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samedi 25 mai 2013

Les sites web sont précieux pour recruter

"Les sites web sont précieux pour recruter, développer son réseau, démarcher de nouveaux clients", selon Frédéric Desclos

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© Ntr23 - Flickr - C.C.

Frédéric Desclos, spécialiste des technologies de l'information et de la communication à la Chambre de commerce et de l'industrie de Paris, revient sur l'étude Data publica pour l'agence web 1min30 selon laquelle 35% des entreprises industrielles ne disposeraient pas d'un site Internet.
L'Usine Nouvelle - Un tiers des entreprises du secteur industriel ne possèderaient pas de site Internet. Ce chiffre vous surprend-il ?
Frédéric Desclos - En tenant compte des très petites entreprises, ce n'est pas si mauvais ! Mais cela reste handicapant quand il s'agit de se faire connaître, de conquérir de nouveaux marchés. Surtout à l'international. Le marché intérieur n'est plus suffisant pour soutenir la croissance de certaines PME industrielles. Celles-ci doivent donc exporter, et pour cela un site web reste un outil incontournable. Et les entreprises qui n'en ont pas prennent le risque de voir des groupes étrangers – disposant d'un site bien conçu – se positionner sur le marché français.
Pourquoi autant de dirigeants boudent-ils le web ?
Beaucoup d'entreprises ne ressentent pas le besoin de communiquer sur leur savoir-faire. D'autres ont peut-être eu des retour négatifs de partenaires ayant créé un site. C'est pourtant un vrai outil de communication, beaucoup plus accessible qu'une publicité dans un journal. Mais cela doit correspondre à une vraie stratégie d'entreprise.
Quant aux sociétés disposant d'un site, très peu semblent pour l'heure familière des réseaux sociaux…
Certaines sous-traitent cette partie, d'autres se posent la question de leur utilité. En B2B, c'est moins évident qu'en B2C. Mais dans tous les cas, cela reste des outils précieux pour recruter, développer son réseau, démarcher de nouveaux clients. Linkedin et Viadeo sont plus indiqués pour le B2B, Facebook et Twitter davantage pour le B2C.
S'agit-il d'un manque d'intérêt ou d'un manque de moyens ?
Il me semble que c'est d'abord un manque de connaissance. Les responsables ne savent souvent pas que ces outils existent, quand bien même ils sont gratuits ! Les agences réalisant les sites se contentent parfois du strict minimum. Du notre côté, à la CCI de Paris, on tente d'y remédier en proposant des formations sur ces thèmes : création de sites web, référencement, mesure du traffic, réseaux sociaux, blogs… 3000 entreprises sont ainsi "formées" chaque année.
Propos recueillis par Gabriel Siméon

http://www.usinenouvelle.com/article/les-sites-web-sont-precieux-pour-recruter-developper-son-reseau-demarcher-de-nouveaux-clients-selon-frederic-desclos.N197179 

vendredi 24 mai 2013

Les DRH pessimistes pour l'avenir de l'emploi

Par , publié le

Les directeurs des ressources humaines sont plus nombreux à avoir gelé les embauches en 2012 et à envisager de le faire en 2013, selon le dernier baromètre de l'ANDRH et du cabinet Inergie.

36% des DRH y déclarent avoir gelé les embauches en 2012, soit 6 points de plus que l'année d'avant.
Reuters/Toby Melville

Le dernier baromètre "Défis RH", publié par l'Association nationale des directeurs des ressources humaines et le cabinet Inergie, ne respire par l'optimisme: 36% des DRH y déclarent avoir gelé les embauches en 2012, soit 6 points de plus que l'année d'avant. 40% d'entre eux prévoient de faire de même en 2013 et seuls 24% recourront à l'intérim cette année, contre 31% en 2012.
"Les DRH s'attendent plus qu'en 2012 à devoir procéder à un gel des salaires (+7 points), et dans une moindre mesure à recourir au chômage partiel", indique aussi le sondage, publié dans Entreprise & Carrières. Les prévisions de plans sociaux restent toutefois stable, avec une entreprise sur dix.
Les jeunes et les seniors apparaissent toujours comme les premières victimes de la conjoncture. "Seuls 41% des DRH souhaitent augmenter la part des contrats en alternance en 2013 (-13 points)", note le sondage, même si le taux d'alternants reste stable. "On constate quelques signaux faibles de tassement du recrutement des seniors, de même qu'une certaine propension à s'en séparer en cas de réduction des effectifs", relève-t-il aussi.

