi Keljob. Il nous livre son analyse sur le marché de l’emploi et notamment sur ces secteurs qui continuent de recruter malgré le contexte actuel*.

Pouvez-vous nous présenter le site Keljob ?
C’est un site qui a été créé en 2000, il a donc bientôt 13 ans. Il est généraliste et s’adresse à tous types de publics et de postes. La promesse est de trouver le job de ses rêves, quel que soit l’endroit où l’on se trouve. Ce sont à peu près 25 000 offres qui sont proposées en permanence sur le site.

Le nombre de chômeurs est actuellement au plus haut. Ressentez-vous ces difficultés au niveau des offres proposées, ou sont-elles aussi nombreuses qu’avant ?
Il y a dix ans, nous avons lancé le baromètre Keljob. Tous les mois, nous donnons la tendance des offres d’emploi diffusées sur Internet et il ne s’agit pas uniquement de celles de notre site (80 sont référencés, ndlr). Il nous indique ainsi l’évolution du marché. En 2012, le baromètre était à - 15 % par rapport à 2011 qui était une belle année, comme 2010. En janvier 2013, nous étions encore à - 14 %, et en février à - 3 %. Globalement, nous sommes quand même sur une tendance baissière, même si nous ne sommes pas encore revenus au niveau de 2009 qui était une année très dure.
À mon avis, nous risquons d’avoir un premier semestre autour des - 10 %. En France, l’emploi est très lié à la croissance. Il y a quelques années, on disait qu’il fallait 2 % de croissance pour qu’il y ait vraiment de la création d’emplois. Ces dernières années, on y arrive même avec 1,5 %. En revanche, quand il n’y a pas de croissance (comme cela a été le cas en 2012 et cela risque de l’être en 2013), cela peut aller jusqu’à la destruction d’emplois. Le chiffre est tombé récemment, 100 000 emplois ont été détruits en 2012.

Quelles sont les perspectives pour 2013 ?
Je n’ai pas de boule de cristal. À ce jour, c’est compliqué de voir un rebondissement. La baisse ne sera peut-être pas aussi forte qu’en 2012. Si elle devait l’être, on retomberait au niveau de 2009. Ce qui n’est pas très réjouissant. Bien sûr, le chômage augmente puisqu’il n’y a pas eu de croissance l’année dernière mais des destructions d’emplois et que cela s’est greffé à un phénomène particulier, celui de départs à la retraite moins importants que prévus. 580 000 personnes sont parties à la retraite en 2012. Elles devraient être 720 000 en 2013. On en parle rarement, mais cela a évidemment un impact sur la population active. C’est un point important. En outre, il y a deux moteurs sur le marché de l’emploi : la croissance mais aussi, la mobilité, le turn-over, même si cela concerne beaucoup les cadres.
Et le paradoxe, c’est que quand on parle d’emploi en France, on parle de chômage. C’est compliqué d’expliquer qu’il y a tout de même des secteurs qui recrutent, des métiers où il y a des pénuries. Mais les bonnes nouvelles sur le front de l’emploi sont rarement évoquées dans les journaux grands publics, sauf quand Airbus décroche des contrats, mais heureusement, il n’y a pas que Airbus qui recrute !
Dans tout cela, il faut savoir si l’on veut voir la bouteille à moitié vide ou à moitié pleine. Si on est à - 15 %, c’est qu’il y a encore 85 % de postes qui sont toujours là. Tout ne s’est pas évaporé, heureusement.

Passons donc aux bonnes nouvelles. Quelles sont-elles ?
Malgré la crise, nous allons continuer à nous nourrir, à nous habiller et à nous soigner. Si vous prenez tout ce qui est commerce et distribution, tout ce qui est hôtellerie-restauration, et enfin tout ce qui touche à la santé et aux services à la personne, vous avez derrière des secteurs qui recrutent. Dans le commerce et la distribution, il y a à peu près 50 000 postes qui vont faire l’objet d’embauches, avec des entreprises qui ont des projets d’ouvertures. Il s’agit moins des hypermarchés et supermarchés que des enseignes spécialisées comme Leroy Merlin, Bricoman, Saint-Maclou, etc. À chaque fois qu’il y a des crises, on voit ces enseignes devenir un peu des valeurs refuges parce que l’on sait qu’elles continuent à recruter quoi qu’il arrive. C’est parfois lié au turn-over, mais c’est aussi parce que cela permet d’avoir des perspectives d’embauche mais aussi d’évolution. C’est également le cas de l’hôtellerie-restauration. Environ 60 000 postes vont faire l’objet de recrutements, avec des employeurs emblématiques comme McDonald’s. C’est l’un des premiers recruteurs de France. Certes, il y a du turn-over, mais aussi de belles évolutions pour des gens qui vont pouvoir apprendre un métier, et pourquoi pas manager et finir directeurs de restaurant.
De la même façon, cela fait des années que l’on dit que l’on manque d’infirmières, de personnes pour s’occuper à la fois de la petite enfance et du grand âge… c’est toujours une réalité.

