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mercredi 4 juin 2014

Pole emploi : Atelier pour le public cadre

Pole emploi international animera le lundi 30 juin à partir de 9h00 un Atelier  pour le public cadre dans ses locaux.
Cet Atelier à destination des cadres sera reconduit une fois par mois en plus des ateliers tous publics proposés par le Pole emploi international

Objectif de l’atelier
Informer, faire connaitre et sensibiliser les demandeurs d’emploi cadres sur la possibilité d’élargir leur recherche d’emploi vers l’étranger sur ces thèmes :

·         protection sociale, fiscalité,
·         technique de recherche d’emploi
·         marché de l’emploi
·         partenaires ….




mardi 27 mai 2014

Les besoins des demandeurs d'emploi et des employeurs

Dans quel contexte Pôle emploi va-t-il devoir agir en 2014 et au Cours des mois suivants ? Quels sont les enjeux et les besoins essentiels auxquels il faut que l’établissement soit en capacité de faire face ?
Ce diagnostic tente d’apporter des éléments de réponse et des repères utiles à ces questions. Il examine successivement :
  • les dimensions macroéconomiques, d’emploi et de chômage ;
  • le fonctionnement du marché du travail et de l’intermédiation sous l’angle des besoins des chômeurs ;
  • le fonctionnement du marché du travail et de l’intermédiation sous l’angle des besoins des employeurs et des recruteurs ;
  • la diversité des besoins des régions et des territoires au regard des disparités en matière d’emploi et de chômage.
Ce diagnostic s’inscrit également dans un contexte spécifique de politiques publiques dans le champ de l’emploi et de la formation professionnelle.
Ce contexte est marqué par les orientations données par le gouvernement pour faire face au chômage des jeunes et des seniors au travers notamment des emplois d’avenir, de la garantie jeunes et du contrat de génération.
Mais devraient aussi, d’ici à la fin 2014, se manifester les effets attendus sur la création d’emploi du « pacte de responsabilité » souhaité par le président de la République.
De plus, la nouvelle convention d’assurance chômage va apporter des modifications aux règles d’indemnisation et prendre en compte un principe de « droits rechargeables ».
Enfin, l’année 2014 sera celle d’une nouvelle loi sur la formation professionnelle introduisant des instruments importants dans la sécurisation des parcours des actifs : le compte personnel de formation et le conseil en évolution professionnelle entre autres. Ceci dans une perspective d’approfondissement de la décentralisation et du renforcement des compétences des conseils régionaux dans le domaine de la formation et de l’orientation professionnelle.

lundi 26 mai 2014

Comment sont calculés les chiffres du chômage ?

1/ Comment Pôle emploi évalue le chômage ?
2/ A partir de quand un chômeur est-il comptabilisé par Pôle emploi ?
3/ Pourquoi certains chômeurs ne sont-ils plus comptabilisés par Pôle emploi ?
4/ Tous les chômeurs sont-ils comptabilisés dans les statistiques nationales ?
5/ Pourquoi les méthodes de calcul des chiffres du chômage évoluent-elles ?
6/ Comment le Royaume-Uni calcule-t-il les statistiques de son marché du travail ?


1/ Comment Pôle emploi évalue le chômage ?

L’explication:

Pôle emploi publie, chaque mois, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi
au niveau de la France entière (métropole et Outre-mer), qu’ils soient indemnisés ou non. Cette publication concerne les 5 catégories de demandeurs d’emploi.

L’exemple :

Par exemple, en décembre 2013, Pôle emploi et la DARES comptabilisaient 3 307 300 demandeurs d’emploi (catégorie A). Ce chiffre reflète le nombre de demandeurs d’emploi sans emploi inscrits à Pôle emploi. Un chômeur n’est, en effet, pas forcément inscrit à Pôle emploi.
L’INSEE, de son côté, calcule le taux de chômage en France au sens du bureau international du Travail (BIT). Pour ce faire, l’institut procède chaque trimestre à une enquête auprès de
108 000 personnes. Ainsi, l’INSEE a déclaré que le taux de chômage en France représentait, en décembre 2013 également, 10,2 % de la population active, soit 2 788 000 chômeurs.
C’est parce que les statistiques de l’INSEE permettent des comparaisons internationales que celles-ci sont régulièrement reprises. La méthode de calcul de Pôle emploi, définie selon la loi française (cf. point 5), permet de fournir des indications précises sur la situation française, mais chaque pays définit ses propres règles en matière de calcul du nombre de demandeurs d’emploi, ce qui rend les comparaisons internationales impossibles. Ainsi, Pôle emploi intègre les demandeurs non-indemnisés quand le Royaume-Uni ne les comptabilise pas dans ses statistiques nationales.