Le contrat de génération ne convainc pas

Les mesure proposées par le gouvernement pour y remédier peinent à convaincre: seuls 21% des DRH jugent que le contrat de génération va les inciter à embaucher des jeunes, et 18% à garder des seniors. Les entreprises de moins de 300 salariés sont toutefois plus sensibles aux aides financières, et donc plus nombreuses à miser sur le dispositif.
Sans surprise, les DRH réservent un meilleur accueil à la loi sur la sécurisation de l'emploi: 56% d'entre eux saluent les accords de maintien dans l'emploi en cas de difficultés conjoncturelles, et 52% celui sur la mobilité interne.
L'ambiance économique morose pèse-t-elle sur le climat social? Trois-quart des DRH le jugent toujours bon, mais 42% s'attendent à une dégradation dans les années à venir. C'est sept points de plus que les années précédentes. Selon le baromètre, les employeurs se mobilisent d'ailleurs davantage contre les risques psychosociaux. Un quart d'entre eux y voit par exemple un "risque potentiel sérieux", une part qui monte à 41% chez les entreprises de plus de 1000 salariés, contre 12% en 2012.
*Etude réalisée sur Internet du 19 mars au 7 avril 2013 auprès de 201 DRH, membres de l'ANDRH.

http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/emploi/les-drh-pessimistes-pour-l-avenir-de-l-emploi_1249748.html

mardi 21 mai 2013

La situation de l'emploi


Emploi salarié : baisse au premier trimestre

Baisse de l'emploi salarié au premier trimestre
L’emploi continue de baisser au premier trimestre selon l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques).

L’Insee rapporte qu’au premier trimestre, l’emploi continue de baisser. Ainsi, dans les secteurs marchands non agricoles, on compte 20 300 emplois de moins, soit - 0,1 % après - 44 600 emplois au dernier trimestre 2012. L’emploi dans l’industrie et la construction est en baisse également, avec respectivement - 0,4 % et - 0,3 %.

Légère hausse pour l’emploi intérimaire
Hors intérim, l’emploi marchand diminue de nouveau au premier trimestre (- 31 700 postes, soit - 0,2 %). L’emploi intérimaire enregistre quant à lui une légère hausse sur cette période (+ 11 400 postes, + 2,2 %) alors qu’il se trouvait en baisse depuis mi 2011. Toutefois depuis un an, l’intérim a perdu 46 500 postes. Cela représente 8,2 % de ses effectifs.
http://www.courriercadres.com/emploi/marche-de-l-emploi/info-emploi/emploi-salarie-baisse-au-premier-trimestre

 
Recrutement : la part des CDD s’est stabilisée au 4e trimestre 2012

Par Innocentia Agbe, le Mercredi 15 Mai 2013

CDD recutement embauches entrée sortie

Au 4e trimestre 2012, le taux de rotation de la main d’œuvre (moyenne des taux d’entrée et de sortie) a baissé de 0,2 point dans les établissements de 10 salariés ou plus. Il s’est situé à 12,8 %, soit 0,3 point de plus qu’à la même période de l’année précédente, selon les chiffres de la Dares.

La Dares révèle que le taux d’entrée des établissements de 10 salariés ou plus a diminué de 0,2 point pour s’établir à 13 %, sous l’effet d’une légère baisse du taux d’entrée en CDD au 4e trimestre 2012.

Baisse des sorties pour fin de CDD
La part des CDD dans les embauches a décru légèrement de 0,1 point après cinq semestres consécutifs de hausse, et a atteint 81,6 %, le second niveau le plus haut de ces dix dernières années. À noter que le taux de sortie des établissements de 10 salariés ou plus a diminué de 0,3 point à 12,5 %, sous l’effet de la baisse des sorties pour fin de CDD (- 0,5 points). En conséquence des fluctuations liées au relèvement progressif des âges de départ à la retraite, ce taux a augmenté de 0,1 point.


