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vendredi 20 septembre 2013

Mon job, je l'aime


Abdelhamid NIATI
Chargé d'emploi et relation entreprises, Mission locale Archimède
France
Sur l'invitation de Lydia, je vous propose de découvrir mon métier de Chargé d'Emploi en Mission Locale. Tout d'abord si je devais le résumer je prendrais ctte pharse de mon profil : J'aide le public dans ses recherches d'emploi et d'alternance. Je participe à la mise en place de divers forums sur la partie sud des hauts de seine. J'anime également des sessions de coaching en mission locale.



Tout d'abord sur l'emploi, il est nécessaire pour moi de recenser les besoins du public que je reçois. Je devais pouvoir répondre à cette demande. C'est pourquoi, j'ai commencé à prospecter les entreprises en fonction des corps de métier à savoir :

- Grande Distribution -Vente
- Comptabilité-Finance
- BTP- TP
- Industrie-Logistique
- Informatique
- Santé -Social


Cela m'a permis de constituer un portefeuille conséquent que j'alimente en permanence car les "têtes" changent au sein des entreprises. Les besoins de mon public aussi. Et c'est pour cette dernière raison que les secteurs du marketing et de la rh sont venus s'ajouter à la liste. Trouver des entreprises n'est pas une fin en soit, encore faut-il pouvoir satisfaire public et les entreprises. Il est nécessaire de savoir ce qui bloque dans une recherche d'emploi. Aussi, je commence toujours par voir avec les personnes que je reçois leur cv, leur lettre de motivation, ainsi que leur prospection afin de pouvoir y apporter des corrections nécessaires. Dans le même temps, je les prépare aux entretiens d'embauches à travers des simulations que je fais en individuel ou en groupe. Et pour apporter un plus, j'ai transposé les méthodes de coaching d’entreprises à la Mission Locale. Un seul mot : enrichissant.
Et pour couronner le tout, il y a le "parrainage", un dispositif État-Région qui permet à des demandeurs d'emploi, d'alternance, ou même de réponses, d'être accompagnés dans leurs démarches par des actif ou des retraités de différents corps de métiers. Je participe à la mise en place de divers forums sur la partie sud des Hauts de Seine (forum emploi le 16/11 à Bagneux et jobs d'hivers le 13 octobre à Fontenay Aux Roses)

Concernant l'alternance, c'est un peu comme pour l'emploi, sauf que les organismes de formation se joignent à nous. Il a fallu également les démarcher, créer du lien, et réduire les distances entre nous. Ce qui nous a permis cette année d'organiser "les rencontres de l'alternance" cette année à Malakoff avec entreprises et centres de formation. Ce qui à fortement mobilisé les équipes et fait bouger 200 jeunes. nous avons également utilisé un questionnaire de satisfaction afin de pouvoir quantifier celles des CFA et celles des entreprises. Bilan : l'année prochaine, on remet ça.

Nous travaillons également sur le logement et pour cela, toutes les structures de la commune se sont mobilisées pour monter un forum logement avec jeunes, moins jeunes, bailleurs sociaux, bailleurs privés. Nous avons un rôle informatif.

En bref, je conseille les jeunes, mais également les moins jeunes et quelques personnes ici sur viadéo.

Voilà mon métier en résumé, si je devais tout écrire, je changerais de nom pour TOLSTOI.
 

mercredi 18 septembre 2013

Japon: un moteur de recherche transforme les requêtes en... objets

 Japon: un moteur de recherche transforme les requêtes en... objets :            La société japonaise Yahoo! Japan a présenté cette semaine un moteur de recherche qui répond aux requêtes vocales sous la forme d'un objet tangible façonné par une imprimante 3D. | Karen Bleier

Emploi : comment prospecter dans les salons professionnels ?

Établir un scénario de prise de contact

Il est important de réfléchir à l’avance sur la façon dont vous allez aborder le responsable visé. Qu’il s’agisse d’un forum de recrutement ou d’un salon professionnel, l’important est d’aller droit au but. Pour le forum de recrutement, vous aurez sélectionné les postes précis qui vous intéressent: soyez direct avec le recruteur en précisant les postes qui vous intéressent et pourquoi ils sont faits pour vous, CV à l’appui. Pour les salons professionnels, l’objectif est différent. Il s’agit de savoir si des besoins de recrutement existent et si cela est le cas obtenir les coordonnées de la personne qui gère ces besoins de recrutement. Il faut éviter les DRH et cibler plutôt les responsables de département (par exemple avoir les coordonnées du directeur financier pour un comptable ou du directeur commercial pour un commercial). Là aussi le mieux est de poser la question directement: « pourrais-je parler à M. ou Mme Durand, directeur commercial de la société X. J’ai vu que vous aviez des projets de développements dans tel secteur, et je souhaite participer à ces projets ». Enfin dernier conseil: choisir d’aller le matin sur les salons et les forums de recrutement car les personnes sont plus disponibles.
* Un atelier gratuit en trois parties (12 septembre, 19 septembre et 11 octobre) animé par François Lindet sera proposé par MDE Rives de Seine et Levallois Emploi à Levallois Campus, 101 rue Rivay 92300 Levallois. Conditions : être demandeur d’emploi et habiter Courbevoie, Bois Colombes, La Garenne Colombes, Levallois, Neuilly ou Puteaux. Inscription: Maison de l’emploi, de la formation et des entreprises Rives de Seine, tél.: 01 47 17 81 50, contact@mde-rivesdeseine.fr, www.mde-rivesdeseine.fr