Il s’agit là de secteurs que l’on sait traditionnellement en pénurie ? Y en a-t-il d’autres ?
Il y a des secteurs pour lesquels cela peut paraître paradoxal pour le grand public, comme la banque qui continue à recruter. On a parlé de la crise financière, des difficultés de ce qu’on appelle la banque d’investissement, mais ce n’est pas le cas de la banque de détail. Elle continue de recruter des chargés d’affaires, des chargés de clientèle.
Le deuxième paradoxe, c’est l’industrie. On entend tellement parler de fermetures d’usines que cela masque la réalité d’un secteur industriel qui est très vaste. Même si des usines ferment, même si l’industrie nucléaire souffre plus, l’industrie pétrolière, toute l’énergie, recrute énormément. EDF a annoncé 6 000 postes en 2013. L’aéronautique est également en pleine forme (EADS, Safran…). Quand vous regardez d’un peu plus près, vous vous rendez compte qu’il y a de vraies possibilités. Derrière les fermetures d’usines, il y a des secteurs qui embauchent et qui ont des perspectives d’évolution à proposer aux candidats.
De la même façon, il y a tout le secteur des transports qui recrute, comme à la SNCF ou à la RATP, avec tous types de postes. Il s’agit aussi bien d’ingénieurs chefs de projets, que de conducteurs, d’agents de sécurité, de contrôleurs, de personnels de bureaux… c’est très large.
Il y a évidemment l’informatique et les nouvelles technologies, même si les chiffres sont un peu moins importants qu’il y a 2 ou 3 ans. Et cela a aussi un impact sur le marketing, avec des nouveaux métiers qui se développent comme community manager.
Et puis il ne faut pas oublier la fonction publique, malgré les non remplacements. Il devrait y avoir quand même en 2013 à peu près 50 000 postes. En revanche, cela se fera moins au niveau des collectivités locales.
Il faut aussi citer le BTP, même s’il souffre plus. Des groupes comme Vinci ou Bouygues vont encore recruter entre 4 000 et 5 000 personnes en 2013.

On met souvent en parallèle les quelque 3 ou 4 millions de chômeurs et les emplois non pourvus. Est-ce quelque chose que vous constatez aussi ?
On voit bien qu’il y a souvent une inadéquation entre l’offre et la demande, pour une question de formation. Mais il y a aussi des métiers qui n’attirent pas. En restauration, malgré les émissions comme Top Chef qui font que les gens regardent peut-être la cuisine différemment, cela ne change pas tout. Il faut savoir que même dans un trois étoiles au Michelin, vous commencez à la plonge ou à éplucher les pommes de terre. C’est cela la réalité. De la même façon, s’occuper de personnes âgées en maison de retraite est un métier dur.
Mais il y a des tentatives pour promouvoir certains secteurs. La Fédération du commerce inter-entreprises (des entreprises qui proposent des services à d’autres entreprises) par exemple a lancé un site emploi, pour que les gens comprennent de quoi il s’agit. C’est un secteur qui prévoit de recruter 50 000 personnes en 2013.
L’autre paradoxe, c’est qu’il y a des entreprises qui continuent à recruter autant qu’avant, mais qui ont moins de moyens pour le faire. Car souvent les directions générales pensent que face aux 3 millions de chômeurs, elles n’ont pas besoin de communiquer. Alors que c’est excellent pour elles, aussi bien pour leurs recrutements que pour leur image.

