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vendredi 30 août 2013

Cinq façons de se griller au téléphone auprès d’un recruteur



Que ce soit à l’occasion d’une relance ou d’une candidature spontanée, il est malheureusement très facile de commettre certains impairs en appelant un recruteur. Parfois même sans s’en rendre compte…

1 - Le manque de discrétion

« Beaucoup de recruteurs sont surpris de voir des candidats se griller dès le standard ! », explique Philippe Hemmerlé, directeur du cabinet CV First. Manque de politesse ou de savoir-vivre ? Même pas. « En fait, il y a une question à laquelle ils ne sont jamais préparés. Quand on leur demande machinalement leur nom, société et l’objet de leur appel, ne sachant que dire, beaucoup oublient toute confidentialité élémentaire au risque de mettre le recruteur dans l’embarras. » Il peut être gênant, par exemple, de lâcher à la standardiste ‘J’appelle pour le poste de directeur commercial’ alors que certains salariés de l’entreprise ne sont pas au courant. « Pour faire bonne impression, surtout s’il s’agit d’une relance, il faut rester pro et s’en tenir au strict minimum. Dites juste ‘Je suis untel et j’appelle suite à notre rendez-vous.’ » Le recruteur, souvent, appréciera votre discrétion.

2 - Se montrer impatient

Nadia Boutaleb ne fait pas un métier facile. « On connaît la conjoncture et ce n’est jamais agréable de ne pas être rappelé par un recruteur. Mais concrètement nous n’en avons pas toujours le temps. Et il est difficile, quand on n’a pas eu le temps de rappeler quelqu’un, de l’entendre pester que vous l’avez oublié », observe cette associée au cabinet Alterview. Or, culpabiliser un recruteur est très contre-productif. « Dans le même genre, alors que je recherchais un profil rare, un autre candidat, jeune diplômé, m’a aussi lancé ‘Si vous ne me donnez pas ma chance, qui le fera ?’. Je compatis, mais ça n’arrange pas les choses. Il vaut mieux demander des conseils et montrer sa motivation pour garder une chance d’être rappelé une autre fois. » Car même si on n’est pas pris, on peut se faire remarquer… en bien.

3 - Se montrer prêt à tout

La motivation, c’est bien... à condition de ne pas en faire trop. « Il faut trouver la juste mesure et se montrer déterminé sans être insistant, analyse Pierre Bultel, consultant et directeur du cabinet PBRH. Typiquement, le candidat qui se dit ‘prêt à tout’ paraît plus désespéré que motivé. De même, celui qui n’a ‘pas d’autre piste’ perd un peu de son charme. » Ce consultant compare l’entretien téléphonique à un jeu de rôles. « Il ne faut pas tomber le masque trop vite. Il faut montrer son expérience et une réelle envie, mais aussi se laisser approcher par le recruteur. »

4 - Se fermer soi-même des portes

Mais, parfois, il suffit de poser – mal - une question banale. « Un candidat peut se griller illico en posant une question fermée », poursuit Pierre Bultel. Exemple : vous appelez un recruteur dans l’espoir de décrocher un rendez-vous. « Dans ce cas, évitez les questions du genre « On peut se rencontrer ? », pas sur le fond mais sur la forme. Grammaticalement, cette question appelle une réponse affirmative – ou, le plus souvent, négative - et donnera une porte de sortie toute trouvée au recruteur. En revanche, si vous formulez une question ouverte comme ‘Quand auriez-vous un moment pour me rencontrer ?’, vous rendez, psychologiquement, l’échappatoire plus compliquée et vous aurez plus de chance de décrocher un entretien. »

5 - Se montrer trop stressé

Enfin il est possible de réduire ses chances à néant… sans rien dire du tout. « Un candidat peut vite paraître désagréable parce qu’il a mal préparé son appel », résume Karine Averseng, auteure du livre Ces 5 minutes qui comptent dans un entretien d’embauche. En cause : la façon de s’exprimer. « La plupart des candidats sont stressés, ont peur de déranger le recruteur. Ils bégayent ou laissent planer des silences gênés. Or cette angoisse s’entend et véhicule une image inconsciemment très négative. C’est comme si le candidat s’excusait d’exister et c’est désastreux. Or, à l’inverse, un candidat qui s’entraîne à parler avec le sourire communique une forme de bonne humeur et d’envie. » Comme celle de le rappeler.
Céline Chaudeau © Cadremploi.fr / Crédit photo © François Bouchon / Le Figaro

http://www.cadremploi.fr/editorial/conseils/conseils-candidature/detail/article/cinq-facons-de-se-griller-au-telephone-aupres-dun-recruteur.html

jeudi 29 août 2013

Un réseau social est il un outil 1.0 dédié au monologue ou 2.0 au dialogue ?