http://www.cadre-dirigeant-magazine.com/trouver-emploi-cadre/reussir-recherche-emploi/emploi-comment-prospecter-dans-les-salons-professionnels/#! 

mardi 17 septembre 2013

Bavière : voyage au pays du plein emploi

|  Par Thomas Schnee
« Laptop und Lederhose » (ordinateur et culotte de peau) est devenu le slogan officieux de la Bavière, très ancrée dans les traditions mais qui semble s’accommoder sans problème des contraintes de la mondialisation, affichant un taux de chômage de seulement 3,6 %. La CSU au pouvoir y a largement gagné les élections ce dimanche. De notre envoyé spécial.

De notre envoyé spécial en Bavière.
Des problèmes en Bavière ? Si l’on écoute Anton Salzbrunn, il n'en manque pas. Le candidat de la gauche radicale (Die Linke, ici la section d'Erlangen) aux élections régionales dans la circonscription de la ville d’Erlangen (nord), évoque le taux officiel de 13,8 % de la population régionale vivant sous le seuil de la pauvreté, le problème du prix des logements dans les grands centres urbains, les zones rurales oubliées par le développement ou encore le nombre croissant de travailleurs intérimaires embauchés dans les nombreuses usines du Land.
« Ici, les gens ne se rendent pas compte que la richesse de la région se fait aussi sur le dos des pays voisins, grâce à nos bas salaires. Allez voir ...

http://www.mediapart.fr/journal/international/150913/baviere-voyage-au-pays-du-plein-emploi?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter

lundi 16 septembre 2013

Le contrat d’apporteur d’affaires

Martin Le Pechon
Par Martin Le Pechon
Avocat à la Cour de Paris et spécialiste du droit des réseaux

Définition juridique de l’apporteur d’affaires

Au sens premier, l’apporteur d’affaires est un entremetteur. Aussi appelé courtier, il recherche et trouve pour un donneur d’ordre des clients ou partenaires potentiels.
Sa mission : mettre en relation des personnes désireuses de réaliser entre elles une ou plusieurs opérations commerciales.
Obligations : il n’a pas d’autre obligation que de tout faire pour que la mise en relation se réalise. Il ne peut donc pas être tenu pour responsable de la non-conclusion de l’affaire entre les parties.
Rémunération : souvent un pourcentage du montant de l’affaire nouée entre les parties.



Apporteur d’affaires ou agent commercial ?

Souvent confondus, l’agent commercial et l’apporteur d’affaires ont des missions bien distinctes.

Pour optimiser votre stratégie commerciale, choisissez celui qui répondra le mieux à vos attentes.
Apporteur d’affaires
(ou « courtier »)
Agent commercial
Rôle 
> Mise en relation des parties contractantes.
Rôle 
> Agit au nom et pour le compte d’une des parties. Il démarche, représente et fait la promotion de l’entreprise (utilisation de ses nom et logo).
Rémunération 
> À la commission, généralement proportionnelle au montant de la transaction entre les parties. 
Rémunération
> Idem. Cependant, en plus de ses commissions, l’agent perçoit, à la fin de son contrat et dès lors qu’il n’a pas commis de faute, une indemnité généralement égale à deux années de commissions.
Cas conseillé 
> Pour des missions courtes, délimitées dans le temps ou dans leur objet.
Cas conseillé 
> Lorsque le contrat a vocation à durer dans le temps et lorsque, au-delà de la seule recherche de client, le donneur d’ordre souhaite être représenté.

Puis-je faire appel à un apporteur d’affaires dans tous les domaines d’activité ?

Il existe des règles spécifiques régissant certaines activités, notamment en matières immobilière, boursière, de ventes de céréales ou de vins et d’assurance. L’entreprise mandante devra donc s’adapter à ces dispositions particulières. 
Pour ces activités, il convient avant toute création de contrat de consulter un avocat.


