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jeudi 20 février 2014

Le monde du travail associatif

Le monde associatif, qui concentre une grande majorité des salariés de l’ESS, est également amené à muter dans le cadre de la « modernisation de l’Etat » : les relations financières entre collectivités publiques et les associations évoluent. Alors qu’auparavant c’était le système de « subvention » qui était la règle, l’octroi de ressources budgétaires est aujourd’hui davantage fondé sur la « commande publique ». Sous prétexte de rationalisation, le développement du recours au « marché public » et la mise en concurrence des associations pour les ressources financières recomposent le monde associatif et favorisent le regroupement des associations et la mutualisation des fonctions supports. Le monde associatif, tout comme l’État, voit le recours aux pratiques de l’entreprise, en particulier celle du New Public Management, s’imposer à lui. Les institutions de l’économie sociale et solidaire sont alors confrontées à une contradiction ultime : celle de la mise en équivalence monétaire de leur « plus-value » sociale. En « monétisant » les bénéfices de leurs actions sur des protocoles de gestion, elles prennent le risque d’offrir une visibilité à un profit auquel elles disent originellement avoir renoncé, et in fine d’apparaître de plus en plus proches des entreprises commerciales. Pourtant, la mesure comptable des actions devient indispensable à leur pérennisation. Ce processus de « rationalisation des pratiques professionnelles » dans les entreprises de l’économie sociale n’est bien sûr pas sans effet sur le maintien de l’ « esprit solidaire ».
Le monde associatif, coopératif et mutualiste se pose souvent comme un monde du travail où les pratiques professionnelles sont revendiquées comme « alternatives » ou « solidaires ». Pourtant dans ce secteur c’est l’emploi « atypique » qui est typique : à poste égal le salaire est plus faible que dans le privé et le public, les heures supplémentaires et travail le week-end sont plus communs, et les statuts moins protecteurs. S’il est d’usage de présenter les travailleurs de l’économie sociale et solidaire comme des « militants » (ce qui au passage crée une confusion : le travail étant fréquemment dénié comme activité productive parce qu’il est souvent confondu avec le bénévolat), les auteurs montrent que leurs attentes par rapport à l’emploi sont les mêmes que celles des autres salariés sur le marché du travail : ils recherchent avant tout un emploi stable et des perspectives d’évolution ; ils se montrent attachés aux normes du salariat et peuvent même se mobiliser pour les faire valoir. Si une majorité des salariés des associations, des coopératives et des mutuelles rencontrés en entretien lors des diverses enquêtes évoquent régulièrement la « recherche de sens » comme principe pour la recherche d’un emploi dans l’économie sociale, les enquêtes sociologiques confirment que les motivations déterminantes pour « entreprendre autrement » sont davantage le résultat de l’absence d’autres perspectives professionnelles et, pour une part importante, d’une rupture biographique. Travailler « autrement », avec les conditions évoquées plus haut, n’est donc pas forcement un choix total de la part des acteurs. La surreprésentation des enfants de fonctionnaires apporte une confirmation à cette hypothèse : avec la règle de non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux, les postes de la fonction publique étant fermés aux nouveaux entrants, ces personnes dotées de dispositions à servir l’intérêt général souvent acquises par la socialisation familiale et l’institution scolaire se tournent vers l’ESS où l’emploi y est plus dégradé. Ainsi, le « travailleur solidaire » « accomplit un travail similaire au secteur public dans les conditions du secteur privé, sans pour autant bénéficier pleinement des garanties des emplois classiques du privé ».
En s’appuyant sur le travail de ce livre, et sur des travaux passé de Matthieu Hély, nous pouvons pousser la réflexion plus loin. La décentralisation entamée dans les années 1980 a transféré la charge de nombreuses compétences de l’État vers les collectivités locales. La mise en œuvre de ces missions a ensuite été en partie confiée aux associations. L’État « gouverne à distance » et nous pouvons compléter les propos des auteurs par l’hypothèse que tout se passe comme si à coté de la fonction publique d’État, de la fonction publique territoriale et de la fonction publique hospitalière, nous avions une « 4e fonction publique ». L’ouvrage nous amène à penser qu’une véritable « fonction publique déléguée » est apparue, ne garantissant pas la qualité de l’emploi mais seulement la mise en œuvre du service public. L’« économie sociale et solidaire », composée en très grande partie d’associations, et qui revendique « placer l’homme au centre » et « avoir l’économie comme moyen et non comme fin » exploite en pratique ses salariés comme n’importe quelle entreprise capitaliste, et même plus si on s’en tient aux statistiques. Le social et le solidaire ne vont que dans un sens, vers le public et non pas vers ses salariés.
Matthieu Hély et Pascale Moulévrier à la fin de leur ouvrage se placent face à leurs enquêtés. Ils expliquent qu’il ne s’agit pas pour eux de lancer le discrédit sur l’engagement et le travail des acteurs de l’ESS, mais de donner la lucidité et les moyens renouvelés de la réflexivité et de l’action. Ils nous amènent à penser qu’il est nécessaire que les acteurs associatifs et ses promoteurs prennent en compte la réalité de la situation et qu’ils refusent les mauvaises conditions de travail et de statut imposés aux salariés sous couvert de valeurs morales, d’engagement et d’altruisme. Nous pouvons ajouter que cette prise de conscience est d’autant plus nécessaire que, profiter de l’aubaine de la délégation des missions de service public tout en jouant la concurrence plutôt qu’imposer une nécessité de moyen, ce n’est pas seulement être compatible avec le capitalisme : l’étude des pratiques nous montre que c’est aussi tracer le chemin de la flexibilité et du travail gratuit.
Matthieu Hély, Pascale Moulévrier, L’économie sociale et solidaire : de l’utopie aux pratiques, La Dispute, 2013
Publié par Mouvements, le 6 novembre 2013. http://www.mouvements.info/L-economie-sociale-et-solidair

