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mardi 10 septembre 2013

Selon vous, quels sont les enjeux de la profession d'avocat dans les années à venir ?



Il y a un certain nombre de choses intéressantes à dire à ce sujet , que je peux aborder selon deux axes. Le premier, à une échelle macro, est l'évolution du droit et de la justice dans la société et la seconde a trait à l'évolution de la profession d'avocat en tant que telle.

Sur l'évolution du droit et de la justice

De plus en plus de concitoyens non initiés estiment que la justice est une somme d'obstacles et d'interdits. Pourtant, le droit ça n'est pas ça, c'est l'édiction de normes pour permettre aux hommes de vivre ensemble harmonieusement. En ce sens le droit n'est pas un obstacle mais un guide pour mieux vivre dans une société qui évolue et se complexifie, et permettre d'entreprendre sans se ruiner, de se déplacer sans nuire à la nature, de développer une entreprise sans nuire aux salariés... Modifier cette perception du droit et de la justice est indispensable et constitue un moyen de créer une quantité de travail considérable pour la communauté des avocats et des juristes.

La profession d'avocat a un rôle considérable pour changer ces perceptions et elle a tout à gagner à le faire. Comme le médecin, l'avocat est dans une relation de "sachant", de confiance pour donner un avis et un conseil éclairé. Sans aller jusqu'à dire qu'une norme est systématiquement utile - beaucoup de lois sont insensées avec des surenchères inutiles - il peut avoir un rôle complémentaire des pouvoirs publics pour expliquer pourquoi une norme est normale.

Sur l'évolution de la profession d'avocat

Il y a deux choses, l'évolution de la gouvernance de la profession et l'évolution des cabinets.

L'évolution de la gouvernance est catastrophique comme on a pu le voir récemment, et il est préjudiciable à notre profession qu'il n'y ait pas d'unité au niveau national et une représentation unique. On a essayé de faire bien fonctionner le Conseil National des Barreaux depuis 20 ans et il apparaît que la structuration du mode de fonctionnement du CNB n'a pas suffisamment évoluée pour permettre un travail harmonieux, quelles que soient les personnes à la tête des instances qui le compose.. Au delà des événements malheureux de ces dernières semaines, c'est l'image des avocats vis-à-vis des autres professions juridiques, de la presse et des clients qui a été atteinte, mais le plus ennuyeux, c'est que les officines qui prétendent vendre du droit aux concitoyens ont profité de ces événements. Comment ensuite être légitime pour remplir la mission d'information envers les citoyens dont je vous parlais précédemment alors que nous sommes incapables de nous organiser pour représenter la profession d'avocat sur la réforme des retraites ou sur la place de l'aide juridictionnelle par exemple ! Il faut donc réfléchir à d'autres solutions pour représenter la profession en se posant la question de savoir ce que l'on veut comme organisation nationale : un exécutif ou un législatif ? Quel pouvoir donner aux régions ? Aux syndicats ?

L'évolution des cabinets est indirectement liée à cette question de gouvernance. Plus une profession porte haut ses valeurs, plus elle pourra être forte, plus elle pourra attirer des profils et des clients de qualité, etc .... Il faut permettre aux gros cabinets comme aux plus petits de pouvoir grandir. La distinction entre les gros et les petits cabinets me semblent dépassée. Il y a besoin de gros cabinets structurés pour traiter des opérations compliquées avec une multi-compétence, il y a de la place pour ceux qui veulent faire du sur-mesure dans un domaine particulier, etc ... Ce qui me paraît plus problématique aujourd'hui et qui est expliqué dans l'ouvrage de Steven J.Harper The Lawyer Bubble, c'est la place de la profession d'avocat à l'échelle mondiale où des dizaines de milliers de jeunes avocats aux Etats-Unis se retrouvent sur-endettés après avoir emprunté pour financer leurs études et sans emploi car de nombreux cabinets souffrent de la situation économique difficile. Cette situation déteint nécessairement sur la situation parisienne où, dans les cent premiers cabinets de la place parisienne, nombre d'entre eux sont étrangers.