Le contrat d’apporteur d’affaires est-il forcément à durée déterminée ?

Non, à vous de choisir en fonction de vos attentes. Si vous souhaitez bénéficier régulièrement des services de votre apporteur d’affaires, préférez un contrat cadre à durée indéterminée.
Cependant, on observe en pratique que beaucoup de contrats d’apport d’affaires sont conclus à durée déterminée.
Dans le cas d’une durée déterminée, le contrat pourra comporter une clause de reconduction tacite :
« Si le présent contrat n’est pas dénoncé, par l’une ou l’autre des parties, au moins trois mois avant l’arrivée de son terme, il sera reconduit automatiquement pour une durée identique. »

Rédaction d’un contrat d’apporteur d’affaires : réponses d’expert

Le contrat peut-il être librement rédigé par les parties ?

Tout à fait, il convient pour autant d’être particulièrement vigilant sur la formulation des clauses du contrat. Le texte doit en effet être précis et ne doit pas laisser de place à l’interprétation et aux incertitudes. Il est par conséquent préférable de consulter un professionnel du droit lors de la phase de rédaction du contrat.
Les clauses indispensables en détail


vendredi 13 septembre 2013

Cinq ans après Lehman, comment recrute-t-on un financier ?

Le Monde.fr Par


Cinq ans après l'effondrement de la banque d'investissement américaine Lehman Brothers, le monde n'a toujours pas centré ses efforts sur la cause fondamentale de la crise financière – un excès d'endettement.

Il y a cinq ans, la banque d'affaire américaine Lehman Brothers mettait la clé sous la porte, provoquant un séisme financier d'une rare ampleur. Pointée du doigt, l'industrie financière, et particulièrement la finance de marché et d'investissement, dont les traders et autres courtiers, ont tour à tour été considérés comme les profiteurs et les boucs émissaires d'un système sans morale.

Si la régulation du secteur est en cours, qu'en est-il du recrutement des acteurs de la finance, dont la responsabilité fait toujours débat ?
"ÉMERGENCE D'UN DEVOIR DE VIGILANCE"
Pour Rémi Legrand, associé au sein du cabinet de conseil Eurogroup Consulting, le système a changé : "L'accent a été mis sur la capacité du candidat à respecter les règles ("compliance"). Cette sensibilité était très peu développée avant la crise. C'est une forme de réponse des banques, mais elle est encore insuffisante. Il s'agit de faire évoluer les comportements, c'est une question de responsabilité individuelle", qui passe entre autres, selon lui, par la formation et l'exemplarité au niveau du management.
FMT Consulting, chasseur de tête en finance de marché et en informatique financière, admet "faire beaucoup plus attention à la façon dont le candidat évalue les risques sur le marché et à sa façon de réagir face à des mouvements importants et soudains", à l'aide notamment de logiciels de simulation, qui évaluent le stress généré par ce type de tâche.

Sauf que la prise de risque fait aussi partie du jeu sur ces postes. "Il est évident que si un trader ne prend pas de risques, calculés bien sûr, la banque ne gagne pas d'argent, souligne Patricia Bravin, fondatrice de FMT Consulting. Le chiffre d'affaires généré par le candidat et la taille de son portefeuille de clients entrent aussi en jeu. Le tout est de trouver une personne expérimentée, bien formée et avec la tête sur les épaules, sachant gérer au mieux ses positions."
PAS DE "RÉVOLUTION"
Denis Marcadet, fondateur de Vendôme Associés et chasseur de têtes spécialisé dans les métiers de la finance, a de son côté observé une systématisation des tests, souvent à l'aide de logiciels, de la part des établissements bancaires pour les postes techniques, particulièrement en "front office", dont le recrutement a doucement repris "après trois-quatre ans de disparition", liée à la réduction des effectifs sur la place bancaire française.
Sélectionner moins de candidats, mais mieux, tel est l'enjeu du recrutement post-crise. "Il y a moins de postes mais aussi moins de candidats. Les grilles de sélection sont plus orientées vers le contrôle des risques, souligne M. Marcadet. Les établissements ont dû beaucoup investir dans ce domaine sous la pression des institutions financières françaises et européennes", dans le cadre de la réforme du secteur, souligne-t-il.
Pour autant, Vincent Picard, associé au sein du cabinet de recrutement Fed Finance, spécialisé dans la finance, n'a "pas le sentiment qu'il y ait eu une révolution en matière de recrutement. Il y a certes plus de contrôle administratif, comme l'examen des fiches de paie, le casier judicaire, les diplômes. Mais, par exemple, il n'y a pas plus de questions liées à l'éthique, qui reste une valeur subjective impossible à évaluer, contrairement aux compétences ou à la personnalité."
"UN MONDE TRÈS SOLIDAIRE"