mardi 18 février 2014

Recherche d’emploi : sites emploi et réseaux sociaux sont indissociables

LE CERCLE. Avec des audiences qui se comptent en millions de membres, les médias sociaux sont devenus des outils - complémentaires aux sites emploi - incontournables pour être visible sur Internet, favoriser la recherche d’emploi et, plus largement, gérer sa carrière.

En janvier 2014, LinkedIn a revendiqué sept millions d'utilisateurs en France, tandis que Viadeo en compte huit millions. En parallèle de ces réseaux sociaux dits "professionnels", Facebook propose de plus en plus de services aux entreprises, pour les aider à recruter. Pourquoi et comment se servir de ces précieux outils pour rechercher un job et être visible par les recruteurs ?
Sites emploi et réseaux sociaux : complémentarités et convergences
Au départ, les réseaux sociaux avaient plutôt comme objectif de permettre à des individus, souhaitant garder le contact ou ayant les mêmes intérêts, d'échanger. Alors que les sites emploi, également appelés job boards (CadreEmploi, Monster…), étaient dédiés au recrutement, avec des services de publication d’offres d’emploi et d’accès à leur CVthèque. Mais progressivement, les frontières se sont estompées : par exemple, sur certains job boards, les candidats ont désormais la possibilité de mettre en ligne un profil public, qui comprend leur activité sur les réseaux sociaux. Tandis que les réseaux sociaux proposent désormais à leurs membres de répondre aux offres d’emploi en utilisant leur profil, ou aux entreprises de publier des offres d’emploi à des tarifs souvent plus avantageux que les job boards.
Dans le cadre d’une recherche d’emploi, il est indispensable d’être présent sur un maximum de sites, pour accroître sa présence sur le Net, et ainsi augmenter ses chances d’être repéré par les recruteurs.
Démultiplier sa visibilité sur Internet
En effet, l’un des premiers réflexes des recruteurs aujourd’hui, avant de recevoir un candidat, est de saisir son prénom / nom sur Google, afin de consulter les différentes informations le concernant sur la Toile (blog personnel, profils publics sur les job boards et les réseaux sociaux…). Selon une étude réalisée par RegionsJob mi 2013, ils sont près de un sur deux à jeter systématiquement un oeil à la réputation numérique des candidats. De leur côté, la plupart des cabinets de recrutement par approche directe utilisent les moteurs de recherche pour repérer les professionnels qu’ils vont présenter à leurs clients.
A minima, il est donc nécessaire de bien renseigner ses profils : expériences professionnelles détaillées, compétences, formation initiale et continue, langues, activités extra-professionnelles… Et photo, de bonne qualité… Les mots-clés doivent être choisis avec soin, pour augmenter la probabilité que le profil remonte dans les résultats des moteurs de recherche. Enfin, il est également impératif que les informations saisies sur les différents sites soient homogènes (même photo, même intitulés de fonction, mêmes mots-clés) et en ligne avec le projet professionnel, sous peine de perdre en crédibilité.
Ceci suppose donc d'avoir travaillé son projet professionnel et son CV, en amont !
Etendre en continu son réseau de contacts
A la différence des job boards, les réseaux sociaux ont dès l’origine été conçus pour… réseauter ! C’est même un des facteurs clés de succès pour réussir sa présence sur ces sites. Dans une première phase, il va s’agir de dupliquer le réseau professionnel et personnel que l’on a dans la "vraie vie". Puis d’étendre le cercle de ses contacts : selon la théorie des 6 degrés de séparation, n’importe qui, n’importe où peut potentiellement contacter n’importe quelle autre personne en utilisant un réseau de cinq personnes… Alors pourquoi s’en priver ? D’autant plus que tous les réseaux disposent de fonctions "suggestions de contacts" ou "suggestions de pages" : un système qui facilite le repérage de professionnels ou d’entreprises dans la "cible" du chercheur d’emploi, ou de personnes susceptibles de faciliter les mises en relation avec lesdites cibles.
A noter que plus un individu compte de contacts et est actif sur les réseaux sociaux, plus il remonte dans les requêtes, ce qui accroît d’autant sa visibilité…
Se faire remarquer sur la Toile : le "marketing personnel"
Enfin, les réseaux sociaux facilitent la mise en œuvre d’une vraie stratégie de "marketing personnel" (personal branding). Ils permettent de se faire connaître autrement que par les seules expériences professionnelles, avec la possibilité de partager sur son mur des d’informations liées à sa fonction, son secteur d’activité, ses hobbies, ses créations ou encore ses engagements (actions caritatives, bénévolat…). Au final, à parcours équivalent, n’est-ce pas une personnalité, une énergie, voire des passions communes - bref, de l’humain ! - qui vont faire la différence, lors d’une embauche ?
Dans le même ordre d’idée, les réseaux sociaux regorgent de groupes de discussions / hubs, de toute sorte : anciens diplômés, entreprises, cabinets de recrutements, par thématique métier ou sectorielle… Ces groupes sont autant d’occasions de "prendre la parole" en relayant des informations et échangeant avec ses pairs, pour se faire remarquer par les recruteurs. En outre, ils constituent de précieux outils pour effectuer une veille sur un domaine / secteur d'activité, une entreprise ou une fonction, se comparer à ses "concurrents" (en consultant leurs profils), ou encore valider un projet professionnel.
http://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/social/emploi/221191320/recherche-emploi-sites-emploi-et-reseaux-sociaux-sont-indis?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter

Emplois IT en 2014 : un climat potentiellement favorable aux PME à forte expertise


« La France s'oriente de plus en plus vers un marché d'expertise. » Appliqué aux informaticiens, ce constat du cabinet Robert Walters met en avant l'impact de l'essor du cloud et du big data, problématiques de virtualisation et de sécurité incluses. Des évolutions qui en 2013, selon l'observation de ce cabinet de recrutement, ont généré des besoins continus d'embauches sur des profils pointus et immédiatement opérationnels.
Concernant 2014, ce renforcement des troupes et des compétences, particulièrement ciblé, est bien parti pour s'accélérer. D'autant plus qu'il se situe dans un contexte de rééquilibrage de l'embauche d'informaticiens. Selon les prévisions des employeurs recueillies fin 2013 par l'Apec, après la baisse notoire de 2013 (-15%), plus forte même que celle enregistrée pour l'ensemble des cadres (-10%), le rebond pourrait être de +16 % cette année.
Ce sursaut distingue – de nouveau cette année – le secteur IT de l'ensemble du marché de l'emploi cadres promis à un certain statu quo (entre 0 et + 5% au mieux par rapport à 2013). De plus, selon l'enquête Apec (panel de 11 000 entreprises), la conjoncture toujours aussi incertaine continue d'induire une forte segmentation du marché cadres selon le niveau d'expérience. Plus de la moitié des embauches en 2014 pourrait concerner les jeunes confirmés (entre 1 et 10 ans d'expérience) tandis que la situation resterait tendue pour les débutants (un recrutement sur cinq cette année), mais aussi pour les seniors (+ de 15 ans d'expérience, un recrutement sur dix).
Rattrapage en 2014 puis ré-investissement en 2015-2016
Dans ce climat de relatif attentisme, la fonction informatique devrait renouer avec son statut de locomotive de l'emploi cadres – effet de rattrapage aidant – avec une progression de l'embauche passant de 31 800 recrues l'an dernier (au bas de la fourchette annoncée en janvier 2013), à 33 500 en 2014 (au bas de la fourchette prévue cette année, soit +5%), voire 36 800 recrues (au haut de la fourchette, soit +16%). Et selon les prévisions à trois ans issues du modèle économétrique de l'Apec, le regain d'activité devrait perdurer et même s'amplifier. En 2015-2016, les entreprises devraient pouvoir reprendre le chemin de l'investissement, confortant d'autant le rebond généralisé du recrutement de cadres : 173 000 en 2014 (contre 163 400 en 2013), autour de 200 000 dès 2015, soit les niveaux d'embauche d'avant la crise de 2008. Autant de prospectives qui tendent à confirmer le constat de l'étude internationale de Robert Walters.
Mais tout est relatif. Si « la France s'oriente de plus en plus vers un marché d'expertise », c'est aussi parce que « les grands groupes se sont pour une bonne partie engagés dans des plans de restructuration... interdisant pour beaucoup d'officialiser des besoins de recrutement ». Du coup, les expertises pointues, ou embauches incontournables, prennent encore plus de relief sur un marché atone. Ce diagnostic étant avancé tous secteurs d'activité confondus, qu'en est-il du secteur IT ?
Des salaires distinguant les marchés de niche
Le ton est donné par les relevés de salaires du cabinet Robert Walters (voir tableau ci-contre). Nonobstant la stagnation générale des rémunérations (en 2013), exception faite des jeunes informaticiens confirmés (3 ans d'expérience) positionnés sur des marchés de niche, cette année encore, l'évolution des salaires sur-valorisent les expertises particulièrement recherchées. Ainsi, sur le segment des spécialistes des ERP (SAP), l'accent a été mis en 2013 sur le recrutement de responsables de projets fonctionnels. Les barèmes restent particulièrement favorables aux experts de certains modules (finances/compta notamment) présentant une première expérience réussie de projet de déploiement, surtout si ce projet avait une envergure internationale. Sont logés à la même – bonne – enseigne, avec des salaires à la hausse (jusqu'à +20% dans certains cas), les responsables de centres de compétences, les directeurs de projets (responsables PMO, Project Management Office), les data scientists (big data oblige) et les architectes expérimentés (une dizaine d'années d'expérience).
Face aux objectifs ambitieux des ténors du secteur IT...
