Traduction

jeudi 11 avril 2013

Rebondir après un échec

Faire ses premiers pas dans de nouvelles fonctions, après une expérience précédente mitigée, c'est repartir du bon pied. Fort de son expérience, Bruno Bonnell ex-Infogrames, à la tête de Robopolis, est convaincu que l'entreprise doit s'humaniser.

« Echouer, c'est avoir la possibilité de recommencer de manière plus intelligente », des propos signés Henry Ford. L'illustre constructeur automobile américain s'y est repris à plusieurs fois avant de mettre au point le mode de production qui a bouleversé l'industrie. Steve Jobs, lui-même, a été évincé d'Apple en 1985, avant de revenir au premier plan. Si, aux Etats-Unis, l'échec est valorisé, en France « c'est limite, si la personne ne porte pas la poisse. Le parcours des chefs d'entreprise est toujours un peu romancé », confie un spécialiste du storytelling. Créé dans la Silicon Valley, le concept de conférence du "ratage" ou Failcon n'est arrivé en France qu'en 2011. Une réunion où les dirigeants viennent partager leur expérience d'un échec et racontent comment ils l'ont transformé en succès. « Qui mieux qu'un entrepreneur pour ré-entreprendre ! », interpelle de son côté l'association Second souffle, elle aide les patrons à rebondir après un échec.


 

Patron pissenlit ou jardinier ?
« L'entreprise du XXIe siècle se doit d'être humaniste et réaliste. Ce n'est pas l'autogestion, ni la remise en question de l'offre et de la demande, mais les nouvelles technologies ont contribué à la désenclaver. Elle n'est plus une boîte noire entre les produits et les consommateurs. » Ainsi parle Bruno Bonnell, directeur de Robopolis. Ecarté en 2007 d'Infogrames, qu'il avait fondé en 1983, il prône un management plus transparent. Même s'il considère n'avoir guère changé : « Sur les fondamentaux, je suis toujours le même. Le jeune homme que j'étais croyait que le chef d'entreprise justifiait son rôle par l'hyperactivité. A 50 ans, je pense qu'il remplit son rôle s'il délègue et donne à ses collaborateurs l'opportunité de s'exprimer. Il y a les patrons pissenlits - autour desquels rien ne pousse- et les jardiniers. » Selon lui, c'est l'entreprise qui doit retrouver un nouveau souffle. Bruno Bonnell est convaincu que l'on n'a pas encore mesuré l'impact des récentes innovations : « Depuis la révolution industrielle, l'entreprise fonctionne sur la notion de valeur économique indépendamment du corps social. En réalité, elle entretient une relation complexe avec son environnement. » A l'heure où, en un clic, un appel d'offre est lancé à l'international, l'entrepreneur a une responsabilité sociétale : « A l'intérieur, il assure le maintient de la cohésion sociale, mais il a aussi une vision géopolitique et il analyse les transformations du monde. »
Le patron enthousiaste de Robopolis juge essentiel d'échanger avec ses pairs pour ne pas se scléroser : « S'isoler, c'est perdre sa compétitivité. Et les profits, conclut-il, ne sont pas un gâteau à partager entre actionnaires, mais le prix de la liberté. »

Bruno Bonnell a été lauréat des éditions 2011 et 2012 du Fast 50 Grand Rhône-Alpes, organisé par Deloitte.

http://100premiers-jours.lesechos.fr/

mardi 9 avril 2013

Comment sortir gagnant d'un entretien d'embauche ? Les dix erreurs à éviter

S’appuyant sur son expérience, Experteer nous livre dix conseils qui ne pourront que vous aider dans les étapes de votre recrutement. A vous de nous dire ce que vous en pensez en tant que candidat, ou recruteur :

1 - Se présenter à l’entretien avec un faible niveau de préparation

Il est primordial, avant un entretien, de collecter les informations de base sur le futur employeur mais aussi d’être capable de définir le poste et le cœur de métier ainsi que les différentes compétences attendues pour le poste en question. L’idéal étant de réfléchir à l’avance aux questions qui pourraient être posées et aux réponses à y apporter.