jeudi 29 août 2013

 

Etes vous pret à vous connecter avec vos clients sur les réseaux sociaux ?
Lyon-Villeurbanne, France
Je viens de vivre une expérience intéressante sur l'usage des réseaux sociaux professionnels que je souhaiterai partager avec vous.

Je ne détiens et n'impose aucune vérité, c'est juste le récit d'une expérience.

A vous seul, d'en tirer les enseignements que vous souhaiterez ?

MONOLOGUE OU DIALOGUE : THAT IS THE QUESTION ?

Je suis allé poster sur un hub de ma région, dans un forum de discussion pour poser une question qui s'adressait aux entreprises :

- si elle considérait que leur présence sur les réseaux sociaux devait se faire sous la forme d'une communication classique 1.0, sous forme par exemple de communiqués de presse publiés quotidiennement (comme le journal les Echos, La Tribune par exemple),

- ou dédié au dialogue 2.0 par des forums, une sorte d'agora pour permettre une véritable participation et construction collective, favorisant des échanges de bonnes pratiques et à des actions collectives.

Il ne s'agissait qu'une question ?

Les résultats en quelques lignes :

Je n'étais pas le bienvenu, car l'administrateur du hub considéra vite qu'il est chez lui, et qu'il pouvait décider de parler de ce qu'il veut, lui convient ou non, et me demande même « d'arrêter cette discussion » dixit.

L'administrateur publie en effet, et c'est son choix, publie 3 à 4 communiqués de presse par jour (il n'y a que lui qui parle, aucun dialogue, ni partage 2.0), presqu'aucun commentaire sur la plus grande partie de ses posts, et voir même, on vous empêche même de lancer des discussions ou répondre à certains sujets, le comble ?

Certes, un petit nombre de membres de ce groupe conviennent que cela leur convient de seulement lire quelques communiqués de presse régulièrement et avouent ne pas pouvoir ni vouloir partager eux mêmes des informations, ou venir échanger.

C'est comme s'ils feuilletaient un journal.

Voici un constat personnel qui semble expliquer le peu d'activité sur les réseaux sociaux.

Car je me demande aussi, si l'on fait bien la différence entre :

- un site internet, un blog, un site de curation de contenus d'informations (comme l'AFP, Les Echos ou Scoopit...) qui peut diffuser régulièrement des communiqués de presse,

- un réseau social qui permet justement d'être une véritable agora, ouverte, tolérante

LES MARCHES SONT DES CONVERSATIONS

Il me semble que les réseaux sociaux, sont des outils 2.0, c'est à dire participatif, permettant justement les discussions, qui deviennent des communications multilatérales. C'est le destinataire du message qui discute, et qui parle de l'entreprise et de la marque.

Un réseau social permet à une entreprise de se faire re-connaitre, et non de se faire connaitre par de la pub.

L'entreprise ne doit pas se faire connaitre sur les réseaux sociaux par des communiqués de presse, de la publicité, mais se faire reconnaître par des conversations, c'est à dire recommander et faire en sorte que l'on parle de soi par l'animation des échanges autour de centres d'intérêts.

Je pense donc que cette pratique de monologue peut être à l'origine des désaffections des réseaux sociaux par les entreprises.

Car les entreprises ne pourront pas consacrer leur stratégie et leur budget communication pour être présent sur les réseaux, et n'avoir pas plus de 10 lectures pour leur posts et sans aucun commentaires ce qui peut avoir des conséquences au niveau de l'image de marque, de leur e-reputation de l'entreprise.

Le rapport investissement temps/rentabilité est contre productif et dissuadera les entreprises d'investir les réseaux sociaux professionnels.

