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vendredi 4 octobre 2013

Les systèmes fondés sur les rapports de domination ont atteint leurs limites

.....
Dans les principaux mécanismes de régulation actuels, un dominant (votre supérieur hiérarchique) va juger votre action et déterminer si elle est bonne ou mauvaise. Il n’y a pas pire système, car il engendre une amplification de la domination, avec tout ce que cela sous-entend de flagornerie, de dissimulation, d’intrigues… Plus vous allez ajouter de contrôles venant du haut de la pyramide, plus vous risquez d’amplifier les problèmes. On s’obstine, avec notre esprit cartésien, à vouloir trouver des indicateurs objectifs à la qualité de l’Homme. Or rien de pire que les indicateurs objectifs, rien de plus facile à manipuler, à truquer. Comme le disait Albert Einstein, « Ce qui compte ne peut pas toujours être compté, et ce qui peut être compté ne compte pas forcément.  ».

.... Cette proximité entre « complexe » et « compliqué » a créé une sorte de malentendu, que les grands diffuseurs de la pensée complexe n’ont par réussi à dissiper en dépit de leurs efforts ininterrompus depuis plus de 40 ans pour sensibiliser les décideurs et leurs concitoyens à la nécessité de la pensée globale. A travers mon livre, j’ai tenté d’expliquer ce concept avec des mots simples et des exemples parlant, en puisant principalement dans l’univers que je connais le mieux : la médecine et la santé.Par ailleurs, l’approche interdisciplinaire est « anticonformiste ». Elle entre en conflit avec notre vision cartésienne du monde. Comme l’ont très bien expliqué avant moi les penseurs de la systémique, nous avons été éduqués depuis notre plus jeune âge à appréhender, penser les choses de manière compartimentée. Que ce soit à l’école ou dans la vie sociale et professionnelle, nous n’apprenons pas à étudier le monde et les objets dans leur complexité, dans leur globalité, c’est-à-dire à la fois dans leur environnement, dans leur fonctionnement, dans leurs mécanismes de régulation ou leurs interactions.
Il existe bien quelques tentatives pour tenter d’échapper au conformisme ambiant, et ces dernières années par exemple, le concept d’agilité a fait son apparition au sein des entreprises avec un certain succès. Pour le dire très simplement, c’est la complexité à la sauce des informaticiens. L’expérience leur a montré que la conception d’un programme informatique ne pouvait se faire à partir d’un cahier des charges rédigé une fois pour toutes par le client. Ce dernier doit l’adapter au fur et à mesure de l’évolution du projet. C’est aux développeurs de s’adapter à cette réalité en accompagnant l’évolution de la demande induite par l’avancement du projet.
Il faut aussi se rendre à l’évidence : tant que l’ancien système fonctionne encore, rares seront ceux qui accepteront de l’abandonner pour un nouveau. Il faut donc que l’ancien monde s’écroule pour pouvoir changer de paradigme et bâtir un nouveau monde sur les ruines du précédent. Je crains que la France ne soit pas prête à accepter les changements de société qui impliquent la complexité ou la cybernétique. Comme dans La théorie des catastrophes de Thomas Kuhn, je crois que le changement de paradigme ne pourra se faire que dans la crise.

....DD : L’hôpital magnétique (magnet hospitals) est cet hôpital « aimanteur » expérimenté en Amérique du Nord, qui attire le personnel soignant qui ne veut plus le quitter. Ce modèle est la preuve vivante que les valeurs d’avenir ne résident ni dans les procédures, ni dans les actions de planification, mais bien dans des structures plus humaines, qui réconcilient productivité et épanouissement personnel et gérées comme un système complexe. On y encourage l’utilisation d’outils transversaux, la coopération, l’écoute, l’empathie, la solidarité, l’autonomie, l’entraide, la valorisation réelle des compétences et la créativité. Les gens se parlent et s’écoutent à tous les niveaux, et la direction est attentive aux suggestions de ses employés et les encourage à innover pour améliorer les méthodes de travail. Les structures magnétiques sont un état d’esprit. On parle d’« hétérarchie  ». Un système qui privilégie la multiplicité des liens et des interdépendances entre les salariés, qui choisit la transversalité plutôt que les hiérarchies pyramidales. Naturellement, ces hôpitaux où il fait bon travailler sont aussi ceux où il fait bon être soigné…

DD : Il serait évidemment réducteur et caricatural de limiter les relations humaines à des rapports de domination-soumission ! Au-delà de cette distinction, j’ai essayé d’expliquer pourquoi nos organisations et les relations sociales étaient insatisfaisantes, et à qui cet état de fait profitait. Cette lutte sans pitié pour la domination, servie par des organisations hyper hiérarchisées, profite à la minorité qui tente d’accaparer le plus de richesses et de pouvoirs. La structure hiérarchique de domination a permis à Homo Sapiens de dominer le monde et, si c’était à refaire, je le dis avec force : il serait impossible de faire autrement. C’est grâce à cet instinct de domination et à la capacité d’Homo Sapiens à s’adapter à toutes les situations en sachant créer des outils efficaces que l’Homme de l’ère moderne (qui n’a de moderne que le nom, tant notre système fondé sur des rapports dominants-dominés est archaïque) a fini par devenir le maître du monde.
Aujourd’hui, les systèmes fondés sur les rapports de force ou de domination ont atteint leurs limites. L’Homme moderne se heurte à un mur et quand un système est bloqué, il faut imaginer autre chose pour pouvoir continuer à avancer. Et d’est l’association entre dominés (dont beaucoup sont des dominant prédateurs potentiels).
et dominants sociaux (ceux qui oeuvrent pour le bien commun tout en parvenant à acquérir une position satisfaisante dans l’échelle sociale) qui le permettra. Les dominants prédateurs (ceux qui cherchent à accaparer à leur profit le plus de pouvoirs et de richesses par tous les moyens) n’y ont évidemment aucun intérêt… Il faut donc, parmi les dominants, identifier les dominants sociaux qui réussiront à leur imposer ou à les convaincre de changer.
Selon une étude[4] américano-canadienne récente, plus la classe sociale élevée, plus on observe de comportements non éthiques. Dans les milieux où la cupidité est une valeur forte, il existe un sentiment de puissance et d’impunité qui favorise ces comportements. La position sociale agirait, selon cette étude, comme le principal déterminant. Est-ce que le fait d’être riche rend moins éthique ou devient-on riche parce qu’on est moins moral et prêt à tout pour s’enrichir ? Est-ce le désir de puissance qui rend cupide et facilite l’ascension sociale ?