 

Intérimaires : baisse de 9,3 % sur un an

Par Julie Tadduni, le Mercredi 15 Mai 2013

574 300 intérimaires étaient recensés fin mars, une chute de 9,3 % sur 1an

À la fin du mois de mars, Pôle emploi recensait 574 300 intérimaires, soit une chute de 9,3 % sur un an.

Fin mars, le nombre d’intérimaires s’établissait à 574 300, ce qui représente une baisse de 9,3 % sur un an, selon Pôle emploi. Concernant le mois de mars, l’industrie a augmenté de 0,3 % et le tertiaire s’est stabilisé. En revanche, la construction a connu une baisse de 0,5 %.

Recours à l’intérim
Le secteur de l’industrie a représenté 44,1 % des intérimaires, et près de 4 emplois sur 5 concernaient des fonctions d’ouvriers. La Haute-Normandie, les Pays de la Loire, le Centre, la Franche-Comté et la Bretagne sont les régions qui ont eu les plus forts taux de recours à l’intérim. Parmi les principaux secteurs de l’industrie, celui de la fabrication de denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac a le plus augmenté (+ 1,5 %). En revanche, des secteurs sont à la baisse comme la fabrication de matériel de transport (- 0,1 %) ou les industries extractives, énergie, eau, gestion des déchets et pollution (- 2,9 %).

Des disparités
Côté tertiaire, le secteur transports et entreposage a connu la plus forte hausse (+ 1,6 %). En revanche, les secteurs commerce, réparation d’automobiles et motocycles ainsi qu’activités scientifiques et techniques, services administratifs et de soutien ont affiché une diminution de - 1,4 % chacun.
http://www.courriercadres.com/emploi/marche-de-l-emploi/emploi-interim/interimaires-baisse-de-93-sur-un
 

vendredi 17 mai 2013

idées métier

Je vous encourage à compléter la liste de l'AFPA sur les métiers.


21/01/2013
Faire voyager autrement. Proposer un tourisme différent, plus respectueux de l’environnement, de la qualité de vie et des habitants. C’est la mission de l’assistant tourisme durable. Un nouveau métier de l’économie verte.
15/01/2013
« L’électricien de maintenance des systèmes automatisés réalise maintenance préventive et maintenance curative », Jean-François Carton, formateur au centre de Lille-Lomme.
03/01/2013
« Une des missions de l’employé commercial en magasin : mettre en valeur les produits pour développer les ventes », Christophe Muratel, formateur au centre de Quetigny.
18/12/2012
« Constructeur professionnel voirie et réseaux est un métier qui ouvre de multiples perspectives d’évolution professionnelle », Christophe Bourdier-Brigandet, formateur au centre de Cernay.
11/12/2012
« Fabricant, gestionnaire, chef d’équipe… le technicien d’atelier des matériaux composites est un métier multiple », Etienne Defforges, ingénieur de formation « plasturgie et composites ».
04/12/2012
« Un opérateur composites hautes performances travaille seul. Il est donc entièrement responsable de toute sa production », Etienne Defforges, ingénieur conseil « plasturgie et composites ».
27/11/2012
« Stratifieur est le métier le plus connu du secteur des matériaux composites », Etienne Defforges, ingénieur de formation spécialisé « plasturgie et composites ».
13/11/2012
« Un couvreur-zingueur est toujours en déplacement. Une semaine au même endroit, c’est déjà long », Dominique Lognone, formateur au centre d’ Auray.
10/10/2012
« C’est un métier où il faut avoir la tête sur les épaules », Claude Arnould, formateur monteur réseaux électriques aéro-souterrains, centre de Golbey.
01/10/2012
« Avant le conducteur d’installations et de machines automatisées n’était qu’un simple presse-bouton ; aujourd’hui il est autonome et force de proposition », affirme Patrick Bétheuil, 53 ans, centre de Chartres.

jeudi 16 mai 2013

Sept lois à connaître pour être plus efficace au travail



Réveil tardif, clés égarées, voiture en panne... Un scenario catastrophe qu'on attribue tous au hasard. Or, ce processus a été théorisé par un ingénieur de l'US Air Force, Edouard Murphy. Une loi qui mérite le détour, comme six autres, pour mieux gérer son temps, son énergie et son équipe, explique Jean-Louis Muller, directeur chez Cegos.