Surtout que l'image de marque, l'e-reputation de l'entreprise en question peut être atteinte.

Qu'en pensez vous ?

NB : Je le rappelle, je ne détiens et n'impose aucune vérité, c'est juste le récit d'une expérience et d'une interrogation que je souhaite partager.

A vous seul, d'en tirer les enseignements que vous souhaiterez ?

Au moins, sur ce groupe, je sais que j'aurai le droit de m'exprimer librement sur ce que je pense.


Quand "Censure tu nous tiens" ?
 
 

mercredi 28 août 2013

La réussite, ça se décide !

Des places pour la rentrée 2013-2014 sont encore disponibles dans nos  écoles localisées :



YVELINES

CFA d’Alembert (78)
Bac +2 à Bac +3

www.cfa.uvsq.fr

ESMAE  (78)
Bac +3 à Bac +3

www.esmae.fr

ESSYM (78)
Bac +2 à Bac +5

www.essym.fr

Sup de V (78)
Bac à Bac +5

www.supdev.fr

IFA Delorozoy (78)
CAP à Bac +3

www.ifa.delorozoy.fr

ITEDEC (78)
CAP à Bac +3

www.itedec.fr

Groupe ISIPCA (78)
Post-Bac à Bac +5

www.isipca.fr

TECOMAH
CAP à Bac +5

www.tecomah.fr


VAL D’OISE

GESCIA (95)
Bac à Bac +3

www.gescia.fr 

IFA de la Restauration
CAP 

 www.ifa-restauration.fr

IFA Chauvin (95)
Pré-apprentissage au Bac +3

www.ifa-chauvin.fr

ITESCIA (95)
Bac à Bac +5

www.itescia.fr


PARIS

CFA UPMC (75)
Bac +2 à Bac +5 et cursus ingénieur

 www.cfa.upmc.fr

CFI – Centre des formations industrielles (75)
Pré-apprentissage à Bac +2

www.cfi-formations.fr


HAUTS-DE-SEINE

CFI – Centre des formations industrielles (92)
Pré-apprentissage à Bac +2

www.cfi-formations.fr


VAL-DE-MARNE (94)

CFI – Centre des formations industrielles (94)
Pré-apprentissage à Bac +2

www.cfi-formations.fr

http://www.campus.cci-paris-idf.fr/la-reussite-ca-se-decide/#ancre1http://www.campus.cci-paris-idf.fr/la-reussite-ca-se-decide/#ancre1

mardi 27 août 2013

Franchise européenne de l'innovation environnementale, sociale et économique: Découvrez des entrepreneurs qui changent le monde

Franchise européenne de l'innovation environnementale, sociale et économique: Découvrez des entrepreneurs qui changent le monde: Des exemples d'entrepreneurs dans l'économie sociale et solidaire qui prouvent que ce secteur représente l'avenir et est une ... franchise sociale, emploi, business social, économie sociale et solidaire

Paris pour l'emploi fête ses 10 ans !

Ne ratez pas les 10 ans du   forum professionnel.  "Paris pour l'Emploi 2013 "

         Paris pour l'emploi 2013 les 3 et 4 octobre place de la Concorde à Paris

2 000 responsables des ressources humaines issus de 500 entreprises et collectivités se mobilisent pour recruter à la Concorde (Paris 8e) lors de la 11e édition de "Paris pour l'Emploi" du 3 au 4 octobre 2013


Cet événement annuel est ouvert à tous, quel que soit le niveau de qualification et l’expérience. Tous les métiers sont représentés. Il est conseillé de préparer son cv et d’en avoir suffisamment pour ne pas perdre une occasion. Cependant, des conseillers à l’emploi (2000) sont prêts à vous aider.

500 entreprises proposent des postes, également à l’étranger ou aux personnes handicapées.

Le secteur de l’économie sociale et solidaire est particulièrement représenté cette année.
Pour en savoir plus : http://www.parisemploi.org. -
 
La vidéo sur youtube  http://www.youtube.com/v/vem-11_LDe8?version=3&hl=fr_FR

lundi 26 août 2013

Préparation opérationnelle à l’emploi : 6 personnes formées sur 10 ont retrouvé un emploi


emploi formation Opcalia Prépration opérationnelle à l'emploi chômeurs diplômés
Certaines initiatives en faveur de l’emploi sont couronnées de succès. Comme la Préparation opérationnelle à l’emploi (POE). 6 bénéficiaires sur 10 ont retrouvé un emploi depuis leur sortie de formation, d’après une étude d’Opcalia.