Il apparaît que c’est l’instinct de domination, qui est la cause principale de ces mauvais comportements. A ce propos, la découverte des travaux du Pr Laborit a été un vrai choc pour moi ! Ce grand scientifique, qui a inspiré le film d’Alain Resnais, Mon oncle d’Amérique, ne parle pas de « génétique de la domination », mais il explique que le cerveau est une machine à dominer et que la morale a été inventée pour contrôler la domination exercée par les dominants prédateurs. Mais ceux qui sont en situation de puissance et de domination ont tendance à chercher à contourner les lois et la morale. Le mythe selon lequel une personne qui occupe une fonction sociale élevée serait plus éthique ou plus fiable que les autres a vécu, comme tend à le démontrer les résultats de l’étude américano-canadienne. Dans les faits, ce serait même plutôt le contraire !



http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/dr-dominique-dupagne-les-systemes-117874 

mercredi 2 octobre 2013

Pourquoi le recrutement ne devrait plus exister ?

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En matière de recrutement, les innovations ne manquent pas pour tenter d’en améliorer tantôt l’efficacité, tantôt le vécu, si possible les deux… Et pourtant la satisfaction n’est pas au rendez-vous, côté recruteur et candidat.
La multiplication des espaces de recherche (on line et on land) ou encore des outils de sélection conduit à un sentiment de complexité accrue pour une efficacité équivalente.
Nous avons relevé plusieurs explications possibles :
- les améliorations proposées sont partielles. Elles ne concernent qu’une partie du processus et sont donc insuffisantes pour en percevoir la valeur ajoutée.
- les innovations sont essentiellement liées aux outils et ne modifient pas en profondeur l’approche. On fait du neuf avec du vieux…
Ou encore : Les recruteurs et les candidats n’ont pas les mêmes besoins en matière de recrutement. Sont-ils si divergents qu’ils ne permettent pas d’élaborer cette solution optimale ?
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Quels sont les besoins des candidats ?

Globalement,
- Un accès facilité à une information qualifiée (opportunités d’emplois)
- Un dépôt de candidature simple et guidé (réussir la première étape de la sélection)
- Des méthodes de sélection explicitées (critères, délais pour évaluer ses chances, se projeter)
- Un retour sur l’évaluation de sa candidature (équité de traitement, employabilité, ajustement de la recherche…)
- Une relation humaine (des informations contextualisées,  mieux argumenter et valoriser sa candidature dans le cadre d’un échange, utilité de l’effet miroir, reconnaissance…).
Les besoins des candidats en matière de recrutement se caractérisent selon nous par : la facilitation, la relation humaine.

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Quels sont les besoins des recruteurs ?

- Attirer les bons profils (plus que les rechercher)
- Sécuriser la performance future du candidat (évaluation)
- Des modes opératoires reproductibles (diversité, coût…)
Les besoins des recruteurs en matière de recrutement se caractérisent, selon nous, par : l’efficacité et la standardisation.
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La véritable innovation ?

Nous avons donc d’un côté des besoins qui se caractérisent par la facilitation et la relation humaine et de l’autre par l’efficacité et la standardisation. Pour le moins difficiles à concilier ??
Tout l’enjeu d’innovation en matière de recrutement nous semble résider soit dans une solution qui rejoint ces 4 dimensions, soit dans la transformation des besoins pour une meilleure convergence.
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Le recrutement via les réseaux sociaux avait pris, nous semble-t-il, le chemin de ces deux hypothèses en capitalisant à grande échelle sur la mécanique du réseau : coopération, confiance, proximité et donc efficience. Les faire converger en les faisant évoluer.
Deux éléments nous semblent avoir fait échouer à la fois la tentative de convergence et de refondation :
- les réflexes, voire l’éducation, des candidats construits sur des années de e-recrutement très codés et donc leur difficulté à appréhender une démarche réseau moins prévisible et plus engageante…
- les réflexes, voire la culture, des entreprises et des intermédiaires du recrutement basés sur la posture de l’offrant et du sélectionneur et donc leur difficulté à mettre en place les dispositifs de gestion d’une nouvelle relation, plus diverse, plus ouverte, elle aussi moins prévisible et plus engageante…
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La solution n’est-elle pas plus radicale ?
L’incertitude et la complexité qui caractérisent l’environnement de travail peuvent-elles rimer avec facilité et standardisation ? Rien n’est moins sur…
En revanche, les collaborations continues et qui se recomposent sont probablement une piste pour une bonne réponse.
La démarche de recrutement ne nous semble plus répondre aux besoins de recruter ou de chercher un emploi.
Ne faut-il pas abandonner l’idée même de recruter ou de rechercher un emploi ? Au profit d’une démarche de collaboration professionnelle plus large qui couvrira entre autres cet objectif ?
En somme, une nouvelle matrice des pratiques professionnelles à construire pour des objectifs Business et RH ?
De la science fiction ? Je ne crois pas des éléments dans d’autres domaines convergent vers une refondation du monde professionnel. Et vous qu’en pensez-vous ?
Auteur : Marie-Pierre FLEURY

7 réponses à “Pourquoi le recrutement ne devrait plus exister ?”