De manière générique, que faut-il mettre en avant en ce moment pour séduire les recruteurs ?
Ce qui est très important, et c’est une règle qui existait il y a dix ans et qui existera encore dans dix ans, c’est de bien lire les offres d’emploi. Cela a l’air idiot et cela nous ramène un peu à l’école, quand les professeurs nous disaient : “Vous êtes hors sujet, lisez l’intitulé !” C’est la même chose, une offre d’emploi est plus ou moins longue, il y a entre 1 000 et 2 000 caractères. Il faut bien lire le descriptif du poste. Puis voir si l’offre vous correspond. À partir du moment où vous êtes dans le profil, il faut faire en sorte que dans votre lettre de motivation (classique ou en version allégée dans le message d’accompagnement du CV), ce que vous allez proposer au recruteur fasse tilt.

Le piège n’est-il pas que cela soit trop voyant ?
Bien évidemment, il ne faut pas recopier l’offre. Même lorsque les choses vont assez vite, le recruteur, généralement, ne sait plus lui-même ce qu’il a indiqué. Et si vous, en tant que candidat (sans pour autant passer pas des copier-coller fâcheux), vous reprenez des éléments qui vont faire qu’inconsciemment il retrouvera des choses, vous ferez beaucoup plus facilement mouche que si vous racontez une autre histoire. Cela marche !

Combien y a-t-il de collaborateurs chez Keljob et quelles sont les perspectives de recrutement ?
Il y a 400 collaborateurs dans la société mère. Nous faisons partie des entreprises où dans un marché difficile, en décroissance, nous n’allons pas spécialement créer de l’emploi en 2013. En revanche, comme nous sommes une boîte Internet, il y a du turn-over. Il s’agit de commerciaux, et parfois de postes au niveau marketing et dans les métiers informatiques, pour lesquels les compétences sont rares. Notamment dans un contexte de surenchère technologique forte.

Comment faites-vous pour fidéliser les salariés ?
Nous avons mis en place un Baromètre social en interne qui nous permet tous les deux ans de prendre le poult des collaborateurs. Et derrière, de mettre en place des plans d’action pour mieux les fidéliser, mieux communiquer.
Nous sommes dans une entreprise Internet, avec un management très participatif. Il faut être pédagogue. En ce qui concerne les équipes IT, il faut les fidéliser par rapport à des méthodes et les embarquer dans un projet. Quand ce dernier est bouclé, il faut tout de suite raconter l’histoire d’après pour les fidéliser.
Les commerciaux eux vont s’intéresser davantage à l’histoire de l’entreprise, à ses valeurs. Notre raison d’être est d’aider les gens à trouver un emploi, ce n’est pas anodin ! Comme je le dis toujours aux personnes qui nous rejoignent : “Derrière le site, n’oubliez jamais qu’il y a des candidats !” On doit avoir cela en tête.

*Interview publiée dans le magazine Rebondir d'avril 2013. Propos recueillis par Aline Gérard

http://www.courriercadres.com/dossier/keljob-il-y-a-des-secteurs-qui-recrutent-et-des-metiers-toujours-en-penurie

samedi 25 mai 2013

Les sites web sont précieux pour recruter

"Les sites web sont précieux pour recruter, développer son réseau, démarcher de nouveaux clients", selon Frédéric Desclos

Par - Publié le
Web
© Ntr23 - Flickr - C.C.

Frédéric Desclos, spécialiste des technologies de l'information et de la communication à la Chambre de commerce et de l'industrie de Paris, revient sur l'étude Data publica pour l'agence web 1min30 selon laquelle 35% des entreprises industrielles ne disposeraient pas d'un site Internet.
L'Usine Nouvelle - Un tiers des entreprises du secteur industriel ne possèderaient pas de site Internet. Ce chiffre vous surprend-il ?
Frédéric Desclos - En tenant compte des très petites entreprises, ce n'est pas si mauvais ! Mais cela reste handicapant quand il s'agit de se faire connaître, de conquérir de nouveaux marchés. Surtout à l'international. Le marché intérieur n'est plus suffisant pour soutenir la croissance de certaines PME industrielles. Celles-ci doivent donc exporter, et pour cela un site web reste un outil incontournable. Et les entreprises qui n'en ont pas prennent le risque de voir des groupes étrangers – disposant d'un site bien conçu – se positionner sur le marché français.
Pourquoi autant de dirigeants boudent-ils le web ?
Beaucoup d'entreprises ne ressentent pas le besoin de communiquer sur leur savoir-faire. D'autres ont peut-être eu des retour négatifs de partenaires ayant créé un site. C'est pourtant un vrai outil de communication, beaucoup plus accessible qu'une publicité dans un journal. Mais cela doit correspondre à une vraie stratégie d'entreprise.
Quant aux sociétés disposant d'un site, très peu semblent pour l'heure familière des réseaux sociaux…
Certaines sous-traitent cette partie, d'autres se posent la question de leur utilité. En B2B, c'est moins évident qu'en B2C. Mais dans tous les cas, cela reste des outils précieux pour recruter, développer son réseau, démarcher de nouveaux clients. Linkedin et Viadeo sont plus indiqués pour le B2B, Facebook et Twitter davantage pour le B2C.
S'agit-il d'un manque d'intérêt ou d'un manque de moyens ?
Il me semble que c'est d'abord un manque de connaissance. Les responsables ne savent souvent pas que ces outils existent, quand bien même ils sont gratuits ! Les agences réalisant les sites se contentent parfois du strict minimum. Du notre côté, à la CCI de Paris, on tente d'y remédier en proposant des formations sur ces thèmes : création de sites web, référencement, mesure du traffic, réseaux sociaux, blogs… 3000 entreprises sont ainsi "formées" chaque année.
Propos recueillis par Gabriel Siméon