La formation favorise le retour à l’emploi. C’est notamment ce que montre l’étude réalisée par Opcalia sur les dispositifs de Préparation opérationnelle à l’emploi (POE) qu’elle a accompagnés. 6 bénéficiaires sur 10 ont retrouvé du travail suite à cette formation.

Contrats stables
Selon Opcalia, la POE est plébiscitée par les entreprises qui la considèrent comme un outil de pré-qualification et de pré-recrutement. Elle permet à un demandeur d’emploi de bénéficier d’une formation adaptée au poste de travail pour lequel il est pressenti. Les 6 bénéficiaires sur 10 qui ont retrouvé du travail ont même obtenu majoritairement des contrats stables (59 % de CDI ou CDD supérieur ou égal à 6 mois).

Sans bac ou avec
Dans un cas sur deux, le bénéficiaire d’une POE est un demandeur d’emploi de longue durée. Mais, il existe deux dispositifs, la POE collective (POEC) et la POE individuelle (POEI) qui touchent des publics différents. Ainsi les deux-tiers des bénéficiaires d’une POEC ont un niveau de qualification inférieur au bac avant leur entrée en formation. Tandis que ceux qui ont utilisé la POEI étaient plus nombreux à disposer d’un diplôme de l’enseignement supérieur avant la formation (21 % contre 13 % pour la POEC).

http://www.courriercadres.com/emploi/formation-professionnelle/preparation-operationnelle-a-l-emploi-6-personnes-formees-sur-10http://www.courriercadres.com/emploi/formation-professionnelle/preparation-operationnelle-a-l-emploi-6-personnes-formees-sur-10

vendredi 23 août 2013

Recherche d’un emploi : 33 causes d’échec les plus fréquentes à éliminer d’urgence

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Découvrez les causes le plus souvent identifiées dans les échecs de recherche d’emploi

Les raisons d’échecs qui dépendent de vous sont nombreuses. C’est  une bonne nouvelle, car vous pouvez agir sur celles-ci.
Celles qui reviennent le plus couramment, partant du principe que leur gravité augmente avec leur nombre sont les suivantes :
  1. Le manque d’un but bien précis
  2. Le manque d’ambition
  3. Le manque de formation
  4. Le manque de maîtrise de soi. Avant  de maîtriser les circonstances, vous devez vous contrôler vous-même
  5. La mauvaise santé :  la vraie réussite appartient à celui qui est en bonne santé. La maîtrise de soi peut éliminer pas mal de maladies dont une alimentation trop riche
  6. L’habitude de penser négativement
  7. L’excès de prudence
  8. L’hésitation et le manque de persévérance
  9. Une personnalité négative qui repousse
  10. Le manque de décision et l’ajournement : préfèrer le compromis au combat, s’accommoder des difficultés au lieu de les vaincre, subir le chômage plutôt que d’exiger l’emploi
  11. La peur sous toutes ses formes, elle détruit vos atouts et dégage des ondes destructrices aux esprits de ceux qui vous entourent
  12. L’habitude de vous contenter des miettes des autres, l’indifférence à ce qui arrive : d’un poste modeste et d’un petit salaire
  13. L’erreur de vocation et la persistance
  14. La dispersion des efforts:  se concentrer sur un but unique
  15. L’habitude de dépenser sans compter
  16. Le manque d’enthousiasme
  17. L’intolérance, un  étroit d’esprit ne va jamais loin
  18. Un  poste non acquis par vos propres efforts
  19. L’égoïsme et la vanité, incompatibles avec le succès
  20. La paresse
  21. L’oubli de son  libre- arbitre :  mieux vaut juger par soi-même la réalité au lieu d’adopter les opinions toutes faites
  22. La mauvaise connaissance de soi. Pour bien vous vendre vous devez bien vous connaître
  23. Vouloir être payé pour ce que vous savez et non pour ce que vous faites
  24. Le manque d’imagination
  25. Le manque de loyauté
  26. La recherche d’un titre
  27. L’impossibilité de définir ce que vous voulez
  28. L’habitude de laisser les autres prendre la décision à votre place
  29. Le contentement de soi
  30. Négliger la chance qui se présente
  31. Souhaiter au lieu de vouloir
  32. Faire des compromis avec le chômage au lieu de vouloir un poste
  33. La peur d’être critiqué et du qu’en-dira-t-on