  1. [...] la même veine sur une remise à plat des pratiques, Marie-Pierre Fleury se demande même si le recrutement ne devrait plus exister…des pratiques peu innovantes mais difficiles à standardiser, une équation impossible [...]
  2. Stephane dit :
    Avec l’explosion de l’utilisation des réseaux sociaux, les recruteurs sont aussi confronté au problème du tri : quelles sont les vraies candidatures et celles qui sont là pour avoir une présence « au cas où ».
    D’un côté, les recruteurs ont plus de données à traiter, de l’autre on demande de plus en plus souvent des candidats polyvalent sans compensation financière, après tout le savoir faire se paye. Dans ce contexte, les candidats entament leurs recherches avec un certaine méfiance, ce qui complexifie encore le travail du recruteur concernant les motivations. C’est dommage car c’est bien ces motivations qui poussent le recruteur à choisir un candidat plutôt qu’un autre, parfois même au détriment des compétences.
  3. Marie-Pierre FLEURY dit :
    Bonsoir Thierry, Merci d’avoir enrichi la réflexion par ces 2 éléments pertinents : le temps et le moment, si justes !
    Le premier est un constat qu’il serait intéressant de creuser davantage au-delà effectivement du recrutement, si on continue à recruter des salariés…
    Les choses peuvent changer si les logiques de missions se développent, une évolution peu favorable aux personnes individuellement, à l’exception de celles détenant des compétences rares ???
    Je crains que vous n’ayez raison sur le second… en dépit de la pression mise par les individus via les média sociaux ??
    A suivre et à poursuivre, merci pour votre contribution !
  4. Bonjour Marie-Pierre,
    Derrière l’accroche polémique, une vraie réflexion sur la refondation des rapports entre candidats et entreprises. 2 écueils toutefois : le temps et le moment.
    Le temps de l’entreprise qui est difficilement compatible avec le temps du candidat (2 mns pour candidater vs 3 semaines de traitement / Un besoin de compétences et de résultat immédiat vs l’investissement à moyen terme dans un potentiel / etc… ) et le moment de crispation autour de l’emploi, pas forcément favorable à la mise à plat mais plutôt à la fuite en avant…On peut le regretter et penser que c’est au milieu des crises que naissent les grandes disruptions. Je crains que celle-ci ne conforte le conservatisme…
  5. lecairn dit :
    Whaou merci Jean Marc , si à 40 berges t’es pas cité aux cotés d’Edgar Morin et de Christian Fauré sur le blog d’id carrières tu as vraiment raté ta vie…
    Quelques éléments complémentaires de réflexion :
    Arrêtons de penser produits finis quand on parle de recrutement , recrutons sur la capacité à faire et la capacité d’apprentissage plutôt que sur la connaissance et le savoir faire à un instant T , cela permet de se positionner dans une logique d’investissement long terme avec la personne recrutée et non sur une logique de « coup ».
    Dans la même logique, visons à faire de nos anciens salariés un vivier pour réintégrer une fois qu’ils auront pu faire un détour et étoffer leurs parcours ailleurs au lieu de considérer toute sortie comme définitive . En tous cas merci Jean-Marc pour cette minute de gloriole personnelle ;0) Vincent
  6. Marie-Pierre FLEURY dit :
    Bonjour Jean-Marc,
    Merci, impressionnée par les références citées et les compléments de réflexions apportées.
    Mon approche converge vers ta réflexion inspirée de Morin : stratégie et programme.
    Approcher un certain nombre de sujets en tenant compte des effets du réseau décuplés grâce aux TIC est une voie intéressante de recherche de nouvelles solutions…
    L’exemple que tu donnes est intéressant et pertinent. J’avais d’ailleurs fait une proposition à Pôle emploi dans ce sens en 2010… .
    Je rajouterai une précision : à condition que l’étape de préparation et notamment l’approche de type Bilan de compétences soit réalisée comme chez nous avec un esprit d’ouverture et de la créativité, pour ne pas enfermer le candidat mais au contraire pour qu’elles lui permettent d’explorer toutes les voies d’emploi possibles et cohérentes…
    Un grand merci à toi. Bonne journée !
    Si ces sujets vois intéressent, le blog de Jean-Marc : Code Formation http://code-formation.overblog.com/
  7. JmarcFJ dit :
    Bonjour Marie-Pierre
    Tout d’abord bravo pour cette invitation à la réflexion !
    9 Millions de personnes en situation de difficulté face à l’emploi
    5 Millions de chômeurs
    500 000 ou plus ou moins d’offres non pourvues
    Et pourtant comme tu le soulignes, chaque intermédiaire progresse, développe des solutions aussi bien du coté des candidats (les buzz CV, formation et conseil en recherche d’emploi, …) que des entreprises et les intermédiaires du recrutement (speed emploi, techniques des habiletés, recrutement social, mobile, etc…).
    Et le constat ? ben pas terrible aussi bien aux dires des entreprises que des candidats.
    Edgar Morin sort de mon corps !
    Il y a peu j’ai écris un article sur le prestige de la formation professionnelle, qui est plus qu’en berne, et ma conclusion Macro est celle de Morin :
    La stratégie doit prévaloir sur le programme. Le programme établit une séquence d’actions qui doivent être exécutées sans variation dans un environnement stable, mais, dès qu’il y a modification des conditions extérieures, le programme est bloqué. La stratégie, par contre, élabore un scénario d’action en examinant les certitudes et incertitudes de la situation, les probabilités, les improbabilités. Le scénario peut et doit être modifié selon les informations recueillies, les hasards, contretemps ou bonnes fortunes rencontrés en cours de route. Nous pouvons, au sein de nos stratégies, utiliser de courtes séquences programmées, mais, pour tout ce qui s’effectue dans un environnement instable et incertain, la stratégie s’impose. Elle doit tantôt privilégier la prudence, tantôt l’audace et, si possible, les deux à la fois. La stratégie peut et doit souvent effectuer des compromis. Jusqu’où ? Il n’y a pas de réponse générale à cette question, mais, là encore, il y a un risque, soit celui de l’intransigeance qui conduit à la défaite, soit celui de la transigeance qui conduit à l’abdication. C’est dans la stratégie que se pose toujours de façon singulière, en fonction du contexte et en vertu de son propre développement, le problème de la dialogique entre fins et moyens.
    L’une des erreurs à mon sens, cette fois d’un point de vue Micro et Meso est le recours aux méthodes agiles comme point d’appui à une standardisation des pratiques que tu soulignes et dont je partage le même avis et cette fois c’est Christian Fauré qui a pris possession de mon esprit :
    « L’explication est presque mécanique : quand on est dans des logiques d’itération très rapides, avec des sprint de deux semaines, plus on multiplie les intervenants plus le rythme des itérations et la synchronisation nécessaire entre les individus devient ingérable ». Christian Fauré
    Appréhender la complexité croissance du recrutement en omettant ces deux points me semble conduire à un échec assuré ou du moins à la génération de déchets de part et d’autres.
    Une approche Bio (c’est à la mode pourquoi pas) serait le recyclage mais autant penser en amont pour limiter les déchets générés par les recrutements et les candidatures actuels sauf si l’on souhaite tirer profit en créant des filiales d’insertion sources de nouveaux profits mais pas de meilleurs candidats ni de meilleurs moyens pour recruter(c’est un peu codé comme message mais bon, j’ose)
    Du fossé que nous constatons tous entre les théories scientifiques pour mieux recruter et pour mieux faire acte de candidature, la formation ne sera pas (Pourtant je me déclare professionnel de la formation) l’unique solution et même avec le complément Coaching ou accompagnement cela ne sera toujours pas suffisant pour réduire les écarts que chacun constate malheureusement en dépit de ses connaissances, de ses envies, etc…
    Il faut aussi savoir laisser du temps au temps, il sait faire son œuvre.
    La solution existe-t-elle ?
    Oui. Penser stratégie et non programme ! Cela demande plus d’énergie au départ mais c’est plus rentable à l’arrivée et plus économique pour toutes les parties prenantes.
    Un exemple concret, peut-être ?
    Imaginons un instant, juste quelques secondes, que l’entreprise propose non pas des tests, des entretiens et toutes les innovations créées par les intermédiaires pour d’abord assurer leur CA (je n’ai pas pu m’en empêcher) mais un bilan de pré-embauche (Les outils ID-carrière bilan de compétences sont à recommander et font très bien l’affaire).
    L’entreprise dispose alors de toutes les informations nécessaires à un bon recrutement mais aussi pour déjà identifier la projectoire (pour reprendre l’expression de Vincent Rostaing alias lecairn) du candidat en adéquation avec l’évolution anticipée de l’entreprise.
    Le candidat lui indépendamment d’être pris ou non dispose alors d’informations lui permettant de mieux rebondir ou d’agir et non d’attendre 10 ans encore après que l’on réponde à son acte de candidature spontané ou suite à une annonce. La solution idéale n’existe pas mais c’est pas une raison pour maintenir des solutions dont on connait les échos sur le web (Marque Employeur, e-reputation, etc…)
    Cette synergie créée entre l’acte de candidature, les organismes d’aide à l’emploi supprimeront des redondances (certes parfois nécessaires) mais qui aujourd’hui exaspèrent toutes les parties.
    C’est une des solutions car comme disait Aristote : Il n’y pas une méthode pour étudier les choses.
    Voilà ma contribution
    Cette formalisation me permet d’avancer aussi et c’est grâce à ton invitation à la contribution
    Merci Marie-Pierre