De plus, ajoute le rapport prospectif du cabinet de recrutement, « ce marché branché sur l'expertise pourrait bien tourner à l'avantage des PME capables de faire preuve d'agilité dans leurs processus d'embauche ». Une analyse à nuancer cependant pour le secteur IT. Car les ténors du secteur continuent d'afficher des objectifs ambitieux à coup de milliers de postes potentiellement ouverts à l'embauche (1 200 chez Ausy, 2 600 pour Capgemini, 1 800 pour Alten,1 600 chez Sopra, 1 200 chez CGI, 1 200 pour GFI, 1 100 pour Neurones, 900 chez Atos, 600 chez Econocom-Osiatis, 600 chez Open, etc). Sans parler des marques portées par le buzz (100 chez Criteo, 150 chez OVH, 200 chez Microsoft France, etc) ou des segments porteurs comme la mobilité (140 chez Niji).
Prenons le cas d'une de ces nombreuses sociétés de services – en province qui plus est – qui relèvent précisément du « marché branché sur l'expertise ». « Pour nous, start-up, le challenge est autant de conserver les talents que de les attirer », diagnostique Denis Lavelle, directeur co-fondateur de la société toulousaine Inside Group (80 personnes à ce jour). Sur ce point, la PME lancée en 2012 s'en sort plutôt bien, avec 45 embauches et seulement deux départs en 2013. Le positionnement – technologique et stratégique, voire géographique – y est pour beaucoup.
… le cas d'un spécialiste des infrastructures IT
« Notre spécificité, en schématisant, c'est le maintien en conditions opérationnelles des infrastructures techniques », précise le dirigeant. Autant dire un marché de niche, mais quasi-incontournable tant les interventions (sur l'infrastructure systèmes et réseaux, le stockage, etc) sont structurantes pour le fonctionnement des entreprises clientes. Un marché en croissance modérée mais qui, pour son approche du recrutement, peut s'appuyer à fond sur l'attractivité du contenu technique des tâches reposant, de plus, sur l'implication des salariés. L'esprit start-up, en quelque sorte. Avec cependant une pyramide des âges équilibrée (de 23 à 50 ans). Et surtout avec la volonté de l'état-major de miser sur l'autonomie et la prise d'initiative de chacun des salariés. Ce que d'aucuns estimeraient ne pas pouvoir trouver au sein de grandes ESN.
Pour Inside Groupe, le cap est mis pour 2014 sur une croissance de 50% en chiffre d'affaires (de 4 M€ en 2013 à 6 M€ en 2014) et en effectifs. Soit 40 embauches planifiées. Pour une activité de services orientée vers les secteurs réputés dynamiques (aéronautique et spatial pour moitié, banque et industries diverses pour l'autre moitié), qui zappe cependant volontairement des créneaux (les environnements MVS, mainframes en général) moins compatibles avec le fonctionnement d'une petite équipe cherchant avant tout à pérenniser son développement. Quid de l'attractivité de cette activité ? Et de sa localisation en Midi-Pyrénées ? Suffisent-elles à surmonter le déficit d'image réputé compliquer sérieusement le recrutement des petites structures, même sur les niches les plus prometteuses ? « Pour les compétences Windows et environnement associé, pas de problème. De bac+2 à bac+5, on les trouve facilement », avance Denis Lavelle. « Après, il faut faire le tri entre ceux qui postulent par curiosité et ceux qui ont vraiment réfléchi à leur projet d'implantation à Toulouse ou Bordeaux. » Soit un ratio de dix candidats reçus pour un poste aboutissant à une embauche. Ce qui n'est sûrement pas le cas des postes exigeant une expertise de plus haut niveau, ou pointue (en stockage, en sécurité, notamment) et des profils plus rares, plus difficiles à dénicher. Quoique ! « On voit beaucoup de gens qui se revendiquent spécialistes de la sécurité mais qui sont peu performants », glisse le dirigeant. L'atout premier sur lequel ont voulu jouer Jérôme Falgayrat et Denis Lavelle, co-fondateurs de cette PME, est la qualité du « staffing » sur lequel s'appuyer pour conforter la pérennisation et donc l'attractivité de l'entreprise. « Une SSII, c'est comme une plante faite pour grandir, quand elle ne pousse plus, elle décline. » Afin de ne pas rester la tête dans le guidon, et de continuer autant que possible à anticiper, le duo s'est entouré d'un directeur opérationnel, d'un directeur technique, d'un responsable juridique, d'un directeur administratif et financier, d'un responsable du recrutement et d'une assistante de direction. « Un coût de structure sans doute atypique, mais indispensable quand on part de zéro et qu'on envisage l'avenir bien au delà d'un effectif de 80 personnes », avance Denis Lavelle.