Par Marie-Madeleine Sève pour LEntreprise.com, publié le 
Lorsqu'on ne se fixe pas de butée horaire ou calendaire dans la réalisation d'une tâche ou la prise d'une décision, celles-ci s'éternisent. Bornez votre temps et celui des autres. Et raisonnez en termes d'objectifs et non pas de tâches à réaliser. Exemples : faites préciser le délai, lorsqu'on vous dit " c'est ASAP " (aussitôt que possible) ; fixez à 20 minutes la durée de la réunion ; commencez un mémo par la conclusion, etc.
Lorsqu'on ne se fixe pas de butée horaire ou calendaire dans la réalisation d'une tâche ou la prise d'une décision, celles-ci s'éternisent. Bornez votre temps et celui des autres. Et raisonnez en termes d'objectifs et non pas de tâches à réaliser. Exemples : faites préciser le délai, lorsqu'on vous dit " c'est ASAP " (aussitôt que possible) ; fixez à 20 minutes la durée de la réunion ; commencez un mémo par la conclusion, etc.
istock
" La vie au travail comme à la maison, ne peut pas être mise en équation. Il y a pourtant des dizaines de lois empiriques qui la régissent sans que nous en prenions conscience. Mises à jour par des savants ou des praticiens, elles ont fait leurs preuves. En voici sept qui devraient aider le manager à bien s'organiser.

1. Loi de Murphy : la loi des emmerdements maximum

Définition : " Rien ne se passe jamais comme on l'a prévu ". Variantes : " le diable est dans les détails ".
Le pépin arrive toujours quand il ne faut pas et où il ne faut pas. C'est le passeport qu'on découvre non valide une fois arrivé à l'aéroport, la tartine qui tombe côté beurre. Et les petits tracas s'enchainent. Vous êtes pressé ? La voiture est en panne, il pleut, le métro est bloqué, etc. Les ingénieurs connaissent bien cette loi qui dérègle et retarde les projets. Tout processus - de recrutement, d'innovation, de production...- est une aventure pleine d'aléas. Mieux vaut chercher à les anticiper et à les réduire.
>>> Faites de la paranoïa intelligente, dès que c'est important pour vous. Les explorateurs du bout du monde, par exemple, se font opérer de l'appendicite avant de partir, au cas où il y aurait nul toubib. Sur les projets les experts font des rétro-plannings et imaginent le pire. Et vous, avant votre rendez-vous capital, faites réviser la voiture.

2. Loi de Parkison : la loi du temps qui s'étire à l'infini

Définition : " Comme le gaz, le temps se dilate jusqu'à occuper la totalité de l'espace disponible ".
Cette loi fondamentale s'applique à la gestion de son temps mais aussi de sa carrière et de sa vie. Lorsqu'on ne se fixe pas de butée horaire ou calendaire dans la réalisation d'une tâche ou la prise d'une décision, celles-ci s'éternisent. Plus, j'ai du temps pour faire une chose, plus je mets du temps à la faire. Je me dis : " On verra bien ! ". Pensez plutôt à rebours : " Qu'est-ce que j'aimerais qu'on dise de moi après cette mission ? ".
>>> Il faut donc borner son temps et celui des autres. Et raisonner en termes d'objectifs et non pas de tâches à réaliser. Exemples : faites préciser le délai, lorsqu'on vous dit " c'est ASAP " (aussitôt que possible) ; fixez à 20 minutes la durée de la réunion ; commencez un mémo par la conclusion, etc. Les petits ballons de baudruche laissent moins de place à l'air qu'une montgolfière.