    http://www.id-carrieres.com/blog/2013/06/11/pourquoi-le-recrutement-ne-devrait-plus-exister/ 

lundi 30 septembre 2013

VIDEOS. Tous pour l'emploi : «Le Parisien»- «Aujourd'hui en France» se mobilise

«Le Parisien»-«Aujourd'hui en France» se mobilise pour l'emploi. Avec l'opération Tous pour l'emploi, en collaboration avec BFM Tv, chaque jour de la semaine retrouvez reportages, témoignages, conseils pratiques qui vous donnent les pistes pour identifier les secteurs, les métiers et les régions qui recrutent.

Catherine Gasté | Publié le 30.09.2013, 06h49
Chelles (Seine-et-Marne), le 8 novembre 2012. François Hollande à l’occasion de la signature des premiers contrats emplois d’avenir, destinés à lutter contre le chômage des jeunes.

Chelles (Seine-et-Marne), le 8 novembre 2012. François Hollande à l’occasion de la signature des premiers contrats emplois d’avenir, destinés à lutter contre le chômage des jeunes. | MaxPPP / Chesnot

Zoom
Inverser la courbe du à la fin de l’année… Tout juste élu en juillet 2012, a fait cette promesse. Malgré la hausse inexorable des demandeurs d’emploi, un chômage à plus de 10% explosant tous les records, lui et ses ministres s’entêtent. Chaque mois, ils martèlent : « On va y arriver car toutes nos forces sont tendues vers ce seul but. » Un message en boucle, comme pour conjurer le sort. Et faire taire les économistes rabat-joie, qui répètent à l’envi depuis des mois : pas de croissance, pas de baisse du chômage.

Alors s’inversera, s’inversera pas? Dans deux mois, une chose est sûre, François Hollande aura des comptes à rendre. « On est tout près du but », assure le chef de l’Etat. Et les 50000 chômeurs de moins en août sont « un chiffre encourageant » vu de l’Elysée.

Des métiers et des filières embauchent encore !

Hollande serait-il en train de gagner son pari? Une hirondelle ne fait pas le ont rétorqué les sceptiques. Pour qu’une inversion soit durable il faut qu’elle dure plusieurs mois. Et rien n’est moins sûr. Car le fait est que l’économie n’est pas en mesure, aujourd’hui, de faire baisser le chômage.

Alors d’où vient cette certitude présidentielle? Croissance ou pas, le gouvernement dispose d’un atout majeur : les contrats aidés qui vont tourner à plein régime d’ici à la fin de l’année. Une recette centrée sur le secteur non marchand (collectivités locales ou associations) et censée absorber une partie de la hausse du chômage quand les entreprises privées continuent à détruire des emplois. Mais ces fameux emplois aidés, de quoi s’agit-il précisément? Emplois d’avenir, contrat unique d’insertion, contrat de professionnalisation, contrat de génération, emplois francs… Comment ces dispositifs fonctionnent-ils? A qui s’adressent-ils? Dans le cadre de notre opération Tous pour l’emploi, menée avec BFMTV, notre journal vous aide à y voir plus clair et vous présentera tout au long de la semaine les diplômes, les métiers ou les filières qui constituent aujourd’hui un passeport pour l’emploi.