Les ressources :

2/ A partir de quand un chômeur est-il comptabilisé par Pôle emploi ?

L’explication :

Un chômeur est comptabilisé en tant que demandeur d’emploi lorsqu’il est inscrit à Pôle emploi.

L’inscription à Pôle emploi se fait en deux étapes :

- Préinscription
- Inscription formelle

Lorsqu’un individu souhaite s’inscrire à Pôle emploi, il établit d’abord sa préinscription en ligne ou par téléphone. A cette étape, cet individu n’est pas encore formellement inscrit à Pôle emploi et n’est donc pas comptabilisé dans le nombre de demandeurs d’emploi.
Suite à cette première étape, l’individu est reçu en rendez-vous par un conseiller de Pôle emploi. Son inscription est alors validée. C’est à ce moment-là que cet individu est comptabilisé comme demandeur d’emploi.

L’exemple :

Suite à un licenciement, Mathieu se préinscrit à Pôle emploi début janvier 2014.
A cette étape, il ne sera pas comptabilisé dans le nombre de demandeurs d’emploi publié fin janvier 2014 mais dans ceux de fin février 2014.
Chaque mois en effet, sont publiées les statistiques du mois précédent.
Par la suite, début février 2014, Mathieu obtient son premier rendez-vous avec son conseiller Pôle emploi. Son inscription est alors validée. Mathieu sera alors comptabilisé dans le nombre de demandeurs d’emploi dans les prochains calculs du nombre de demandeurs d’emploi.

Les ressources :

3/ Pourquoi certains chômeurs ne sont-ils plus comptabilisés par Pôle emploi ?

L’explication :

Une fois inscrits à Pôle emploi, tous les demandeurs d’emploi sont tenus d’informer Pôle emploi, chaque mois, de leur recherche active. C’est « l’actualisation » mensuelle. Toute personne qui déclare toujours être à la recherche d’un emploi lors de son actualisation est alors comptabilisé dans le nombre total des demandeurs d’emploi.
A contrario, lors de son actualisation mensuelle, si un demandeur d’emploi informe Pôle emploi qu’il a trouvé un travail, s’il n’actualise pas son statut, s’il ne remplit plus les conditions pour demeurer inscrit (expatriation,…), ou qu’il est radié administrativement (cf. raisons ci-dessous), il sort des listes de Pôle emploi. Il n’est alors plus inscrit sur les listes de Pôle emploi et n’est donc plus comptabilisé parmi les demandeurs d’emploi.

Entre ces deux cas, certains demandeurs d’emploi sont dispensés temporairement de recherche active d’emploi : c’est la catégorie D des demandeurs d’emploi.
Bien qu’ils ne soient pas en recherche active, ces demandeurs d’emploi sont également comptabilisés dans le nombre total des demandeurs d’emploi calculé par Pôle emploi et la DARES.

L’exemple :

Sophie est inscrite à Pôle emploi depuis 3 mois. A ce titre, elle est donc comptabilisée dans le nombre de demandeurs d’emploi. Cependant, 4 mois après son inscription, Sophie n’actualise pas son statut auprès de Pôle emploi. Même si Sophie est encore en recherche d’emploi, elle sort donc des listes de Pôle emploi.
Elle n’est alors plus comptabilisée en tant que demandeur d’emploi dans les statistiques nationale.

Les ressources :

4/ Tous les chômeurs sont-ils comptabilisés dans les statistiques nationales ?


L’explication :

Chaque mois, la DARES et Pôle emploi publient l’ensemble des statistiques concernant les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi, ainsi que les offres collectées par Pôle emploi.

Les demandeurs d’emploi sont en effet classés en 5 catégories en France : A, B, C, D et E. Les demandeurs d’emploi inscrits dans les catégories A, B et C sont ceux tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, les autres en sont dispensés momentanément.
L’intégralité des demandeurs d’emploi, quelle que soit leur catégorie, est toutefois comptabilisée dans les statistiques nationales de Pôle emploi.