3. Loi de Douglas: la loi des dossiers qui s'entassent tout seuls

Définition : " Plus on dispose de place, moins on trie ".
C'est une variante de la loi de Parkinson. Plus vous avez d'espace et d'armoires pour ranger, plus vous étalez vos affaires. Ce qui fait que votre bureau ressemble plus à une aire de stockage qu'à un lieu de travail et que votre boite mail est surchargée de dossiers et sous-dossiers. Résultats : vous perdez du temps à retrouver l'information utile. Ce qui, paralyse l'action.
>>> Restreignez vos zones de rangement.

4. Loi de Pareto : la loi de l'éparpillement inutile

Définition : " L'essentiel prend 20% du temps et de l'espace, l'accessoire, 80%. "
Autre loi fondamentale, qui s'applique à bien des domaines : 80% des effets sont produits pas 20% des causes. Exemples : 80% du chiffre d'affaires est réalisé par 20% des clients, 80% des tâches sont traitées en 20% de temps... Ce coefficient multiplicateur est issu des bâtisseurs égyptiens de pyramides, qui ont calculé l'énergie minima pour soulever les gros blocs de pierre.
>>> Inutile de gaspiller ses forces. Mieux vaut se focaliser sur ce qui vaut la peine, ces 20% qui vont causer des dégâts ou booster l'activité. Gare au perfectionnisme, au micro-management, à la lecture exhaustive des mails, etc. Apprenez à élaguer votre arbre des priorités et à doser votre effort.

5. Loi d'Illich : loi de l'acharnement inefficace

Définition : " Au-delà d'un certain seuil, l'efficacité humaine diminue jusqu'à devenir négative ".
C'est la loi des rendements décroissants. Au bureau ou à l'école, au-delà de 90 minutes, l'attention est en chute libre. Alors, inutile de prévoir des réunions de 3 heures, de s'escrimer en continu sur un dossier qui vous résiste, d'avaler un sandwich derrière votre écran à midi pour vous avancer... La journée non stop ne vous rendra pas plus efficient. Vous tomberez en apnée derrière votre PC. Variante : ce n'est pas parce qu'on met plus de monde sur un projet que ça avance plus vite.
>>> Faites des pause. Et prévoyez des blocs de travail continu de 90 minutes au maximum. Entre deux, allez prendre un bol d'air frais, papotez avec un collègue. Par ailleurs, sélectionnez les contributeurs pertinents sur un projet.

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6. Loi de Carlson: la loi du travail factionné dévoreur de temps

Définition : " Le temps perdu à cause de l'interruption d'une tâche est supérieur au temps de l'interruption ".
Tout travail interrompu (par une sollicitation, une musique, un casse-croûte etc.) est moins efficace qu'un travail réalisé en continu. Pour deux bonnes raisons. 1/ Il faut globalement trois minutes au cerveau pour se reconnecter à la tâche. 2/ l'individu une fois déconcentré est tenté de papillonner, surtout si le dossier l'embête : il ira à la machine à café, lira une affiche, croisera Y et papotera...
>>> Isolez-vous. Fermez vos portes, mettez votre téléphone sur répondeur, désactivez le signal sonore d'arrivée des nouveaux mails. Et résistez à toute dispersion en ne faisant qu'une activité à la fois.

7. Loi de Confucius. La loi de l'expérience vaine et intransmissible

Définition. " L'expérience ne sert qu'à répéter les mêmes erreurs mais plus rapidement ".
La mode des " best practices " soi-disant applicables partout et la recherche de la perfection par le knowledge management relèvent du fantasme. La formule " Croyez-en mon expérience ! " tue l'innovation. Nous sommes dans l'ère du copier-coller. Or, ce qui vaut ici, ne vaut pas forcément là. Il faut laisser sa place à l'imagination. Les clés de la réussite de Steve Jobs ne sont-elles pas liées à l'intuition à l'émotion, à l'interprétation ? Il s'était, dit-on (1) procuré un Minitel (voir la vidéo), avait désossé l'appareil, et étudié en détail le modèle économique... dont découlent iTunes, l'App Store et l'iPhone.
>>> Mieux vaut s'inspirer d'un procédé que de chercher à l'imiter.