http://www.leparisien.fr/une/tous-pour-l-emploi-le-parisien-aujourd-hui-en-france-se-mobilise-30-09-2013-3182313.php?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter 

vendredi 27 septembre 2013

Recherche d’emploi : 33 causes d’échec à éliminer d’urgence

Les raisons d’échecs qui dépendent de vous sont nombreuses. C’est  une bonne nouvelle, car vous pouvez agir sur celles-ci. Celles qui reviennent le plus couramment, partant du principe que leur gravité augmente avec leur nombre sont les suivantes :
  1. Le manque d’un but bien précis
  2. Le manque d’ambition
  3. Le manque de formation
  4. Le manque de maîtrise de soi. Avant  de maîtriser les circonstances, vous devez vous contrôler vous-même
  5. La mauvaise santé :  la vraie réussite appartient à celui qui est en bonne santé. La maîtrise de soi peut éliminer pas mal de maladies dont une alimentation trop riche
  6. L’habitude de penser négativement
  7. L’excès de prudence
  8. L’hésitation et le manque de persévérance
  9. Une personnalité négative qui repousse
  10. Le manque de décision et l’ajournement : préfèrer le compromis au combat, s’accommoder des difficultés au lieu de les vaincre, subir le chômage plutôt que d’exiger l’emploi
  11. La peur sous toutes ses formes, elle détruit vos atouts et dégage des ondes destructrices aux esprits de ceux qui vous entourent
  12. L’habitude de vous contenter des miettes des autres, l’indifférence à ce qui arrive : d’un poste modeste et d’un petit salaire
  13. L’erreur de vocation et la persistance
  14. La dispersion des efforts:  se concentrer sur un but unique
  15. L’habitude de dépenser sans compter
  16. Le manque d’enthousiasme
  17. L’intolérance, un  étroit d’esprit ne va jamais loin
  18. Un  poste non acquis par vos propres efforts
  19. L’égoïsme et la vanité, incompatibles avec le succès
  20. La paresse
  21. L’oubli de son  libre- arbitre :  mieux vaut juger par soi-même la réalité au lieu d’adopter les opinions toutes faites
  22. La mauvaise connaissance de soi. Pour bien vous vendre vous devez bien vous connaître
  23. Vouloir être payé pour ce que vous savez et non pour ce que vous faites
  24. Le manque d’imagination
  25. Le manque de loyauté
  26. La recherche d’un titre
  27. L’impossibilité de définir ce que vous voulez
  28. L’habitude de laisser les autres prendre la décision à votre place
  29. Le contentement de soi
  30. Négliger la chance qui se présente
  31. Souhaiter au lieu de vouloir
  32. Faire des compromis avec le chômage au lieu de vouloir un poste
  33. La peur d’être critiqué et du qu’en-dira-t-on
Reid Nalliat

Reid Nalliat

http://www.cadre-dirigeant-magazine.com/trouver-emploi-cadre/reussir-recherche-emploi/trouver-un-job/ 

jeudi 26 septembre 2013

Premier MOOC français sur l'entrepreneuriat

 

Les Moocs (Massive Open Courses) organisés pas les plus grandes université américaines, sont des cours en vidéo sur internet en accès libre

Jean paul Debeuret
Il est gratuit, ouvert à toute personne intéressée par l’entrepreneuriat (français et étrangers de langue francophone) : les porteurs de projets de création, reprise, franchise, les enseignants, les étudiants.

Passeport pour Entreprendre se déroule pendant 4 semaines du 7 octobre au 2 novembre 2013.

http://www.passeportpourentreprendre.com/


LE CALENDRIER

05 septembre au 09 octobre : Inscriptions
07 au 13 octobre 2013 : Formations gratuites
10 au 20 octobre 2013 : Validation des connaissances et remise du « Passeport pour Entreprendre »
21 octobre au 02 novembre 2013 : Accompagnement par les experts
Passeport pour Entreprendre combine quatre facteurs clés de réussite des entrepreneurs : la formation (www.tvdesentrepreneurs.com), l'échange entre les participants, le conseil (les experts) et les solutions (les fournisseurs).

Les participants inscrits à Passeport pour Entreprendre ont accès gratuitement à :
- 110 formations enregistrées en vidéo et diffusées en streaming sur Tv des Entrepreneurs.
- Des possibilités d’échanges avec les autres participants et les experts sur des forums dédiés et sur des réseaux sociaux.
- Des exercices de validation de connaissances réservés aux participants ayant étudié plus de huit heures de formation sur www.tvdesentrepreneurs.com.
Les participants s’étant formés pendant un minimum de huit heures et ayant validé leurs connaissances avec succès recevront le Passeport pour Entreprendre.
Les lauréats de Passeport pour Entreprendre, résidant en France, bénéficient d’avantages donnés par : des experts (une heure de conseil gratuite) et des fournisseurs (remises tarifaires).