2 - Se permettre de critiquer ouvertement son ancien employeur

Il est naturel qu’un nouvel employeur ne souhaite en aucun cas être le témoin des expériences malheureuses du candidat. Aussi, il est important de veiller à ne pas critiquer son ancien employeur durant l’entretien d’embauche. Cela donne une impression négative du candidat. Il est plutôt conseillé de souligner les expériences positives de son ancienne expérience professionnelle tout en mettant en avant ses limites.

3 - Arriver en retard

La ponctualité peut sembler secondaire et pourtant elle est primordiale. Elle constitue en effet la première impression que le candidat donnera à l’employeur. Il est recommandé de venir à l’avance pour se familiariser avec l’environnement de l’entreprise et pour se concentrer dans le calme.

4 - Avoir trop ou peu de retenue

Lors d’un entretien, il importe d’être enthousiaste et ouvert tout en restant clair et précis. Il est judicieux d’adopter un comportement entrant dans la logique du poste proposé et en adéquation avec la culture de l’entreprise. En effet, une personne trop imbue d’elle-même pourra difficilement être pressentie pour gérer une équipe tout comme une personne trop timide pour une fonction de leadership.

5 - Manifester peu d’intérêt pour le poste ou l’entreprise

Il est conseillé de ne pas être trop détaché pendant l’entretien et de faire preuve d’initiatives. Les entreprises recherchent avant tout de vraies personnalités qui s’identifient à leur travail et à la culture de l’entreprise. En posant des questions, vous montrez à votre futur employeur que vous vous sentez déjà impliqué par les responsabilités qui vous seront confiées.

6 - Ne pas être honnête

Mentir lors d’un entretien peut être fatal si l’information s’avère fausse une fois que vous êtes employé. En effet, mettre en avant des qualités ou des compétences que vous ne possédez pas vous décrédibilisera si vos lacunes sont remarquées. Ensuite, si vous n’êtes pas honnête sur votre niveau de motivation vous risquez très vite de vous retrouver à exercer une fonction qui ne vous convient ou ne vous satisfait pas.

7 - Argumenter de manière désordonnée

Réfléchissez avant de répondre aux questions. Prenez quelques secondes pour vous demander quel est le sens de la question et quelle est la réponse attendue. Parlez de manière articulée, claire et précise et surtout répondez à la question. En effet, des réponses approximatives, non structurées ou hasardeuses ne jouent jamais en faveur du candidat qui risque d’être perçu par son interlocuteur comme quelqu’un de désorganisé.

8 - Adopter un langage corporel inapproprié

Selon Paul Watzlawick «On ne peut pas ne pas communiquer». En d’autres termes, la communication dite non-verbale est primordiale au même titre que la communication verbale. Le langage du corps est crucial lors d’un entretien d’embauche. Ainsi, une poignée de main franche inspire plutôt de la détermination alors qu’un contact visuel fuyant inspire le manque de confiance en soi.

9 - Manquer de spontanéité

La spontanéité est synonyme de vivacité d’esprit et laisse à l’interlocuteur une impression durable. C’est pourquoi il est conseillé de prévoir une marge de manœuvre pour des réponses spontanées lors de la préparation de l’entretien d’embauche. Cependant spontanéité ne veut pas dire précipitation. Une bonne communication passe aussi par une écoute attentive de l’autre.

10 - Porter le mauvais parfum

Cela peut sembler étonnant mais d’après une étude réalisée par des scientifiques de l’Université de Mannheim, les parfums joueraient un rôle sur la perception d’un candidat par un employeur lors d’un entretien d’embauche. Il ressort de l’étude qu’à un même niveau de réponse, les sujets qui portaient un parfum floral avaient significativement moins de chances d’obtenir l’emploi que ceux qui portaient un parfum plus amer.

Pour mémoire, sur Experteer, plus de 17 500 offres de haut niveau dans le secteur de l’information et des nouvelles technologies sont disponibles. Avec un credo : "dynamiser votre carrière et augmenter vos prétentions salariales".
  selon Experteer
http://www.developpez.com/actu/52692/Comment-sortir-gagnant-d-un-entretien-d-embauche-Les-dix-erreurs-a-eviter-selon-Experteer/

lundi 8 avril 2013

Même frustrés, 25% des salariés n'ont jamais changé d'employeur

Souvent insatisfaits de leur travail, les salariés français sont aussi les plus stressés au monde. Des tensions dues, révèle une étude de l'Institut Montaigne, au fait de ne pas pouvoir changer d'environnement professionnel lorsque les relations se dégradent. Solution préconisée : les encourager à la "mobilité choisie", à ne pas passer par la rupture conventionnelle, mais à partir volontairement.