En savoir plus sur http://lentreprise.lexpress.fr/etre-efficace/sept-lois-a-connaitre-pour-etre-plus-efficace-au-travail_34405.html?p=2#h3ZUA12OzVFIHeRj.99 

7E SALON CARREFOUR EMPLOI

Une édition dédiée aux TIC

Par 
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Un espace commun dédié aux jeunes demandeurs d'emploiUn espace commun dédié aux jeunes demandeurs d'emploi
Trois autres Salons sont programmés cette année et en 2014, dans trois grandes villes du pays, dont Alger.
La locomotive du développement passe par la création d'entreprises créatrices de richesses et d'emplois qu'elles puisent en particulier dans l'innombrable jeunesse universitaire diplômée. Cet avis a été formulé et expliqué hier à l'occasion de l'inauguration de la 7e édition de Carrefour emploi 2013.
Ce Salon national de l'emploi et de l'entrepreneuriat, qui se tiendra deux jours durant au niveau de l'Office Riad El Feth à Alger, est un espace commun dédié aux jeunes demandeurs d'emploi, notamment universitaires et diplômés dans diverses branches et filières qui représentent les quelque 40 entreprises présentes à cette manifestation annuelle dont la mission première est de mettre à la disposition du public des informations concrètes et directes.
Le but essentiel de cette rencontre, dédiée cette année aux TIC, est de faciliter un contact direct entre des entreprises recruteuses et des candidats à la recherche d'un emploi.
Il va sans dire qu'il présente aussi une véritable opportunité pour l'entreprise participante ou l'institution de formation présente d'assurer sa promotion, a souligné, en substance, le commissaire du Salon, le Dr. Ali Belkhiri lors d'une conférence de presse précédant quelque peu l'ouverture officielle du Salon organisée par l'agence de communication 3C.
Répondant à une question de L'Expression à l'issue de la conférence de presse, sur les moyens déployés auprès des universitaires pour les sensibiliser aux offres d'emploi proposées par les entreprises en quête de sang jeune et neuf pour mener à terme leurs plans de développement, Belkhiri a assuré que «tous les moyens de communication ont été mis en branle pour ce faire...Les médias lourds, la presse écrite, les agences de publicité, dépliants, affichages et bien sûr l'Internet, ont tous été mis en collaboration pour atteindre les objectifs assignés.»
Rendez-vous d'envergure nationale et incontournable, pour utiliser l'expression consacrée, ce Carrefour emploi 2013 des compétences et des idées novatrices est le creuset pour la promotion des nouveaux métiers introduits par les TIC qui sera la spécificité de cette nouvelle édition. C'est une réelle opportunité pour les universitaires à la recherche d'un emploi, aux professionnels voulant améliorer leur carrière ainsi qu'aux diplômés désireux de créer leur propre entreprise.
Des conférences thématiques et des ateliers dédiés particulièrement aux jeunes diplômés seront organisés en marge du Salon. Ce carrefour, auquel sont attendus des milliers de visiteurs entre professionnels, diplômés et étudiants, sans compter le simple lambda, représente, il faut le dire, un lieu idéal pour les entreprises à la recherche de compétences. C'est aussi l'un des meilleurs canaux de marketing et représente surtout une opportunité réelle pour les écoles et organismes de formation pour la promotion des formations dispensées. Il ne faut pas non plus omettre l'occasion offerte sur ces lieux pour les porteurs de projets de création d'entreprises à la recherche de partenaires ou de financements et d'échange des idées.
Avant même l'inauguration officielle du Salon, plusieurs centaines de jeunes se sont précipités autour des stands des entreprises pour y déposer leurs diplômes ou leur curriculum vitae (CV) en vue d'un éventuel recrutement. Les entreprises et organismes présents sont, entre autres, la Dgsn, l'Esaa, Danone, Alstom, Michelin, la fromagerie BEL, la Seaal... pour ne nommer que celles-ci.
Il nous a été donné l'occasion de constater et de regretter l'absence de l'Agence nationale de soutien de l'emploi des jeunes (Ansej, absence compensée par la présence de l'Agence nationale de l'emploi, Anem). Trois autres manifestations similaires à caractère national sont prévues les 20 et 21 novembre 2013 à Oran, les 12 et 13 mars 2014 à Alger et enfin les 21 et 22 mars 2014 à Annaba.

mercredi 15 mai 2013

Diplôme, synonyme d'ascension sociale?