http://www.cadresetdirigeants-magazine.com/trouver-emploi-cadre/reussir-recherche-emploi/trouver-un-job/?goback=.gmp_3607825.gde_3607825_member_255889761

mercredi 21 août 2013

Métiers du digital : "les réseaux sociaux ont changé la donne"

 par Jacques Froissant (Altaïde)

 
 
 
 
 
 

tablet-largeIl y a 15 jours, je me rendais à la soirée blogueurs dite “Social drink up” de Adobe dans les superbes locaux de la maison du Danemark sur les Champs Elysées. La premère présentation fut celle de notre ami Jacques Froissant d’Altaïde qui nous a dressé un portrait particulièrement intéressant et éclairant en ces temps de crise de l’emploi, des nouveaux métiers du digital
Voici mes notes, prises en cours de réunion, sur ma précieuse tablette (et d’autant plus précieuse qu’elle me fut volée quelques jours plus tard). Grâce à Evernote, et au cloud computing, les voici sauvegardées, ressuscitées et commentées :
Les nouveaux métiers du digital en 2013
Jacques a “fait une étude quali en début d’année.  Il est dans les métier du recrutement depuis 20 ans et travaille avec les clients sur le digital depuis que sa société existe. ALTAIDE a été créée en 2008 et est spécialisée sûr les métiers du digital.
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Photo : Jacques Froissant lors de sa présentation à la soirée Adobe
Les facteurs de changement principaux, issus de cette étude, ont été décrits comme suit par Jacques Froissant :
  • Facteurs technologiques : accélération des technos ; il est possible de monter un site e-commerce très rapidement avec très peu de monde. Des standards sont en train de se dégager ;
  • Les réseaux sociaux ont changé la donne
  • Il y a aussi des facteurs sociétaux même si Jacques n’aime pas parler de génération Y. Le mélange de vie perso et pro est partout et il y a une volonté d’avoir un équilibre de vie plus important. On trouve partout cette Culture du web avec partage de l’instantané et on apprend beaucoup par le partage ;
  • Les cycles sont courts dans le digital et i ly a beaucoup de projets jetables; un projet à moyen terme c’est 18 mois “car penser à 10 ans comme avant ce n’est plus possible”. En conclusion, “les visions sont assez court-termistes” ;
Quelles conséquences sur les métiers du digital ? C’est là qu’on apprend le plus de choses, notamment sur la spécialisation de ces métiers, avec une hyper segmentation très pointue. Pas étonnant que les recruteurs “standard” et les DRH soient complètement perdus et aient tendance à se rassurer avec des choses connues – et donc des choix souvent assez approximatifs. A leur décharge, cet environnement devient de plus en plus difficile à lire pour les néophytes, d’où les cabinets spécialisés comme celui de Jacques. Voici les tendances :
  • Fort développement des freelances et des indépendants même dans des périodes où c’est difficile comme en ce moment, les freelances sont accrochés à ce statut car ils y trouvent aussi un équilibre de vie et une indépendance forte ;
  • Spécialisation forte des fonctions marketing digital (il n’y a plus besoin de généralistes) “On ne peut plus être directeur digital si on ne s’intéresse pas à la techno” a ajouté Jacques. “Car sinon, on ne pourra pas être à l’écoute des innovations. Il faut un vernis techno. Et notamment bien connaître les réseaux sociaux et savoir ce qu’on y fait” …
  • Le contenu est et reste le roi, les évolutions récentes de Google ne font que renforcer ces points ;
  • Les sites ecommerce sont de plus en plus drivés par les dataet le "data analyst" est la future star. C’est l’avènement du “big data” dont nous parlons souvent sur ce site pour en décrypter les tendances et le vrai du faux ;
  • “Il y a pénurie de postes experts dans les domaines : technos (java, php, .net, mobile) et spécialistes (SEO, SEM, data analysts, social, CRM…)”. Cette pénurie est durable et il est difficile de recruter ;
  • Il manque 50.000 environ développeurs en France ! “Si on les avait on pourrait tous les embaucher” a ajouté Jacques. “Il faudrait 59 écoles de Xavier Niel car le march” est de plus en plus demandeur” précise-t-il ;
  • La proximité de l’équipe technique et du marketing est indispensable donc les technos ne peuvent être à l’autre bout du monde, c’est bon signe pour ceux qui craignent la disparition de ces métiers et leur départ en Inde.