 
Le constat est net : à conditions de travail équivalentes, les salariés français s'avèrent davantage stressés que leurs homologues européens.
Plus de 70 % des salariés stressés
L'étude de l'Institut Montaigne révèle que "plus de 70 % des salariés en France estiment que le stress au travail a des conséquences sur leur santé". Cela vaut pour tous les salariés, quel que soit leur âge, qu'ils soient employés en CDI ou en CDD. "Cette situation montre le paradoxe d'un modèle français en apparence favorable aux salariés", souligne l'étude. En effet, les salariés français travaillent moins fréquemment le week-end et les cadences de travail sont moins élevées que celles de leurs homologues européens. Surtout, "un peu plus de 25 % des salariés français n'ont jamais changé d'employeur alors que cette proportion est de moins de 10 % au Royaume-Uni ou dans les pays scandinaves. Il en découle un fort sentiment d'appartenance à l'entreprise, et ce quelle que soit la taille de l'entreprise".
 
 
 
Rôle clé des mobilités professionnelles
Une explication possible de ce stress résulte du fait que "dans un certain nombre de cas minoritaires, mais non négligeables en proportion, les salariés estiment subir des pressions afin qu'ils partent". La mobilité est donc subie plutôt que choisie. "Le fait de ne pas pouvoir changer d'environnement professionnel lorsque les relations se dégradent conduit mécaniquement à du stress et des tensions". Pour y remédier, l'étude propose d'"inciter les salariés à ne pas passer par la rupture conventionnelle, mais à partir volontairement, en finançant dans ce cas partiellement les éventuelles pertes de salaires subies lors d'une nouvelle carrière professionnelle". Et "quand ce dispositif de complément salarial n'est pas utilisé (...), améliorer le système de la rupture conventionnelle à travers un système de bonus-malus pour les employeurs qui y ont recours".
Une formation professionnelle rénovée
Mais, "il est aussi souhaitable d'accompagner les salariés grâce à d'autres leviers", souligne l'étude. "Cela ne peut se faire qu'avec une préparation en amont de cette mobilité. Faute de formation adaptée, les salariés ne peuvent pas prétendre à d'autres emplois et se retrouvent devoir subir leur environnement". L'étude propose de "diminuer le montant de cotisation obligatoire quand les entreprises forment un plus grand nombre de salariés, notamment ceux qui sont les plus susceptibles de passer par la case chômage (intérimaires, précaires, moins qualifiés). Mais aussi, d'offrir aux salariés davantage de formations portables d'un secteur à l'autre et certifiante. Par "portables", on entend les formations pouvant être valorisées d'un secteur à l'autre, par leur contenu (connaissances dites générales telles que l'anglais, la gestion-comptabilité, le management...) et par leur certification et leur caractère diplômant".
Des droits pour les salariés basés sur l'ancienneté dans la carrière
Dans le système actuel, les droits acquis par les salariés résultent de leur ancienneté dans l'emploi. L'étude suggère de mettre en place pour les salariés "des droits acquis à l'ancienneté dans la carrière". Les salariés devraient pouvoir, "à partir d'un certain temps de carrière professionnelle", plus facilement prendre un congé formation ou de reconversion. Et "en matière d'assurance chômage, les droits seraient ouverts non pas à partir des salaires des 12 derniers mois comme dans le cas de l'allocation de retour à l'emploi, mais sur les cotisations versées depuis le début de la carrière, comptabilisées en même temps que les droits à la retraite".
 

mercredi 3 avril 2013

Entretien d'embauche

Entretien d’embauche : n’attendez pas sans rien faire que le recruteur revienne vers vous !