Je suis très optimiste par nature. Nous sommes un pays « sous-avocatisé » où l'on n’a pas réussi encore à mettre le droit au coeur des préoccupations des entreprises et de nos concitoyens, où l'avocat n'est pas encore considéré comme le partenaire évident de la croissance, consubstantiel de la vie. , Mais je demeure incurablement confiant :  si nousarrivons ensemble à imaginer ce que sera le monde dans vingt ans, ses besoins et la manière dont il faut former les gens pour y répondre, alors nous saurons inventer la formation d’excellence pour les générations à venir. Nous avons besoin de cette vision prospective et de prendre des décisions importantes et adéquates pour anticiper les besoins de demain.


En savoir plus : 
http://www.carrieres-juridiques.com/actualites-et-conseils-emploi-juridique/comment-reussir-sa-carriere-d-avocat-selon-maitre-gordon-krief-/143

vendredi 6 septembre 2013

Comment se faire repérer par un cabinet de recrutement

« J'ai été chassé par un cabinet de recrutement ! » Qui n'a jamais rêvé de prononcer cette phrase un jour ? La bonne nouvelle, c’est qu’avec quelques techniques simples, on peut aisément forcer son destin professionnel.
Le métier de chasseurs de têtes est connu, mais mal. « On sait peu de choses fondées sur cette profession qui repose sur l'exercice de la confidentialité et de la discrétion, reconnaît Philippe Haustête, auteur du Guide des chasseurs de têtes et des cabinets de recrutement. Ce qui a pu générer dans l’imagerie populaire, une aura, une impression faite de mythe et de mystère, de légende et de secret : à tort. » Car en définitive, quelle mission va lui confier une entreprise ? « Par le biais de canaux que le chasseur de tête choisira, il identifiera les personnes susceptibles de répondre au besoin de son client. » Ce qui n'empêche pas les candidats d'augmenter leur visibilité auprès d’eux de plusieurs façons.
Comment se faire repérer par un cabinet de recrutement" Ceux qui sont en recherche d'emploi se dévalorisent plus facilement et hésitent parfois à appeler les cabinets de recrutement. Ils ont tort."

Favoriser la cooptation grâce à son réseau

Elle n'avait jamais rencontré cette candidate de sa vie. Pour son dernier recrutement, Nadia Boutaleb, chasseuse de tête au sein du cabinet AlterView Conseil à Lille et spécialisée dans les métiers de la comptabilité, de la finance et de la gestion, a eu recours à la « bonne vieille cooptation ». « Le profil qui m'intéressait avait déjà trouvé ailleurs et, dans le fil de la conversation, il m'a parlé spontanément d'une collaboratrice que je n'aurais jamais identifiée autrement. Elle débutait à peine sa recherche de poste et n'avait envoyé ni posté en ligne aucun CV. J'ai donc appelé cette personne qui m'avait juste simplement recommandée et elle a parfaitement fait l'affaire. »
Que vous soyez en poste ou non, ce recruteur conseille aux candidats en quête de nouveaux horizons, de le faire savoir - habilement - autour d'eux.  « En marge des réseaux “officiels”, le réseau, c'est avant tout un échange qui commence avec ses collègues de travail, confirme Franck Fiszel, coach et fondateur du club Cap Avenir Réseau. Toutes les occasions sont bonnes, comme les séminaires professionnels ou les réunions d'anciens de son école. Laissez entendre que vous cherchez de nouveaux horizons. On n'est jamais à l'abri d'une bonne surprise... »
 