lundi 23 septembre 2013

L'entretien skype ou téléphonique


 L’avis de Jean-Christophe Anna

Enfin, pour notre 7ème conseil, nous avons décidé de demander l’avis de Jean-Christophe Anna, directeur associé de Link Humans, société de Conseil et Formation en Recrutement innovant.
Difficile de rajouter quelque chose tant les 6 premiers conseils sont complets !
Voici mes deux conseils :
- Entretien téléphonique :
Ne vous engagez pas dans une conversation avec le recruteur alors que vous êtes dans les transports en commun (ça peut couper), dans la rue (il y a forcément du bruit parasite autour de vous) ou même chez vous en train de faire le ménage, de ranger vos courses ou d’écouter la radio (vous ne serez pas concentré à 100% !). Dans tous ces cas de figure, vous ne serez pas dans la meilleure configuration pour réussir ce vrai premier entretien qui risque fort d’être alors le dernier. Sans vos notes, votre argumentaire, votre CV (celui avec lequel vous avez répondu à l’annonce !) et l’annonce sous les yeux, vous avez toutes les chances de vous planter sur la fameuse question hyper classique : « qu’est-ce qui vous a plu dans l’annonce ? », voire de confondre deux opportunités.
Donc, si votre téléphone sonne, commencez par bien regarder le numéro. Si vous ne le connaissez pas, laissez fonctionner votre messagerie ou proposez au Recruteur de le rappeler. Dans le premier cas, il ne va pas s’amuser à rappeler 10 fois chaque candidat et laissera donc forcément un message. A condition, bien entendu, que vous ayez pris le soin d’enregistrer un message « pro ». Dans le second cas, il comprendra parfaitement et vous sera même reconnaissant de lui éviter un mauvais entretien peu productif. Vous rentrez chez vous et vous vous installez au calme avec tous vos documents à portée de main. Là, vous pouvez rappeler le Recruteur.
La règle numéro 1 est donc bien de vous isoler !
- Entretien Skype :
Comme dans un entretien physique, souriez et regardez le Recruteur dans les yeux ! Et sur ce dernier point, c’est beaucoup moins évident que dans un entretien classique pour la simple et bonne raison que votre webcam se trouve en principe en haut de votre écran alors que le recruteur apparaît dans une fenêtre (skype ou autre) au milieu de votre écran. Du coup, il vous voit avec les yeux baissés.
Le contact visuel, si important dans un entretien physique, l’est également dans un entretien en visio. Alors n’oubliez pas de regarder un maximum la webcam pour que le recruteur ait l’impression que vous le regardez droit dans les yeux !
J’en profite pour vous rappeler que le non verbal, la forme sont souvent plus importants que le fond dans un entretien :
7% de ce qui va impacter le recruteur : ce que vous lui dites (votre message)
38% : le ton de la voix (enthousiasme, vie, passion dans le discours)
55% : la gestuelle, le look, la posture, et surtout le sourire et le regard (le feeling !)
Cela ne signifie pas que votre discours n’est pas important, mais que sans enthousiasme, sans sourire, ni regard, le recruteur ne sera pas impacté par votre message !
Au téléphone, le sourire et l’enthousiasme peuvent déjà se ressentir (tout comme un chewing-gum dans la bouche !). En visio, le regard et la gestuelle ont leur rôle à jouer. Ne l’oubliez pas.
Vous pouvez aussi « spliter » votre écran en ouvrant à côté de la fenêtre skype un doc word sur lequel vous aurez rédigés vos principaux arguments (3 grands points), le message que vous souhaitez absolument faire passer. Ainsi, vous pourrez le consulter sans détourner votre regard. Faîtes attention cependant à ne pas écrire un roman, sinon on vous verra lire…
N’oubliez pas d’éteindre vos médias sociaux et messageries préférés afin d’éviter les alertes sonores liées au lancement d’un Chat sur Facebook ou Google !
Coupez votre téléphone portable.
Faîtes également attention au décor (neutre). Ne vous installez pas dos à une porte qu’une personne souhaitant vous parler pourrait ouvrir pendant l’entretien.
Enfin, dernière remarque : ces entretiens jouent le rôle de filtre. Pour vous donner une idée, sur 100 candidatures, 15 personnes peuvent être appelées au téléphone ou contactées en visio pour ce premier entretien de sélection. L’entretien physique qui suit ne concernera plus que 6 à 8 candidats. Ne le ratez pas ! ;)
Pour celles et ceux qui veulent creuser la question, je vous invite à lire un ouvrage auquel j’ai modestement contribué : « Se préparer aux nouveaux entretiens d’embauche » par Jean-Marc Engelhard et Céline Lacourcelle dans la collection « 100 conseils de pro » aux éditions L’Express.
Retrouvez d’autres conseils pour votre recherche d’emploi de Jean-Christophe sur Job2-0.com

http://rhdenoe.com/conseils-entretien-skype-telephone/ 

vendredi 20 septembre 2013

Mon job, je l'aime


Abdelhamid NIATI
Chargé d'emploi et relation entreprises, Mission locale Archimède
France
Sur l'invitation de Lydia, je vous propose de découvrir mon métier de Chargé d'Emploi en Mission Locale. Tout d'abord si je devais le résumer je prendrais ctte pharse de mon profil : J'aide le public dans ses recherches d'emploi et d'alternance. Je participe à la mise en place de divers forums sur la partie sud des hauts de seine. J'anime également des sessions de coaching en mission locale.



Tout d'abord sur l'emploi, il est nécessaire pour moi de recenser les besoins du public que je reçois. Je devais pouvoir répondre à cette demande. C'est pourquoi, j'ai commencé à prospecter les entreprises en fonction des corps de métier à savoir :

- Grande Distribution -Vente
- Comptabilité-Finance
- BTP- TP
- Industrie-Logistique
- Informatique
- Santé -Social


Cela m'a permis de constituer un portefeuille conséquent que j'alimente en permanence car les "têtes" changent au sein des entreprises. Les besoins de mon public aussi. Et c'est pour cette dernière raison que les secteurs du marketing et de la rh sont venus s'ajouter à la liste. Trouver des entreprises n'est pas une fin en soit, encore faut-il pouvoir satisfaire public et les entreprises. Il est nécessaire de savoir ce qui bloque dans une recherche d'emploi. Aussi, je commence toujours par voir avec les personnes que je reçois leur cv, leur lettre de motivation, ainsi que leur prospection afin de pouvoir y apporter des corrections nécessaires. Dans le même temps, je les prépare aux entretiens d'embauches à travers des simulations que je fais en individuel ou en groupe. Et pour apporter un plus, j'ai transposé les méthodes de coaching d’entreprises à la Mission Locale. Un seul mot : enrichissant.
Et pour couronner le tout, il y a le "parrainage", un dispositif État-Région qui permet à des demandeurs d'emploi, d'alternance, ou même de réponses, d'être accompagnés dans leurs démarches par des actif ou des retraités de différents corps de métiers. Je participe à la mise en place de divers forums sur la partie sud des Hauts de Seine (forum emploi le 16/11 à Bagneux et jobs d'hivers le 13 octobre à Fontenay Aux Roses)

Concernant l'alternance, c'est un peu comme pour l'emploi, sauf que les organismes de formation se joignent à nous. Il a fallu également les démarcher, créer du lien, et réduire les distances entre nous. Ce qui nous a permis cette année d'organiser "les rencontres de l'alternance" cette année à Malakoff avec entreprises et centres de formation. Ce qui à fortement mobilisé les équipes et fait bouger 200 jeunes. nous avons également utilisé un questionnaire de satisfaction afin de pouvoir quantifier celles des CFA et celles des entreprises. Bilan : l'année prochaine, on remet ça.

Nous travaillons également sur le logement et pour cela, toutes les structures de la commune se sont mobilisées pour monter un forum logement avec jeunes, moins jeunes, bailleurs sociaux, bailleurs privés. Nous avons un rôle informatif.

En bref, je conseille les jeunes, mais également les moins jeunes et quelques personnes ici sur viadéo.