Valérie Sablé
Valérie Sablé, Associate Director de Robert Half.
Sortir d’un entretien d’embauche avec le sentiment d’avoir convaincu est réconfortant. Mais attendre sans rien faire que la proposition d’emploi survienne est utopique ! Il est primordial de manifester à nouveau son enthousiasme pour le poste et l’entreprise, et de remercier pour cet entretien en adressant un message oral ou écrit. Valérie Sablé, Associate Director de Robert Half, prodigue quelques conseils pour le rédiger.

Une enquête que nous avons menée aux États-Unis en juin dernier a révélé que 91 % des Directeurs/ Responsables des Ressources Humaines apprécient de recevoir un message ‘post-entretien’ de la part des candidats qu’ils ont reçus. Il est également dans l’intérêt des candidats en France de rester en contact avec le recruteur qu’ils ont rencontré !

Choisir le bon moyen
Évitez les SMS et optez plutôt pour un e-mail. Notre étude outre-Atlantique avait sur ce point souligné de nettes préférences chez les chargés du recrutement américains : l’e-mail arrive en première place (87 %), suivi de l’appel téléphonique (81 %), de la note manuscrite (38 %) et du message via les réseaux sociaux (27 %). L’envoi d’un texto est acceptable pour seulement 10 % de ces sondés.

Ne pas trop attendre
Le temps presse dans ce type de situation. Reprenez contact sous 24 à 48 heures maximum après votre entretien : ainsi, le détail de vos échanges est encore frais dans l’esprit de la personne en charge du recrutement.

Faire court
Limitez votre message à un ou deux paragraphes personnalisés et précis de deux ou trois phrases. Dans le cas d’un appel téléphonique, bornez-vous vous à quelques minutes. Rappelez vos meilleurs atouts, mentionnez ce qui vous plaît le plus dans le poste comme dans l’entreprise que vous ciblez - si possible des points nouveaux identifiés durant l’entretien - et remerciez votre interlocuteur pour le temps qu’il vous a accordé.

“Jouer collectif”‘ si besoin
Assurez le suivi avec votre contact principal par e-mail ou par téléphone, mais pensez aussi à adresser un e-mail à chacune des personnes que vous avez rencontrées pour les remercier. Dans cette optique, anticipez en demandant à chacun sa carte de visite au moment des présentations. Attention à bien personnaliser chaque message : il devra être unique et pourra faire référence à un point spécifique de la conversation qui a retenu votre attention.

Traquer les éventuelles fautes et soigner son écriture
Ne laissez pas des fautes anéantir vos chances !
En outre, aussi étonnant que cela puisse paraître, de nombreux employeurs apprécient encore aujourd’hui de recevoir une note de remerciement manuscrite et y voient une marque d’attention personnelle. Ce, à condition que l’on puisse vous déchiffrer… Si votre écriture est difficilement lisible, songez à imprimer votre message sur une carte de correspondance avant de la signer. Et surtout ne lésinez pas sur la qualité, en n’hésitant pas à investir dans des cartes de correspondance à usage professionnel, donc le plus sobre possible.
Enfin, attention à ne pas trop en faire non plus… Car vos efforts pour manifester votre intérêt et votre sens de l’initiative pourraient se révéler contre-productifs en cas d’excès. Pas de harcèlement. Une reprise de contact unique est le bon usage avant de se faire discret le temps de la prise de décision par le manager qui vous a rencontré(e). La stratégie finale à adopter à l’issue de votre message de remerciement ? Restez courtois… et patient.
http://www.courriercadres.com/emploi/conseil-en-recrutement-et-recherche-d-emploi/entretien-d-embauche-n-attendez-pas-sans-rien     

mercredi 27 mars 2013

Fête de l'internet

L'Espace Public Numérique du 19ème arrdt de Paris, vous invite à partager sur le parcours professionnel avec ses adhérents à  l'occasion de la Fête de l'Internet dont le thème de cette année est : Emploi et Mobilité.

Soyez nombreux sur notre blog assistance solidaire, pour répondre aux questions des personnes éloignées de l'emploi ou parler de votre expérience.



 

Trouver un job d’été.




 Un bon moyen d’améliorer ses revenus mais également pour tester un secteur d’activité, un métier ou une filière avant de s’y engager pour des études. L’opportunité d’acquérir de l’expérience. 