http://www.usinenouvelle.com/article/les-sites-web-sont-precieux-pour-recruter-developper-son-reseau-demarcher-de-nouveaux-clients-selon-frederic-desclos.N197179 

vendredi 24 mai 2013

Les DRH pessimistes pour l'avenir de l'emploi

Par , publié le

Les directeurs des ressources humaines sont plus nombreux à avoir gelé les embauches en 2012 et à envisager de le faire en 2013, selon le dernier baromètre de l'ANDRH et du cabinet Inergie.

36% des DRH y déclarent avoir gelé les embauches en 2012, soit 6 points de plus que l'année d'avant.
Reuters/Toby Melville

Le dernier baromètre "Défis RH", publié par l'Association nationale des directeurs des ressources humaines et le cabinet Inergie, ne respire par l'optimisme: 36% des DRH y déclarent avoir gelé les embauches en 2012, soit 6 points de plus que l'année d'avant. 40% d'entre eux prévoient de faire de même en 2013 et seuls 24% recourront à l'intérim cette année, contre 31% en 2012.
"Les DRH s'attendent plus qu'en 2012 à devoir procéder à un gel des salaires (+7 points), et dans une moindre mesure à recourir au chômage partiel", indique aussi le sondage, publié dans Entreprise & Carrières. Les prévisions de plans sociaux restent toutefois stable, avec une entreprise sur dix.
Les jeunes et les seniors apparaissent toujours comme les premières victimes de la conjoncture. "Seuls 41% des DRH souhaitent augmenter la part des contrats en alternance en 2013 (-13 points)", note le sondage, même si le taux d'alternants reste stable. "On constate quelques signaux faibles de tassement du recrutement des seniors, de même qu'une certaine propension à s'en séparer en cas de réduction des effectifs", relève-t-il aussi.

Le contrat de génération ne convainc pas

Les mesure proposées par le gouvernement pour y remédier peinent à convaincre: seuls 21% des DRH jugent que le contrat de génération va les inciter à embaucher des jeunes, et 18% à garder des seniors. Les entreprises de moins de 300 salariés sont toutefois plus sensibles aux aides financières, et donc plus nombreuses à miser sur le dispositif.
Sans surprise, les DRH réservent un meilleur accueil à la loi sur la sécurisation de l'emploi: 56% d'entre eux saluent les accords de maintien dans l'emploi en cas de difficultés conjoncturelles, et 52% celui sur la mobilité interne.
L'ambiance économique morose pèse-t-elle sur le climat social? Trois-quart des DRH le jugent toujours bon, mais 42% s'attendent à une dégradation dans les années à venir. C'est sept points de plus que les années précédentes. Selon le baromètre, les employeurs se mobilisent d'ailleurs davantage contre les risques psychosociaux. Un quart d'entre eux y voit par exemple un "risque potentiel sérieux", une part qui monte à 41% chez les entreprises de plus de 1000 salariés, contre 12% en 2012.
*Etude réalisée sur Internet du 19 mars au 7 avril 2013 auprès de 201 DRH, membres de l'ANDRH.

http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/emploi/les-drh-pessimistes-pour-l-avenir-de-l-emploi_1249748.html
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