L’exemple :

Benoît est inscrit à Pôle emploi depuis 6 mois. Pendant ces 6 mois, Benoît n’a pas travaillé et n’est pas dans une situation particulière le dispensant de recherche d’emploi (stage, arrêt maladie…). Il est donc inscrit en catégorie A.
Durant le 7ème mois suivant son inscription, Benoît commence une formation. En informant Pôle emploi de sa situation, il passe de la catégorie A à D. Il n’est donc plus tenu de rechercher un emploi.
Malgré son changement de catégorie, il reste inscrit à Pôle emploi. Il est donc toujours comptabilisé comme demandeur d’emploi dans les statistiques nationales de Pôle emploi.

Les ressources : 

5/ Pourquoi les méthodes de calcul des chiffres du chômage évoluent-elles ?

L’explication :

La production des statistiques du marché du travail, incluant les statistiques du chômage, est définie par la loi. En l’occurrence, la loi prévoit que Pôle emploi transmette, chaque mois, les statistiques du marché du travail au ministère chargé de l’emploi (souvent, le ministère du Travail).
Les modalités de cette production sont définies par une convention entre la DARES, une direction des statistiques qui dépend du minis tère du Travail, Pôle emploi et l’INSEE.
Si une nouvelle loi et / ou une nouvelle convention venait à être adoptée, la production des statistiques du marché du Travail et les modalités de celle-ci pourraient changer.

Les ressources :

  • Les missions de Pôle emploi
  • L’article du Code du travail qui précise les missions de Pôle emploi


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    6/ Comment le Royaume-Uni calcule-t-il les statistiques de son marché du travail ?

    L’explication :


    Comme en France, le Royaume-Uni calcule les chiffres du chômage de deux façons :

    • Le taux de chômage, calculé via les standards internationaux (comme l’INSEE en France). Pour ce faire, une enquête est régulièrement menée auprès de 60 000 personnes pour leur demander s’ils sont au chômage et s’ils recherchent un emploi.

    • Le nombre de demandeurs d’emploi, calculés uniquement sur la base des chômeurs indemnisés. Précisons que l’indemnisation au Royaume-Uni ne peut dépasser 6 mois d’allocations.

    Le taux de chômage est donc calculé de la même façon qu’en France (via des enquêtes régulières).

    En revanche, la méthode de calcul du nombre de demandeurs d’emploi est très différente. En France, le nombre de demandeurs d’emploi concerne tous les demandeurs d’emploi, qu’ils soient indemnisés ou non (cf. point 1), alors qu’Au Royaume-Uni, seuls les chômeurs indemnisés sont comptabilisés.

    Les ressources :

jeudi 17 avril 2014

Témoignage sur le retour à l'emploi



Carine, France et Jean-Marc, un an après

Avant
Il y a un an, Carine entamait sa reconversion professionnelle. Fatiguée de l’hôtellerie de luxe, elle se lançait comme professeur de sport et de pilate.
France, venue de la logistique, redevenait apprentie à 51 ans et passait une licence de Qualité, Sécurité, Environnement.
Jean-Marc, électricien longtemps intérimaire, créait enfin sa société, sur un concept de dépannage minute.
Un an après, que sont-ils devenus ?

1 an après

Jean-Marc, chef d’entreprise : « Tu fais ce trou et puis après, tu fais la boîte, tu t’occupes de l’extérieur. Tu peux commencer à passer tous les câbles… »
Elle a pas mal changé oui, la situation… L’année dernière, j’étais tout seul et là on se retrouve à 4, j’ai pris un apprenti pour un an et en ce moment, j’ai 2 stagiaires. On a pas mal de boulot, donc il y a besoin de monde. On court un peu plus que l’année dernière à la même période. Il faut s’occuper de tout ce qui est fournitures, faire livrer le matériel, les commandes. On a quand même un peu de temps de libre, on arrive quand même à s’en sortir encore, ça va, on n’est pas encore multinationale ! Pour l’instant, c’est gérable encore…

Carine, professeur de pilate : « Encore une… changez de côté »
La reconversion professionnelle, avec les questions que j’ai pu me poser à ce moment-là avec notamment les partenaires chez Pôle emploi, m’ont permis de me poser les bonnes questions, cette aide-là a été primordiale.
« C’est vraiment une volonté d’allonger les jambes au maximum… »
Il y a eu plein d’évolutions en fait, puisque je me suis vraiment recentrée sur le travail du pilate. Je retrouve une clientèle de personnes qui sont beaucoup plus dans une recherche de sensations ou dans des réparations de corps puisque, effectivement, ils se sont abimés précédemment. Donc là on arrive dans quelque chose qui est plus de la rééducation pratiquement.
« Là tu as reconstruit le dos, t’as senti la différence ? »