http://www.lemagit.fr/actualites/2240214479/Emplois-IT-en-2014-un-climat-potentiellement-favorable-aux-PME-a-forte-expertise?asrc=EM_MDN_26643257&utm_medium=EM&utm_source=MDN&utm_campaign=20140218_L'essentiel%20IT%20:%20Emploi%20:%20les%20profils%20experts%20sur-valoris%e9s%20-%20%20Atlantis%20propage%20son%20in-memory%20-%20%20En_ 

Enercoop : offres d'emploi et de stages

Mars 2014 / EMPLOI / Chargé(e) de Back Office service gestion client (Paris)
Voir le descriptif de l'offre
   
Mars 2014 / Stage / Facturation - Back Office service gestion client (Paris)
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Fév. 2014 / EMPLOI / Responsable Ressources Humaines (Paris)
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Fév. 2014 / STAGE / Développement projets EnR - REScoop (Paris)
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Fév. 2014 / STAGE / Juriste droit des affaires (Paris)
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Janv. 2014 / EMPLOI / Chargé(e) de vie coopérative (Paris)
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Janv. 2014 / Assistant(e) administratif et commercial (Marseille)
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Chargé(e) de Clientèle (Paris) Voir le descriptif de l'offre

Le Territoires Environnement Emplois



Territoires Environnement Emplois (TEE) Ile-de-France est le centre régional de ressources et d’appui œuvrant à la promotion des métiers, à l’information sur les formations et à l’observation des emplois dans le domaine de l’environnement.
L’équipe de TEE Ile-de-France est composée de :
- Valérie Le Coq, Coordinatrice régionale
- Céline Demouliez, Chargée de communication
- Aude Rigollet, Assistante à la gestion de l’information
TEE Ile-de-France a pour objectif de développer les emplois de l’environnement, d’aider à la pérennisation des activités de ce secteur ainsi qu’à la formation des salariés. Il participe à la reconnaissance des métiers de l’environnement en Ile-de-France et la structuration des filières professionnelles. Il favorise aussi la qualité environnementale des services développés.

OFFRE DE STAGE : ETUDE ET MISE EN PLACE D’UN PROTOCOLE DE CONSERVATION DU MOLOSSE DE CESTONI DANS LE SECTEUR NIÇOIS

18 février 2014

RECHERCHONS ETUDIANT(E) NIVEAU BAC +3 A 5
OBJECTIF :
Réaliser un protocole de recherche de colonie de mise bas en contexte urbain et définir les modalités de suivi et de conservation de l’espèce
CONTEXTE
Le département des Alpes-Maritimes abrite 30 espèces de chauves-souris ce qui en fait l’un des départements les plus riches de France (34 espèces). Le Molosse de Cestoni, dont la répartition française est concentrée dans le tiers sud-est, est certainement une des espèces les plus originales de par ses mœurs et sa morphologie. Son habitat naturel est constitué de fissures en parois rocheuses ou autres micro-gîtes qui dominent le vide. Il a cependant su tirer parti des constructions humaines telles que les ponts et les immeubles suffisamment élevés pour permettre son envol.
Le sujet des Molosses de Cestoni dans les grandes villes du sud est tout à fait unique et particulier puisque les animaux semblent trouver des gîtes favorables dans des constructions récentes. On ignore encore beaucoup sur la biologie de cette espèce (Pourquoi s’installent-ils en ville, dans quels gîtes en particulier ? Le succès reproducteur est-il élevé ou non ? Pourquoi se concentrent-ils dans certains quartiers de la ville ? Où et de quoi se nourrissent-ils ? etc.). La proximité des animaux au sein des villes peut engendrer des craintes ou des perturbations chez les habitants, auxquelles il faut apporter des solutions concrètes pour une bonne cohabitation. L’étude mise en place vise à améliorer la compréhension du phénomène et de ses causes, et à proposer et tester en conditions réelles des solutions concertées et opérationnelles en partenariat avec les personnes concernées (syndic, propriétaires, habitant, bâtiments publics,).
MISSIONS DU CANDIDAT
En collaboration avec les chargés de mission et les bénévoles du G.C.P, le stagiaire se verra confié les missions suivantes:
- Monter un protocole de recherche de gîtes du Molosse de Cestoni en zone urbaine.
- Caractériser les gîtes utilisés par les colonies de mise-bas.
- Définir les problématiques de mortalité des molosses en centre ville.
- Participer aux sauvetages.
- Réaliser une étude sociologique auprès des Syndics de copropriété et des habitants.
- Réaliser des opérations de communication sur cette espèce auprès des habitants, lancer un réseau local de communication et de conservation
PROFIL SOUHAITE
• Niveau Master ou équivalent – convention de stage obligatoire
• Bonnes aptitudes aux dialogues et contacts avec le public
• Connaissances naturaliste
• Connaissance en étude sociologique et sondages
• Maîtrise des logiciels informatique et de S.I.G
• Goût pour le au travail nocturne
• Autonomie dans le travail de terrain, travail en groupe
• Disposer d’un ordinateur personnel
• Disposer d’un véhicule personnel
INDEMNISATION
• indemnités de stage prévues au tarif légal en vigueur
• indemnités de déplacements sur place dans la limite du budget
• Logement sur Nice aux frais du stagiaire
DUREE
4 à 6 mois
Période :
Entre mars 2014 à septembre 2014
STRUCTURES REFERENTES
Encadrement scientifique et technique
Groupe Chiroptères de Provence (GCP)
www.gcprovence.org
Une personne salariée du GCP assurera l’encadrement scientifique, technique et de terrain.
Envoyer CV et lettre de motivation conjointement à David Sarrey par courriel.
Avant le 28/02/2014 (date de réception).
David Sarrey
Groupe Chiroptères de Provence
david.sarrey@gcprovence.org
Tél : 06 77 18 21 93
http://www.sfecologie.org/ecodiff/2014/02/18/offre-de-stage-etude-et-mise-en-place-dun-protocole-de-conservation-du-molosse-de-cestoni-dans-le-secteur-nicois/

chef de projet « espaces naturels»