Certains secteurs offrent des débouchées importantes comme la restauration et l’hôtellerie, le tourisme, le commerce et grande distribution, l’entretien et le nettoyage. 
Beaucoup de centre de formation ont du mal à trouver des candidats alors que les cap et les bac pro sont recrutés. La profession de la restauration et l’hôtellerie recherche entre 50 000 et 60 000 collaborateurs peu ou pas qualifiés : commis de cuisine, cuisiniers, serveurs, femme de ménage…grâce au départ à la retraite, des postes sont à pourvoir. 

Une aubaine quand on a déjà effectué un ou plusieurs mois en remplacement. Nombreux de postulants échouent lors d’un entretien car ils ignorent ce que le recruteur attend d’eux. Le job d’été permet de pallier cette lacune, il sert aussi à repérer ses incompétences et à préciser un parcours d’insertion. 

Lydia Vergerolle
Présidente d'Assistance services



Les 10 métiers les plus recherchés hors saisonniers
Agents d'entretien de locaux (y compris ATSEM)
Aides, apprentis, employés polyvalents de cuisine
Aides à domicile et aides ménagères
Aides-soignants (médico-psycho., auxil. puériculture, assistants médicaux…)
Attachés commerciaux (techniciens commerciaux en entreprise)
Ingénieurs, cadres études & R&D informatique, responsables informatiques
Serveurs de cafés, de restaurants (y.c. commis)
Secrétaires bureautiques et assimilés (y.c. secrétaires médicales)
Infirmiers, cadres infirmiers et puéricultrices
Vendeurs en habillement, accessoires et articles de luxe, sport, loisirs et culture

Les projets de recrutement par qualification

Répartition du nombre de projets de recrutement suivant le niveau de qualification des postes
Projet de recrutement
Le nombre de projets concernant les ingénieurs et cadres a augmenté de 3,4% en un an.
Les 10 métiers qui vont le plus recruter pour les ingénieurs et cadres
Ingénieurs, cadres études & R&D informatique, responsables informatiques
Artistes (en musique, danse, spectacles, y.c. professeurs d'art)
Ingénieurs et cadres d'étude, R&D (industrie)
Cadres administratifs, comptables et financiers (hors juristes)
Ingénieurs et cadres technico-commerciaux
Cadres commerciaux, acheteurs et cadres de la mercatique
Ingénieurs du BTP, chefs de chantier et conducteurs de travaux (cadres)
Professeurs du secondaire
Médecins
Agents immobiliers, syndics

Les contrats saisonniers

Ils représentent 36,0% de ces anticipations d’embauche. Le secteur agricole recouvre à lui seul plus d’un quart de l’ensemble des projets de recrutement de cette nature, contre seulement 1,7 % des projets pour les permanents. Seulement 10,0% des projets concernant les ingénieurs et cadres portent sur des emplois saisonniers.

Les difficultés de recrutement

Du point de vue des employeurs, 42,6% des prévisions d’embauche sont assorties de difficultés de recrutement. La part des projets jugés difficiles s’élève avec le niveau de qualification des postes : 47,0% pour les ingénieurs et cadres contre 37,0% pour les manœuvres et ouvriers non qualifiés.
Les 10 métiers* avec les plus fortes difficultés de recrutement Nombre de projets Part de projets jugés difficiles
Aides à domicile et aides ménagères 52 983 66,6%
Ingénieurs, cadres études & R&D informatique, responsables informatiques 28 028 62,3%
Cuisiniers 30 154 61,4%
Infirmiers, cadres infirmiers et puéricultrices 23 510 58,3%
Employés de maison et personnels de ménage 22 120 55,6%
Sportifs et animateurs sportifs (encadrants) 19 736 50,7%
Employés de l'hôtellerie 30 089 50,2%
Serveurs de cafés, de restaurants (y.c. commis) 63 712 48,8%
Aides-soignants (médico-psycho., auxil. puériculture, assistants médicaux…) 40 377 46,5%
Agents de sécurité et de surveillance, enquêteurs privés et métiers assimilés 17 564 46,4%
*Sont uniquement retenus les métiers représentant plus de 1% du nombre total de projets de recrutement en 2012.
http://bmo.pole-emploi.org/ 