Même s'il est difficile d'évaluer à quel point l'aspect moral est pris en compte par les recruteurs, l'éthique financière est aujourd'hui au cœur de cours spécifiques dans les écoles de commerce. Selon Alain Anquetil, philosophe et professeur d'éthique des affaire à l'Essca, "pour que la sensibilisation des étudiants soit efficace, il est important qu'ils réfléchissent vraiment à la manière dont ils conçoivent le rôle de l'éthique dans leur futur métier". Pour cela, il faut "traiter les causes de leur propre scepticisme sur la place de l'éthique dans les affaires, avant de leur proposer de bonnes manières de pratiquer leur métier".

Traitée - trop ? - en amont, alors que l'étudiant n'est pas encore de plain-pied dans le monde professionnel, cette question n'est peu, voire plus du tout, abordée par les recruteurs, qui ont tendance à éviter toute autocritique sur leur rôle dans la crise. "Tout le monde a été touché et a donc un avis sur la question, mais ce n'est pas le sujet d'un recrutement, même si cela peut être évoqué au fil de la conversation", estime un chasseur de tête, qui parle sous le couvert de l'anonymat.
Un autre n'hésite pas à déclarer que "si un trader met en cause le rôle des établissements financiers, c'est qu'il s'est trompé de métier, car la finance est un monde très solidaire". Les banques contactées par Le Monde.fr n'ont pas donné suite à nos sollicitations.
Lire aussi notre entretien avec Alain Anquetil, philosophe et professeur d'éthique des affaires à l'Essca : "La crise financière a mis en avant les défauts d'un système, plus que l'immoralité des individus"
Anna Villechenon
Journaliste au Monde


http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/09/13/cinq-ans-apres-lehman-comment-recrute-t-on-un-financier_3475453_3234.html 

jeudi 12 septembre 2013

Colloque "Changer de métier : quels enjeux ? quels risques ? quelles opportunités ?"


en partenariat avec
Jeudi 26 septembre 2013 
Maison de la Chimie 
28 bis, rue Saint Dominique – Paris 7ème

Changer de métier : un rêve pour certains salariés, une épreuve pour d’autres. Comment les salariés préparent-ils et vivent-ils ce changement si important, qu’il soit voulu ou subi ? Quel regard portent les employeurs sur ces changements de trajectoires professionnelles ?
Tel est le thème que le Conseil d’Orientation pour l’Emploi a retenu pour son colloque annuel.
Dans ses rapports « Mutations économiques, reclassement, revitalisation » et « Les trajectoires et mobilités professionnelles », le Conseil d’Orientation pour l’Emploi avait déjà pris la mesure de l’actualité de cette problématique.
En effet, même si, au cours des vingt-cinq années écoulées la fréquence des changements de métiers est restée relativement stable (sur une période de cinq ans, environ une personne en emploi sur trois change de métier), elle est très sensible au cycle économique.
Pour nombre de salariés victimes du chômage, le retour à l’emploi passe déjà par un changement de métier. C’est en particulier le cas dans certains secteurs industriels ou artisanaux.
Et au cours des prochaines années, il est probable que les reconversions professionnelles progressent, du fait notamment de l’accélération de phénomènes en cours : mutations technologiques, évolution des politiques de gestion des emplois et des compétences dans les entreprises, voire transformations des formes d’emploi. Beaucoup de salariés, parce qu’ils aspirent au changement ou qu’ils redoutent le déclin du secteur dans lequel ils travaillent, envisagent de changer d’activité.
Qu’entend-on par « reconversion professionnelle » ? Qu’en est-il aujourd’hui, en période de crise, en France et à l’étranger ? Comment concilier les besoins de l’économie et les aspirations des personnes ? Comment anticiper au mieux un changement de métier, qu’il soit voulu ou subi ? Sur quels outils s’appuyer ? Quels sont les freins à la reconversion ? Notre système de formation est-il adapté ?
Alors que la mobilité est de plus en plus valorisée dans le débat public, qu’en est-il dans l’entreprise ? Les entreprises sont-elles prêtes à permettre à leurs salariés de satisfaire leurs aspirations au changement ? A l’inverse, sont-elles prêtes à recruter des salariés venant d’un horizon professionnel différent, notamment ceux qui sont dans leur seconde partie de carrière ?
Des experts - économistes, sociologues, etc. - répondront à ces questions. Des témoignages de salariés et d’employeurs enrichiront les débats. En complément des éléments déjà existants sur le regard porté sur les reconversions professionnelles par les salariés, une enquête COE/OpinionWay permettra d’analyser la perception des DRH et des entreprises sur ces changements de métier. 
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