25 janvier 2014


Muséum national d’Histoire naturelle
Service du Patrimoine Naturel
36 rue Geoffroy Saint-Hilaire
Maison Buffon – CP 41
75231 PARIS Cedex 05
http://www.mnhn.fr/spn/
http://inpn.mnhn.fr
Le Service du Patrimoine Naturel recrute :
Un chef de projet « espaces naturels»
Le Service du Patrimoine Naturel est un service scientifique du Muséum national d’Histoire naturelle qui intervient au coeur des politiques de connaissance et de conservation du patrimoine naturel. Il conduit et accompagne scientifiquement les décideurs et notamment le Ministère en charge de l’Ecologie, dans l’élaboration et la mise en oeuvre de ces politiques et permet au public de mieux connaître notre patrimoine naturel, pour in fine favoriser sa préservation. Il collabore pour ce faire, avec les organismes institutionnels et les associations.
CONTEXTE
Le Ministère en charge de l’Ecologie a confié au SPN, dans le cadre de sa mission d’expertise, la conduite de deux grands programmes nationaux : ‘Constitution du réseau Natura 2000’ et ‘Espaces protégés’.
1) Le réseau Natura 2000 s’inscrit au coeur de la politique de conservation de la nature de l’Union européenne et est un élément clé de l’objectif visant à enrayer l’érosion de la biodiversité. Le Muséum, en tant que Centre national de référence pour la nature, intervient et accompagne l’ensemble du processus de mise en oeuvre du réseau Natura 2000 et en assure le suivi technique et scientifique.
La construction du réseau Natura 2000 répond aux objectifs communs des directives européennes « Habitats, Faune, Flore » et « Oiseaux », toutefois le poste sera orienté préférentiellement sur le suivi des informations liées aux sites de la directive « Habitats » (Zones Spéciales de Conservation).
2) Le volet ‘Espaces protégés’ se décline au travers du suivi de trois actions principales :
- Assurer la coordination scientifique de la base de données sur les espaces protégés.
- Assurer un appui scientifique auprès des décideurs, partenaires institutionnels et associations, impliqués dans la création et la gestion des différents dispositifs de protection et contribuer ainsi à la définition d’un réseau national efficacement géré et représentatif de la diversité des milieux terrestres et marins.
- Elaborer et suivre la mise en oeuvre de la Stratégie de Création d’Aires Protégées (SCAP) terrestres métropolitaines.
DESCRIPTION DES MISSIONS
Au sein du pôle Espaces du SPN, le chef de projet assurera, sous la responsabilité du chef de pôle et du directeur du SPN, un rôle de coordonnateur des deux programmes nationaux : ‘Constitution du réseau Natura 2000’ pour la majeure partie du temps de travail et ‘Espaces protégés’, en relation avec les autres pôles et agents impliqués dans leur mise en oeuvre.
Concernant les deux dossiers cités, il aura plus particulièrement la charge :
Programme « Natura 2000 »
Organiser la mise en oeuvre du programme de constitution et de suivi du réseau Natura 2000 pour les sites terrestres et marins relevant de l’application des Directives « Habitats » et « Oiseaux ».
Il assurera plus particulièrement le suivi scientifique du programme pour les aspects faune, flore et habitats, les suivis techniques et SIG étant pris en charge par le responsable du pôle « Système d’Informations ».
Bien que sa mission soit plus spécifiquement orientée sur les milieux terrestres, il travaillera aussi en étroite collaboration avec les responsables des pôles « Marin » ainsi qu’avec le chef de projet « ZPS ».
Le chef de projet interviendra plus particulièrement sur les points suivants :
Suivi scientifique du dossier
- examen et validation scientifique des données descriptives des Formulaires standards de données (FSD), en vue des envois officiels pluriannuels de la base de données nationale à la Commission européenne.
La validation scientifique portera essentiellement sur la vérification de l’occurrence des espèces et habitats cités et des informations associées, au regard des connaissances actuelles disponibles (données de l’INPN, mobilisation des expert, croisement avec autres programmes nationaux).
- analyse périodique de la pertinence et de la cohérence du réseau de sites en lien avec les évaluations communautaires et en mobilisant les données de l’INPN.
- contribution aux démarches mises en oeuvre au SPN dans le cadre de l’évaluation de l’état de conservation des habitats et espèces au niveau des sites Natura 2000 ;