Voilà mon métier en résumé, si je devais tout écrire, je changerais de nom pour TOLSTOI.
 

mercredi 18 septembre 2013

Emploi : comment prospecter dans les salons professionnels ?

Établir un scénario de prise de contact

Il est important de réfléchir à l’avance sur la façon dont vous allez aborder le responsable visé. Qu’il s’agisse d’un forum de recrutement ou d’un salon professionnel, l’important est d’aller droit au but. Pour le forum de recrutement, vous aurez sélectionné les postes précis qui vous intéressent: soyez direct avec le recruteur en précisant les postes qui vous intéressent et pourquoi ils sont faits pour vous, CV à l’appui. Pour les salons professionnels, l’objectif est différent. Il s’agit de savoir si des besoins de recrutement existent et si cela est le cas obtenir les coordonnées de la personne qui gère ces besoins de recrutement. Il faut éviter les DRH et cibler plutôt les responsables de département (par exemple avoir les coordonnées du directeur financier pour un comptable ou du directeur commercial pour un commercial). Là aussi le mieux est de poser la question directement: « pourrais-je parler à M. ou Mme Durand, directeur commercial de la société X. J’ai vu que vous aviez des projets de développements dans tel secteur, et je souhaite participer à ces projets ». Enfin dernier conseil: choisir d’aller le matin sur les salons et les forums de recrutement car les personnes sont plus disponibles.
* Un atelier gratuit en trois parties (12 septembre, 19 septembre et 11 octobre) animé par François Lindet sera proposé par MDE Rives de Seine et Levallois Emploi à Levallois Campus, 101 rue Rivay 92300 Levallois. Conditions : être demandeur d’emploi et habiter Courbevoie, Bois Colombes, La Garenne Colombes, Levallois, Neuilly ou Puteaux. Inscription: Maison de l’emploi, de la formation et des entreprises Rives de Seine, tél.: 01 47 17 81 50, contact@mde-rivesdeseine.fr, www.mde-rivesdeseine.fr

http://www.cadre-dirigeant-magazine.com/trouver-emploi-cadre/reussir-recherche-emploi/emploi-comment-prospecter-dans-les-salons-professionnels/#! 

lundi 16 septembre 2013

Le contrat d’apporteur d’affaires

Martin Le Pechon
Par Martin Le Pechon
Avocat à la Cour de Paris et spécialiste du droit des réseaux

Définition juridique de l’apporteur d’affaires

Au sens premier, l’apporteur d’affaires est un entremetteur. Aussi appelé courtier, il recherche et trouve pour un donneur d’ordre des clients ou partenaires potentiels.
Sa mission : mettre en relation des personnes désireuses de réaliser entre elles une ou plusieurs opérations commerciales.
Obligations : il n’a pas d’autre obligation que de tout faire pour que la mise en relation se réalise. Il ne peut donc pas être tenu pour responsable de la non-conclusion de l’affaire entre les parties.
Rémunération : souvent un pourcentage du montant de l’affaire nouée entre les parties.



Apporteur d’affaires ou agent commercial ?

Souvent confondus, l’agent commercial et l’apporteur d’affaires ont des missions bien distinctes.

Pour optimiser votre stratégie commerciale, choisissez celui qui répondra le mieux à vos attentes.
Apporteur d’affaires
(ou « courtier »)
Agent commercial
Rôle 
> Mise en relation des parties contractantes.
Rôle 
> Agit au nom et pour le compte d’une des parties. Il démarche, représente et fait la promotion de l’entreprise (utilisation de ses nom et logo).
Rémunération 
> À la commission, généralement proportionnelle au montant de la transaction entre les parties. 
Rémunération
> Idem. Cependant, en plus de ses commissions, l’agent perçoit, à la fin de son contrat et dès lors qu’il n’a pas commis de faute, une indemnité généralement égale à deux années de commissions.
Cas conseillé 
> Pour des missions courtes, délimitées dans le temps ou dans leur objet.
Cas conseillé 
> Lorsque le contrat a vocation à durer dans le temps et lorsque, au-delà de la seule recherche de client, le donneur d’ordre souhaite être représenté.

Puis-je faire appel à un apporteur d’affaires dans tous les domaines d’activité ?

Il existe des règles spécifiques régissant certaines activités, notamment en matières immobilière, boursière, de ventes de céréales ou de vins et d’assurance. L’entreprise mandante devra donc s’adapter à ces dispositions particulières. 
Pour ces activités, il convient avant toute création de contrat de consulter un avocat.


Le contrat d’apporteur d’affaires est-il forcément à durée déterminée ?

Non, à vous de choisir en fonction de vos attentes. Si vous souhaitez bénéficier régulièrement des services de votre apporteur d’affaires, préférez un contrat cadre à durée indéterminée.
Cependant, on observe en pratique que beaucoup de contrats d’apport d’affaires sont conclus à durée déterminée.
Dans le cas d’une durée déterminée, le contrat pourra comporter une clause de reconduction tacite :
« Si le présent contrat n’est pas dénoncé, par l’une ou l’autre des parties, au moins trois mois avant l’arrivée de son terme, il sera reconduit automatiquement pour une durée identique. »

Rédaction d’un contrat d’apporteur d’affaires : réponses d’expert

Le contrat peut-il être librement rédigé par les parties ?

Tout à fait, il convient pour autant d’être particulièrement vigilant sur la formulation des clauses du contrat. Le texte doit en effet être précis et ne doit pas laisser de place à l’interprétation et aux incertitudes. Il est par conséquent préférable de consulter un professionnel du droit lors de la phase de rédaction du contrat.
Les clauses indispensables en détail


jeudi 12 septembre 2013

Colloque "Changer de métier : quels enjeux ? quels risques ? quelles opportunités ?"


en partenariat avec
Jeudi 26 septembre 2013 
Maison de la Chimie 
28 bis, rue Saint Dominique – Paris 7ème