Julien Mer
System test and support engineer, biomerieux
Lyon, France
 
Le recrutement pour un poste est structuré par trop de règle prédéfinies que ce soit du coté du recruteur mais aussi du "recrutable".
Bien souvent est occulté une valeur importante : le mérite.
Synonyme d’ascension social, grand idéal prôné par nos politiciens (notamment en début de cette année lors de l’élection présidentielle), c'est une notion qui semble remise en cause par la société actuelle.
Que faut il y voir ? Une incompréhension du besoin par rapport à la demande ?
Beaucoup de jeunes aujourd’hui semblent lassés de constater que les études qu’ils suivent ne leur donnent pas les moyens de leurs ambitions.
Pourquoi, ce sésame validant un cursus ( qui soit dit en passant n’est pas des plus évident quel qu’en soit la filière) serait si important? Est-ce vraiment nécessaire d'avoir le joli diplôme?
N’exagérons pas, les jeunes savent pertinemment que cela leur ouvre des portes. Toutefois, à leurs yeux, il est trop subjectif et empêche certains de pouvoir postuler à des postes particulier.

Je m’explique :
Les recruteurs se basent sur les diplômes pour la majorité des emplois.
Or, un diplôme ne reflète pas la compétence. Le savoir être, le savoir-faire, la capacité de compréhension ainsi que la personnalité d’un candidat n’est en effet pas reflétée dans un diplôme. A leurs yeux, le mérite doit se baser sur la notion concrète que représente la valeur du diplôme mais pas sur celles bien plus abstraites que sont le don de soi et la capacité à relever des challenges très complexes.

Toutefois, une contradiction persiste. Les futurs (ou déjà) diplômés considèrent que, plus un diplôme est difficile à obtenir, plus le salaire exigé en début de carrière doit être élevé . L’ambivalence de ces deux idées met en exergue leur manque de confiance mutuelle dans le monde du travail d’aujourd’hui.

Le format actuel des techniques de recrutement est-il capable de les rassurer ?

Oui, en ce qui concerne la prise en compte grandissante de la valeur humaine des candidats ( notion importante en terme de recrutement aujourd’hui).

Non, car les diplômes de « grandes écoles » sont toujours vu comme la garantie qu’un candidat réponde à un sacrosaint format idéal.

Force est de constater que chacun des acteurs ( diplômés et recruteurs) ont encore beaucoup de chemin à faire afin que la situation s’améliore.

Ce constat ouvre la porte à une autre question : L’idéalisme et l’élitisme dans notre société capitaliste exigeante en terme de résultat et le fossé qui se creuse entre les exigences des recruteurs et l’anxiété des postulants ne sont-ils pas intimement liés?

Le problème ne viens donc pas que des recruteurs mais d'un écart idéologique entre le candidat (quelque soit son expérience) et le recruteur ... à mon sens.

mardi 14 mai 2013

Contrat de sécurisation professionnelle : Faut-il l'accepter ou pas ?


Intéressant pour les salariés qui souhaitent se reconvertir (projet de formation). Y compris pour les salariés ne pouvant pas bénéficier du taux majoré de l'assurance chômage.



Intéressant pour les salariés qui cherchent un CDI ou des CDD longs


Peu intéressant pour les personnes qui sont prêts à prendre des contrats courts. En effet, à quoi bon sacrifier son préavis de licenciement si c'est pour perdre l'avantage du taux d'assurance chômage majoré au bout de quelques mois de CSP ?