France, responsable QSE (Qualité Sécurité Environnement) : la licence que j’ai passé, c’est MRTP, Management des Risques Technologiques et Professionnels, c’est-à-dire tous les risques que le chantier, que les produits dans l’entreprise, peuvent apporter.
« Et ça va, t’as pas les bras un peu trop en l’air là ? Une série en général, tu fais toujours le même geste… ».
L’évolution, c’est la connaissance, la connaissance du métier. Aujourd’hui, un grand nombre de personnes ont eu besoin de moi à un moment donné dans la journée. Je leur ai montré que, en un an, je pouvais apprendre un métier et puis maintenant, les aider.
« Le carter il devrait venir un tout petit peu plus loin, tu vois avec eux ? »
Ca y est, ils savent de quoi je suis capable, ça y est, ils savent jusqu’où je peux aller, le poste est réellement approprié. C’est mon poste, ils savent que le QSE de Secmi, c’est France.

Jean-Marc : « il y a un devis un peu compliqué à faire… »
J’ai pas l’intention de redevenir salarié, du tout non, une fois qu’on a franchi le pas… C’est d’autres contraintes, il y a beaucoup plus de contraintes, c’est vrai qu’on fait pas nos 8 heures et puis on rentre chez soi tranquille mais, d’un autre côté, il y a tellement de choses intéressantes en étant à son propre compte, c’est pour ça que je vais tout faire pour que ça dure le plus longtemps possible comme ça.

Carine : « on change de côté… »
Est-ce que changer, c’est possible ? Oui, évidemment ! C’est mon quotidien de vie ! Le changement, il n’est pas dans quelque chose de brutal. Ce que j’essaye de transmettre à mes élèves, c’est justement ce plaisir de redécouvrir à chaque fois. On n’a jamais fini d’apprendre.

Jean-Marc : Timothée, il est né au mois de décembre l’année dernière, il vient de faire les 1 an. C’est que des événements heureux qui sont arrivés, la naissance de Timothée, l’entreprise…
« On va faire un petit tour de toboggan avec Papa… »
Sa femme : Parfois, il est stressé, comme chef d’entreprise il a beaucoup de problèmes à résoudre : fournisseurs, clients, employés, c’est pas toujours évident… Mais on a réussi, je trouve. On avait des difficultés mais on a pu y survivre.

Carine : Une reconversion, c’est quelque chose de difficile. Ca vaut le coup parce qu’on fait ce qui nous plaît et on n’a plus la sensation de travailler. Mais comme on n’a plus la sensation de travailler, la frontière entre le travail et la vie personnelle n’existe plus et, du coup, oui, on s’investit énormément et parfois, le vie personnelle, elle se perd un peu là-dedans…

France : Quand tu as envie de rebondir, tu repars et c’est avec qui ? Avec tes potes, tes potes, c’est ta charpente. C’est bien quand tu es entourée, d’amis et de gens qui partagent ta passion, ou même entourée de gens qui bossent avec toi et qui sont heureux de bosser avec toi.
Ma mission par rapport à Pôle emploi, rechercher un travail, se reformer, c’est bon. Si c’est ça arriver au bout de sa mission, j’y suis arrivée. Pour moi, c’est pas ça, pour moi, c’est être au top QSE. On va aller plus loin, là on a mis à fond la sécurité, maintenant on va aller à l’environnement. C’est un combat de tous les jours, on n’arrivera jamais au bout et moi, je passerai sûrement le relais un jour…

Jean-Marc : Mon ambition, c’est grossir, bien sûr. C’est de créer des emplois, monter une société plus grosse et le but, c’est pas de rester seul ou à 2, ou à 3. C’est vraiment de développer l’activité.

Carine : Ce que j’exerce aujourd’hui à Paris, je peux l’exercer partout dans le monde. J’ai appris à m’adapter rapidement aux situations dans lesquelles je vais me trouver. Il y a quand même des choses qui peuvent changer du jour au lendemain, je rencontre le prince charmant, je me casse à l’étranger s’il le faut… Tout est possible en fait !
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