Changer de métier : un rêve pour certains salariés, une épreuve pour d’autres. Comment les salariés préparent-ils et vivent-ils ce changement si important, qu’il soit voulu ou subi ? Quel regard portent les employeurs sur ces changements de trajectoires professionnelles ?
Tel est le thème que le Conseil d’Orientation pour l’Emploi a retenu pour son colloque annuel.
Dans ses rapports « Mutations économiques, reclassement, revitalisation » et « Les trajectoires et mobilités professionnelles », le Conseil d’Orientation pour l’Emploi avait déjà pris la mesure de l’actualité de cette problématique.
En effet, même si, au cours des vingt-cinq années écoulées la fréquence des changements de métiers est restée relativement stable (sur une période de cinq ans, environ une personne en emploi sur trois change de métier), elle est très sensible au cycle économique.
Pour nombre de salariés victimes du chômage, le retour à l’emploi passe déjà par un changement de métier. C’est en particulier le cas dans certains secteurs industriels ou artisanaux.
Et au cours des prochaines années, il est probable que les reconversions professionnelles progressent, du fait notamment de l’accélération de phénomènes en cours : mutations technologiques, évolution des politiques de gestion des emplois et des compétences dans les entreprises, voire transformations des formes d’emploi. Beaucoup de salariés, parce qu’ils aspirent au changement ou qu’ils redoutent le déclin du secteur dans lequel ils travaillent, envisagent de changer d’activité.
Qu’entend-on par « reconversion professionnelle » ? Qu’en est-il aujourd’hui, en période de crise, en France et à l’étranger ? Comment concilier les besoins de l’économie et les aspirations des personnes ? Comment anticiper au mieux un changement de métier, qu’il soit voulu ou subi ? Sur quels outils s’appuyer ? Quels sont les freins à la reconversion ? Notre système de formation est-il adapté ?
Alors que la mobilité est de plus en plus valorisée dans le débat public, qu’en est-il dans l’entreprise ? Les entreprises sont-elles prêtes à permettre à leurs salariés de satisfaire leurs aspirations au changement ? A l’inverse, sont-elles prêtes à recruter des salariés venant d’un horizon professionnel différent, notamment ceux qui sont dans leur seconde partie de carrière ?
Des experts - économistes, sociologues, etc. - répondront à ces questions. Des témoignages de salariés et d’employeurs enrichiront les débats. En complément des éléments déjà existants sur le regard porté sur les reconversions professionnelles par les salariés, une enquête COE/OpinionWay permettra d’analyser la perception des DRH et des entreprises sur ces changements de métier. 

Comment la société produit des métiers «inutiles»




Selon David Graeber, anthropologue américain, l'économie contemporaine créerait une multitude de métiers «inutiles» notamment dans le secteur des services (consulting, management, RH, communication...) Il estime aussi que ces travailleurs en seraient conscients.

Notre métier sert-il réellement à quelque chose? Ressentez-vous parfois une inutilité profonde lorsque vous excécutez les tâches que vous êtes sommés d'effectuer au travail? En pleine période estivale, la tribune de l'anthroplogue américain David Graeber intitulée «Du phénomène des jobs à la con» a eu l'effet d'une bombe. Selon lui, le monde du travail actuel regorge de métiers inutiles, qui découlent directement des progrès technologiques. Le secteur de métiers visés: les services. Ressources humaines, management, consulting, finance, conseil et une grande partie des emplois de «bureau»... Des métiers qui ne sont pas indispensables mais qui sont pourtant créés en masse. La cause principale? La tertiarisation de l'économie et l'augmentation de la part prise par les postes plus qualifiés.
L'anthropologue cite l'économiste anglais John Maynard Keynes , qui avait prédit dans une fiction - dès 1930 - que l'on pourrait se contenter de travailler 15 heures par semaine un siècle plus tard et que l'on s'ennuierait tellement que le principal problème collectif serait de répartir le travail.



David Graeber, qui se définit comme anarchiste, critique en fait le principe même de la division du travail. En substance, on pourrait donc penser que sa perception du travail et de l'emploi est manichéenne, avec d'un côté les métiers indispensables, qui «servent» véritablement à quelque chose (tous les métiers manuels ou pragmatiques; les boulangers, les médecins, les éboueurs...) et de l'autre les métiers non indispensables qui ne sont que des postures et qui servent uniquement à nous «occuper». Mais tout en affirmant ses propos, David Graeber indique qu'il n'a - comme tout le monde - aucune légitimité pour qualifier certains boulots d'utiles et d'autres d'inutiles.

Créer du sens dans son travail

David Graeber estime également que les personnes concernées sont conscientes de l'inutilité de leurs tâches. «La plupart des gens qui font ces métiers en sont en fin de compte conscients. Il y a une classe entière de salariés qui, quand vous les rencontrez à des soirées et leur expliquez que vous faites quelque chose qui peut être considéré comme intéressant, éviteront de discuter de leur métier. Mais donnez-leur quelques verres et ils se lanceront dans des tirades expliquant à quel point leur métier est stupide et inutile» a-t-il déclaré.
Pour la sociologue du travail Danièle Linhart, le point de vue de Graeber est trop radical et ne reflète pas la réalité de l'état d'esprit qui anime les personnes travaillant dans les métiers concernés. Pour elle, ces employés ne sont pas conscients de faire un métier «inutile», et ne se résigneront en aucun cas à l'admettre. «Déjà, il est déplacé de qualifier d'utile ou inutile des métiers qui composent la société. Ensuite, cette vision du travail est très pessimiste et n'est pas en adéquation avec ce que pensent les salariés, et les cadres, plus particulièrement.»
S' il est effectivement fréquent que les cadres aient le sentiment d'être intellectuellement insatisfaits de leur travail, et d'avoir fait le tour de leur secteur d'activité, leur état d'esprit ne passe pas pour autant aux extrêmes des lamentations et de la résignation. Au contraire. «En cas cas d'ennui profond ou d'insatisfaction, ils chercheront alors soit à faire autre chose et à changer d'air, soit à trouver une utilité symbolique, du sens à leur travail. Il me semble peu pertinent de dire qu'aujourd'hui, les cadres se sentent inutiles. Je pense au contraire qu'ils ont de grosses capacités pour trouver et retrouver du sens à leur travail» analyse Danièle Linhart.

http://www.lefigaro.fr/emploi/2013/09/11/09005-20130911ARTFIG00384-comment-la-societe-produit-des-metiers-inutiles.php?goback=.gde_3607825_member_272407707#!


mardi 10 septembre 2013

Le premier forum libre et open source européen de Paris




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