- rédaction des guides méthodologiques et techniques ;
- participation aux réunions nationales et communautaires en lien avec le dossier.
Expertises
- pour le compte du ministère sur l’opportunité de désignation de sites ou de la modification de périmètres existants ;
- dans le cadre des missions d’expertises externes confiées du SPN.
Le chef de projet contribuera également au développement de l’outil de saisie en ligne en lien avec le pôle SI.
Programme « Espaces protégés »
Organiser la contribution du service à la connaissance scientifique dans ces espaces et à l’organisation d’une stratégie de création d’un réseau efficacement géré et représentatif des enjeux de protection.
Coordination scientifique de la base de données ‘Espaces protégés’
Il assurera la cohérence sur les développements de la base de données « Espaces protégés », notamment en vue d’améliorer l’intégration des informations relatives aux espèces et aux habitats dans les aires protégées et en assurant également un lien avec les objectifs de la Stratégie de Création des Aires Protégées.
Expert scientifique Aires protégées
- Assurer un appui scientifique auprès des décideurs, partenaires institutionnels et associations, impliqués dans la création et la gestion des différents dispositifs de protection et contribuer ainsi à la définition d’un réseau national efficacement géré et représentatif de la diversité des milieux terrestres et marins. Le chef de projet pourra participer notamment :
• aux commissions « aires protégées » et « Parcs »du CNPN ;
• aux commissions aires protégées UICN ;
• aux réflexions menées par l’UICN sur les catégories aires protégées, liste verte mondiale …
- Assurer une veille de la réglementation nationale.
Stratégie de Création d’Aires Protégées (SCAP)
Le Chef de projet sera amené à suivre le programme national SCAP sur les aspects méthodologiques, bilan de l’atteinte des objectifs, organisation des diagnostics patrimoniaux, animation du réseau de partenaires et d’experts …
Il sera également en charge d’élaborer des propositions d’actions, basées sur un état des connaissances préalable (bibliographie…) et devant permettre d’orienter les décideurs en vue d’évaluer l’efficacité de la stratégie au regard du dispositif actuel (réseau de surveillance, stratégie d’acquisition des connaissances…) et en lien avec les contextes et enjeux environnementaux (adaptations aux changements climatiques, connectivités,…).
Partenaires internes : experts du MNHN.
Partenaires externes : MEDDE, DREAL, Centre thématique européen, UICN, ATEN, experts nationaux et européens, réseaux de gestionnaires d’espaces protégés, RNF, PNF…et les experts des réseaux partenaires (FCBN, OPIE…)
CONDITIONS ADMINISTRATIVES REQUISES
Être titulaire au minimum d’un diplôme de niveau bac+5 dans le domaine de l’environnement et d’une expérience d’au moins 5 ans en lien avec les espaces protégés.
QUALIFICATIONS REQUISES
- Bonnes connaissances scientifiques généralistes sur la faune, la flore et les habitats d’intérêts communautaires ;
- Connaissance large du dossier Natura 2000 et des acteurs; bonne connaissance du dispositif des aires protégées et des acteurs impliqués à toutes les échelles du territoire ;
- Expérience en gestion de projet et animation de réseau ;
- Esprit de synthèse, qualités rédactionnelles ; rigueur scientifique. ;
- Maitrise des outils informatiques : Office, Arcgis et connaissances opérationnelles en gestion et analyse de données ;
- Capacités d’animation de réunions avec les partenaires ;
- Autonomie ; capacité à organiser son travail, à gérer les priorités et à s’inscrire dans une logique d’équipe.
MODALITÉS DE RECRUTEMENT
Type de contrat : Contrat de droit public à durée déterminée.
Rémunération : en fonction de l’expérience du candidat.
Date de prise de fonction : à partir du 15 avril 2014
Lieu du poste : Paris (75)
PROCÉDURE DE RECRUTEMENT
Le dossier de candidature est à envoyer avant le 27 février 2014 à recrutementspn@mnhn.fr avec comme titre Candidature chef de projet « espaces naturels »
Ce dossier comprendra :
- un curriculum vitae détaillé et tous les travaux susceptibles d’éclairer le jury ;
- une lettre de motivation.
Pour toute précision, les candidats sont invités à prendre contact au préalable avec :
Katia HERARD, responsable du pôle Espaces du SPN (herard@mnhn.fr).
Jean-Philippe SIBLET, directeur du SPN (siblet@mnhn.fr).
 http://www.reserves-naturelles.org/recrutement/chef-de-projet-espaces-naturels

