Des hommes et des femmes qui n'ont pas comme seul souci, le profit mais intègrent aussi la dimension sociale.
Je viens de vivre une expérience intéressante sur l'usage des
réseaux sociaux professionnels que je souhaiterai partager avec vous.
Je
ne détiens et n'impose aucune vérité, c'est juste le récit d'une expérience.
A vous seul, d'en tirer les enseignements que vous
souhaiterez ?
MONOLOGUE OU DIALOGUE : THAT IS THE QUESTION ?
Je
suis allé poster sur un hub de ma région, dans un forum de discussion pour poser
une question qui s'adressait aux entreprises :
- si elle considérait que
leur présence sur les réseaux sociaux devait se faire sous la forme d'une
communication classique 1.0, sous forme par exemple de communiqués de presse
publiés quotidiennement (comme le journal les Echos, La Tribune par exemple),
- ou dédié au dialogue 2.0 par des forums, une sorte d'agora pour
permettre une véritable participation et construction collective, favorisant des
échanges de bonnes pratiques et à des actions collectives.
Il ne
s'agissait qu'une question ?
Les résultats en quelques lignes :
Je
n'étais pas le bienvenu, car l'administrateur du hub considéra vite qu'il est
chez lui, et qu'il pouvait décider de parler de ce qu'il veut, lui convient ou
non, et me demande même « d'arrêter cette discussion »
dixit.
L'administrateur publie en effet, et c'est son choix, publie 3 à 4
communiqués de presse par jour (il n'y a que lui qui parle, aucun dialogue, ni
partage 2.0), presqu'aucun commentaire sur la plus grande partie de ses posts,
et voir même, on vous empêche même de lancer des discussions ou répondre à
certains sujets, le comble ?
Certes, un petit nombre de membres de ce
groupe conviennent que cela leur convient de seulement lire quelques communiqués
de presse régulièrement et avouent ne pas pouvoir ni vouloir partager eux mêmes
des informations, ou venir échanger.
C'est comme s'ils feuilletaient un
journal.
Voici un constat personnel qui semble expliquer le peu
d'activité sur les réseaux sociaux.
Car je me demande aussi, si l'on fait
bien la différence entre :
- un site internet, un blog, un site de
curation de contenus d'informations (comme l'AFP, Les Echos ou Scoopit...) qui
peut diffuser régulièrement des communiqués de presse,
- un réseau
social qui permet justement d'être une véritable agora, ouverte,
tolérante
LES MARCHES SONT DES CONVERSATIONS
Il me semble que les
réseaux sociaux, sont des outils 2.0, c'est à dire participatif, permettant
justement les discussions, qui deviennent des communications multilatérales.
C'est le destinataire du message qui discute, et qui parle de l'entreprise et de
la marque.
Un réseau social permet à une entreprise de se faire
re-connaitre, et non de se faire connaitre par de la pub.
L'entreprise ne
doit pas se faire connaitre sur les réseaux sociaux par des communiqués de
presse, de la publicité, mais se faire reconnaître par des conversations, c'est
à dire recommander et faire en sorte que l'on parle de soi par l'animation des
échanges autour de centres d'intérêts.
Je pense donc que cette pratique
de monologue peut être à l'origine des désaffections des réseaux sociaux par les
entreprises.
Car les entreprises ne pourront pas consacrer leur
stratégie et leur budget communication pour être présent sur les réseaux, et
n'avoir pas plus de 10 lectures pour leur posts et sans aucun commentaires ce
qui peut avoir des conséquences au niveau de l'image de marque, de leur
e-reputation de l'entreprise.
Le rapport investissement temps/rentabilité
est contre productif et dissuadera les entreprises d'investir les réseaux
sociaux professionnels.
Surtout que l'image de marque, l'e-reputation de
l'entreprise en question peut être atteinte.
Qu'en pensez vous
?
NB : Je le rappelle, je ne détiens et n'impose aucune vérité, c'est
juste le récit d'une expérience et d'une interrogation que je souhaite partager.
A vous seul, d'en tirer les enseignements que vous souhaiterez ?
Au moins, sur ce groupe, je sais que j'aurai le droit de m'exprimer
librement sur ce que je pense.