jeudi 21 mars 2013

Se réinsérer après une longue période sans emploi

Se réinsérer après une longue période sans emploi







Certains professionnels accompagnent les demandeurs d’emploi à retrouver du travail en région. Comment travaillent-ils ? Quels sont leurs résultats ? Rencontre avec Caroline Dubesset de CD+ Formation en Aquitaine.
Aider quelqu’un à se relancer professionnellement après un long passage à vide est l’un des défis les plus compliqués auquel ont à faire face les consultants spécialisés dans l’accompagnement professionnel. « On voit arriver des personnes qui sont en arrêt maladie depuis de longues semaines, certaines sont sur le point de perdre leur emploi, dans des situations critiques » explique Caroline Dubesset, directrice de CD+ Formation en Aquitaine*, même si la consultante constate que les personnes qu’elle voit arriver depuis quelques semaines sont nettement « plus volontaires » et ont « un vrai projet ».
Reconstruire une bonne image de soi
Quel travail accomplir pour remettre à flot ces personnes ? Qu’il s’agisse d’un accompagnement sous forme de bilan de compétences ou d’un coaching individuel ou groupé, le programme se présente essentiellement sous forme d’une série d’entretiens en face à face. « Au-delà de ces échanges permettant de retrouver l’estime de soi, les rencontres avec d’autres personnes qui ont été dans cette situation et ont réussi à en sortir sont primordiales. Elles ont souvent un effet moteur » note Caroline Dubesset. Sur 44 personnes ainsi suivies l’an dernier, 44 ont retrouvé un CDI.
Identifier ses compétences
Un succès qui passe d’abord par une meilleure communication. La consultante reconnaît que le plus compliqué consiste à identifier et mettre en avant ses compétences lors d’un entretien. Cette « valorisation » est souvent une condition sine qua non pour maintenir son salaire. « Les plafonds fixés par les conventions collectives de nombreux secteurs qui recrutent actuellement, comme les services, sont peu élevés. Pour espérer conserver sa rémunération, il faut savoir mettre en avant ses compétences afin de les « vendre », même si je n’aime pas trop ce terme, lors de l’entretien d’embauche ».

Se réinsérer après une longue période sans emploi




Se réinsérer après une longue période sans emploi






Certains professionnels accompagnent les demandeurs d’emploi à retrouver du travail en région. Comment travaillent-ils ? Quels sont leurs résultats ? Rencontre avec Caroline Dubesset de CD+ Formation en Aquitaine.
Aider quelqu’un à se relancer professionnellement après un long passage à vide est l’un des défis les plus compliqués auquel ont à faire face les consultants spécialisés dans l’accompagnement professionnel. « On voit arriver des personnes qui sont en arrêt maladie depuis de longues semaines, certaines sont sur le point de perdre leur emploi, dans des situations critiques » explique Caroline Dubesset, directrice de CD+ Formation en Aquitaine*, même si la consultante constate que les personnes qu’elle voit arriver depuis quelques semaines sont nettement « plus volontaires » et ont « un vrai projet ».
Reconstruire une bonne image de soi
Quel travail accomplir pour remettre à flot ces personnes ? Qu’il s’agisse d’un accompagnement sous forme de bilan de compétences ou d’un coaching individuel ou groupé, le programme se présente essentiellement sous forme d’une série d’entretiens en face à face. « Au-delà de ces échanges permettant de retrouver l’estime de soi, les rencontres avec d’autres personnes qui ont été dans cette situation et ont réussi à en sortir sont primordiales. Elles ont souvent un effet moteur » note Caroline Dubesset. Sur 44 personnes ainsi suivies l’an dernier, 44 ont retrouvé un CDI.
Identifier ses compétences
Un succès qui passe d’abord par une meilleure communication. La consultante reconnaît que le plus compliqué consiste à identifier et mettre en avant ses compétences lors d’un entretien. Cette « valorisation » est souvent une condition sine qua non pour maintenir son salaire. « Les plafonds fixés par les conventions collectives de nombreux secteurs qui recrutent actuellement, comme les services, sont peu élevés. Pour espérer conserver sa rémunération, il faut savoir mettre en avant ses compétences afin de les « vendre », même si je n’aime pas trop ce terme, lors de l’entretien d’embauche ».

vocatis.fr 
Subscribe