Ingénieur chargé d’études pour le PNA Grand hamster (CDD 9 mois)

2 février 2014


La Délégation interrégionale Nord-Est de l’ONCFS (cellule technique et service départementaux) est chargée de mettre en œuvre certaines des actions prévues dans le cadre du PNA Hamster et du projet LIFE+ ALISTER.
Dans ce cadre, elle recherche un Ingénieur chargé d’études qui travaillera en appui et sous l’autorité du chargé de mission Hamster.
Missions Candidat :
1) Mise en œuvre de la stratégie pluri-annuelle de renforcement
-Appui au chargé de mission Hamster pour la définition des sites de renforcement : cartographie des cultures favorables en vue de la prise de contacts avec les agriculteurs.
-Co-animation des réunions d’animation avec le monde agricole, les élus et l’administration, négociation possible avec des exploitants agricoles.
- Organisation logistique des renforcements :
Conception des dispositifs avec l’appui du SIG
Suivi administratif et technique
Coordination des différents acteurs (élevages, administrations, presse, écoles, personnel de l’ONCFS…)
- Suivi et évaluation des renforcements : suivi télémétrique, pose de pièges photographiques, dénombrement des terriers occupés en automne.
2) Suivi des populations
- Appui à l’organisation des comptages (encadrement des équipes, cartographie des parcelles prospectées, recueil des résultats)
3) Nouveaux projets : évaluation sanitaire des populations sauvages et diversification génétique dans les élevages et les populations sauvages (actions 1.4 et 3.6 du PNA)
-Elaboration des protocoles scientifiques et techniques
-Rédaction de demandes de dérogation, d’autorisations ministérielles.
4) Contribution au programme LIFE+ ALISTER (sous la responsabilité du chargé de projet LIFE+)
-Participation régulière aux sessions de capture-marquage (sessions nocturnes), télémétrie, pose de pièges photographiques…
-Appui à l’administration et aux analyses statistiques des données en fonction des besoins et sollicitations du chargé de projet LIFE.
6) Missions transversales
- Recherche bibliographique
- Réalisation de rapports techniques et scientifiques (en français et en anglais)
- Présentation des résultats en réunions (vulgarisation) et lors de la réunion annuelle du International hamster workgroup (scientifique en anglais)
- Encadrement d’équipe de terrain
- Ponctuellement, organisation et animation de sessions de sensibilisation du jeune public dans des classes d’école primaire (communes concernées par des actions ONCFS)
Profil Candidat :
Savoir-faire :
- Aptitude à travailler sur le terrain.
- Utilisation des GPS
- Aptitude à rédiger des articles scientifiques et de vulgarisation (français et anglais) aux différents publics (membres du comité de pilotage, communauté scientifique, agriculteurs, administration française, commission européenne).
- Travail en partenariat (gestion de projet et animation) avec la profession agricole et les élus locaux, des organismes de recherche (CNRS, INRA…) et institutionnels (DREAL, DDT, ministère), le monde associatif, et capacité à dialoguer avec d’autres experts, à prendre en compte leurs critiques et à intégrer des connaissances pluridisciplinaires.
Connaissances :
-Bonnes connaissances en écologie, agronomie et compréhension des politiques publiques.
- Connaissances en analyses statistiques.
- Anglais scientifique : maîtrise orale et écrite de la langue.
- Pack office, mapinfo.
- Connaissances sur R et EndNote.
Qualités personnelles :
- Rigueur et persévérance
- Sens du dialogue et de la concertation
- Aptitude à la prise de contact (réseau de partenaires français et internationaux)
- Aisance à l’oral (participation possible à des interviews avec la presse)
- Bonne faculté d’analyse de synthèse et de rigueur scientifique
- Intérêt pour la faune sauvage
- Capacité et disponibilité pour le travail de nuit (période des captures, réunions agricoles…) – horaires flexibles.
Salaire/indemnisation :
Selon expérience (barême Ingénieur des Travaux de l’ONCFS, statut de 1998).
Contrat : CDD du 3 mars 2014 au 28 novembre 2014 ; Base de 156 heures de travail par mois.
Capacité et disponibilité pour le travail de nuit (période des captures, réunions agricoles…) – horaires flexibles.
Permis B (mise à disposition de véhicules de service pour le terrain dont 4×4) ; une voiture personnelle serait un plus.
Pour obtenir des renseignements sur le poste :
M. Julien Eidenschenck, chargé de mission Hamster à la DIR Nord-Est de l’ONCFS (03 88 98 40 36 / 06 25 03 23 76)
Julien.eidenschenck@oncfs.gouv.fr
Les personnes intéressées devront adresser par voie informatique à l’adresse e-mail indiquée ci-dessus leur candidature (avec curriculum vitae détaillé, lettre de motivation) pour le 17 février 2014 au plus tard.
Pour consulter les rapports techniques et scientifiques antérieurs :
Site internet de la mission Hamster de l’ONCFS : http://www.oncfs.gouv.fr/Plan-de-restauration-du-Grand-Hamster-ru82/Mission-Hamster-a-lONCFS-ar1098

http://www.sfecologie.org/ecodiff/?s=+informatique%2C+gestion

Offre d'emploi : Un(e) ingénieur(e) informatique R&D pour l’IRD

Mis en ligne jeudi 16 janvier 2014 par Accueil Tela Botanica - Offres d’emploi 

Le laboratoire AMAP (Botanique et bioinformatique de l’architecture des plantes) recrute un ingénieur informatique en CDD pour le projet e-ReColNat


Contexte :
L’infrastructure e-ReColNat (voir http://tinyurl.com/aa8ej8m et http://recolnat.org) vise à numériser plusieurs millions de spécimens d’histoire naturelle entre 2013 et 2017, pour un consortium d’institutions.
Missions et activités :
Participer à la mise en place d’un système d’information ambitieux, sous la responsabilité d’un chef de projet informatique et au sein d’un laboratoire de recherche. Il s’agira dans un premier temps de définir les besoins puis de concevoir et d’assurer les développements permettant l’interfaçage entre la base de donnée référentielle du projet et les systèmes d’information des institutions fournisseuses de données et d’autres applications tierces .
Compétences techniques :
Bonne maîtrise des bases de données (Oracle) et du développement Java, SQL, XML, JSON Maîtrise conception/implementation de services web (REST, SOAP) Pratique d’une méthode de conception et familiarité avec UML Connaissance des environnements UNIX et d’outils de développement collaboratif (maven, svn, ...) La connaissance d’autres langages (Python, PHP, PERL, ...) serait grandement appréciée.
Profil :
De formation supérieure en informatique ou double compétence biologie / informatique, (BAC+3/5), vous avez 3 à 5 ans d’expérience au sein d’équipes de développement informatique dans le domaine technique ou scientifique, vous êtes force de proposition, autonome et appréciez travailler en équipe, vous avez un goût prononcé pour les Sciences, particulièrement en biologie végétale.
Lieu d’affectation : Unité Mixte de Recherche AMAP (Botanique et bioinformatique de l’architecture des plantes), Montpellier
Type de contrat : CDD de 12 mois, renouvelable 12 mois.
Organisme employeur : Institut de Recherche pour le Développement
Date de prise de fonction : Février 2014.
Candidature à envoyer à : valerie.roinel@ird.fr
©© Cet article est publié sous licence : Creative Commons
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