Attention, il existe une grosse différence entre le CSP suivi Pôle emploi et le CSP suivi par une "société de prestation privée". N'oubliez pas que si on tente de vous envoyer - sans vous demander votre avis - vers une société privée de placement, nous vous conseillons d'exiger d'être suivi par le service public (Pôle emploi), plus humain et plus compétent, en mettant en avant l'argument suivant : "Je souhaite être suivi par le service public, qui n'est pas payé à la prime pour caser les salariés sur n'importe quel boulot, formation, création d'entreprise sans avenir". 
NOTA BENE : Ni Pôle emploi, ni personne, n'a le droit de vous livrer de force à une société privée de placement.

On reste en CSP si :
  • On signe un contrat chez un employeur, et que la période d'essai n'est pas concluante
  • On prend un CDD ou interim de durée comprise entre 15 jours et 6 mois (moins un jour)
  • On signe maximum deux contrats chez le même employeur


Mais on sort du CSP si : 

  • On prend un CDD de moins de 15 jours
  • On signe un contrat de 6 mois minimum, ou un CDI avec période d'essai concluante
  • La durée totale des contrats pris pendant le CSP dépasse 6 mois
  • On signe plus de deux contrats chez le même employeur (même en interim) 
  • On crée une entreprise



Temps partiel : L'on ne peut pas bénéficier d'un complément de revenu payé par Pôle emploi quand reprend un emploi à temps partiel (moins de 110 heures par mois) en CSP. Il faut impérativement sortir du CSP, et se ré-inscrire pour pouvoir bénéficier de ce complément. Ce complément sera alors calculé sur une indemnisation "régime général", donc non majorée.

L'indemnité différentielle de reclassement, elle, s'applique si vous avez une baisse de salaire horaire de 15% minimum par rapport à votre salaire horaire antérieur.

Activité conservée : Il est possible, si on avait deux emplois (ou plus) avant le licenciement, de conserver les revenus de son emploi conservé avec l'indemnisation CSP. A nouveau ça se complique si on perd son emploi conservé : Si vous êtes à taux "régime général" parce que vous aviez moins d'un an d'ancienneté sur votre poste, pas de souci. Mais si vous êtes au taux majoré, il faut attendre la fin du CSP pour toucher une allocation complémentaire afférente à la perte de son activité conservée.

A savoir : Il n'y a pas de prime de retour à l'emploi avec le CSP. 

Un bon point : le budget formation
Les personnes qui choisissent le CSP peuvent bénéficier d'un financement spécifique sur la formation. Sous réserve de validation du projet par Pôle emploi.

Ce budget spécifique du CSP est financé par le reversement, au moment du licenciement, de l'employeur du droit à DIF individuel à une caisse formation spécifique CSP.
Attention, depuis le 1er janvier 2013, les financeurs des formations (OPCA) n'autorisent plus le financement des formations dont la durée dépasse l'année de CSP. Dans le cas d'une reconversion, il est donc recommandé de valider au plus vite son projet : Récupérer des informations auprès des professionnels (questionnaire métier) et stages-découverte d'immersion (EMT) dès l'inscription au Pôle emploi. Il est toujours possible de rencontrer un agent Pôle emploi dès le délai de réflexion (c'est-à-dire dès le lendemain de l'entretien préalable en vue d'un éventuel licenciement).

La protection sociale
Les salariés privés d'emploi en CSP sont couverts par la protection spécifique "accident du travail" pendant leurs démarches de recherche d'emploi, car ils sont considérés comme stagiaires de la formation professionnelle pendant ces démarches.

Conclusion :

Le CSP n'est pas mieux que la Convention de Reclassement Personnalisée, ou le Contrat de Transition Professionnelle (les deux dispositifs que le CSP remplace).

Loin de là : Pas de prime à l'embauche, perte de la majoration de l'assurance chômage en cas de reprise d'emploi sur un contrat court.
L'intérêt est qu'il y aura plus de personnes à pouvoir bénéficier du taux majoré : à partir d'un an d'ancienneté dans l'entreprise, au lieu de deux pour la CRP.
Le CSP peut donc être intéressant financièrement pour les salariés ayant plus d'un an d'ancienneté dans l'entreprise à la date de l'entretien individuel préalable au licenciement.
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