Soigner sa présence en ligne

Il faut aussi penser à son réseau 2.0. « Pour moi, le virtuel n'a pas encore pris le pas sur le réel, indique Nadia Boutaleb. Mais il faut quand même soigner sa présence en ligne. » Comme tous les recruteurs, les chasseurs de têtes font eux aussi leur marché sur Internet. « Je privilégie Viadeo pour les recrutements dans les petites métropoles et LinkedIn pour les profils plus dimensionnés, voire internationaux.  Je me rends aussi sur les CVthèques comme celles de Keljob et Cadremploi. »
Son conseil aux candidats ? Veiller à la cohérence des différents profils en ligne et, surtout, rafraîchir son CV régulièrement dans les CVthèque pour toujours apparaître dans les profils les plus récents. Il est également recommandé de soigner quelques mots-clés. Philippe Haustête confirme et insiste sur certaines informations comme la mobilité. « Énoncez-là toujours dès le départ, y compris sur votre CV », conseille-t-il. Ou encore les langues étrangères car « cela sera pour vous un facteur de différenciation important. »
Évidemment, certains conseils semblent plus délicats à appliquer pour des candidats encore en poste et peu désireux d'éveiller la curiosité de leur DRH. Nadia Boutaleb leur suggère une idée. « Il n'est pas rare de voir certains profils volontairement discrets sur leur expérience en cours et qui ne postent leur CV qu'avec leur prénom, l'initiale de leur nom et une adresse mail dédiée à leur recherche. Nous comprenons et respectons ce désir de confidentialité. »
 

Appeler certains cabinets directement

Mais le meilleur moyen d'être discret reste encore... de se manifester directement auprès de certains cabinets. Ils sont faciles à trouver : Philippe Haustête en a référencé, à lui seul, quelques centaines. « Il faut dissiper certains fantasmes sur la profession, sourit Nadia Boutaleb. La plupart des cabinets sont faciles à trouver et disposent même, pour certains, d'une CVthèque propre, voire d'annonces en ligne. » Les candidats, en poste ou pas, peuvent alors envoyer une candidature ou contacter ces cabinets en toute sécurité. Car dès lors, la confidentialité, inhérente à la déontologie de la profession sera respectée. « Tout le monde peut appeler, en poste ou pas. C'est plus facile quand on a encore un emploi car on dispose d'une certaine zone de confort. Ceux qui sont en recherche d'emploi se dévalorisent plus facilement et hésitent parfois un peu. Ils ont tort. » Une seule condition, pour ne pas se discréditer : cibler la recherche et identifier le cabinet le plus pertinent dans son secteur et sa zone géographique. Autrement dit : ne pas chasser tous azimuts...

http://www.keljob.com/editorial/chercher-un-emploi/mener-sa-recherche-demploi/detail/article/comment-se-faire-reperer-par-un-cabinet-de-recrutement.html#xtor=CS2-1001

lundi 2 septembre 2013

Pour relever les défis de la conquête économique des pays du nouveau monde.

jeudi 11 juillet 2013
Frederic Lacave
Haut Fonctionnaire, Administrateur Civil des Ministères économiques et financier
PARIS, France
« La force d’inertie d’une haute fonction publique corporatiste, archaïque et arrogante -"Noblesse d'Etat" post révolutionnaire arc-boutée sur ses privilèges - constitue le principal frein à la compétitivité de la France, principalement à l’international.
Il faut réformer au plus vite le modèle de formation des élites de notre pays en osant supprimer l'exception culturelle dépassée de l’Ecole Nationale d’Administration et en imaginant un « Harvard » européen au cœur de la stratégie et de l'innovation compétitive pour réhabiliter l'entreprise et mieux relever les défis de la conquête économique des pays du nouveau monde. »
Frédéric LACAVE Ex Coordonnateur Ministériel à l'Intelligence Economique

Vos avis ?
http://www.viadeo.com/hub/forums/detaildiscussion/?containerId=0021cabdttav9vo0&forumId=0021nyb32yimokv7&action=messageDetail&messageId=00223jat9x1agxr&mtrck=abf9c2c31b35750d552ae37b291755c5e3b1063bd0e79a5a2546c4586c38efb8e3de716d3e5d27d8c2a5b97f54cc3echttp://www.viadeo.com/hub/forums/detaildiscussion/?containerId=0021cabdttav9vo0&forumId=0021nyb32yimokv7&action=messageDetail&messageId=00223jat9x1agxr&mtrck=abf9c2c31b35750d552ae37b291755c5e3b1063bd0e79a5a2546c4586c38efb8e3de716d3e5d27d8c2a5b97f54cc3ec
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