Quelles sont les fonctions digitales de demain ?
  • Le marketing de l’innovation (toutes les fonctions d’innovation) est au premier rang, ce qui va réjouir les lecteurs de Marketing & Innovation ;
  • La gestion de la marque : on l’a toujours fait mais cela change aujourd’hui et il y a des postes qui se développent autour de cette fonction qui prend de plus en plus d’importance ;
  • Le Story telling de contenu qui fait l’objet d’un développement parOlivier Cimelière dans notre futur ouvrage La communication digitale expliquée à mon boss
couverture_V3_com_digitale-
  • Les fonctions de Marketing relationnel : gestion de l’expérience client (ergonomie), social marketing, CRM fidélisation, digitalisation des points de vente … encore des sujets phares de ce blog, décidément, si vus cherchez un boulot, vous savez à quelle lettre d’infos il faut s’abonner ;
  • Buzz management (bon et mauvais) : l’essor des buzz et leur importance, en positif et en négatif, font qu’ en tant que manager on se doit de prendre en compte plusieurs phénomènes :
  • Les profils digitaux sont des passionnés et il faut parler d’agilité intellectuelle. Un manager aujourd’hui doit être capable d’orchestrer et embrasser de plus de métiers différents et devenir des veilleurs ;
  • Tous entrepreneurs : “si l’on n’est pas proactif on recule très vite”. Il faut donc de l’audace et de la créativité. La culture web est la culture de la version bêta. On sort d’une culture industrielle et on rentre dans une culture du test permanent.
  • Être curieux
  • Gérer l’incertitude et apprendre à faire et défaire … Et gérer les frustrations si le contexte a changé.
Que faut-il retenir ?
En résumé, nous dit Jacques, “la passion est importante”
  • Comment recruter digital ?
  • Les outils ont énormément évolué. L’approche recrutement d’Altaide est très proche du contenu digital (contenus, médias sociaux …)  ;
  • Les RH doivent aussi se transformer. Il faut devenir Community manager / recruteur  ;
  • La responsabilité du recrutement est aussi remise dans les mains des cadres. Il n’y a pas mieux qu’un directeur digital pour trouver un autre directeur digital ;
  • Il faut aussi rentrer dans une démarche d’auto-apprentissage ;
  • Présentation sur slideshare (voir ci-dessus) : il y a aussi des métiers qui vont disparaître (page 12/34 : “Leviers marketig externes (street,licences, …) Mécénat/Charity management) voilà des sujets qui mériteraient d’être creusés … ;
  • “Les RH dont démunis car ils  ne connaissent pas les profils et ils ont du mal à définir les fiches de postes sur les métiers qu’ils ne connaissent pas. Ils ont du mal à suivre les impacts et sont ignorants de ces métiers là”. C’est pour cela que ce sont souvent lesopérationnels qui recommandent ALTAIDE car les DRH ne connaissent pas le processus de recrutement et les critères d’évaluation de ces métiers. Il n’y a pas de filières de formation même si certaines se mettent en place. Et il y a des choses surprenantes comme “des gens de 22 ans et qui ont huit ans d’expérience en référencement” nous explique Jacques.
En conclusion, c’est à uune transformation radicale du paysage du recrutement que nous assistons, ausis bien du côté du marché que des RH, avec des impacts prévisibles à très court terme sur les formations et notamment les spécialisations en MBA sur le digital que nous voyons fleurir ici et là, comme à Mines Paristech, et à ESG, nous aurons bientôt l’occassion d’en reparler.

http://visionary.wordpress.com/2013/07/11/mtiers-du-digital-les-reseaux-sociaux-ont-change-la-donne-par-jacques-froissant-altaide/
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